- Consuelo2023Niveau 1
Bonsoir,
J’enseigne dans un collège où tout se passe normalement bien. Sauf que cette année, nous avons des classes de 4ème très difficiles.
J’ai eu notamment de gros soucis avec un élève qui s’est montré insolent et agressif. À tel point que la direction lui a fait changer de classe pour ma matière seulement. Mais cela ne l’a pas calmé pour autant! Oui, je me sens harcelée: il entre dans la classe, ressort, guette mes autres cours… Il veut me faire craquer, apparemment!
Mais ce qui me pose vraiment problème, c’est que je me sens discréditée.Par exemple, deux autres élèves de la même classe que l’élève en question ont pris le même chemin que lui, sans aller aussi loin, et n’ont pas été punis. J’ai eu également (évidemment)des soucis de discipline avec cette même classe.
Voilà. Je souhaiterais faire remonter à ma direction ce qu’il me semble être des dysfonctionnements. J’avoue que je ne sais pas comment m’y prendre. C’est assez délicat.
Merci de m’avoir lue.
J’enseigne dans un collège où tout se passe normalement bien. Sauf que cette année, nous avons des classes de 4ème très difficiles.
J’ai eu notamment de gros soucis avec un élève qui s’est montré insolent et agressif. À tel point que la direction lui a fait changer de classe pour ma matière seulement. Mais cela ne l’a pas calmé pour autant! Oui, je me sens harcelée: il entre dans la classe, ressort, guette mes autres cours… Il veut me faire craquer, apparemment!
Mais ce qui me pose vraiment problème, c’est que je me sens discréditée.Par exemple, deux autres élèves de la même classe que l’élève en question ont pris le même chemin que lui, sans aller aussi loin, et n’ont pas été punis. J’ai eu également (évidemment)des soucis de discipline avec cette même classe.
Voilà. Je souhaiterais faire remonter à ma direction ce qu’il me semble être des dysfonctionnements. J’avoue que je ne sais pas comment m’y prendre. C’est assez délicat.
Merci de m’avoir lue.
- BaldredSage
Bonsoir,
Certains élèves ont le génie pour nous déstabiliser, et certaines décisions les aident. En ne le déplaçant que dans ta matière, on lui confirme que ce n'est qu'avec toi que ça ne marche pas, et donc que c'est toi et non lui qui est fautif. C'est une bien étrange demi-mesure qui semble de ne rien régler et même compliquer encore la situation Si tu as l'appui des autres profs tu peux, liste des incidents à l'appui, demander un changement de classe complet pour cet élève. Je dis l'appui des autres profs parce que ce qui est le plus dur dans ce genre d'affaires c'est de se sentir isolé. Est-ce ta première année dans cet établissement ?
Certains élèves ont le génie pour nous déstabiliser, et certaines décisions les aident. En ne le déplaçant que dans ta matière, on lui confirme que ce n'est qu'avec toi que ça ne marche pas, et donc que c'est toi et non lui qui est fautif. C'est une bien étrange demi-mesure qui semble de ne rien régler et même compliquer encore la situation Si tu as l'appui des autres profs tu peux, liste des incidents à l'appui, demander un changement de classe complet pour cet élève. Je dis l'appui des autres profs parce que ce qui est le plus dur dans ce genre d'affaires c'est de se sentir isolé. Est-ce ta première année dans cet établissement ?
- zigmag17Guide spirituel
Faire changer de classe dans une seule matière un élève perturbateur et agressif, c'est la première fois que j'entends ça. Cette mesure me paraît aberrante, injuste pour toi (car comme tu le dis elle te discrédite), inadaptée et contre-productive.
Comment ont réagi tes collègues à l'annonce de cette mesure? Qu'a dit le PP? Quid du collègue qui enseigne la même matière que toi et qui récupère cet élève ?
C'est mettre les gens en porte-à-faux que d'envisager ce genre de solution qui n'en est pas une et renforce chez l'élève incriminé l'idée qu'il est plus fort que le professeur.
On marche sur la tête.
Concrètement il faudrait demander une réunion d'équipe pour tout remettre à plat, et demander le changement de classe de cet élève, un changement de classe total ( mais cela n'a à mon avis aucun sens), ou bien demander sa réintégration dans ta classe avec des mesures réelles, c'est-à-dire une sanction appropriée et pas cette espèce de machin bricolé qui n'a aucun impact sur lui hormis le fait de lui mettre dans le crâne que c'est toi le problème et non pas lui.
Cette institution qui marche à l'envers me donne la nausée.
Parles-en à tes collègues et demandez à la direction des mesures dignes de ce nom à l'encontre de cet élève.
Comment ont réagi tes collègues à l'annonce de cette mesure? Qu'a dit le PP? Quid du collègue qui enseigne la même matière que toi et qui récupère cet élève ?
C'est mettre les gens en porte-à-faux que d'envisager ce genre de solution qui n'en est pas une et renforce chez l'élève incriminé l'idée qu'il est plus fort que le professeur.
On marche sur la tête.
Concrètement il faudrait demander une réunion d'équipe pour tout remettre à plat, et demander le changement de classe de cet élève, un changement de classe total ( mais cela n'a à mon avis aucun sens), ou bien demander sa réintégration dans ta classe avec des mesures réelles, c'est-à-dire une sanction appropriée et pas cette espèce de machin bricolé qui n'a aucun impact sur lui hormis le fait de lui mettre dans le crâne que c'est toi le problème et non pas lui.
Cette institution qui marche à l'envers me donne la nausée.
Parles-en à tes collègues et demandez à la direction des mesures dignes de ce nom à l'encontre de cet élève.
- Consuelo2023Niveau 1
C’est vraiment délicat.
La professeure principale était contre la décision de la responsable de niveau; mon collègue qui a récupéré l’élève également. Bref, la décision était loin de faire l’unanimité!
Oui, cela m’a discréditée totalement.
Merci pour votre soutien. Cela me réconforte de voir que d’autres collègues trouvent la situation aberrante et injuste!
Quand vous dites « changer de classe totalement », qu’entendez-vous par là ?
Je suis passée en mi-temps thérapeutique suite à un arrêt de travail d’un mois et demi pour burn-out. Une de mes collègues a récupéré une heure de cours avec la classe. (L’élève ne vient pas non plus à ce moment-là.) Je n’avais pas forcément la force et l’énergie nécessaires pour en discuter avec la direction.
L’élève s’est entre-temps montré insolent avec d’autres collègues. (Cela n’a
évidemment pas pris les mêmes proportions qu’avec moi.) Après un recadrage avec la responsable de niveau, il s’est apparemment calmé (sans qu’il n’ait été réellement sanctionné). Mais je sais qu’il sèche les cours de mon collègue qui l’a récupéré en français.
Bref… je vais devoir trouver la force que je n’ai pas eue jusque-là pour faire remonter à la direction ce qui est pour moi un lamentable dysfonctionnement.
La professeure principale était contre la décision de la responsable de niveau; mon collègue qui a récupéré l’élève également. Bref, la décision était loin de faire l’unanimité!
Oui, cela m’a discréditée totalement.
Merci pour votre soutien. Cela me réconforte de voir que d’autres collègues trouvent la situation aberrante et injuste!
Quand vous dites « changer de classe totalement », qu’entendez-vous par là ?
Je suis passée en mi-temps thérapeutique suite à un arrêt de travail d’un mois et demi pour burn-out. Une de mes collègues a récupéré une heure de cours avec la classe. (L’élève ne vient pas non plus à ce moment-là.) Je n’avais pas forcément la force et l’énergie nécessaires pour en discuter avec la direction.
L’élève s’est entre-temps montré insolent avec d’autres collègues. (Cela n’a
évidemment pas pris les mêmes proportions qu’avec moi.) Après un recadrage avec la responsable de niveau, il s’est apparemment calmé (sans qu’il n’ait été réellement sanctionné). Mais je sais qu’il sèche les cours de mon collègue qui l’a récupéré en français.
Bref… je vais devoir trouver la force que je n’ai pas eue jusque-là pour faire remonter à la direction ce qui est pour moi un lamentable dysfonctionnement.
- zigmag17Guide spirituel
Consuelo2023 a écrit:C’est vraiment délicat.
La professeure principale était contre la décision de la responsable de niveau; mon collègue qui a récupéré l’élève également. Bref, la décision était loin de faire l’unanimité!
Oui, cela m’a discréditée totalement.
Merci pour votre soutien. Cela me réconforte de voir que d’autres collègues trouvent la situation aberrante et injuste!
Quand vous dites « changer de classe totalement », qu’entendez-vous par là ?
Je suis passée en mi-temps thérapeutique suite à un arrêt de travail d’un mois et demi pour burn-out. Une de mes collègues a récupéré une heure de cours avec la classe. (L’élève ne vient pas non plus à ce moment-là.) Je n’avais pas forcément la force et l’énergie nécessaires pour en discuter avec la direction.
L’élève s’est entre-temps montré insolent avec d’autres collègues. (Cela n’a
évidemment pas pris les mêmes proportions qu’avec moi.) Après un recadrage avec la responsable de niveau, il s’est apparemment calmé (sans qu’il n’ait été réellement sanctionné). Mais je sais qu’il sèche les cours de mon collègue qui l’a récupéré en français.
Bref… je vais devoir trouver la force que je n’ai pas eue jusque-là pour faire remonter à la direction ce qui est pour moi un lamentable dysfonctionnement.
Par "changer de classe totalement" , j'entends être inscrit officiellement dans une autre classe avec les démarches administratives que cela suppose, et c'est au directeur de le faire. L'élève change ainsi totalement de professeurs.
Si en plus l'élève en question sèche les cours de ton collègue, cela revient à dire qu'il ne respecte pas ses engagements à minima. Et si le collègue qui le récupère était contre, c'est encore plus aberrant.
Cette situation bancale et imposée n'est satisfaisante à aucun niveau à mon avis.
- trompettemarineMonarque
Aucun conseil de discipline n'est envisagé ?
Il est violent, ce môme. Or, on le laisse agir en toute impunité.
Il est violent, ce môme. Or, on le laisse agir en toute impunité.
- zigmag17Guide spirituel
trompettemarine a écrit:Aucun conseil de discipline n'est envisagé ?
Il est violent, ce môme. Or, on le laisse agir en toute impunité.
Je ne suis pas dans l'établissement en question, mais il me semble bien que cette mesure qui n'en est pas une et est le fruit d'une décision unilatérale et verticale , a été prise précisément pour ne pas avoir à gérer un conseil de discipline.
Je peux me tromper.
- Consuelo2023Niveau 1
zigmag17 a écrit:trompettemarine a écrit:Aucun conseil de discipline n'est envisagé ?
Il est violent, ce môme. Or, on le laisse agir en toute impunité.
Je ne suis pas dans l'établissement en question, mais il me semble bien que cette mesure qui n'en est pas une et est le fruit d'une décision unilatérale et verticale , a été prise précisément pour ne pas avoir à gérer un conseil de discipline.
Je peux me tromper.
Exact !
- JacqGuide spirituel
Je me trompe peut-être, mais lorsque nous parlons de responsable de niveau nous sommes sans doute dans l'enseignement privé sous contrat (même si on y pense dans le public - enfin, on : le ministère). Donc je ne maîtrise pas. Peut-être au lycée [EDIT : général] aussi si l'on peut passer un élève d'un enseignant à l'autre sans le changer de classe ?
Je comprends que tu te sentes décrédibilisée, en te disant : "avec l'autre prof ça ira mieux". D'autant plus que c'est sur une matière et pas sur toutes. Mais là encore je ne connais pas votre organisation.
Pour le collègue aussi, cela fait un peu : "Mme X cela ne marche, alors on vous donne la patate chaude". Il ne faut pas s'étonner que le collègue ne soit pas enchanté s'il n'a pas été consulté. Si on me dit du jour au lendemain : "on te file tel élève par ce que dans telle classe ça ne va pas", sans me consulter, je dis : "ben merci du cadeau ! Pourquoi, comment ? "
Je fais le pour et le contre ? Oui. Après il y a des personnes, élèves et prof, qui peuvent ne pas fonctionner du tout, alors qu'un autre prof avec le même élève (l'inverse est juste) fonctionneront totalement en changeant un des interlocuteurs, et là ce n'est pas une question de discipline personnelle de l'ensiegnant. Je viens de récupérer (réorientation) une élève d'un de mes collègues et cela fonctionne mal, et je sens qu'elle est malheureuse avec moi.
Mais le gros problème c'est que ton élève continue à t'ennuyer, à perturber ton cours. Là il faut vraiment une réaction de l'établissement. Comme je l'ai écrit, on peut avoir des façons de faire qui conviennent ou non avec tel ou tel élève, avec tel ou tel prof, mais là il y a une volonté qui dépasse le cours et qui se fixe sur la perturbation dans la classe d'un enseignant ciblé. Là, il se sent impuni voire triomphant et il vient narguer et/ou continuer à perturber.
Il n'est plus de ta classe, certes, mais rapport à chaque incident, chaque pointage de son nez vers ta classe pour faire le malin vis à vis de ses camarades. Il ne faut rien laisser passer et à l'inverse laisser une trace écrite de tout élément factuel.
Je comprends que tu te sentes décrédibilisée, en te disant : "avec l'autre prof ça ira mieux". D'autant plus que c'est sur une matière et pas sur toutes. Mais là encore je ne connais pas votre organisation.
Pour le collègue aussi, cela fait un peu : "Mme X cela ne marche, alors on vous donne la patate chaude". Il ne faut pas s'étonner que le collègue ne soit pas enchanté s'il n'a pas été consulté. Si on me dit du jour au lendemain : "on te file tel élève par ce que dans telle classe ça ne va pas", sans me consulter, je dis : "ben merci du cadeau ! Pourquoi, comment ? "
Je fais le pour et le contre ? Oui. Après il y a des personnes, élèves et prof, qui peuvent ne pas fonctionner du tout, alors qu'un autre prof avec le même élève (l'inverse est juste) fonctionneront totalement en changeant un des interlocuteurs, et là ce n'est pas une question de discipline personnelle de l'ensiegnant. Je viens de récupérer (réorientation) une élève d'un de mes collègues et cela fonctionne mal, et je sens qu'elle est malheureuse avec moi.
Mais le gros problème c'est que ton élève continue à t'ennuyer, à perturber ton cours. Là il faut vraiment une réaction de l'établissement. Comme je l'ai écrit, on peut avoir des façons de faire qui conviennent ou non avec tel ou tel élève, avec tel ou tel prof, mais là il y a une volonté qui dépasse le cours et qui se fixe sur la perturbation dans la classe d'un enseignant ciblé. Là, il se sent impuni voire triomphant et il vient narguer et/ou continuer à perturber.
Il n'est plus de ta classe, certes, mais rapport à chaque incident, chaque pointage de son nez vers ta classe pour faire le malin vis à vis de ses camarades. Il ne faut rien laisser passer et à l'inverse laisser une trace écrite de tout élément factuel.
- ElaïnaDevin
Consuelo2023 a écrit:Bonsoir,
J’enseigne dans un collège où tout se passe normalement bien. Sauf que cette année, nous avons des classes de 4ème très difficiles.
J’ai eu notamment de gros soucis avec un élève qui s’est montré insolent et agressif. À tel point que la direction lui a fait changer de classe pour ma matière seulement. Mais cela ne l’a pas calmé pour autant! Oui, je me sens harcelée: il entre dans la classe, ressort, guette mes autres cours… Il veut me faire craquer, apparemment!
Mais ce qui me pose vraiment problème, c’est que je me sens discréditée.Par exemple, deux autres élèves de la même classe que l’élève en question ont pris le même chemin que lui, sans aller aussi loin, et n’ont pas été punis. J’ai eu également (évidemment)des soucis de discipline avec cette même classe.
Voilà. Je souhaiterais faire remonter à ma direction ce qu’il me semble être des dysfonctionnements. J’avoue que je ne sais pas comment m’y prendre. C’est assez délicat.
Merci de m’avoir lue.
Dire que tu vas porter plainte pour harcèlement s'il continue son petit jeu... et le faire si la direction ne bouge pas.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Consuelo2023Niveau 1
Elaïna a écrit:Consuelo2023 a écrit:Bonsoir,
J’enseigne dans un collège où tout se passe normalement bien. Sauf que cette année, nous avons des classes de 4ème très difficiles.
J’ai eu notamment de gros soucis avec un élève qui s’est montré insolent et agressif. À tel point que la direction lui a fait changer de classe pour ma matière seulement. Mais cela ne l’a pas calmé pour autant! Oui, je me sens harcelée: il entre dans la classe, ressort, guette mes autres cours… Il veut me faire craquer, apparemment!
Mais ce qui me pose vraiment problème, c’est que je me sens discréditée.Par exemple, deux autres élèves de la même classe que l’élève en question ont pris le même chemin que lui, sans aller aussi loin, et n’ont pas été punis. J’ai eu également (évidemment)des soucis de discipline avec cette même classe.
Voilà. Je souhaiterais faire remonter à ma direction ce qu’il me semble être des dysfonctionnements. J’avoue que je ne sais pas comment m’y prendre. C’est assez délicat.
Merci de m’avoir lue.
Dire que tu vas porter plainte pour harcèlement s'il continue son petit jeu... et le faire si la direction ne bouge pas.
Tu as raison. Merci.
- CzarNiveau 9
En voyant responsable de niveau, je pense aussi que tu es dans un établissement sous contrat, probablement catholique.
Selon la taille, la structure, l'organisation interne de l'établissement...un responsable de niveau peut avoir une délégation plus ou moins importante du chef d'établissement et certains peuvent prendre leurs aises.
Si tu sens que le responsable de niveau à pris cette décision sans que le chef soit complétement éclairé sur cette décision et ses conséquences, je peux te conseiller un message factuel directement au chef d'établissement (ou une demande de rendez-vous avec lui.)
Selon la taille, la structure, l'organisation interne de l'établissement...un responsable de niveau peut avoir une délégation plus ou moins importante du chef d'établissement et certains peuvent prendre leurs aises.
Si tu sens que le responsable de niveau à pris cette décision sans que le chef soit complétement éclairé sur cette décision et ses conséquences, je peux te conseiller un message factuel directement au chef d'établissement (ou une demande de rendez-vous avec lui.)
- MitcindyNiveau 10
Tu es apparemment dans un établissement privé : Mais qu'est-ce qu'on attend pour mettre l'élève dehors ? C'est quand même étrange cette politique de vouloir le garder à tout prix, surtout dans le privé...
Sinon, je n'ai pas la même analyse que les autres.
L'élève te harcèle ainsi car il est vexé d'avoir été viré de ta matière ! Je ne suis pas certaine qu'il te prenne pour une faible... Au contraire, il est énervé que tu aies réussi ce que les autres collègues n'ont pu faire. Te débarrasser de lui !
Et il te le fait payer...
Sinon, je n'ai pas la même analyse que les autres.
L'élève te harcèle ainsi car il est vexé d'avoir été viré de ta matière ! Je ne suis pas certaine qu'il te prenne pour une faible... Au contraire, il est énervé que tu aies réussi ce que les autres collègues n'ont pu faire. Te débarrasser de lui !
Et il te le fait payer...
- Charles-MauriceNiveau 10
Ah, les vertus de la caporalisation entre pairs, et des hirarchies intermédiaires... Il y aurait beaucoup à en dire...Czar a écrit:En voyant responsable de niveau, je pense aussi que tu es dans un établissement sous contrat, probablement catholique.
Selon la taille, la structure, l'organisation interne de l'établissement...un responsable de niveau peut avoir une délégation plus ou moins importante du chef d'établissement et certains peuvent prendre leurs aises.
Si tu sens que le responsable de niveau à pris cette décision sans que le chef soit complétement éclairé sur cette décision et ses conséquences, je peux te conseiller un message factuel directement au chef d'établissement (ou une demande de rendez-vous avec lui.)
- NolimetangereNiveau 1
J'analyse ta situation de manière différente. C'est relatif car je ne suis pas actuellement dans tes bottes, mais cela t'aidera peut-être.
Un élève particulièrement difficile dans une classe pénible a été exclu de ta matière et la suit désormais avec un autre professeur dans une autre classe.
Il s'agit d'une sanction pour l'élève : il est séparé, ne serait-ce que pour quelques heures, de camarades qui le soutiennent et le suivent, il est obligé de rattraper des cours, de se soumettre au pli d'une autre progression, il reverra des points du programme qu'il a déjà vu et n'abordera pas d'autres points car ils ont déjà été vus avec l'autre classe. S'il ne réussit pas à travailler correctement et/ou s'il perturbe cet autre cours, il prouve très rapidement que ses problèmes n'ont rien à voir avec toi.
Pourquoi cette sanction ? Plusieurs raisons possibles : -te soulager rapidement d'une situation de conflit explosive pour que tu retrouves du temps et de l'énergie afin de t'occuper des conflits larvés couvant toujours dans cette classe ? -donner une autre chance à cet élève en le soustrayant momentanément à un environnement qui ne lui permet plus d'apprendre ? -prouver que les problèmes de cet élève ne sont pas liés à ton enseignement ? -protéger les élèves de son influence négative s'il a été identifié comme un meneur des conflits que d'autres d'élèves entretiennent avec toi ?
Cette décision n'a pas été prise pour te décrédibiliser. Elle aurait pu fonctionner dans d'autres circonstances, or là non.
Pourquoi ne fonctionne-t-elle pas ?
Nous avons un élève qui refuse les contraintes, ne supporte pas l'autorité que les adultes ont sur lui et voilà que l'on crée un nouvel interdit, juste pour lui : ton cours. Bravo : tu es devenue le fruit défendu. Avant, il ne supportait pas d'être obligé de suivre ton cours et maintenant il ne supporte pas qu'on lui interdise de suivre ton cours (ça s'appelle l'adolescence). Bien sûr qu'il teste les limites de cet interdit et bien sûr qu'il te nargue, sauf qu'il est loin de comprendre totalement pourquoi il fait ce qu'il fait (un adolescent qui se cherche sans se trouver a tendance à chercher les autres au passage, c'est lourd).
Est-ce à interpréter de façon personnelle en s'imposant le poids de sentiments épuisants d'injustice, de colère, de peur ou de doute ?
C'est loin d'être facile dans notre métier de stress et de passion mais je crois qu'il ne faut jamais hésiter à déplacer le focus de la prise de vue.
Et quand tu l'auras fait, tu parleras posément des faits, des questions, des solutions envisageables avec ton chef et ton équipe. Et même si aucun miracle ne se produit cette fois-là encore, tu auras fait de ton mieux avec toute l'objectivité qu'on attend de toi.
Un élève particulièrement difficile dans une classe pénible a été exclu de ta matière et la suit désormais avec un autre professeur dans une autre classe.
Il s'agit d'une sanction pour l'élève : il est séparé, ne serait-ce que pour quelques heures, de camarades qui le soutiennent et le suivent, il est obligé de rattraper des cours, de se soumettre au pli d'une autre progression, il reverra des points du programme qu'il a déjà vu et n'abordera pas d'autres points car ils ont déjà été vus avec l'autre classe. S'il ne réussit pas à travailler correctement et/ou s'il perturbe cet autre cours, il prouve très rapidement que ses problèmes n'ont rien à voir avec toi.
Pourquoi cette sanction ? Plusieurs raisons possibles : -te soulager rapidement d'une situation de conflit explosive pour que tu retrouves du temps et de l'énergie afin de t'occuper des conflits larvés couvant toujours dans cette classe ? -donner une autre chance à cet élève en le soustrayant momentanément à un environnement qui ne lui permet plus d'apprendre ? -prouver que les problèmes de cet élève ne sont pas liés à ton enseignement ? -protéger les élèves de son influence négative s'il a été identifié comme un meneur des conflits que d'autres d'élèves entretiennent avec toi ?
Cette décision n'a pas été prise pour te décrédibiliser. Elle aurait pu fonctionner dans d'autres circonstances, or là non.
Pourquoi ne fonctionne-t-elle pas ?
Nous avons un élève qui refuse les contraintes, ne supporte pas l'autorité que les adultes ont sur lui et voilà que l'on crée un nouvel interdit, juste pour lui : ton cours. Bravo : tu es devenue le fruit défendu. Avant, il ne supportait pas d'être obligé de suivre ton cours et maintenant il ne supporte pas qu'on lui interdise de suivre ton cours (ça s'appelle l'adolescence). Bien sûr qu'il teste les limites de cet interdit et bien sûr qu'il te nargue, sauf qu'il est loin de comprendre totalement pourquoi il fait ce qu'il fait (un adolescent qui se cherche sans se trouver a tendance à chercher les autres au passage, c'est lourd).
Est-ce à interpréter de façon personnelle en s'imposant le poids de sentiments épuisants d'injustice, de colère, de peur ou de doute ?
C'est loin d'être facile dans notre métier de stress et de passion mais je crois qu'il ne faut jamais hésiter à déplacer le focus de la prise de vue.
Et quand tu l'auras fait, tu parleras posément des faits, des questions, des solutions envisageables avec ton chef et ton équipe. Et même si aucun miracle ne se produit cette fois-là encore, tu auras fait de ton mieux avec toute l'objectivité qu'on attend de toi.
- zigmag17Guide spirituel
Nolimetangere a écrit:J'analyse ta situation de manière différente. C'est relatif car je ne suis pas actuellement dans tes bottes, mais cela t'aidera peut-être.
Un élève particulièrement difficile dans une classe pénible a été exclu de ta matière et la suit désormais avec un autre professeur dans une autre classe.
Il s'agit d'une sanction pour l'élève : il est séparé, ne serait-ce que pour quelques heures, de camarades qui le soutiennent et le suivent, il est obligé de rattraper des cours, de se soumettre au pli d'une autre progression, il reverra des points du programme qu'il a déjà vu et n'abordera pas d'autres points car ils ont déjà été vus avec l'autre classe. S'il ne réussit pas à travailler correctement et/ou s'il perturbe cet autre cours, il prouve très rapidement que ses problèmes n'ont rien à voir avec toi.
Pourquoi cette sanction ? Plusieurs raisons possibles : -te soulager rapidement d'une situation de conflit explosive pour que tu retrouves du temps et de l'énergie afin de t'occuper des conflits larvés couvant toujours dans cette classe ? -donner une autre chance à cet élève en le soustrayant momentanément à un environnement qui ne lui permet plus d'apprendre ? -prouver que les problèmes de cet élève ne sont pas liés à ton enseignement ? -protéger les élèves de son influence négative s'il a été identifié comme un meneur des conflits que d'autres d'élèves entretiennent avec toi ?
Cette décision n'a pas été prise pour te décrédibiliser. Elle aurait pu fonctionner dans d'autres circonstances, or là non.
Pourquoi ne fonctionne-t-elle pas ?
Nous avons un élève qui refuse les contraintes, ne supporte pas l'autorité que les adultes ont sur lui et voilà que l'on crée un nouvel interdit, juste pour lui : ton cours. Bravo : tu es devenue le fruit défendu. Avant, il ne supportait pas d'être obligé de suivre ton cours et maintenant il ne supporte pas qu'on lui interdise de suivre ton cours (ça s'appelle l'adolescence). Bien sûr qu'il teste les limites de cet interdit et bien sûr qu'il te nargue, sauf qu'il est loin de comprendre totalement pourquoi il fait ce qu'il fait (un adolescent qui se cherche sans se trouver a tendance à chercher les autres au passage, c'est lourd).
Est-ce à interpréter de façon personnelle en s'imposant le poids de sentiments épuisants d'injustice, de colère, de peur ou de doute ?
C'est loin d'être facile dans notre métier de stress et de passion mais je crois qu'il ne faut jamais hésiter à déplacer le focus de la prise de vue.
Et quand tu l'auras fait, tu parleras posément des faits, des questions, des solutions envisageables avec ton chef et ton équipe. Et même si aucun miracle ne se produit cette fois-là encore, tu auras fait de ton mieux avec toute l'objectivité qu'on attend de toi.
"Il ne faut jamais hésiter à déplacer le focus de la prise de vue"??? Really??? Mdr.
Je suis d'accord: déplaçons, et ayons le courage de sanctionner cet élève parce que le postulat de départ devrait être que l'élève vient en classe pour travailler, pas pour troubler l'apprentissage de ses camarades ni d'empêcher ses professeurs d'exercer leur fonction dans de bonnes conditions.
Tout le monde souffre de l'immobilisme, du "pas de vague", de la dégoulinante bienveillance qui n'est que du laxisme mâtiné de lâcheté appliqué à des élèves qui devraient respecter les règles, tandis que les autres, les studieux, les sages, et leurs professeurs, subissent.
Enfin voyons: l'ersatz de solution proposée dans le cas soulevé ici est un non-sens total, dangereux en plus.
- MitcindyNiveau 10
Nolimetangere a écrit:J'analyse ta situation de manière différente. C'est relatif car je ne suis pas actuellement dans tes bottes, mais cela t'aidera peut-être.
Un élève particulièrement difficile dans une classe pénible a été exclu de ta matière et la suit désormais avec un autre professeur dans une autre classe.
Il s'agit d'une sanction pour l'élève : il est séparé, ne serait-ce que pour quelques heures, de camarades qui le soutiennent et le suivent, il est obligé de rattraper des cours, de se soumettre au pli d'une autre progression, il reverra des points du programme qu'il a déjà vu et n'abordera pas d'autres points car ils ont déjà été vus avec l'autre classe. S'il ne réussit pas à travailler correctement et/ou s'il perturbe cet autre cours, il prouve très rapidement que ses problèmes n'ont rien à voir avec toi.
Pourquoi cette sanction ? Plusieurs raisons possibles : -te soulager rapidement d'une situation de conflit explosive pour que tu retrouves du temps et de l'énergie afin de t'occuper des conflits larvés couvant toujours dans cette classe ? -donner une autre chance à cet élève en le soustrayant momentanément à un environnement qui ne lui permet plus d'apprendre ? -prouver que les problèmes de cet élève ne sont pas liés à ton enseignement ? -protéger les élèves de son influence négative s'il a été identifié comme un meneur des conflits que d'autres d'élèves entretiennent avec toi ?
Cette décision n'a pas été prise pour te décrédibiliser. Elle aurait pu fonctionner dans d'autres circonstances, or là non.
Pourquoi ne fonctionne-t-elle pas ?
Nous avons un élève qui refuse les contraintes, ne supporte pas l'autorité que les adultes ont sur lui et voilà que l'on crée un nouvel interdit, juste pour lui : ton cours. Bravo : tu es devenue le fruit défendu. Avant, il ne supportait pas d'être obligé de suivre ton cours et maintenant il ne supporte pas qu'on lui interdise de suivre ton cours (ça s'appelle l'adolescence). Bien sûr qu'il teste les limites de cet interdit et bien sûr qu'il te nargue, sauf qu'il est loin de comprendre totalement pourquoi il fait ce qu'il fait (un adolescent qui se cherche sans se trouver a tendance à chercher les autres au passage, c'est lourd).
Est-ce à interpréter de façon personnelle en s'imposant le poids de sentiments épuisants d'injustice, de colère, de peur ou de doute ?
C'est loin d'être facile dans notre métier de stress et de passion mais je crois qu'il ne faut jamais hésiter à déplacer le focus de la prise de vue.
Et quand tu l'auras fait, tu parleras posément des faits, des questions, des solutions envisageables avec ton chef et ton équipe. Et même si aucun miracle ne se produit cette fois-là encore, tu auras fait de ton mieux avec toute l'objectivité qu'on attend de toi.
Bravo pour cette analyse ! Je suis totalement d'accord surtout pour le fruit défendu !!!!
Pourquoi certains gamins insupportables dans les cours refusent-ils l'exclusion ???
J'ai eu aussi un gamin qui dormait pendant mes cours qui refusait d'aller à l'infirmerie : "Je suis bien ici !" (sic)
- BaldredSage
La situation est ici particulière, en dehors du fait qu'il s'agit sans doute d'un établissement privé. La collègue qui nous interroge a aussi partagé sa situation de fragilité à ce moment. Il est assez logique que cette réponse particulière ( jamais vu ça dans mes établissements) ne la soutienne pas au moment où elle a besoin de l'être. Elle précise également que le PP et le collègue qui a hérité de l'élève ne sont pas satisfaites de la mesure. Je ne suis pas sûr de comprendre l'interprétation de @Nolimetangere, l'éviction d'une seule matière est difficilement justifiable. Je vois mal comment on peut en faire une mesure pédagogique positive dès lors qu'elle fragilise le prof. Si encore @Consuelo2023 était partie prenante d'une remédiation acceptée, mais ce n'est pas le cas. La théorie du fuit défendu ne me paraît pas justifiée ici.
- CzarNiveau 9
Charles-Maurice a écrit:Ah, les vertus de la caporalisation entre pairs, et des hirarchies intermédiaires... Il y aurait beaucoup à en dire...Czar a écrit:En voyant responsable de niveau, je pense aussi que tu es dans un établissement sous contrat, probablement catholique.
Selon la taille, la structure, l'organisation interne de l'établissement...un responsable de niveau peut avoir une délégation plus ou moins importante du chef d'établissement et certains peuvent prendre leurs aises.
Si tu sens que le responsable de niveau à pris cette décision sans que le chef soit complétement éclairé sur cette décision et ses conséquences, je peux te conseiller un message factuel directement au chef d'établissement (ou une demande de rendez-vous avec lui.)
Comme tout système, cela peut être dévoyé.
Quand je lis ici les témoignages de collègues du public sur certains CPE, et le comportement d'anciens profs passés chefs, le modèle du public n'est pas incroyable. Dans les établissements où j'ai enseigné, le chef d'établissement garde une classe en tant que professeur d'une matière. Il a donc une idée concrète et actuelle de ce qu'est un collégien en classe.
Un responsable de niveau dans mon établissement c'est ça:
- un cadre intermédiaire qui sait à quoi ressemble un élève, vu qu'il garde un mi-temps en tant qu'enseignant (le reste de sa paie se fait via un contrat cadre OGEC et elle bien plus intéressante que le mi temps manquant)
- quelqu'un de disponible et réactif quand on a un problème avec un élève. Etre convoqué dans son bureau, ça peut arriver vite et ça impressionne. Son bureau est au milieu des salles de classe, il voit/ entend beaucoup de chose sur son niveau. Un élève qui ne va pas bien même s'il ne l'a pas en cours, il le repère. (les élèves ont une classe attitrée, ce sont les enseignants qui bougent)
- le bureau des pleurs pour les parents / élèves mécontents. En tant que PP & professeur j'ai très peu affaire directement aux parents qui râlent.
- le référent pour les parents qui veulent un PAP / PPRE/ aménagement brevet...
- en 3e, c'est le référent pour tous les dispositifs qui parasitent l'enseignement/ rôle de PP: ASSR2 (qu'il fait passer sur une heure dédié normalement aux DST), Evalangue, Pix...
- En cas de rendez-vous parents problématique, il est disponible et sa casquette de cadre intermédiaire permet de calmer quelques parents qui peuvent se montrer virulent face à un "simple prof"
- sa machine à café toujours disponible
- NolimetangereNiveau 1
Tu ne m'as pas comprise Zigmag17 : je ne déplore pas la sanction de l'élève et je ne prétends pas qu'il n'en mérite pas une autre.
Je suis touchée parce ce que j'ai l'impression que la collègue prend cela de façon très personnelle et que c'est ce qui la déstabilise. C'est une impression.
Je crois que si elle conserve des doutes, quelqu'un cherchera à les exploiter et tentera de lui reprocher sa subjectivité. Je crois que si elle arrive à effectuer un processus de distanciation, ses revendications légitimes auront plus de chances d'être entendues, écoutées, comprises et soutenues. Après, ce n'est que ma façon de voir, évidemment influencée par diverses expériences bonnes ou mauvaises, personne n'a les mêmes, il s'agit donc de ma sincérité, pas d'une vérité générale.
Je ne connais pas la situation dans son intégralité.
Un conseil n'est qu'un conseil, le donner comme les autres, lui permet d'avoir un éventail de réflexions, de choix et de solutions.
Un des objectifs de néoprofs.
Je lis néoprofs pour obtenir de l'aide, du courage, de la motivation, pour rire et pour sourire, pour apprendre et découvrir, pour échanger sur un forum qui efface les fausses rivalités provoquées par le manque d'espace et de moyens de notre métier. De temps en temps, j'essaie de donner quelque chose en retour, par reconnaissance, parce que cela fait maintenant seize ans que néoprofs m'apporte de l'espoir...tout en sachant que d'autres font cela bien mieux que moi, et depuis plus longtemps.
Baldred, tu as raison, prendre cette décision de façon unilatérale était un non sens.
Je l'ai rarement vue aussi, elle n'est pas facile à mettre en place sur des EDT.
Une fois, j'ai été l'enseignante qui a hérité du déplacé, c'était différent : l'autre enseignante avait été consultée et elle était d'accord.
Qu'est-ce qui aidera la collègue à faire prendre conscience de son erreur celui qui a fait l'erreur ? L'aborder en pensant qu'il a fait exprès de la commettre pour la fragiliser ? Ou l'aborder en le remerciant d'avoir réagi, puis en lui exposant calmement les faits qui montrent que cela ne fonctionne pas et qu'il va falloir repenser les sanctions collectivement avec toute l'équipe éducative pour de plus vastes chances de succès ?
J'ai testé les deux méthodes : dans mon parcours, la première m'a valu beaucoup plus d'ennuis que de résultats, la seconde n'a pas toujours réussi mais elle m'a souvent valu des résultats inespérés.
Nous ne pouvons échanger et réfléchir qu'à travers le prisme d'expériences vécues, ou alors racontées, comprises et retenues.
Je réfléchis par images, c'était déjà ma manière d'appréhender le monde avant d'être enseignante : pour certains, c'est plus clair, pour d'autres, plus obscur.
Seize ans au compteur prof, plusieurs mutations, un seul constat : nouvelle, les élèves vous testent, chaque fois, quel que soit votre âge ou votre bagage. Pourquoi ?
Je fais le choix de voir cela comme une peur des élèves, pas comme une méchanceté. Je fais le choix de décider que ce n'est pas personnel. Et pourtant, je suis fatiguée de devoir systématiquement démontrer ma valeur. Je décide que c'est mon travail de leur faire ce cadeau la première.
Je suis comme un pont qui les mène à la classe supérieure, le vide (leur niveau) leur fait peur, ma solidité (contenu/pédagogie) pour les y porter les inquiète, alors quelques uns font cet absurde pari qui me mystifie de sauter à pieds joints sur le pont pour vérifier qu'il va résister. En gros, ils se sacrifient généreusement pour le groupe (Oui je sais, c'est naze : je m'efforce consciemment d'évacuer la colère de cette façon et ça marche pour moi). Alors je souris, puis carotte/bâton, bâton/carotte, et je souris gentiment quand c'est bien, et je souris encore plus mielleusement quand je les explose virtuellement.
Un jour j'entends "PFFF aucune autorité", et un autre jour j'entends dire à un AED qui, selon eux, ne m'a pas parlé avec suffisamment de respect : "Attention, elle est hyper gentille Mme Nolimetangere mais elle t'a fait LE sourire, tu comprends pas là mais à ta place, on n'attendrait pas trop longtemps pour aller s'excuser".
Suis-je bienveillante avec eux ou avec moi-même ?
Dans mon tout premier remplacement, sans formation, j'ai flippé car les pires élèves d'une de mes classes me suivaient de loin, presque jusqu'à mon train. J'étais à peine plus âgée qu'eux, lorsque j'ai enfin retrouvé mon courage défaillant au fond de ma culotte et que j'ai posé la question, ils m'ont répondu que les quartiers que je traversais seule et à pied n'étaient pas franchement bien famés. Mystère, en classe, c'étaient pas des anges, genre...désolé gars, y a que moi qui frappe mon frère/qui torture ma prof...
Je suis sûre que tu es MDR Zigmag17, d'ailleurs, y a de quoi...
J'aimerais aussi que Consuelo2023 trouve quelque réconfort à l'idée que je sois ridicule au quotidien et encore prof : je tombe si fréquemment que ma dignité est surentraînée, elle se relève en souplesse.
Consuelo2023, pourquoi Pomme pourrie te suit-il partout comme une âme tourmentée ? Il a peur que tu l'oublies ? Il veut s'excuser ? Il cherche une vanne toute moisie à te lancer et l'inspiration lui fait défaut ? On lui a expliqué récemment comment on harcelait et ça lui a donné l'idée ? Il veut te vacciner par contact visuel à petite dose pour que tu supportes mieux sa présence empoisonnée dans le futur ? Il vénère le sol que tu foules car tu es la seule à avoir osé lui dire non? Il s'entraîne à te suivre sans rien te dire pour te prouver qu'il pourrait le faire dans ton cours si on lui donnait une seconde chance ?
Il vient réactiver son emprise néfaste sur ses séides pour contrôler à distance un complot dans ton cours ? La situation est grave et elle ne me fait pas rire du tout. Moi je ne sais rien, LUI, il sait. LUI c'est un ado, des fois il sait très très bien ce qu'il fait et des fois il est perdu. Et toi, tu dois savoir à quoi t'en tenir exactement, pas te "sentir" harcelée : pas pour le sacrosanctus intérêt des Zenfants, pour TON bien.
Peut-être que j'ai mal saisi et qu'en fait tu sais déjà. Peut-être que tu as instinctivement très bien senti que Pomme pourrie puait le putride.
Mon avis n'est qu'un avis, il ne vaut rien ou il t'aide. J'admets bien volontiers que cet avis est un peu timbré...prêt à poster alors.
Douce nuit et bonne route pour lundi. Pour moi, crève, fièvre et carence, chacun son lot.
Je suis touchée parce ce que j'ai l'impression que la collègue prend cela de façon très personnelle et que c'est ce qui la déstabilise. C'est une impression.
Je crois que si elle conserve des doutes, quelqu'un cherchera à les exploiter et tentera de lui reprocher sa subjectivité. Je crois que si elle arrive à effectuer un processus de distanciation, ses revendications légitimes auront plus de chances d'être entendues, écoutées, comprises et soutenues. Après, ce n'est que ma façon de voir, évidemment influencée par diverses expériences bonnes ou mauvaises, personne n'a les mêmes, il s'agit donc de ma sincérité, pas d'une vérité générale.
Je ne connais pas la situation dans son intégralité.
Un conseil n'est qu'un conseil, le donner comme les autres, lui permet d'avoir un éventail de réflexions, de choix et de solutions.
Un des objectifs de néoprofs.
Je lis néoprofs pour obtenir de l'aide, du courage, de la motivation, pour rire et pour sourire, pour apprendre et découvrir, pour échanger sur un forum qui efface les fausses rivalités provoquées par le manque d'espace et de moyens de notre métier. De temps en temps, j'essaie de donner quelque chose en retour, par reconnaissance, parce que cela fait maintenant seize ans que néoprofs m'apporte de l'espoir...tout en sachant que d'autres font cela bien mieux que moi, et depuis plus longtemps.
Baldred, tu as raison, prendre cette décision de façon unilatérale était un non sens.
Je l'ai rarement vue aussi, elle n'est pas facile à mettre en place sur des EDT.
Une fois, j'ai été l'enseignante qui a hérité du déplacé, c'était différent : l'autre enseignante avait été consultée et elle était d'accord.
Qu'est-ce qui aidera la collègue à faire prendre conscience de son erreur celui qui a fait l'erreur ? L'aborder en pensant qu'il a fait exprès de la commettre pour la fragiliser ? Ou l'aborder en le remerciant d'avoir réagi, puis en lui exposant calmement les faits qui montrent que cela ne fonctionne pas et qu'il va falloir repenser les sanctions collectivement avec toute l'équipe éducative pour de plus vastes chances de succès ?
J'ai testé les deux méthodes : dans mon parcours, la première m'a valu beaucoup plus d'ennuis que de résultats, la seconde n'a pas toujours réussi mais elle m'a souvent valu des résultats inespérés.
Nous ne pouvons échanger et réfléchir qu'à travers le prisme d'expériences vécues, ou alors racontées, comprises et retenues.
Je réfléchis par images, c'était déjà ma manière d'appréhender le monde avant d'être enseignante : pour certains, c'est plus clair, pour d'autres, plus obscur.
Seize ans au compteur prof, plusieurs mutations, un seul constat : nouvelle, les élèves vous testent, chaque fois, quel que soit votre âge ou votre bagage. Pourquoi ?
Je fais le choix de voir cela comme une peur des élèves, pas comme une méchanceté. Je fais le choix de décider que ce n'est pas personnel. Et pourtant, je suis fatiguée de devoir systématiquement démontrer ma valeur. Je décide que c'est mon travail de leur faire ce cadeau la première.
Je suis comme un pont qui les mène à la classe supérieure, le vide (leur niveau) leur fait peur, ma solidité (contenu/pédagogie) pour les y porter les inquiète, alors quelques uns font cet absurde pari qui me mystifie de sauter à pieds joints sur le pont pour vérifier qu'il va résister. En gros, ils se sacrifient généreusement pour le groupe (Oui je sais, c'est naze : je m'efforce consciemment d'évacuer la colère de cette façon et ça marche pour moi). Alors je souris, puis carotte/bâton, bâton/carotte, et je souris gentiment quand c'est bien, et je souris encore plus mielleusement quand je les explose virtuellement.
Un jour j'entends "PFFF aucune autorité", et un autre jour j'entends dire à un AED qui, selon eux, ne m'a pas parlé avec suffisamment de respect : "Attention, elle est hyper gentille Mme Nolimetangere mais elle t'a fait LE sourire, tu comprends pas là mais à ta place, on n'attendrait pas trop longtemps pour aller s'excuser".
Suis-je bienveillante avec eux ou avec moi-même ?
Dans mon tout premier remplacement, sans formation, j'ai flippé car les pires élèves d'une de mes classes me suivaient de loin, presque jusqu'à mon train. J'étais à peine plus âgée qu'eux, lorsque j'ai enfin retrouvé mon courage défaillant au fond de ma culotte et que j'ai posé la question, ils m'ont répondu que les quartiers que je traversais seule et à pied n'étaient pas franchement bien famés. Mystère, en classe, c'étaient pas des anges, genre...désolé gars, y a que moi qui frappe mon frère/qui torture ma prof...
Je suis sûre que tu es MDR Zigmag17, d'ailleurs, y a de quoi...
J'aimerais aussi que Consuelo2023 trouve quelque réconfort à l'idée que je sois ridicule au quotidien et encore prof : je tombe si fréquemment que ma dignité est surentraînée, elle se relève en souplesse.
Consuelo2023, pourquoi Pomme pourrie te suit-il partout comme une âme tourmentée ? Il a peur que tu l'oublies ? Il veut s'excuser ? Il cherche une vanne toute moisie à te lancer et l'inspiration lui fait défaut ? On lui a expliqué récemment comment on harcelait et ça lui a donné l'idée ? Il veut te vacciner par contact visuel à petite dose pour que tu supportes mieux sa présence empoisonnée dans le futur ? Il vénère le sol que tu foules car tu es la seule à avoir osé lui dire non? Il s'entraîne à te suivre sans rien te dire pour te prouver qu'il pourrait le faire dans ton cours si on lui donnait une seconde chance ?
Il vient réactiver son emprise néfaste sur ses séides pour contrôler à distance un complot dans ton cours ? La situation est grave et elle ne me fait pas rire du tout. Moi je ne sais rien, LUI, il sait. LUI c'est un ado, des fois il sait très très bien ce qu'il fait et des fois il est perdu. Et toi, tu dois savoir à quoi t'en tenir exactement, pas te "sentir" harcelée : pas pour le sacrosanctus intérêt des Zenfants, pour TON bien.
Peut-être que j'ai mal saisi et qu'en fait tu sais déjà. Peut-être que tu as instinctivement très bien senti que Pomme pourrie puait le putride.
Mon avis n'est qu'un avis, il ne vaut rien ou il t'aide. J'admets bien volontiers que cet avis est un peu timbré...prêt à poster alors.
Douce nuit et bonne route pour lundi. Pour moi, crève, fièvre et carence, chacun son lot.
- zigmag17Guide spirituel
Nolimetangere a écrit:Tu ne m'as pas comprise Zigmag17 : je ne déplore pas la sanction de l'élève et je ne prétends pas qu'il n'en mérite pas une autre.
Je suis touchée parce ce que j'ai l'impression que la collègue prend cela de façon très personnelle et que c'est ce qui la déstabilise. C'est une impression.
Je crois que si elle conserve des doutes, quelqu'un cherchera à les exploiter et tentera de lui reprocher sa subjectivité. Je crois que si elle arrive à effectuer un processus de distanciation, ses revendications légitimes auront plus de chances d'être entendues, écoutées, comprises et soutenues. Après, ce n'est que ma façon de voir, évidemment influencée par diverses expériences bonnes ou mauvaises, personne n'a les mêmes, il s'agit donc de ma sincérité, pas d'une vérité générale.
Je ne connais pas la situation dans son intégralité.
Un conseil n'est qu'un conseil, le donner comme les autres, lui permet d'avoir un éventail de réflexions, de choix et de solutions.
Un des objectifs de néoprofs.
Je lis néoprofs pour obtenir de l'aide, du courage, de la motivation, pour rire et pour sourire, pour apprendre et découvrir, pour échanger sur un forum qui efface les fausses rivalités provoquées par le manque d'espace et de moyens de notre métier. De temps en temps, j'essaie de donner quelque chose en retour, par reconnaissance, parce que cela fait maintenant seize ans que néoprofs m'apporte de l'espoir...tout en sachant que d'autres font cela bien mieux que moi, et depuis plus longtemps.
Baldred, tu as raison, prendre cette décision de façon unilatérale était un non sens.
Je l'ai rarement vue aussi, elle n'est pas facile à mettre en place sur des EDT.
Une fois, j'ai été l'enseignante qui a hérité du déplacé, c'était différent : l'autre enseignante avait été consultée et elle était d'accord.
Qu'est-ce qui aidera la collègue à faire prendre conscience de son erreur celui qui a fait l'erreur ? L'aborder en pensant qu'il a fait exprès de la commettre pour la fragiliser ? Ou l'aborder en le remerciant d'avoir réagi, puis en lui exposant calmement les faits qui montrent que cela ne fonctionne pas et qu'il va falloir repenser les sanctions collectivement avec toute l'équipe éducative pour de plus vastes chances de succès ?
J'ai testé les deux méthodes : dans mon parcours, la première m'a valu beaucoup plus d'ennuis que de résultats, la seconde n'a pas toujours réussi mais elle m'a souvent valu des résultats inespérés.
Nous ne pouvons échanger et réfléchir qu'à travers le prisme d'expériences vécues, ou alors racontées, comprises et retenues.
Je réfléchis par images, c'était déjà ma manière d'appréhender le monde avant d'être enseignante : pour certains, c'est plus clair, pour d'autres, plus obscur.
Seize ans au compteur prof, plusieurs mutations, un seul constat : nouvelle, les élèves vous testent, chaque fois, quel que soit votre âge ou votre bagage. Pourquoi ?
Je fais le choix de voir cela comme une peur des élèves, pas comme une méchanceté. Je fais le choix de décider que ce n'est pas personnel. Et pourtant, je suis fatiguée de devoir systématiquement démontrer ma valeur. Je décide que c'est mon travail de leur faire ce cadeau la première.
Je suis comme un pont qui les mène à la classe supérieure, le vide (leur niveau) leur fait peur, ma solidité (contenu/pédagogie) pour les y porter les inquiète, alors quelques uns font cet absurde pari qui me mystifie de sauter à pieds joints sur le pont pour vérifier qu'il va résister. En gros, ils se sacrifient généreusement pour le groupe (Oui je sais, c'est naze : je m'efforce consciemment d'évacuer la colère de cette façon et ça marche pour moi). Alors je souris, puis carotte/bâton, bâton/carotte, et je souris gentiment quand c'est bien, et je souris encore plus mielleusement quand je les explose virtuellement.
Un jour j'entends "PFFF aucune autorité", et un autre jour j'entends dire à un AED qui, selon eux, ne m'a pas parlé avec suffisamment de respect : "Attention, elle est hyper gentille Mme Nolimetangere mais elle t'a fait LE sourire, tu comprends pas là mais à ta place, on n'attendrait pas trop longtemps pour aller s'excuser".
Suis-je bienveillante avec eux ou avec moi-même ?
Dans mon tout premier remplacement, sans formation, j'ai flippé car les pires élèves d'une de mes classes me suivaient de loin, presque jusqu'à mon train. J'étais à peine plus âgée qu'eux, lorsque j'ai enfin retrouvé mon courage défaillant au fond de ma culotte et que j'ai posé la question, ils m'ont répondu que les quartiers que je traversais seule et à pied n'étaient pas franchement bien famés. Mystère, en classe, c'étaient pas des anges, genre...désolé gars, y a que moi qui frappe mon frère/qui torture ma prof...
Je suis sûre que tu es MDR Zigmag17, d'ailleurs, y a de quoi...
J'aimerais aussi que Consuelo2023 trouve quelque réconfort à l'idée que je sois ridicule au quotidien et encore prof : je tombe si fréquemment que ma dignité est surentraînée, elle se relève en souplesse.
Consuelo2023, pourquoi Pomme pourrie te suit-il partout comme une âme tourmentée ? Il a peur que tu l'oublies ? Il veut s'excuser ? Il cherche une vanne toute moisie à te lancer et l'inspiration lui fait défaut ? On lui a expliqué récemment comment on harcelait et ça lui a donné l'idée ? Il veut te vacciner par contact visuel à petite dose pour que tu supportes mieux sa présence empoisonnée dans le futur ? Il vénère le sol que tu foules car tu es la seule à avoir osé lui dire non? Il s'entraîne à te suivre sans rien te dire pour te prouver qu'il pourrait le faire dans ton cours si on lui donnait une seconde chance ?
Il vient réactiver son emprise néfaste sur ses séides pour contrôler à distance un complot dans ton cours ? La situation est grave et elle ne me fait pas rire du tout. Moi je ne sais rien, LUI, il sait. LUI c'est un ado, des fois il sait très très bien ce qu'il fait et des fois il est perdu. Et toi, tu dois savoir à quoi t'en tenir exactement, pas te "sentir" harcelée : pas pour le sacrosanctus intérêt des Zenfants, pour TON bien.
Peut-être que j'ai mal saisi et qu'en fait tu sais déjà. Peut-être que tu as instinctivement très bien senti que Pomme pourrie puait le putride.
Mon avis n'est qu'un avis, il ne vaut rien ou il t'aide. J'admets bien volontiers que cet avis est un peu timbré...prêt à poster alors.
Douce nuit et bonne route pour lundi. Pour moi, crève, fièvre et carence, chacun son lot.
C'est moi qui ai parlé de décision unilatérale.
Je déplore les failles du système et les réponses inadaptées qui sont données à des situations difficiles, et qui mettent les professeurs en porte-à-faux .
Pour le reste, tu peux me croire, les difficultés du métier ne me font pas rire et ce que tu rapportes de ton expérience ne m'amuse pas spécialement ( une de mes collègues à vécu un peu le même genre de situation, des élèves qui lui disaient "Vous êtes notre prof, on va vous protéger des bandes du quartier ", et la surveillaient quand elle allait prendre son RER. Je ne trouve pas ce genre de situation confortable, ni drôle en soi.)
- Aed2022Niveau 9
Bonjour,
C’est « marrant » , enfin non c’est plutôt triste en fait. Lorsque des élèves harcèle des adultes, on pense que ce n’est pas si grave, nos supérieurs nous font sous-entendre qu’on doit se débrouiller... comment voulez-vous que des élèves harcelés en parle, si même en tant que adulte on ne nous croit pas.
Alors qu’ils savent pertinemment qu’on a aucun pouvoir sur les sanctions.
Je vis une situation similaire (bien que le contexte soit différent), juste bon courage ! Essaie de trouver leurs noms , de leur faire « peur » , leur expliquer le harcèlement, prévenir les parents, menacer de porter plainte etc.
C’est « marrant » , enfin non c’est plutôt triste en fait. Lorsque des élèves harcèle des adultes, on pense que ce n’est pas si grave, nos supérieurs nous font sous-entendre qu’on doit se débrouiller... comment voulez-vous que des élèves harcelés en parle, si même en tant que adulte on ne nous croit pas.
Alors qu’ils savent pertinemment qu’on a aucun pouvoir sur les sanctions.
Je vis une situation similaire (bien que le contexte soit différent), juste bon courage ! Essaie de trouver leurs noms , de leur faire « peur » , leur expliquer le harcèlement, prévenir les parents, menacer de porter plainte etc.
- MitcindyNiveau 10
Charles-Maurice a écrit:C'est quoi un "simple prof"?
Oui, je me le demande aussi !!!!!
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