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- KilmenyEmpereur
Non, le LC ne saute pas s'il perd des heures. C'est le dernier professeur de lettres arrivé qui saute, même LM.
- ProvenceEnchanteur
Kilmeny a écrit:Non, le LC ne saute pas s'il perd des heures. C'est le dernier professeur de lettres arrivé qui saute, même LM.
Parles-en à A Rebours…
- ProvenceEnchanteur
Mikko a écrit:L'organisation du voyage à Rome ?Kilmeny a écrit:Quelles sont les complications de l'enseignement du latin ? (vraie question).
Quel humour.
- marjoDoyen
Provence a écrit:Kilmeny a écrit:Non, le LC ne saute pas s'il perd des heures. C'est le dernier professeur de lettres arrivé qui saute, même LM.
Parles-en à A Rebours…
C'est ce que j'allais dire.
- A reboursEsprit éclairé
marjo a écrit:Provence a écrit:Kilmeny a écrit:Non, le LC ne saute pas s'il perd des heures. C'est le dernier professeur de lettres arrivé qui saute, même LM.
Parles-en à A Rebours…
C'est ce que j'allais dire.
Non non, par pitié ne m'en parlez pas...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je peux en témoigner aussi. Perte d’heures en français (pour préserver un demi-poste d’EPS). On m’a fait dégager sans ménagement.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- LefterisEsprit sacré
On ne peut pas raisonner en "perte d'échelon". On gagne en indice, et nettement. La grille étant plus élevée, les indices supérieurs sont à des échelons plus bas, de manière très logique. Pour être honnête, dans cette administration qui cumule les défauts rédhibitoires, ce mode de reclassement avec reconstitution d'ancienneté est même un point avantageux par rapport à beaucoup d'autres corps, où la règle est le reclassement à l'indice immédiatement supérieur. Là on gagne au minimum 100 points d'indice, souvent bien plus et on se retrouve pas si mal placé dans la nouvelle grille.Bartlebooth a écrit:Oui, parce qu’il y a changement de corps, et ça revient généralement à perdre un échelon.
Et ça va vite : hormis dans quelques établissements, les professeurs de lettres classiques sont devenus les parias de l'EN, ils gênent, on leur reproche leur inutilité, souvent des "collègues", des CDE, tentent de contribuer au désossage pour récupérer ces heures. La matière même est dénigrée, elle était devenue un simple enseignement de complément, supprimable discrétionnairement, comme un atelier, un projet ne demandant aucune qualification. Ca ne porte plus ce nom mais c'est du pareil au même.mimi a écrit:Je n'ai rien de constructif à dire si ce n'est que cet abandon des lettres classiques est un pur scandale.
Jeune prof, j'ai assisté rapidement à la mort du grec. Je ne pensais pas ,vraiment, que celle du latin suivrait.
Je me demande quelle voie suivent les autres pays.
Donc les conditions d'exercice font fuir les candidats, ce qui amène l'écroulement des formations universitaires préparant aux concours. Les plus jeunes démissionnent parfois (j'en connais encore deux en cours de reconversion). Conséquences inévitables en cascade et cercle vicieux. Mois d'élèves, moins d'étudiants, moins d'enseignants à tous les niveaux, moins d'élèves et ainsi de suite. Cinq ans après la réforme de 2016, qui a été une vraie agression ouverte contre la discipline, 15% des effectifs avaient déjà disparu, je ne donne pas cher de la situation dans quelques années. Pour ceux qui sont en place, c'est infernal, on impose des doubles niveaux sur des horaires amoindris dans certains lycées, c'est une variable d'ajustement dans les collèges ou elles sont parfois conservées juste pour la façade, avec les horaires qu'on veut bien donner : cinq heures, six heures. Le pire, c'est que conserver pour les miettes de ces matières dégradées, on dégrade tout autant les conditions de travail, comme c'est évoqué ici : siège éjectable, difficulté à trouver un poste sur des mouvements avec des offres indigentes, horaires les plus pénibles possibles avec ouverture et fermeture de l'établissement et trous partout. Le résultat est là : même les professeurs en place sont dégoûtés, ne veulent plus les enseigner, cherchent à changer de discipline parce qu'on ne peut pas démissionner sur un coup de tête et sans rien derrière.
C'est triste à dire mais autant je défends les contenus de la discipline -et ce bien avant d'être enseignant sur le tard, ne sachant pas ce qui allait nous arriver, autant je ne peux que conseiller d'éviter cette voie. Faire des langues anciennes oui, culture à mon sens irremplaçable, mais pas dans l'EN. Cette raison , à elle seule, fait que je n'ai plus voulu de stagiaire. Honnêtement, je ne peux pas faire comme si de rien n'était tout en pensant : "malheureux, tirez-vous vite !".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SolovieïNiveau 10
@Lefteris : je voudrais juste évoquer une expérience. Je suis à l'étranger et je constate depuis 2 ou 3 ans une forte augmentation des profils LC dans ma zone (qui est une des zones avec le plus d'établissements et d'effectifs enseignants au monde...). Ils enseignent le français (collège-lycée-prépas) et sont considérés comme les professeurs de LM sans distinction aucune, certains ont quelques heures de LCA dans les établissements en gestion directe de l'AEFE. Même parmi les référents pédagogiques, tous les nouveaux sont LC...
Fuite des cerveaux ?
Fuite des cerveaux ?
- LefterisEsprit sacré
Peut-être qu'à l'étranger, les lycées cherchent à conserver ce qui fut jadis le fleuron de notre éducation, pour l'image de marque.Solovieï a écrit:@Lefteris : je voudrais juste évoquer une expérience. Je suis à l'étranger et je constate depuis 2 ou 3 ans une forte augmentation des profils LC dans ma zone (qui est une des zones avec le plus d'établissements et d'effectifs enseignants au monde...). Ils enseignent le français (collège-lycée-prépas) et sont considérés comme les professeurs de LM sans distinction aucune, certains ont quelques heures de LCA dans les établissements en gestion directe de l'AEFE. Même parmi les référents pédagogiques, tous les nouveaux sont LC...
Fuite des cerveaux ?
En attendant, peu après avoir écrit ces lignes, je trouve ce lien envoyé par un proche :
https://www.vousnousils.fr/2023/05/12/capes-de-lettres-classiques-2023-des-resultats-dadmissibilite-alarmants-673409
47 admissibles au capes pour 134 postes. Ca se passe de commentaires, même en les prenant tous , la chute vertigineuse continue, depuis 2010.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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