Réforme de la voie professionnelle : pire que prévu "virage alarmant" selon le Café pédagogique

Pourquoi 3,14159 a écrit:

Malavita a écrit:A quel moment, on sort la corde ? (c'est de l'humour noir) Je serai gréviste le 12 mais sans conviction. Je n'y crois plus car mes collègues, hormis 5-6 ne feront pas grève car "ils n'ont pas les moyens". Sans compter que mon établissement est empêtré dans une situation inextricable avec une ambiance nauséabonde de pression et de peur.

Pourtant pactés, non ?

Perso je serai comme toi, gréviste sans conviction mais gréviste quand même.

Gréviste également.
Avec conviction. Cette réforme m’écœure.
Je pense que nous serons 3 au plus.

Je pose la question car je rumine à ce sujet depuis quelques jours : Les pactés auront ils le droit de remplacer les collègues grévistes ?

Je sais que la réponse a sans doute été déjà donnée sur le forum mais à force, je ne sais plus…

Ce sera la première grève avec pacte.

J’adore mes collègues de discipline, qui sont toutes pactées si je ne me trompe pas (omerta). Nous travaillons fort bien ensemble et dans une bonne humeur non feinte.

Si l’une d’elle venait à me remplacer alors que je suis gréviste… je ne sais pas comment je gérerais ça. Misère…

Ah oui alors chez nous c'est pareil, certains l'ont pris sans aucun doute, mais ne veulent pas le dit,.et ne veulent pas assumer.
Que dire de ce phénomène ?

Mais oui mais oui mais oui.... Très intéressant...  Je n'y avais pas pensé... Je serai gréviste mardi . Je regarderai sur pronote ce qu'il en est des classes que je ne prendrai pas à cette occasion. J'ai déjà en-tête le nom d'un collègue qui se fera (it) une joie de "pacter" ( il est noté en remplacement de 2 collègues déjà depuis le debut de l'année, je suppose donc qu'il est signataire du machin).
Par ailleurs chez nous ce sont les CPE qui ont pactisé en loucedé.  Mais tout finissant par se savoir..

zigmag17 a écrit:Par ailleurs chez nous ce sont les CPE qui ont pactisé en loucedé.  Mais tout finissant par se savoir..

Pourquoi se priveraient-ils alors qu'ils ne doivent pas une heure de plus s'ils le prennent ?
Contrairement au cas des enseignants, leurs 1607 1593 heures sont toutes décomptées.

Idem je me suis posé la même question pour les remplacements un jour de grève ... Pour une fois je ne préviendrai pas mes élèves que je ne serai pas là car j'avoue que dans mon lycée j'ai des collègues qui guettent la moindre absence pour savoir si ils peuvent prendre le remplacement ou non ...

Je viens d'avoir une discussion tendue avec mon C.E. à qui j'ai fait savoir que je ne ferai plus de co-intervention avec des collègues qui remplacent dans le cadre du pacte. Je n'accepte pas d'être payé deux fois moins qu'eux alors que je fais le même travail (et encore là c'est moi qui ait tout fait la personne qui m'accompagnait découvrait notre travail)...

Pour la grève je pense que nous serons les mêmes les autres arguant qui ne peuvent se le permettre ou que faire grève ne sert à rien .... Après ce sont les premiers à dire que la réforme "c'est pas bien "...

Tant qu'on ne s'est pas déclaré gréviste ou tant qu'on n'a pas non répondu au mot demandant pourquoi nous étions absent, nous ne sommes pas gréviste.
Je serai gréviste, les élèves le savent, à partir de 11h (les trois premières heures j'ai mes terminales, je veux faire cours et grève ensuite, tant pis pour ma journée de salaire, mes élèves sont dégoutées ). Je fais sauter 2h de cours plus la réunion parents-profs.
On ne peut pas être remplacés à l'avance par le Pacte. Si je prends mon exemple, même si j'ai prévenu mes élèves (cours jusqu'à 11h et rien après) l’administration ne peut rien puisqu'il n'y a rien d'officiel, et la veille au soir je peux changer d'avis et venir faire cours. Ils vont me remplacer alors que je pourrais venir en cours ?
Nous avons tout à perdre en ne faisant rien, et juste une journée de salaire en faisant grève ce qui n'est rien par rapport à ce qui nous est annoncé (sauf par le SGEN qui semble content).

Valenny a écrit:Gréviste également.
Avec conviction. Cette réforme m’écœure.
Je pense que nous serons 3 au plus.

Je pose la question car je rumine à ce sujet depuis quelques jours : Les pactés auront ils le droit de remplacer les collègues grévistes ?

Je sais que la réponse a sans doute été déjà donnée sur le forum mais à force, je ne sais plus…

Ce sera la première grève avec pacte.

J’adore mes collègues de discipline, qui sont toutes pactées si je ne me trompe pas (omerta). Nous travaillons fort bien ensemble et dans une bonne humeur non feinte.

Si l’une d’elle venait à me remplacer alors que je suis gréviste… je ne sais pas comment je gérerais ça. Misère…

La grève ne figure pas dans les motifs d’absence relevant du RCD (voir le Guide du RCD destiné aux CDE, page 8, téléchargeable à cette adresse : https://www.education.gouv.fr/l-organisation-du-remplacement-des-enseignants-11321).
Il me semble que c’était prévu au départ mais que les syndicats ont obtenu le retrait du motif "grève"...

Bon courage aux collègues de LP.

Petite info de la journée. La réforme concernerait la session 2025 du bac, donc les élèves en seconde actuellement.

Jacq a écrit:Petite info de la journée. La réforme concernerait la session 2025 du bac, donc les élèves en seconde actuellement.

2026 alors non ? Car cela était déjà annoncé pour la session 2025 (c'est à dire à partir de septembre 2024).

Laotzi a écrit:

Jacq a écrit:Petite info de la journée. La réforme concernerait la session 2025 du bac, donc les élèves en seconde actuellement.

2026 alors non ? Car cela était déjà annoncé pour la session 2025 (c'est à dire à partir de septembre 2024).

Bonne question !
Il faudra que je repose la question, tu as raison.
De toute façon reste réforme demeure une réforme de ..... et nous devons nous opposer.

Jacq a écrit:

Laotzi a écrit:

Jacq a écrit:Petite info de la journée. La réforme concernerait la session 2025 du bac, donc les élèves en seconde actuellement.

2026 alors non ? Car cela était déjà annoncé pour la session 2025 (c'est à dire à partir de septembre 2024).

Bonne question !
Il faudra que je repose la question, tu as raison.
De toute façon reste réforme demeure une réforme de ..... et nous devons nous opposer.

Quelle source? Mme Grandjean, dans le webinaire a bien stipulé que la réforme de la terminale était pour la rentrée 2024.

Oui, c'était bien ça, rentrée 2024 et donc bac session 2025 et pas rentrée 2025.

nono a écrit:Il y a un turn-over de contractuel(les) qui ne font que passer et ne se sentent pas concerné(es).

Est-ce qu'ils et elles ne sentent pas concernées, ou bien y a-t-il un risque de ne pas retrouver de poste?

Ici, un miracle est en train de se produire, les collègues de pro se réveillent et ont enfin compris qu'ils allaient perdre beaucoup d'heures avec cette réforme.

Ce gouvernement est formidable, il va réussir à les mobiliser !

Pour info ce soir, "le téléphone sonne" sur France Inter porte sur cette réforme :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne

TrucOuBidule a écrit:Pour info ce soir, "le téléphone sonne" sur France Inter porte sur cette réforme :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne

Merci pour l'information!

zigmag17 a écrit:

TrucOuBidule a écrit:Pour info ce soir, "le téléphone sonne" sur France Inter porte sur cette réforme :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne

Merci pour l'information!

Les invités?

Ajonc35 a écrit:

zigmag17 a écrit:

TrucOuBidule a écrit:Pour info ce soir, "le téléphone sonne" sur France Inter porte sur cette réforme :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne

Merci pour l'information!

Les invités?

Si j'en crois cette page : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-18-20-le-telephone-sonne/le-18-20-le-telephone-sonne-du-vendredi-15-decembre-2023-7651275
- Sigrid Girardin, cosecrétaire générale de la Snuep-FSU, professeure en lycée professionnel
- Dylan Ayissi, président du collectif « Une Voie pour tous », ancien élève de lycée professionnel.
- Carole Zerbib, Proviseure en Lycée professionnel à Paris, membre SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale)

TrucOuBidule a écrit:

Ajonc35 a écrit:

zigmag17 a écrit:

TrucOuBidule a écrit:Pour info ce soir, "le téléphone sonne" sur France Inter porte sur cette réforme :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne

Merci pour l'information!

Les invités?

Si j'en crois cette page : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-18-20-le-telephone-sonne/le-18-20-le-telephone-sonne-du-vendredi-15-decembre-2023-7651275
- Sigrid Girardin, cosecrétaire générale de la Snuep-FSU, professeure en lycée professionnel
- Dylan Ayissi, président du collectif « Une Voie pour tous », ancien élève de lycée professionnel.
- Carole Zerbib, Proviseure en Lycée professionnel à Paris, membre SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale)

Merci... Pas de ministre ou un des initiateurs de cette réforme donc.

Ajonc35 a écrit:

TrucOuBidule a écrit:

Ajonc35 a écrit:

zigmag17 a écrit:

Merci pour l'information!

Les invités?

Si j'en crois cette page : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-18-20-le-telephone-sonne/le-18-20-le-telephone-sonne-du-vendredi-15-decembre-2023-7651275
- Sigrid Girardin, cosecrétaire générale de la Snuep-FSU, professeure en lycée professionnel
- Dylan Ayissi, président du collectif « Une Voie pour tous », ancien élève de lycée professionnel.
- Carole Zerbib, Proviseure en Lycée professionnel à Paris, membre SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale)

Merci...  Pas de ministre ou un des initiateurs de cette réforme donc.

Mon écoute s'est faite en pointillés mais j'ai retenu que des vérités ont été dites (ce que l'on répète sans cesse: déficit horaire dans les différentes matières, scandale du niveau des élèves...) bien que très vite bridées ou déconsidérées (par exemple Carole Zerbib qui défend la réforme et qui a reproché son "catastrophisme" à une auditrice qui a livré son témoignage très vrai et lucide sur la situation du LP aujourd'hui.)
Comme d'habitude ça manque de nuances, nous le savons, toutes les filières en LP ne se valent pas, et entre la filière maritime du lycéen de Rennes et les filières fourre-tout qui existent aussi , il y a un gouffre, à la fois dans le recrutement et dans la motivation des élèves.
Même constat pour la grand-mère qui n'est pas contente parce que son petit-fils a trouvé un stage à 100 km du lycée mais que ses professeurs ne le cautionnent pas. Personne n'a souligné les problèmes que cela peut poser (visites, suivi...)
L'électricien breton qui prend des stagiaires a été très clair dans son discours (lui voit le délitement de l'EN en direct).
Je réécouterai sûrement car j'ai raté le début de l'émission.

zigmag17 a écrit:

Ajonc35 a écrit:

TrucOuBidule a écrit:

Ajonc35 a écrit:
Les invités?

Si j'en crois cette page : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-18-20-le-telephone-sonne/le-18-20-le-telephone-sonne-du-vendredi-15-decembre-2023-7651275
- Sigrid Girardin, cosecrétaire générale de la Snuep-FSU, professeure en lycée professionnel
- Dylan Ayissi, président du collectif « Une Voie pour tous », ancien élève de lycée professionnel.
- Carole Zerbib, Proviseure en Lycée professionnel à Paris, membre SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale)

Merci...  Pas de ministre ou un des initiateurs de cette réforme donc.

Mon écoute s'est faite en pointillés mais j'ai retenu que des vérités ont été dites (ce que l'on répète sans cesse: déficit horaire dans les différentes matières, scandale du niveau des élèves...) bien que très vite bridées ou déconsidérées (par exemple Carole Zerbib qui défend la réforme et qui a reproché son "catastrophisme" à une auditrice qui a livré son témoignage très vrai et lucide sur la situation du LP aujourd'hui.)
Comme d'habitude ça manque de nuances, nous le savons, toutes les filières en LP ne se valent pas, et entre la filière maritime du lycéen de Rennes et les filières fourre-tout qui existent aussi , il y a un gouffre, à la fois dans le recrutement et dans la motivation des élèves.
Même constat pour la grand-mère qui n'est pas contente parce que son petit-fils a trouvé un stage à 100 km du lycée mais que ses professeurs ne le cautionnent pas. Personne n'a souligné les problèmes que cela peut poser (visites, suivi...)
L'électricien breton qui prend des stagiaires a été très clair dans son discours (lui voit le délitement de l'EN en direct).
Je réécouterai sûrement car j'ai raté le début de l'émission.

Je n'ai écouté que la fin.  Je pense que cette histoire de stage éloigné n'a pas été comprise. Pour moi, les enseignants ne cautionnement pas car les visites ne pourraient être faites. On ne peut, en effet, se libérer pour faire une visite à 100 km. Autrefois, on le faisait dans mon lepa, et depuis quelques temps, un coup de fil, sauf problème.  Les personnes présentes ont compris que c'était un pb pour l'élève.
Notre lepa recevait des élèves qui habitaient parfois loin et trouvaient un stage proche de chez eux ou du domicile de la sœur ou encore de la résidence secondaire....
J'écouterai demain.

Communiqué de l'intersyndicale du SNUEP-FUS concernant le CSE du lundi 08/01/24 sur la déforme de l'enseignement professionnel.

Refus à 50 voix, 18 abstentions, aucun vote pour.

file:///C:/Users/win/Downloads/20240109_cse080124.pdf

"Le texte qui porte l’ambition d’imposer une mesure phare de la réforme des lycées pros en augmentant les stages en entreprise de 6 semaines en Terminale bac pro vient d’obtenir un avis très largement défavorable par le conseil supérieur de l’Éducation ce lundi 8 janvier. Avec 50 votes contre et 18 en abstention, ce texte n’a même pas récolté une seule voix favorable – malgré la présence du MEDEF et des chambres consulaires dans cette instance de l’Éducation nationale. Le rejet et la contestation de cette réforme génératrice d’une nouvelle perte d’heures pour les élèves sont bien massifs et portés au-delà des personnels.

La balle est dorénavant dans le camp du ministère : soit il respecte la démocratie sociale et syndicale, soit il passe en force. Maintenir ce texte confirmerait un grave mépris du ministère et du gouvernement envers nos professions, nos élèves et leurs familles mais aussi à l’endroit de toutes les organisations farouchement opposées à cette réforme ainsi qu’à ses propres instances consultatives.

Le SNUEP-FSU, avec les syndicats de la FSU, continuera d’œuvrer pied à pied pour combattre ce projet brutal et injuste à rebours des besoins des élèves et des personnels. Il appelle ces derniers à se mettre en grève le 1er février contre cette réforme et pour une véritable revalorisation salariale. Le SNUEP-
FSU s’adresse solennellement au ministère pour qu’il renonce à cette réforme dangereuse et qu’il entame des concertations sur la base d’un diagnostic rigoureux et transparent afin d’améliorer les conditions d’exercice de nos métiers pour créer les conditions de réussite de tous nos élèves."

Jacq a écrit:Communiqué de l'intersyndicale du SNUEP-FUS concernant le CSE du lundi 08/01/24 sur la déforme de l'enseignement professionnel.

Refus à 50 voix, 18 abstentions, aucun vote pour.

file:///C:/Users/win/Downloads/20240109_cse080124.pdf

"Le texte qui porte l’ambition d’imposer une mesure phare de la réforme des lycées pros en augmentant les stages en entreprise de 6 semaines en Terminale bac pro vient d’obtenir un avis très largement défavorable par le conseil supérieur de l’Éducation ce lundi 8 janvier. Avec 50 votes contre et 18 en abstention, ce texte n’a même pas récolté une seule voix favorable – malgré la présence du MEDEF et des chambres consulaires dans cette instance de l’Éducation nationale. Le rejet et la contestation de cette réforme génératrice d’une nouvelle perte d’heures pour les élèves sont bien massifs et portés au-delà des personnels.

La balle est dorénavant dans le camp du ministère : soit il respecte la démocratie sociale et syndicale, soit il passe en force. Maintenir ce texte confirmerait un grave mépris du ministère et du gouvernement envers nos professions, nos élèves et leurs familles mais aussi à l’endroit de toutes les organisations farouchement opposées à cette réforme ainsi qu’à ses propres instances consultatives.

Le SNUEP-FSU, avec les syndicats de la FSU, continuera d’œuvrer pied à pied pour combattre ce projet brutal et injuste à rebours des besoins des élèves et des personnels. Il appelle ces derniers à se mettre en grève le 1er février contre cette réforme et pour une véritable revalorisation salariale. Le SNUEP-
FSU s’adresse solennellement au ministère pour qu’il renonce à cette réforme dangereuse et qu’il entame des concertations sur la base d’un diagnostic rigoureux et transparent afin d’améliorer les conditions d’exercice de nos métiers pour créer les conditions de réussite de tous nos élèves."

Ce serait une première sous le règne de ce président...

Ce n'est que le vote contre les grille horaire en terminale, la réforme, elle, elle court toujours.
Pour la phrase mise en avant, ce n'est qu'un espoir bien vain.
Enfin, notre ancien ministre éphémère disait qu'il fallait travailler avec les organisations syndicales, comme l'ancienne 1ere ministre se félicitait de l'avoir fait. C'est tout dire de la propagande colportée par nos médias.

Que devient le portefeuille de la formation professionnelle rattaché au ministère du travail?

Tiens c'est vrai je n'y ai pas pensé !