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Participerez-vous aux manifestations du 1er Mai ?
- CondorcetOracle
Rester l’arme au pied jusqu’au 6 juin prochain est la garantie d’un échec. Qu’ont donné les manifestations à 2 ou 3 millions de personnes ? Rien, parce qu’elles étaient espacées. A quoi a servi le fonds de grève de la CFDT ? Alors, maintenant, les casserolades sont inutiles alors qu’il y a 2 jours, elles étaient superbes ? Par ailleurs, la loi d’abrogation n’a aucune chance de passer l’obstacle parlementaire : c’est donc une illusion majeure de fonder tout son calendrier revendicatif dessus. Examinée en niche parlementaire, la proposition de loi déposée par le groupe LIOT fera face à l’obstruction parlementaire de la minorité Renaissance et se heurtera aux mêmes problèmes que ceux rencontrés par LFI lors de sa niche : à minuit, tout s’arrête.
Quant à ces jeunes qui manifestent spontanément, ils héritent de la situation mortifère dont nous sommes comptables et de nos échecs à répétition. Je n’ai qu’un reproche à leur adresser : leur forte abstention électorale.
Quant à un mouvement dur, je sais ce que cette réalité recouvre merci et ce que j’y ai ou n’ai pas fait. La stratégie de l’intersyndicale est donc hasardeuse, j’en prends acte et en tire les conséquences pour la suite de mon action militante en soutien à la lutte contre la réforme des retraites.
Quant à ces jeunes qui manifestent spontanément, ils héritent de la situation mortifère dont nous sommes comptables et de nos échecs à répétition. Je n’ai qu’un reproche à leur adresser : leur forte abstention électorale.
Quant à un mouvement dur, je sais ce que cette réalité recouvre merci et ce que j’y ai ou n’ai pas fait. La stratégie de l’intersyndicale est donc hasardeuse, j’en prends acte et en tire les conséquences pour la suite de mon action militante en soutien à la lutte contre la réforme des retraites.
- ipomeeGuide spirituel
N'aurions-nous donc que nos yeux pour pleurer ? Ce n'est pas possible que toute cette révolte meure à petit feu.
- eeNiveau 9
Condorcet, je suis sûre que tu fais partie de celles et ceux qui ont fait beaucoup, évidemment. Et je ne pretends pas qu'il soit satisfaisant de "rester l'arme au pied" en attendant le 6 juin. Je dis juste que le niveau de mobilisation atteint pendant toute la période nous oblige, en quelque sorte, et que pour sortir par le haut (niveau de mobilisation encore très élevé et possible victoire symbolique- pas de majorité à l'AN, donc si ça re vote, on peut obtenir le retrait), il faut garder en permanence à l'esprit la nécessité d'être rassembleur. Une intersyndicale, c'est plus rassembleur que cgt + fsu + unef. Une journée d'action préparée pendant un mois, sur un objectif clair et une victoire possible (pas certaine, mais possible), c'est plus rassembleur que des micro rassemblements où on ne trouve que des militants. Bref, j'ai jusqu'à maintenant trouvé les responsables syndicaux très bons et là, à part faire péter l'intersyndicale (rêve de Macron, et peut être réalité demain parce que même très bonnes, les directions syndicales se sont heurtées à une surdité fort peu démocratique du gouvernement qui peut finir par les user), je ne vois pas à quoi serviraient des appels à la grève trop rapprochés.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
ipomee a écrit:N'aurions-nous donc que nos yeux pour pleurer ? Ce n'est pas possible que toute cette révolte meure à petit feu.
Il me paraît très peu probable que le pouvoir recule : il lui suffit d'attendre — et vu l'appauvrissement des plus pauvres (durant le confinement, les revenus ont plafonné à 80% du salaire, sans heures sup, pour beaucoup) et les difficultés des “classes moyennes”, ou ce qu'il en reste, vu l'augmentation du carburant, du gaz, de l'électricité et de la nourriture, ça devrait s'éteindre. C'est en tout ce qui paraît être la stratégie officielle : c'est bientôt l'été, tout sera remis à septembre, etc. comme d'habitude.
De plus, il y a bien peu de chance pour que révolte il y ait, et s'il y avait, elle ne prendrait sans doute pas la forme de revendications en bonne et due forme, avec délégués et représentants chargés de négocier : après tout, tout le monde a bien vu que ça ne marche pas du tout. Le pouvoir en place se moque comme d'une guigne des représentants, délégués, corps intermédiaires, parlements, négociations et autres dialogue social : pour beaucoup, la preuve est faite. À part l'usage de la force, peu envisage autre chose — ce qui est le résultat même qu'escomptaient ceux qui nous gouvernent.
En revanche, toute cette colère et cette frustration se libèrera à la moindre occasion — comme une fuite de gaz ou une fuite d'eau — et, probablement, aux prochaines élections quelles qu'elles soient. Et probablement pas au profit de la gauche, du centre ou même de la droite dite classique.
Le propos récent du ministre Darmanin, qui n'a rien trouvé de mieux que de traiter M Le Pen de “petite femme politique” et fait partie de ceux qui jouent avec le feu avec comme maxime “après moi le déluge”. Cela s'ajoute à toutes ces petites phrases : chez moi les casseroles et les œufs, c'est pour faire la cuisine; ce n'est pas avec des casseroles qu'on fait avancer la France; ceux qui peuvent se permettre, qui ont le temps, en pleine semaine, en plein après-midi, d’aller accueillir des ministres pendant quatre heures, de 14 à 18 heures, a priori ce n’est quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler les fins de mois; etc. — par lesquelles le président Macron et ses ministres, Attal et les autres, manifestent une fin de non recevoir à tout ce qui n'est pas eux. Tout cela participe à faire passer deux ou trois messages de fond : 1) cause toujours; 2) on fera ce qu'on veut; 3) gare à vous si vous vous rebiffez.
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Si tu vales valeo.
- CondorcetOracle
De fait, l’acceptation par la CFTC et la CFDT de rencontrer la Première ministre au contraire des autres syndicats rompt l’unité syndicale. Les actions que l’Intersyndicale nous invite quand même à mener d’ici au 6 juin sont rendues plus dangereuses par l’absence de manifestations unitaires même de moindre ampleur qui auraient pu avoir lieu. Je n’appuierai pas une stratégie que je sais hasardeuse pour l’avoir vu à l’œuvre au moment du vote de la motion de censure et de la décision du Conseil constitutionnel. La voie institutionnelle est compromise et j’en suis désolé. Ne restent que des stratégies de harcèlement beaucoup plus dangereuses faute d’avoir obtenu un hypothétique blocage du pays.
Perdre cette bataille sera lourd de conséquences pour toutes et tous : nous ne pouvons pas nous permettre de jouer relâche d’ici au 6 juin. Pas quand l’extrême-droite frappe à la porte, que les arrestations arbitraires pleuvent et que le climat socio-économique devient si mauvais.
Perdre cette bataille sera lourd de conséquences pour toutes et tous : nous ne pouvons pas nous permettre de jouer relâche d’ici au 6 juin. Pas quand l’extrême-droite frappe à la porte, que les arrestations arbitraires pleuvent et que le climat socio-économique devient si mauvais.
- ipomeeGuide spirituel
A ETO :
Oui, cette indifférence aux gens, ça, on l'a compris.
Mais comment osent-ils ? Pour qui se prennent-ils ? Et ils s'affirment légitimes alors que tout ce qui sort de leur bouche est mépris et mensonge.
Je crois que ça ne passe pas. Un animal acculé mord, quelle violence vont-ils déchaîner ?
- ipomeeGuide spirituel
https://www.liberation.fr/politique/linflation-pire-ennemie-et-meilleure-alliee-du-gouvernement-20230502_H4KX7J62LJAMPHRQE535HYL2HQ/?redirected=1
Un article de Libération, qui dit que l'inflation a empêché les gens de faire la grève, parce qu'ils n'en avaient pas les moyens, et qui conclut ainsi :
Un article de Libération, qui dit que l'inflation a empêché les gens de faire la grève, parce qu'ils n'en avaient pas les moyens, et qui conclut ainsi :
La lassitude guette forcément mais la colère contre le pouvoir (sa feuille de route comme sa façon d’agir) est, elle, intacte. Et le feuilleton de la crise des gilets jaunes a montré que l’exécutif craint davantage la violence de quelques-uns que la grève de tous. On préférera toujours la seconde option mais il y a hélas de plus en plus d’arguments en faveur de la première. Le responsable de cette situation, rejeté avec une virulence largement inédite, se trouve à l’Elysée.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
ipomee a écrit:
A ETO :
Oui, cette indifférence aux gens, ça, on l'a compris.
Mais comment osent-ils ? Pour qui se prennent-ils ? Et ils s'affirment légitimes alors que tout ce qui sort de leur bouche est mépris et mensonge.
Je crois que ça ne passe pas. Un animal acculé mord, quelle violence vont-ils déchaîner ?
Je n'en doute guère. Mais à la question “comment osent-ils?”, il me semble que la réponse est assez simple : parce qu'ils sont au pouvoir et qu'ils ont décidé de passer en force.
Quant au reste, le mépris, le mensonge, les colères, cela n'existe pas à leurs yeux. Les “mensonges” ? Il leur suffit de répéter “même pas vrai” : autrement dit, l'homme de la rue est bien trop sot pour comprendre, il fait des caprices, c'est un gaulois réfractaire, un nanti qui refuse la valeur travail, qui méprise l'effort, un allocataire, c'est-à-dire un parasite, etc. Le mépris et répandre la colère ? C'est intentionnel : c'est de la provocation destinée à faire perdre leur sang-froid aux gens pour avoir l'occasion de les réprimer en assimilant contestation et “violence”. À ce petit, il leur suffit de le dire d'un ton tout doux, avec un petit sourire : si en face, ça dérape, c'est une occasion en or de dénoncer la violence, l'atteinte à la démocratie — et d'envoyer des compagnies de CRS pour taper dans le tas et multiplier les arrestations — bref, de se présenter comme le “parti de l'ordre” en espérant se mettre dans la poche une partie de l'opinion publique.
L'extrême droite prendrait-elle le pouvoir maintenant, qu'ils iraient proclamant qu'ils auront décidément tout fait pour que cela n'arrive pas, mais que la “foule” est décidément dénuée de raison. Hier, j'ai pu entendre des gens exprimer de la colère, de la rancune, de la rancœur et tenir des propos d'une rare violence. Mais dans l'actuel gouvernement, au pouvoir dans les deux assemblées, rares sont ceux qui en réellement conscience de la portée de ces colères. Pour eux et pour ceux de leur classe (voire de leur caste), l'avis de “ceux qui ne sont rien”, ça n'a aucun intérêt, voire ça n'existe pas, et de toute façon ils estiment n'avoir aucune responsabilité, aucune part là-dedans.
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Si tu vales valeo.
- ipomeeGuide spirituel
Hier, en effet, la colère et la détermination étaient clamées pendant toute la manifestation, dans ma ville comme partout.
Il n'est pas possible que des gens qui sont censés nous représenter ne l'entendent pas.
Jusqu'où faudra-t-il aller pour qu'ils entendent ?
Il n'est pas possible que des gens qui sont censés nous représenter ne l'entendent pas.
Jusqu'où faudra-t-il aller pour qu'ils entendent ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
As-tu entendu les passes d'armes d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale ? Le discours du pouvoir en place consiste à accuser l'opposition (de gauche en particulier) de ne pas condamner les violences et de faire le jeu des casseurs, bref à assimiler contestation, manifestation et attentat contre la République et la démocratie.
Ce n'est pas qu'ils n'entendent pas : c'est qu'ils n'écoutent qu'eux-mêmes et n'ont en vue que de réduire l'adversaire (voire l'ennemi) au silence et à l'impuissance. En résumé : c'est volontaire.
Ce n'est pas qu'ils n'entendent pas : c'est qu'ils n'écoutent qu'eux-mêmes et n'ont en vue que de réduire l'adversaire (voire l'ennemi) au silence et à l'impuissance. En résumé : c'est volontaire.
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- VanGogh59Expert spécialisé
ipomee a écrit:Hier, en effet, la colère et la détermination étaient clamées pendant toute la manifestation, dans ma ville comme partout.
Il n'est pas possible que des gens qui sont censés nous représenter ne l'entendent pas.
Jusqu'où faudra-t-il aller pour qu'ils entendent ?
Visiblement, ils sont plus sensibles aux notes des marchés financiers qu'aux cris de colère du peuple. L'élastique se tend de plus en plus, on connaît ce qui devrait se passer ensuite...Pour confirmer ce que dit eto, le pouvoir joue sciemment un petit jeu de considérer que toute contestation du pouvoir vient des extrêmes (d'où le parti de l'"ordre" dont ils se sont affublés le surnom).
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Voilà — et rien que cette appellation, cela devrait alerter : s'ils sont l'ordre, tout le reste c'est le désordre, donc un ennemi à vaincre. En d'autres termes, ils n'ont pas seulement des adversaires politiques dans un cadre commun qui serait aussi le leur : ils désignent tout ce qui n'est pas eux comme un ennemi hors du cadre.
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- eeNiveau 9
Epekeina, je partage ton analyse : c'est volontaire de la part du gouvernement. Traiter de "factieux" des manifestants légitimement énervés, confondre violences plus spectaculaires que vraiment graves, et faisant depuis toujours partie des manifestations (feus de poubelle, pavés contre lacrymo, mobilier urbain cassé au passage) avec des actes de guerre justifiant une répression féroce, exiger que les uns se dessolidarisent des autres et réciproquement.
Mais jusque là, le caractère massif des mobilisations et la disproportion dans l'usage de la violence policière font que ce discours gouvernemental n'a eu que peu de prise sur l'opinion publique. J'aimerais que ça continue (à n'avoir que peu de prise). Donc je pense que, même si c'est de plus en plus difficile, viser le rassemblement large plutôt que l'action menée par des convaincus (forcément moins nombreux) est la position juste. Difficile, pas forcément gagnante (parce qu'en face, ils sont sans scrupules et ont le pouvoir), mais juste. Ils veulent nous énerver, ne nous énervons pas (pas trop, du moins). Ils veulent nous diviser, ne nous divisons pas. Ils veulent que le ressentiment aigri l'emporte sur la colère optimiste, ne nous aigrissons pas !
Mais jusque là, le caractère massif des mobilisations et la disproportion dans l'usage de la violence policière font que ce discours gouvernemental n'a eu que peu de prise sur l'opinion publique. J'aimerais que ça continue (à n'avoir que peu de prise). Donc je pense que, même si c'est de plus en plus difficile, viser le rassemblement large plutôt que l'action menée par des convaincus (forcément moins nombreux) est la position juste. Difficile, pas forcément gagnante (parce qu'en face, ils sont sans scrupules et ont le pouvoir), mais juste. Ils veulent nous énerver, ne nous énervons pas (pas trop, du moins). Ils veulent nous diviser, ne nous divisons pas. Ils veulent que le ressentiment aigri l'emporte sur la colère optimiste, ne nous aigrissons pas !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
J'entends bien, et ça ne m'empêchera pas de manifester. Mais je doute de pouvoir dire “nous” : l'époque n'est pas au “nous”. Et je peux le déplorer autant que je veux, cela ne change rien.
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Si tu vales valeo.
- ipomeeGuide spirituel
epekeina.tes.ousias a écrit:Voilà — et rien que cette appellation, cela devrait alerter : s'ils sont l'ordre, tout le reste c'est le désordre, donc un ennemi à vaincre. En d'autres termes, ils n'ont pas seulement des adversaires politiques dans un cadre commun qui serait aussi le leur : ils désignent tout ce qui n'est pas eux comme un ennemi hors du cadre.
Oui, et c'est de la mauvaise foi. La mauvaise foi, ça aurait tendance à me rendre furieuse.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est fait pour — et ça marche.
C'est la technique même de l'actuel président : passer en force en semant le trouble dans les esprits et intimidant ses opposants, quitte à recourir à l'usage de la répression (la “force légitime qui appartient au parti de l'ordre” = à “la République” = à son président, seul élu suprême).
Après tout, ce n'est pas neuf : on dirait du Margaret Thatcher pur jus.
C'est la technique même de l'actuel président : passer en force en semant le trouble dans les esprits et intimidant ses opposants, quitte à recourir à l'usage de la répression (la “force légitime qui appartient au parti de l'ordre” = à “la République” = à son président, seul élu suprême).
Après tout, ce n'est pas neuf : on dirait du Margaret Thatcher pur jus.
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- JacqGuide spirituel
Il y a dans le forum d'autres sujets sur ce thème, celui des violences policières par exemple, dans un sens.
Il est dommageable qu'il y ait des blessés chez les manifestants qui ne sont pas là pour casser, chez les policiers qui sont là pour faire respecter l'ordre. Et il y a des gens condamnables dans leur manière d'agir au sein de la police et au sein des manifestants casseurs qui ne sont là pour aucune cause sinon casser. Il suffit de voir l'état "mon" quartier à Lyon.
Mais le sujet, ici, c'est le 1er mai et éventuellement la suite à donner.
Attendre le 8 juin je ne trouve pas cela positif dans la lutte et les luttes à mener.
Il est dommageable qu'il y ait des blessés chez les manifestants qui ne sont pas là pour casser, chez les policiers qui sont là pour faire respecter l'ordre. Et il y a des gens condamnables dans leur manière d'agir au sein de la police et au sein des
Mais le sujet, ici, c'est le 1er mai et éventuellement la suite à donner.
Attendre le 8 juin je ne trouve pas cela positif dans la lutte et les luttes à mener.
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Voilà — et rien que cette appellation, cela devrait alerter : s'ils sont l'ordre, tout le reste c'est le désordre, donc un ennemi à vaincre. En d'autres termes, ils n'ont pas seulement des adversaires politiques dans un cadre commun qui serait aussi le leur : ils désignent tout ce qui n'est pas eux comme un ennemi hors du cadre.
Bien sûr. C'est une stratégie évidente. Et c'est pourquoi je pense que la tactique du "zbeul" est extrêmement risquée.
- HocamSage
Et que reproches-tu au mot en lui-même, exactement ?Vieux_Mongol a écrit:Bon en gros ficher le bronx (le "zbeul", mot et concept admirables).
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Et que reproches-tu au mot en lui-même, exactement ?Vieux_Mongol a écrit:Bon en gros ficher le bronx (le "zbeul", mot et concept admirables).
Un mot d'origine arabe qui veut dire fumier, déchet, ordure et qui a dérivé en "bordel". C'est vraiment nécessaire que j'explique mes réticences à en faire un principe politique ou un slogan ?
- HocamSage
Euh, oui. Il y a juste des milliers de mots partis d'un concept pas forcément flatteur qui finissent par prendre un tout autre sens, mais bon, c'est pas grave.
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Euh, oui. Il y a juste des milliers de mots partis d'un concept pas forcément flatteur qui finissent par prendre un tout autre sens, mais bon, c'est pas grave.
Ben si c'est grave. Politiquement la question ce n'est pas ce que veulent en faire les gens qui l'emploient mais bien comment il peut être reçu par une bonne partie de la population et utilisé par le pouvoir. Ce n'est peut-être pas la peine de donner des bâtons pour se faire battre...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bof… C'est un slogan : tout slogan a nécessairement un côté de simplification et de provocation. Et franchement, celle-là, je la trouve bénigne… Ou alors il faut faire une manif comme celle qui fait un épisode du film Astérix Mission Cléopâtre : “pas content ! pas content ! pas content !”
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Si tu vales valeo.
- UntitledNiveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:Bof… C'est un slogan : tout slogan a nécessairement un côté de simplification et de provocation. Et franchement, celle-là, je la trouve bénigne… Ou alors il faut faire une manif comme celle qui fait un épisode du film Astérix Mission Cléopâtre : “pas content ! pas content ! pas content !”
Pareil, je trouve ça plutôt bon enfant compte tenu de la gravité de la situation ! Ça met un peu d'humour et de légèreté dans notre quotidien. Perso je ne connaissais pas ce mot mais la sonorité me plaît assez
Et puis ça vient avec tout un tas d'autres expressions plutôt drôles : jeux olympiques du zbeul, intervilles des casserolades... Perso, ce mouvement de contestation à la fois général et disséminé sur le territoire me redonne foi en l'humanité, et j'espère qu'il va durer le plus longtemps possible.
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- henrietteMédiateur
Fil rouvert après suppression de propos inacceptables tenus, qui plus est, sur un fil public.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HocamSage
En l'occurrence je répondais à ton mépris pour le mot lui-même, pas spécialement aux implications politiques que tu t'imagines. Mais même là, je crois que tu te trompes et que tu exagères grandement les faits.Vieux_Mongol a écrit:Hocam a écrit:Euh, oui. Il y a juste des milliers de mots partis d'un concept pas forcément flatteur qui finissent par prendre un tout autre sens, mais bon, c'est pas grave.
Ben si c'est grave. Politiquement la question ce n'est pas ce que veulent en faire les gens qui l'emploient mais bien comment il peut être reçu par une bonne partie de la population et utilisé par le pouvoir. Ce n'est peut-être pas la peine de donner des bâtons pour se faire battre...
Voilà, même réaction pour moi, c'est extrêmement bénin.epekeina.tes.ousias a écrit:Bof… C'est un slogan : tout slogan a nécessairement un côté de simplification et de provocation. Et franchement, celle-là, je la trouve bénigne… Ou alors il faut faire une manif comme celle qui fait un épisode du film Astérix Mission Cléopâtre : “pas content ! pas content ! pas content !”
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