- blanetJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je vais essayer de faire bref. J'ai 47 ans et enseigne les LM dans un tout petit collège rural dans lequel j'ai atterri en arrivant dans l'académie de Dijon, il y a 11 ans. Ce collège se situe à 25 km de ma commune dans laquelle il y a un collège et un petit lycée. Pendant 11 ans, sans relâche, j'ai demandé ma commune "tout type de poste". Avec trois enfants, et un conjoint artisan, j'ai préféré privilégier le confort quotidien de tout le monde. Rien à faire: je n'ai pas pu bouger.
Vous vous imaginez bien qu'en 11 ans, les enfants ont bien grandi: la plus jeune rentre en 6ème cette année 2023. Il y a deux ans, un poste s'était présenté au collège. J'avais mes chances avec mon barême. Je ne l'ai pas eu. Alors je me suis lancée tête baissée dans la préparation de l'agrégation, ce que je fais depuis deux ans avec beaucoup de plaisir et ai décidé à ce moment-là que, puisque les enfants grandissaient, je ne quitterais mon collège que pour le lycée de ma commune. Oui, mais voilà.
Cette année, la collègue arrivée dans le collège il y a deux ans a obtenu un départ à l'étranger. Donc rebelote. Et je ne sais que faire aujourd'hui. Il n'y a que deux postes de LM au lycée. Sur l'un, une collègue est arrivée il y a 5 ans et sur l'autre, une collègue est en fin de carrière. Dans ma petite ville où il fait très bon vivre et enseigner, les profs ne partent pas, sauf cette année). J'ai appelé le chef du lycée: il m'a confirmé que "d'ici deux ou trois ans" la collègue du lycée serait susceptible de partir en retraite, m'a dit qu'il arrivait à conserver ces deux postes complets + celui de LC grâce à ce qui reste du latin, à une option théâtre, à une CPGE. La dernière fois qu'une collègue est partie en retraite, son poste a sauté. Par ailleurs dans le collège où je travaille actuellement, les heures manquent à la rentrée et je dois compléter à 50 km (oui, oui, c'est la campagne) et le poste proposé au collège de ma commune est complété par des heures au lycée de ma commune si une seconde ouvre et si une 6ème n'ouvre pas. Vous me suivez toujours ?
A l'âge que j'ai et vu l'immobilisme de la commune, ce sera sans doute ma dernière demande de mutation. Mon idéal est de travailler en collège et en lycée, mais j'ai quitté le lycée il y a 11 ans alors je n'ai pas de notion concrète des conséquences de la réforme, sinon que le programme de première est maintenant fixe. Et en 11 ans, j'ai apprécié les petits effectifs, la variété des activités, la grammaire, la spontanéïté des élèves mais j'ai besoin de plus d'approfondissement et j'adore les grands ados. Que feriez-vous à ma place: demanderiez-vous le poste en collège cette année ou attendriez-vous un hypothétique poste au lycée ? Lâcheriez-vous la proie pour l'ombre ?
Et deux questions subsidiaires:
1/ J'ai pensé envoyer un message à la collègue du lycée pour lui demander (en y mettant toutes les formes nécessaires) si elle envisageait plutôt de partir dans deux ans ou dans six. Trop cavalier ?
2/ Si j'obtenais le poste au collège de ma commune, que mon poste soit complet mais qu'un BMP soit disponible au lycée, pensez-vous que le rectorat (et le CDE) accepte de me détacher en quelque sorte au lycée et de confier les heures que je ne pourrais faire au collège à un TZR (si celui-ci préférait le collège, bien sûr), ou est-ce que c'est trop tordu pour entrer dans les cases administratives ?
Même si vous ne me répondez pas, merci de m'avoir lue !
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Bonjour Blanet,
Il faut que tu postes dans ce fil : https://www.neoprofs.org/t139877-mutations-intra-2023-academie-de-dijon?highlight=Dijon
Il faut que tu postes dans ce fil : https://www.neoprofs.org/t139877-mutations-intra-2023-academie-de-dijon?highlight=Dijon
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- DerborenceModérateur
En effet. Sujet verrouillé.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
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