- Clecle78Bon génie
Je suis bien d'accord Sisyphe. Quasiment aucune semaine conforme à l'emploi du temps. C'est usant et c'est un des éléments que j'ai de plus en plus de mal à supporter. Sans compter des semaines A et B totalement différentes et disproportionnées. Je dois systématiquement consulter mon edt pout savoir où j'en suis.
Graisse boulon, ici nous ne sommes pas payées mais déchargées de cours toute la semaine. Si ça devait changer ce serait niet.
Graisse boulon, ici nous ne sommes pas payées mais déchargées de cours toute la semaine. Si ça devait changer ce serait niet.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Et s'il n'y avait plus que nous pour nous soucier de ça?beaverforever a écrit:Pour quel apprentissage au final ?A Tuin a écrit:mimi a écrit:M'enfin,sur un pur plan pédagogique, comment ça peut peut être efficace un RDC au pied levé avec une classe inconnue?
Quand je débarque dans ma classe, j'ai un cours préparé qui s'inscrit dans une progression dûment réfléchie avec des objectifs qui ne le sont pas moins.
Je veux bien prendre 3 h d'une collègue au débotté, mais clairement,y aller au talent, ça va plus servir de garderie qu'autre chose.
Donc oui, ce seraient des heures GDC en ce qui me concerne.Je dois manquer de flexibilité. J'ai la faiblesse de croire que je construis mes cours et mes progressions.
On donnait les dossiers tous prêts d'une base de données, ou des pages de manuel que les élèves devaient travailler en autonomie.
C'est facile d'occuper les élèves, à la limite on peut leur passer un film. Par contre, faire en sorte qu'ils apprennent des connaissances valides et de haut niveau, c'est une autre limonade.
- Clecle78Bon génie
Je pense que tout le monde se fiche au fond de ce qu'on fait apprendre apprendre aux élèves sauf à Stan ou à l'école alsacienne ...
- EnaecoVénérable
Clecle78 a écrit:Ça ne se passera pas comme ça et tu le sais bien. Si tu t'imagines que sorties et voyages compteront dans le pacte tu es bien naïf.Enaeco a écrit:Hélips a écrit:
Oh si, je pense qu'on est tous d'accord qu'il y a quelque chose d'acceptable : ce qui se fait actuellement.
Oui, on pourrait rédiger un pacte acceptable : jamais moins d'une semaine de délai, une possibilité de dire non, une heure supplémentaire davantage payée qu'une heure normale. Tu penses sincèrement que c'est ce qui va être proposé ? Faut qu'on cause du Père Noël, aussi, à l'occasion.
Ce qui se fait actuellement n'est pas assez développé. Rien n'est fait pour que ça se fasse significativement.
Pour la semaine de délai, je maintiens que si déjà on couvre les formations, les concours, les jurys, les voyages et sorties scolaires, on aura épuisé sa part de pacte bien avant la fin d'année.
Je ne suis pas sur de m'être bien fait comprendre.
Quand je parle de sorties et voyages scolaires, je parle des heures laissées vacantes par les accompagnateurs.
Quand on part à 3 ou 4 enseignants pour une semaine à l'étranger, on laisse une soixantaine d'heures non-assurées pour les élèves qui ne sont pas de la partie.
Ces heures là, elles sont prévues plus d'un mois à l'avance.
C'est aussi le cas pour les jurys, formations et concours.
- wilfried12Habitué du forum
mgb35 a écrit:En quoi serait il plus rentable pour un chef d'établissement de remplacer une absence non prévue qu'une absence prévue ? A part pour se mettre à dos ses professeurs ?
Je pense que les seconds seront prioritairement remplacé.
Dans un cas il est nettement plus facile d'arranger les emplois du temps.
- TivinouDoyen
Les RCD en français lycée deviennent impossibles ou presque :
- dans les classes que j'ai, je ne peux remplacer que les collègues d'anglais (les autres cours se faisant en barrettes de spé, même l'histoire-géo est en barrettes pour les élèves d'ESABAC) ;
- dans les autres classes de première, je pourrais à la rigueur donner un exercice de commentaire, mais pas avancer le cours si mon/ma collègue a choisi de travailler d'autres œuvres que moi ;
- en HLP on ne peut pas improviser un cours, d'autant que la progression est faite en lien avec le collègue de philo.
Bref, réfléchir aux RCD est important, et on pourrait faire mieux, à condition :
- de supprimer la réforme du lycée ;
- de rémunérer VRAIMENT ces heures qui demandent un travail supplémentaire conséquent si on veut les faire intelligemment ;
- de nous augmenter d'abord : je ferai un effort quand on ne me méprisera plus.
- dans les classes que j'ai, je ne peux remplacer que les collègues d'anglais (les autres cours se faisant en barrettes de spé, même l'histoire-géo est en barrettes pour les élèves d'ESABAC) ;
- dans les autres classes de première, je pourrais à la rigueur donner un exercice de commentaire, mais pas avancer le cours si mon/ma collègue a choisi de travailler d'autres œuvres que moi ;
- en HLP on ne peut pas improviser un cours, d'autant que la progression est faite en lien avec le collègue de philo.
Bref, réfléchir aux RCD est important, et on pourrait faire mieux, à condition :
- de supprimer la réforme du lycée ;
- de rémunérer VRAIMENT ces heures qui demandent un travail supplémentaire conséquent si on veut les faire intelligemment ;
- de nous augmenter d'abord : je ferai un effort quand on ne me méprisera plus.
- Clecle78Bon génie
Effectivement, je n'avais pas bien compris.Enaeco a écrit:Clecle78 a écrit:Ça ne se passera pas comme ça et tu le sais bien. Si tu t'imagines que sorties et voyages compteront dans le pacte tu es bien naïf.Enaeco a écrit:Hélips a écrit:
Oh si, je pense qu'on est tous d'accord qu'il y a quelque chose d'acceptable : ce qui se fait actuellement.
Oui, on pourrait rédiger un pacte acceptable : jamais moins d'une semaine de délai, une possibilité de dire non, une heure supplémentaire davantage payée qu'une heure normale. Tu penses sincèrement que c'est ce qui va être proposé ? Faut qu'on cause du Père Noël, aussi, à l'occasion.
Ce qui se fait actuellement n'est pas assez développé. Rien n'est fait pour que ça se fasse significativement.
Pour la semaine de délai, je maintiens que si déjà on couvre les formations, les concours, les jurys, les voyages et sorties scolaires, on aura épuisé sa part de pacte bien avant la fin d'année.
Je ne suis pas sur de m'être bien fait comprendre.
Quand je parle de sorties et voyages scolaires, je parle des heures laissées vacantes par les accompagnateurs.
Quand on part à 3 ou 4 enseignants pour une semaine à l'étranger, on laisse une soixantaine d'heures non-assurées pour les élèves qui ne sont pas de la partie.
Ces heures là, elles sont prévues plus d'un mois à l'avance.
C'est aussi le cas pour les jurys, formations et concours.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Cher collègue, nous sommes tous ici soucieux de la qualité de l'enseignement dispensé a tous, gratuitement, par l'état. Seulement il ne faut pas trop en parler car c'est un aveux de faiblesse aujourd'hui. Ne croyez pas être remercié par le pays pour votre sincère dévouement. On va vous demander encore plus de dévouement, pour encore moins cher. Maintenant il faut montrer les cros et donner a comprendre que nous aussi nous travaillons pour gagner notre vie.mimi a écrit:M'enfin,sur un pur plan pédagogique, comment ça peut peut être efficace un RDC au pied levé avec une classe inconnue?
Quand je débarque dans ma classe, j'ai un cours préparé qui s'inscrit dans une progression dûment réfléchie avec des objectifs qui ne le sont pas moins.
Je veux bien prendre 3 h d'une collègue au débotté, mais clairement,y aller au talent, ça va plus servir de garderie qu'autre chose.
Donc oui, ce seraient des heures GDC en ce qui me concerne.Je dois manquer de flexibilité. J'ai la faiblesse de croire que je construis mes cours et mes progressions.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Certes, mais il n'empêche que dépenser des centaines de millions d'euros pour quelque chose qui ne favorise en rien l'apprentissage des élèves, c'est un problème.Clecle78 a écrit:Je pense que tout le monde se fiche au fond de ce qu'on fait apprendre apprendre aux élèves sauf à Stan ou à l'école alsacienne ...
Je pense que les syndicats et les intellectuels devraient formuler publiquement et fermement que les RCD ne servent à rien dans la plupart des cas envisagés par les parents et les administrateurs.
- ysabelDevin
Clecle78 a écrit:Je suis bien d'accord Sisyphe. Quasiment aucune semaine conforme à l'emploi du temps. C'est usant et c'est un des éléments que j'ai de plus en plus de mal à supporter. Sans compter des semaines A et B totalement différentes et disproportionnées. Je dois systématiquement consulter mon edt pout savoir où j'en suis.
Graisse boulon, ici nous ne sommes pas payées mais déchargées de cours toute la semaine. Si ça devait changer ce serait niet.
Plusieurs anciens chefs avaient tenté de nous demander de faire passer les oraux blancs en dehors de nos heures... on a dit : plus d'oraux et ils ont cédé à chaque fois.
Et depuis l'an passé, avec les chargements à bloc de toutes les classes de premières, on a demandé un jour de plus pour les oraux, sinon, ce n'était plus viable.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- GaliNéoFidèle du forum
Et du coup, quelle est la suite des négociations / augmentations / débats ?
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- EnaecoVénérable
beaverforever a écrit:Certes, mais il n'empêche que dépenser des centaines de millions d'euros pour quelque chose qui ne favorise en rien l'apprentissage des élèves, c'est un problème.Clecle78 a écrit:Je pense que tout le monde se fiche au fond de ce qu'on fait apprendre apprendre aux élèves sauf à Stan ou à l'école alsacienne ...
Je pense que les syndicats et les intellectuels devraient formuler publiquement et fermement que les RCD ne servent à rien dans la plupart des cas envisagés par les parents et les administrateurs.
C'est peine perdue.
Les parents et les administrateurs pensent que nous ne bossons que 18h par semaine et 36 semaines par an.
Partant de ce postulat, expliquer qu'un collègue qui prend une classe qu'il ne connait pas pour quelques heures ne sera pas plus efficace que laisser leur enfant avec un emploi du temps rempli de trous me semble totalement inaudible.
Le raisonnement de base consiste à dire "ils peuvent au moins faire des révisions, c'est toujours utile les révisions".
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est pourquoi je pense qu'il faut un contre-discours.
Si on arrive à faire douter 2% des parents et des administrateurs, ce sera déjà beaucoup mieux que maintenant.
Si on arrive à faire douter 2% des parents et des administrateurs, ce sera déjà beaucoup mieux que maintenant.
- SaltaojosHabitué du forum
Je ne sais pas si ça se fait partout mais ici (académie d'Amiens) quand je suis arrivée sur mon poste, dans nos fiches de vœux on cochait oui ou non pour participer au protocole de remplacement.
Ça se passait bien car le CDE était très carré : on recevait un mail quand il apprenait l'absence d'un(e) collègue et il nous demandait officiellement (donc dans des heures ouvrées) si on acceptait de prendre la classe X à telle heure tel jour (que des classes qu'on avait dans notre service). Rémunération en HSE ensuite, il faisait un bulletin récapitulatif par mois. Si on refusait, pas de problème et pas besoin de justifier notre refus puisque c'était un "plus". Ce n'était jamais demandé le jour-même.
Cela servait pour remplacer les collègues partis en formation, en concours, en sorties scolaires ou voyages, et de temps en temps quand un collègue était noté absent à la semaine ou sur une longue période - car ici les remplaçants sont rares, on met plutôt les postes sur Pôle Emploi...
Donc le pacte propose ça en moins bien et moins bien payé avec, en gros, l'impossibilité de refuser une fois qu'on a signé.
Ça se passait bien car le CDE était très carré : on recevait un mail quand il apprenait l'absence d'un(e) collègue et il nous demandait officiellement (donc dans des heures ouvrées) si on acceptait de prendre la classe X à telle heure tel jour (que des classes qu'on avait dans notre service). Rémunération en HSE ensuite, il faisait un bulletin récapitulatif par mois. Si on refusait, pas de problème et pas besoin de justifier notre refus puisque c'était un "plus". Ce n'était jamais demandé le jour-même.
Cela servait pour remplacer les collègues partis en formation, en concours, en sorties scolaires ou voyages, et de temps en temps quand un collègue était noté absent à la semaine ou sur une longue période - car ici les remplaçants sont rares, on met plutôt les postes sur Pôle Emploi...
Donc le pacte propose ça en moins bien et moins bien payé avec, en gros, l'impossibilité de refuser une fois qu'on a signé.
- A TuinVénérable
Oh comme nous n'étions pas très bien payés, on prenait ces heures pour ce qu'elles étaient : un travail en autonomie des élèves, avec le professeur comme personne ressource. On choisissait un dossier sur un des thèmes déjà étudiés et ils le regardaient et complétaient pendant une heure. Le temps passé auprès d'eux n'était pas désagréable, le.penible était de savoir deux heures avant ou le matin pour l'après midi, qu'il allait falloir faire.telle ou telle heure en plus.beaverforever a écrit:Pour quel apprentissage au final ?A Tuin a écrit:mimi a écrit:M'enfin,sur un pur plan pédagogique, comment ça peut peut être efficace un RDC au pied levé avec une classe inconnue?
Quand je débarque dans ma classe, j'ai un cours préparé qui s'inscrit dans une progression dûment réfléchie avec des objectifs qui ne le sont pas moins.
Je veux bien prendre 3 h d'une collègue au débotté, mais clairement,y aller au talent, ça va plus servir de garderie qu'autre chose.
Donc oui, ce seraient des heures GDC en ce qui me concerne.Je dois manquer de flexibilité. J'ai la faiblesse de croire que je construis mes cours et mes progressions.
On donnait les dossiers tous prêts d'une base de données, ou des pages de manuel que les élèves devaient travailler en autonomie.
C'est facile d'occuper les élèves, à la limite on peut leur passer un film. Par contre, faire en sorte qu'ils apprennent des connaissances valides et de haut niveau, c'est une autre limonade.
Là on sort totalement de la logique séquence, avec objectifs, agencement etc. C'est une garderie, avec un encadrant à même d'expliquer le cours comme il faut ou différemment du professeur habituel.
- EnaecoVénérable
beaverforever a écrit:C'est pourquoi je pense qu'il faut un contre-discours.
Si on arrive à faire douter 2% des parents et des administrateurs, ce sera déjà beaucoup mieux que maintenant.
Oui, ils pourraient se pencher sur les raisons des absences et se dire que peut-être les formations peuvent se faire en dehors du temps scolaire ?
Peut-on vraiment faire douter ces gens ?
On est en train de parler d'un ministère qui relaye un chiffre de 43h de travail hebdomadaire et qui malgré tout propose de faire 2h de plus devant élèves.
- ChizhouNiveau 1
Bonjour, je pense aussi aux professeurs des écoles dans les villages situés à plusieurs dizaines de km du collège, tout le monde n'a pas de transports en commun disponibles, quel mepris...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le niveau des élèves baisse. Tout le monde le dit : professeurs, parents, PISA, la DEPP...
Le MEDEF nous dit qu'il faudra doubler le nombre d'ingénieurs formés par an pour répondre à la demande et beaucoup commencent à se plaindre que le niveau des ingénieurs actuels est insuffisant. (Tu m'étonnes...)
Donc nous avons un vrai problème de niveau (des élèves et bientôt des professeurs vues les conditions de recrutement). Il y a urgence à remettre le système éducatif sur pieds pour qu'il forme en profondeur les nouvelles générations.
Et qu'est-ce que la cour des comptes et le ministère nous proposent ? De la rémunération au mérite, plus d'autoritarisme et du remplacement de courte durée, c'est-à-dire des modifications qui n'ont notoirement aucun effet sur l'apprentissage des élèves.
Ce sont des politiques de distraction.
Elles coûtent chères, entravent l'apprentissage et aggravent la situation.
Elles devraient faire l'objet d'une dénonciation virulente.
Le MEDEF nous dit qu'il faudra doubler le nombre d'ingénieurs formés par an pour répondre à la demande et beaucoup commencent à se plaindre que le niveau des ingénieurs actuels est insuffisant. (Tu m'étonnes...)
Donc nous avons un vrai problème de niveau (des élèves et bientôt des professeurs vues les conditions de recrutement). Il y a urgence à remettre le système éducatif sur pieds pour qu'il forme en profondeur les nouvelles générations.
Et qu'est-ce que la cour des comptes et le ministère nous proposent ? De la rémunération au mérite, plus d'autoritarisme et du remplacement de courte durée, c'est-à-dire des modifications qui n'ont notoirement aucun effet sur l'apprentissage des élèves.
Ce sont des politiques de distraction.
Elles coûtent chères, entravent l'apprentissage et aggravent la situation.
Elles devraient faire l'objet d'une dénonciation virulente.
- IannaNiveau 7
Parce qu'ils ne croient pas du tout à ces 43 heures.Enaeco a écrit:
On est en train de parler d'un ministère qui relaye un chiffre de 43h de travail hebdomadaire et qui malgré tout propose de faire 2h de plus devant élèves.
- profs(Niveau 9
Enaeco a écrit:beaverforever a écrit:C'est pourquoi je pense qu'il faut un contre-discours.
Si on arrive à faire douter 2% des parents et des administrateurs, ce sera déjà beaucoup mieux que maintenant.
Oui, ils pourraient se pencher sur les raisons des absences et se dire que peut-être les formations peuvent se faire en dehors du temps scolaire ?
Peut-on vraiment faire douter ces gens ?
On est en train de parler d'un ministère qui relaye un chiffre de 43h de travail hebdomadaire et qui malgré tout propose de faire 2h de plus devant élèves.
Il ne veut rien dire ce 43h. C'est 43h/semaine sur 52 semaines ? Sur 36 semaines ?
Mais en effet, ta remarque sur ce paradoxe est remarquable.
- EnaecoVénérable
Saltaojos a écrit:Donc le pacte propose ça en moins bien et moins bien payé avec, en gros, l'impossibilité de refuser une fois qu'on a signé.
Peux-tu préciser d'où tu sors l'information ?
J'en étais resté aux documents de travail qui annonçait l'heure pacte à 8,7E de plus que l'HSE certifiés.
- GaliNéoFidèle du forum
beaverforever a écrit:Le niveau des élèves baisse. Tout le monde le dit : professeurs, parents, PISA, la DEPP...
Donc nous avons un vrai problème de niveau (des élèves et bientôt des professeurs vues les conditions de recrutement). Il y a urgence à remettre le système éducatif sur pieds pour qu'il forme en profondeur les nouvelles générations.
Tu veux augmenter le niveau des élèves ? Divise les classes par deux pour commencer.
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- AnankéNiveau 9
Dans ces cas-là, s'il s'agit de boucher des trous - car il s'agit de boucher des trous - ils recrutent davantage d'AED et mettent en place plus de salles de permanence. Voilà, le problème est réglé. Je ne vois pas ce que cela a d'infamant si on a un bon taux d'encadrement (donc des sous encore ...) pour pas que ça se transforme en des permanences ingérables. Ou bien on s'arrange aussi pour que les lycées ne soient pas dans un tel état de vétusté qu'on ne puisse aménager des endroits de révision (dans notre lycée il y a deux "foyers" où les élèves se retrouvent et travaillent, ma foi, c'est pas si mal).
S'il s'agit de dépasser la pure idéologie de présentéisme qui nie ce que signifie enseigner, alors ils nous font confiance car on a passé un concours exigeant, qu'on est consciencieux et que, si ces heures en plus étaient réellement bien payées, eh bien on aurait d'autant plus de motivation pour combler les heures laissées par-ci, par-là. Car ô étonnement, nous avons un niveau de cadre, sommes capables de faire des projets interdisciplinaires qui demandent organisation, communication, expérience, savoir-faire, donc bon, prévenir qu'on ne sera pas là - comme on le fait actuellement, à moins d'être malade ou autres aléas qu'on n'aurait pas pu anticiper - et s'organiser pour remplacer, on sait faire, le problème c'est bien que c'est soit mal payé, soit pas payé du tout.
Le problème est toujours le même : la paie ! Tant qu'ils veulent pas lâcher d'argent, il n'y aura rien de vraiment intéressant. Et qu'on ne vienne pas nous parler "d'optimisation des ressources" : je crois que les DHG sont déjà optimisées au max #3heuresfaites1HSEpayée ...
Et j'ajoute quand même que c'est se fiche du monde que de demander de rattraper des heures qui sautent dans le cadre de l'établissement du bac en contrôle continu : à mettre des épreuves dans l'année qui doivent être corrigées, et bien oui, ça demande du temps, donc des demi-journées de correction, des cours qui sautent, et ainsi de suite. Enfin comme d'hab : des gens qui n'y connaissent rien qui propose des truc hors-sol et quand on se rend compte dans la mise en oeuvre que ça bug, eh ben ... rien, débrouillez-vous.
Elles ont d'ailleurs bien bon dos ces heures "perdues" ponctuelles : quid de celles qui durent un trimestre parce qu'on a pas de professeur d'allemand/de maths/de lettres ?! Celles-ci aussi vont être absorbées par le RDC ? Ils sont trop forts, d'une pierre trois coups ... Ca m'écoeure ...
S'il s'agit de dépasser la pure idéologie de présentéisme qui nie ce que signifie enseigner, alors ils nous font confiance car on a passé un concours exigeant, qu'on est consciencieux et que, si ces heures en plus étaient réellement bien payées, eh bien on aurait d'autant plus de motivation pour combler les heures laissées par-ci, par-là. Car ô étonnement, nous avons un niveau de cadre, sommes capables de faire des projets interdisciplinaires qui demandent organisation, communication, expérience, savoir-faire, donc bon, prévenir qu'on ne sera pas là - comme on le fait actuellement, à moins d'être malade ou autres aléas qu'on n'aurait pas pu anticiper - et s'organiser pour remplacer, on sait faire, le problème c'est bien que c'est soit mal payé, soit pas payé du tout.
Le problème est toujours le même : la paie ! Tant qu'ils veulent pas lâcher d'argent, il n'y aura rien de vraiment intéressant. Et qu'on ne vienne pas nous parler "d'optimisation des ressources" : je crois que les DHG sont déjà optimisées au max #3heuresfaites1HSEpayée ...
Et j'ajoute quand même que c'est se fiche du monde que de demander de rattraper des heures qui sautent dans le cadre de l'établissement du bac en contrôle continu : à mettre des épreuves dans l'année qui doivent être corrigées, et bien oui, ça demande du temps, donc des demi-journées de correction, des cours qui sautent, et ainsi de suite. Enfin comme d'hab : des gens qui n'y connaissent rien qui propose des truc hors-sol et quand on se rend compte dans la mise en oeuvre que ça bug, eh ben ... rien, débrouillez-vous.
Elles ont d'ailleurs bien bon dos ces heures "perdues" ponctuelles : quid de celles qui durent un trimestre parce qu'on a pas de professeur d'allemand/de maths/de lettres ?! Celles-ci aussi vont être absorbées par le RDC ? Ils sont trop forts, d'une pierre trois coups ... Ca m'écoeure ...
- profs(Niveau 9
Nous ne serons jamais augmenté en proportion de la baisse subie tout simplement parce que la France entière subit un déclassement. Regardez dans quel decile du revenu nous propulserait une augmentation de 1000 €/mois comme certains aimeraient.
En plus de ce déclassement, nous payons énormément nos vacances, notre autonomie, notre possibilité de disposer de moments libres dans la semaine... Les seules solutions selon moi :
- se payer en temps libre
- ou faire des h sup quand c'est possible.
En plus de ce déclassement, nous payons énormément nos vacances, notre autonomie, notre possibilité de disposer de moments libres dans la semaine... Les seules solutions selon moi :
- se payer en temps libre
- ou faire des h sup quand c'est possible.
- frimoussette77Guide spirituel
Pas forcément par deux.GaliNéo a écrit:beaverforever a écrit:Le niveau des élèves baisse. Tout le monde le dit : professeurs, parents, PISA, la DEPP...
Donc nous avons un vrai problème de niveau (des élèves et bientôt des professeurs vues les conditions de recrutement). Il y a urgence à remettre le système éducatif sur pieds pour qu'il forme en profondeur les nouvelles générations.
Tu veux augmenter le niveau des élèves ? Divise les classes par deux pour commencer.
Déjà faire en sorte que les élèves puissent bénéficier des heures de cours auxquelles ils ont le droit seraient un énorme progrès.
Puis remettre des heures. Il y a 20 ans en français, on pouvait avoir un service complet avec trois classes de sixièmes, maintenant il en faut 4.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
GaliNéo a écrit:Tu veux augmenter le niveau des élèves ? Divise les classes par deux pour commencer.beaverforever a écrit:Le niveau des élèves baisse. Tout le monde le dit : professeurs, parents, PISA, la DEPP...
Donc nous avons un vrai problème de niveau (des élèves et bientôt des professeurs vues les conditions de recrutement). Il y a urgence à remettre le système éducatif sur pieds pour qu'il forme en profondeur les nouvelles générations.
- Spoiler:
- Alors, c'est pas le sujet de la discussion, mais diviser par deux le nombre d'élèves n'est pas efficient pour l'amélioration du niveau. C'est ce qu'on mesure depuis 1920, et c'est ce que confirme les résultats du dédoublement des CP ces dernières années. C'est une politique qui coûte cher et qui est bien moins efficace que d'autres politiques moins coûteuses, comme généraliser les évaluations formatives.
Ceci dit, ce qui vient d'être dit est généralement inaudible auprès des collègues, et c'est bien normal, car ils subissent des classes surchargées depuis des années (et ça empire) ainsi que des injonctions stupides et contradictoires qui les empêchent de se concentrer sur l'apprentissage des élèves (au hasard la date des épreuves de spécialité du bac, parmi une dizaine du même genre).
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