Une AESH violemment agressée par un élève suivi dans un collège lorrain.

Une chaise jetée à la figure, des coups de poing et des coups de pieds… Ce mardi 28 février 2023, l’heure du déjeuner a tourné au cauchemar pour une accompagnatrice. Elle a été violemment battue par le collégien en situation de handicap psychique dont elle s'occupait à la cantine du collège Monod à Ludres.

La victime présente des traces de coups au visage et à la tête. Elle a passé un scanner aux urgences de Nancy cette nuit.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/exclusif-agression-dans-un-college-pres-de-nancy-d-une-aesh-par-l-eleve-handicape-a-sa-charge-2723282.html

Quelle violence… j’espère qu’elle pourra se remettre.

Atroce pour la collègue.



800 balles par mois pour nos collègues AESH, souvent non formées, pour s'occuper de gamins encore plus mal foutus. Et on continue.

C’est ça… Et après, on s’étonne de ne plus en trouver…

Et depuis la création des PIAL, c'est encore pire...

Pensées pour cette collègue, j'espère qu'elle s'en remettra.

Quelle horreur ! Tous mes vœux de rétablissement à cette personne attaquée sur son lieu de travail. J'espère que l'administration et l éducation nationale seront à la hauteur pour soutenir cette personne .

La gestion des PIAL....

Sophiathena a écrit: J'espère que l'administration et l éducation nationale seront à la hauteur pour soutenir cette personne .

Tu rêves... déjà que personnel titulaire = personnel à oublier, alors personnel précaire = personnel jetable.

Quelle horreur! Mes pensées vont à cette collègue mais aussi à mon oncle, ma belle-soeur et une amie, tous les trois AESH.

Pensées pour elle. Un métier difficile et mal payé. Et en plus elle se prend des coups.

C'est épouvantable. Toute ma solidarité envers cette collègue.

Pensées pour notre collègue AESH. J'espère aussi qu'elle est soutenue par tous ses collègues.

L'horreur... Courage à elle...

Toute ma compassion à notre collègue martyrisée (le mot n'est pas trop fort car il semble que son agresseur ait eu les coudées franches pendant pas mal de temps avant que les premiers secours n'arrivent).
J'ai bien peur que notre malheureuse collègue mette des années à se remettre d'un tel traumatisme, il est quasiment certain qu'elle n'aura pas la force de reprendre son travail. Qui le pourrait après un tel déferlement de violence ?

Sur le lien sonné par Singing in The Rain


Pour le directeur académique du département, cet incident reste un cas exceptionnel.

le directeur académique du département a écrit:

"L'Éducation Nationale a pour mission de scolariser tous les élèves en situation de handicap très différents : physique ou psychique. Les décisions sont prises en concertation avec la MDPH pour une scolarisation en milieu classique… L'académie va accompagner la victime pour sa carrière, écouter l’intéressée, et trouver la solution la plus adaptée", déclare Emmanuel Bourel, directeur académique du département de Meurthe-et-Moselle.

Nous voilà rassurés.

Toutes mes pensées et j'espère qu'elle n'aura pas de séquelles.

Donc, il est dangereux et on la met toute seule avec lui dans une pièce à part, loin de tous. Et, ô surprise, il finit par l'agresser ! C'est défaillance de l'Etat.

roxanne a écrit:Donc, il est dangereux et on la met toute seule avec lui dans une pièce à part, loin de tous. Et, ô surprise, il finit par l'agresser ! C'est défaillance de l'Etat.

Elle devrait porter plainte pour mise en danger.

roxanne a écrit:Donc, il est dangereux et on la met toute seule avec lui dans une pièce à part, loin de tous. Et, ô surprise, il finit par l'agresser ! C'est défaillance de l'Etat.

Terrible, en effet... Je ne comprends même pas que l'établissement ait validé ce type de choses en connaissant le profil de l'élève. J'espère que la direction n'avait pas refusé de passer l'élève en conseil de discipline auparavant car est en situation de handicap (chez nous, c'est ce qu'il se passe...). J'espère que l'AESH s'en remettra et est accompagnée afin que cela soit reconnu en accident de service.

Isis39 a écrit:

roxanne a écrit:Donc, il est dangereux et on la met toute seule avec lui dans une pièce à part, loin de tous. Et, ô surprise, il finit par l'agresser ! C'est défaillance de l'Etat.

Elle devrait porter plainte pour mise en danger.

C'est clair, c'est hallucinant, scandaleux.

quelle misère...
Bon courage à elle...

Cet élève aurait du être en DITEP ou IME ! Ah bé oui mais on supprime des places... et voilà comment cette AESH se retrouve agressée. Tous mes voeux de rétablissement à tous points de vue.

Ecœurant, on met une collègue en danger et c'est la faute à personne... qq'un a bien pris la décision de mettre une femme seule avec un élève potentiellement dangereux!

Tangleding a écrit:Si on pouvait ne pas faire une fois encore le procès de l'inclusion.

Il ne s'agit pas de cela ! L'inclusion marche dans de nombreux cas que ce soit des élèves Ulis, du voyage, allophones et autres. Seulement cet élève en particulier était déjà connu d'après l'article pour sa violence donc là l'institution a fait prendre un risque à une AESH mais aussi aux élèves, aux enseignants en connaissance de cause.

Sans faire le procès de l'inclusion en soi, on peut faire celui de l'inclusion telle qu'on la voit trop souvent dans la réalité de nos classes.

Des élèves qui se retrouvent en classe ordinaire pendant des années alors qu'ils ont une notification d'ITEP ou d'IMP, parce qu'il n'y a plus de places, par manque de structures, et qu'ils sont sur liste d'attente pendant des années, et de ce fait ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, on en a tous eu dans nos classes.

C'est scandaleux, tout simplement, et pour ces élèves qu'on ne peut pas aider, et pour les autres élèves de la classe qui subissent des conditions d'enseignement dégradées quand l'élève est ingérable en milieu ordinaire (alors qu'ils ont le droit d'apprendre dans des conditions normales), et pour les adultes, enseignants, AESH, vie scolaire, etc. Cela me met très en colère.

Et si tu as le malheur de dire que ça ne va pas, qu'on n'en peut plus, qu'on doit trouver à cet élève une place dans une structure adaptée à sa situation, tu as un quelconque "référent" (qui voit le dossier de l'élève un quart d'heure par an dans le meilleur des cas) qui va te la jouer "Ouh, honte, vilain pas beau qui veut exclure les handicapés".

Je viens de lire l'article et je ne trouve pas les mots tellement je suis horrifiée par ce que vient de vivre notre collègue. Elle a crié à l'aide pendant de longues minutes mais personne ne l'a entendue ! Cela aurait pu très mal finir si un élève, ayant vu la scène, ne s'était pas interposé entre l'auteur des coups et l'accompagnatrice.

On ne devrait pas avoir peur d'aller chaque matin au travail.
On ne devrait pas avoir peur des élèves qu'on accompagne.
On ne devrait à AUCUN moment se retrouver seule avec un élève connu pour des antécédents de violence.
On ne devrait pas laisser tant d'AESH vivre ces situations de peur, de violence, prendre des coups, se faire mordre sans réagir.

Depuis quand la peur pour son intégrité physique et psychologique fait partie de la fiche de poste d'un AESH ?

Depuis quand faut-il accepter de risquer sa santé et sa vie pour conserver un emploi ?

Toutes mes pensées à notre collègue. J'accompagne des lycéens depuis des années et je peux vous garantir que la plupart ont la force physique d'un adulte, je n'ose pas imaginer ce qu'elle a ressenti et je sais qu'elle ne s'en remettra peut-être jamais