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- TFSFidèle du forum
Enaeco a écrit:On se focalise sur les remplacements au pied levé de classes qu'on ne connait pas mais beaucoup d'absences sont anticipables et on peut aussi faire des heures sur des classes qu'on a et rattraper le temps perdu ailleurs dans l'année pour x raisons.
On peut faire plein de choses belles ,intéressantes, et convenablement rémunérées.. sur la base du volontariat !
Le pacte, c'est une obligation de devoir faire tout et n'importe quoi, pas forcément lorsque cela nous conviendra, ni sur lea modalité qui nous conviendra...
Et 2h "en moyenne" par semaine, cela peut vite devenir bien plus... si j'étais CDE je prévoierais les Edts des empactés en 1er... avec une journée sans cours différente pour chacun... 100 % corvéables pour faire les RCD ce jour là.
Il n'yna aucune difficulté à donner alors 6, 7, 8 h supplémentaires à qqun sur une même semaine ...
- EnaecoVénérable
Oui on peut toujours imaginer un pacte sans limite où l'enseignant devra être dans l'établissement de 8h à 18h d'astreinte dans une salle et sera mobilisable à tout moment et se retrouver avec 40h de cours les semaines d'épidémie ou d'agrégation.
- CasparProphète
Enaeco a écrit:Oui on peut toujours imaginer un pacte sans limite où l'enseignant devra être dans l'établissement de 8h à 18h d'astreinte dans une salle et sera mobilisable à tout moment et se retrouver avec 40h de cours les semaines d'épidémie ou d'agrégation.
N'ayons pas trop d'imagination, ne donnons pas d'idées au ministère.
- Charles-MauriceNiveau 10
Même expérience, même constat, même amertume. Je souscris en tous points.zigmag17 a écrit:Je ne dénigre personne en tant qu'individu, je ne me le permettrais pas. Je dénigre le système. Je commence ma 32e année d'enseignement. J'ai une certaine visibilité sur la dégradation du métier. Au départ, nos fonctions étaient simples: assurer des cours avec des classes allouées sur un edt défini en début d'année, pour un salaire décent voire confortable quand j'ai débuté. Bien sûr il était possible de s'engager dans des projets menés avec une assez bonne visibilité, d'avour des responsabilités, PP, en toute connaissance de cause, de voir nos HSE payées en temps et en heure...). Notre temps était donc voué à des tâches précises, préparation des cours, corrections, conseils de classes, réunions... avec une charge mentale raisonnable.
Depuis quelques années, l'inconfort s'est installé : ont été ajoutées à celles-là d'autres tâches chronophages, administratives essentiellement, avec une culpabilisation et une pression permanente envers ceux qui expriment leur mécontentement ( on pourrait dire: leur esprit critique simplement), ceux qui font en râlant ou ne font pas. La hiérarchie comme les pairs sont prompts à stigmatiser.
Parallèlement, le ministère a supprimé les moyens, à la fois financiers ( salaires de misère), horaires ( réforme : heures en moins, programmes démentiels) et humains ( suppressions de postes). On court après le temps et on a besoin d'argent: cocktail explosif qui fait que pour surnager on doit accepter ce qui nous est offert sans contrepartie.
Qui pourrait faire tout ce que nous faisons aujourd'hui? On tient lieu à la fois de professeur, de COP, d'assistant social dans certains cas, d'éducateur dans d'autres, parfois tout à la fois.
Et parce que des postes ont été supprimés, parce que les heures allouées aux contenus d'enseignement ont valsé, parce que le vivier de personnes amenées à faire des remplacements s'est asséché par seule volonté politique, économique ou les deux, il faudrait encore courber l'échine et accepter des heures supplémentaires avec des classes au motif que les profs absents ne sont pas remplacés ????
Non non non.
C'est un problème qui ne devrait même pas exister .
Ou plutôt, raisonner comme ça revient à prendre le problème à l'envers.
Pour ma part je suis révoltée par tout ce que l'on nous fait subir aujourd'hui.
Si collectivement depuis le début nous avions utilisé les seules mesures de rétorsion qui sont les nôtres ( grève à la rentrée, refus de remonter les notes à l'examen), massivement, c'est-à-dire les 800000 que nous sommes ( bon j'exagère pour le secondaire mais admettons), nous n'en serions pas à nous faire traiter comme des paillassons.
Parce que perso, si l'on me demande d'occuper des élèves que je n'ai pas pendant une ou deux heures parce que j'ai un edt compatible, ça revient pour moi à faire de l'animation, et autant mettre un hologramme.
C'est ce qui se passe actuellement. Et tout cela n'arriverait pas si nos salaires ne nous poussaient pas à accepter les termes de ce contrat unique.
Alors c'est super de prendre en cours ses élèves ou d'autres de temps en temps, parce qu'on le souhaite.
Quand le jour sera venu où le pacte sera signé et les refus, impossibles, on en reparlera.
Ce n'est pas un jugement, c'est une mise en garde.
Depuis des décennies nos acquis sont mis par terre et écrasés avec un mépris inégalé.
Le pire est que ça fonctionnait bien à nos débuts, pour nous comme pour les élèves. Quel saccage.
- A TuinVénérable
Caspar a écrit:Enaeco a écrit:Oui on peut toujours imaginer un pacte sans limite où l'enseignant devra être dans l'établissement de 8h à 18h d'astreinte dans une salle et sera mobilisable à tout moment et se retrouver avec 40h de cours les semaines d'épidémie ou d'agrégation.
N'ayons pas trop d'imagination, ne donnons pas d'idées au ministère.
Cela existe déjà dans les CFA, cela s'appelle l'annualisation : sauf accord local, le formateur est tenu de faire planton dans son établissement sur la durée d'une journée de travail, et de fait on peut lui demander de remplacer au pied levé un professeur absent lorsqu'il a un trou dans l'EDT. Ce qui tient lieu de CDI s'appelle le CRAF, et on peut y trouver une base de donnée - en gros des cours donnés par les formateurs - qui peuvent être photocopiés et donnés aux élèves à faire s'il n'y a pas de support prévu.
Et les vacances il faut rester aussi faire planton sur des semaines entières, parce qu'en tout il n'y a que 5 semaines de congés à placer comme on peut dans l'année.
Et bien quand il faut rester faire planton des journées entières à regarder des collègues dans le blanc des yeux, et bien c'est fort pénible. Et on s'ennuie bien, on perd son temps. Le seule intérêt c'est d'avoir les dossiers de CCF à préparer, au moins on peut utiliser son temps pour les corrections et le tri.
- IphigénieProphète
Voilà: merci Zigmag.Charles-Maurice a écrit:Même expérience, même constat, même amertume. Je souscris en tous points.zigmag17 a écrit:Je ne dénigre personne en tant qu'individu, je ne me le permettrais pas. Je dénigre le système. Je commence ma 32e année d'enseignement. J'ai une certaine visibilité sur la dégradation du métier. Au départ, nos fonctions étaient simples: assurer des cours avec des classes allouées sur un edt défini en début d'année, pour un salaire décent voire confortable quand j'ai débuté. Bien sûr il était possible de s'engager dans des projets menés avec une assez bonne visibilité, d'avour des responsabilités, PP, en toute connaissance de cause, de voir nos HSE payées en temps et en heure...). Notre temps était donc voué à des tâches précises, préparation des cours, corrections, conseils de classes, réunions... avec une charge mentale raisonnable.
Depuis quelques années, l'inconfort s'est installé : ont été ajoutées à celles-là d'autres tâches chronophages, administratives essentiellement, avec une culpabilisation et une pression permanente envers ceux qui expriment leur mécontentement ( on pourrait dire: leur esprit critique simplement), ceux qui font en râlant ou ne font pas. La hiérarchie comme les pairs sont prompts à stigmatiser.
Parallèlement, le ministère a supprimé les moyens, à la fois financiers ( salaires de misère), horaires ( réforme : heures en moins, programmes démentiels) et humains ( suppressions de postes). On court après le temps et on a besoin d'argent: cocktail explosif qui fait que pour surnager on doit accepter ce qui nous est offert sans contrepartie.
Qui pourrait faire tout ce que nous faisons aujourd'hui? On tient lieu à la fois de professeur, de COP, d'assistant social dans certains cas, d'éducateur dans d'autres, parfois tout à la fois.
Et parce que des postes ont été supprimés, parce que les heures allouées aux contenus d'enseignement ont valsé, parce que le vivier de personnes amenées à faire des remplacements s'est asséché par seule volonté politique, économique ou les deux, il faudrait encore courber l'échine et accepter des heures supplémentaires avec des classes au motif que les profs absents ne sont pas remplacés ????
Non non non.
C'est un problème qui ne devrait même pas exister .
Ou plutôt, raisonner comme ça revient à prendre le problème à l'envers.
Pour ma part je suis révoltée par tout ce que l'on nous fait subir aujourd'hui.
Si collectivement depuis le début nous avions utilisé les seules mesures de rétorsion qui sont les nôtres ( grève à la rentrée, refus de remonter les notes à l'examen), massivement, c'est-à-dire les 800000 que nous sommes ( bon j'exagère pour le secondaire mais admettons), nous n'en serions pas à nous faire traiter comme des paillassons.
Parce que perso, si l'on me demande d'occuper des élèves que je n'ai pas pendant une ou deux heures parce que j'ai un edt compatible, ça revient pour moi à faire de l'animation, et autant mettre un hologramme.
C'est ce qui se passe actuellement. Et tout cela n'arriverait pas si nos salaires ne nous poussaient pas à accepter les termes de ce contrat unique.
Alors c'est super de prendre en cours ses élèves ou d'autres de temps en temps, parce qu'on le souhaite.
Quand le jour sera venu où le pacte sera signé et les refus, impossibles, on en reparlera.
Ce n'est pas un jugement, c'est une mise en garde.
Depuis des décennies nos acquis sont mis par terre et écrasés avec un mépris inégalé.
Le pire est que ça fonctionnait bien à nos débuts, pour nous comme pour les élèves. Quel saccage.
Les dégradations ont été tellement nombreuses, tellement échelonnées sur le temps qu'on en vient aujourd'hui à considérer comme "normal" et volontaire ce qui était en fait le début de la dégradation dont le pacte constitue un énième avatar....
- A TuinVénérable
TFS a écrit:Enaeco a écrit:On se focalise sur les remplacements au pied levé de classes qu'on ne connait pas mais beaucoup d'absences sont anticipables et on peut aussi faire des heures sur des classes qu'on a et rattraper le temps perdu ailleurs dans l'année pour x raisons.
On peut faire plein de choses belles ,intéressantes, et convenablement rémunérées.. sur la base du volontariat !
Ah mais je suis sûre que si les collègues étaient sollicités chaque semaine par mail pour effectuer des remplacements de professeurs absents, beaucoup se manifesteraient, et en nombre suffisant, en fonction de leurs possibilités et affinités. Chacun serait payé de ses heures supplémentaires et le système tournerait convenablement avec des gens volontaire et donc de bonne volonté pour accomplir la mission.
Mais ce n'est pas le cas, et je n'ai jamais reçu de telles sollicitations dans aucun des établissements où je suis passée. De mémoire la seule fois où des collègues ont été sollicités c'était pour des terminales dont le professeur était absents depuis longtemps, pour qu'il y ait des cours parce que des parents avaient râlé.
Dès lors qu'on force les gens à faire, s'ils ne veulent pas faire, et bien ils se débarrassent. Les gens pactés feront garderie, et leurs 300 euros seront dès lors très avantageux vu sous cet angle.
Mais la mesure ne va pas dans le sens du bien commun : il n'y aura aucun gain de qualité pour les enfants des classes concernées, au global.
- EnaecoVénérable
Il faudrait dans ce cas avoir de quoi travailler sur place pour faire ses "43h hebdomadaires"
- EnaecoVénérable
A Tuin a écrit:TFS a écrit:Enaeco a écrit:On se focalise sur les remplacements au pied levé de classes qu'on ne connait pas mais beaucoup d'absences sont anticipables et on peut aussi faire des heures sur des classes qu'on a et rattraper le temps perdu ailleurs dans l'année pour x raisons.
On peut faire plein de choses belles ,intéressantes, et convenablement rémunérées.. sur la base du volontariat !
Ah mais je suis sûre que si les collègues étaient sollicités chaque semaine par mail pour effectuer des remplacements de professeurs absents, beaucoup se manifesteraient, et en nombre suffisant, en fonction de leurs possibilités et affinités. Chacun serait payé de ses heures supplémentaires et le système tournerait convenablement avec des gens volontaire et donc de bonne volonté pour accomplir la mission.
Dès lors qu'on force les gens à faire, s'ils ne veulent pas faire, et bien ils se débarrassent. Les gens pactés feront garderie, et leurs 300 euros seront dès lors très avantageux vu sous cet angle.
Mais la mesure ne va pas dans le sens du bien commun : il n'y aura aucun gain de qualité pour les enfants des classes concernées, au global.
Le pacte se fait aussi sur volontariat et les choses peuvent être faites intelligemment, comme c'est le cas actuellement.
- JennyMédiateur
A Tuin : comme actuellement en fait ! Au moins dans des établissements qui fonctionnent bien.
Sur la question des RCD, rien n’empêche les collègues intéressés de se manifester et c’est en général bienvenu.
Sur la question des RCD, rien n’empêche les collègues intéressés de se manifester et c’est en général bienvenu.
- zigmag17Guide spirituel
Enaeco a écrit:Il faudrait dans ce cas avoir de quoi travailler sur place pour faire ses "43h hebdomadaires"
On en est très loin. Mes malheureux collègues de CFA travaillent dans une salle riquiqui que l'on ne peut pas appeler "salle des profs", à peine une salle de travail, et encore: 3 ordis à disposition, pas d'armoire...
C'est indécent.
Et sur le fond, c'est exactement ce que décrit A.Tuin.
- ProflambdadaHabitué du forum
De toute façon, c'est un faux débat.
Oui faire des HSE ponctuelles et remplacer un prof absent peut être sensé (pour le prof et pour les élèves) et pédagogiquement utile. Mais bien sûr cela dépend des matières. En maths par exemple, comme dit plus haut, cela peut être tout à fait productif si on est en lien avec le prof absent. Et oui le prof absent est remplaçable, personne n'est indispensable. Pas idéal, certes, cela doit rester ponctuel... Et effectivement, quand il y a trop de besoins de ce côté là, c'est que le système présente un problème.
Le sujet c'est ce fameux "pacte"... Que va-t-il proposer ? On n'en sait rien encore précisément. On a effectivement déjà un emploi à temps plein et nous rajouter des heures, c'est aussi nier cette réalité. Attendons donc le 6 mars pour en savoir plus.
Oui faire des HSE ponctuelles et remplacer un prof absent peut être sensé (pour le prof et pour les élèves) et pédagogiquement utile. Mais bien sûr cela dépend des matières. En maths par exemple, comme dit plus haut, cela peut être tout à fait productif si on est en lien avec le prof absent. Et oui le prof absent est remplaçable, personne n'est indispensable. Pas idéal, certes, cela doit rester ponctuel... Et effectivement, quand il y a trop de besoins de ce côté là, c'est que le système présente un problème.
Le sujet c'est ce fameux "pacte"... Que va-t-il proposer ? On n'en sait rien encore précisément. On a effectivement déjà un emploi à temps plein et nous rajouter des heures, c'est aussi nier cette réalité. Attendons donc le 6 mars pour en savoir plus.
- JennyMédiateur
Proflambdada a écrit:Le sujet c'est ce fameux "pacte"... Que va-t-il proposer ? On n'en sait rien encore précisément. On a effectivement déjà un emploi à temps plein et nous rajouter des heures, c'est aussi nier cette réalité. Attendons donc le 6 mars pour en savoir plus.
C’est effectivement ça le sujet.
- Laurent_08Niveau 5
En parfait accord avec ces propos Zigmag ! Pour finir, on va se prendre en outre 2 ans fermes avec une décote...Iphigénie a écrit:Voilà: merci Zigmag.Charles-Maurice a écrit:Même expérience, même constat, même amertume. Je souscris en tous points.zigmag17 a écrit:Je ne dénigre personne en tant qu'individu, je ne me le permettrais pas. Je dénigre le système. Je commence ma 32e année d'enseignement. J'ai une certaine visibilité sur la dégradation du métier. Au départ, nos fonctions étaient simples: assurer des cours avec des classes allouées sur un edt défini en début d'année, pour un salaire décent voire confortable quand j'ai débuté. Bien sûr il était possible de s'engager dans des projets menés avec une assez bonne visibilité, d'avour des responsabilités, PP, en toute connaissance de cause, de voir nos HSE payées en temps et en heure...). Notre temps était donc voué à des tâches précises, préparation des cours, corrections, conseils de classes, réunions... avec une charge mentale raisonnable.
Depuis quelques années, l'inconfort s'est installé : ont été ajoutées à celles-là d'autres tâches chronophages, administratives essentiellement, avec une culpabilisation et une pression permanente envers ceux qui expriment leur mécontentement ( on pourrait dire: leur esprit critique simplement), ceux qui font en râlant ou ne font pas. La hiérarchie comme les pairs sont prompts à stigmatiser.
Parallèlement, le ministère a supprimé les moyens, à la fois financiers ( salaires de misère), horaires ( réforme : heures en moins, programmes démentiels) et humains ( suppressions de postes). On court après le temps et on a besoin d'argent: cocktail explosif qui fait que pour surnager on doit accepter ce qui nous est offert sans contrepartie.
Qui pourrait faire tout ce que nous faisons aujourd'hui? On tient lieu à la fois de professeur, de COP, d'assistant social dans certains cas, d'éducateur dans d'autres, parfois tout à la fois.
Et parce que des postes ont été supprimés, parce que les heures allouées aux contenus d'enseignement ont valsé, parce que le vivier de personnes amenées à faire des remplacements s'est asséché par seule volonté politique, économique ou les deux, il faudrait encore courber l'échine et accepter des heures supplémentaires avec des classes au motif que les profs absents ne sont pas remplacés ????
Non non non.
C'est un problème qui ne devrait même pas exister .
Ou plutôt, raisonner comme ça revient à prendre le problème à l'envers.
Pour ma part je suis révoltée par tout ce que l'on nous fait subir aujourd'hui.
Si collectivement depuis le début nous avions utilisé les seules mesures de rétorsion qui sont les nôtres ( grève à la rentrée, refus de remonter les notes à l'examen), massivement, c'est-à-dire les 800000 que nous sommes ( bon j'exagère pour le secondaire mais admettons), nous n'en serions pas à nous faire traiter comme des paillassons.
Parce que perso, si l'on me demande d'occuper des élèves que je n'ai pas pendant une ou deux heures parce que j'ai un edt compatible, ça revient pour moi à faire de l'animation, et autant mettre un hologramme.
C'est ce qui se passe actuellement. Et tout cela n'arriverait pas si nos salaires ne nous poussaient pas à accepter les termes de ce contrat unique.
Alors c'est super de prendre en cours ses élèves ou d'autres de temps en temps, parce qu'on le souhaite.
Quand le jour sera venu où le pacte sera signé et les refus, impossibles, on en reparlera.
Ce n'est pas un jugement, c'est une mise en garde.
Depuis des décennies nos acquis sont mis par terre et écrasés avec un mépris inégalé.
Le pire est que ça fonctionnait bien à nos débuts, pour nous comme pour les élèves. Quel saccage.
Les dégradations ont été tellement nombreuses, tellement échelonnées sur le temps qu'on en vient aujourd'hui à considérer comme "normal" et volontaire ce qui était en fait le début de la dégradation dont le pacte constitue un énième avatar....
- ProflambdadaHabitué du forum
Jenny a écrit:Proflambdada a écrit:Le sujet c'est ce fameux "pacte"... Que va-t-il proposer ? On n'en sait rien encore précisément. On a effectivement déjà un emploi à temps plein et nous rajouter des heures, c'est aussi nier cette réalité. Attendons donc le 6 mars pour en savoir plus.
C’est effectivement ça le sujet.
......
- TFSFidèle du forum
Enaeco a écrit:A Tuin a écrit:TFS a écrit:Enaeco a écrit:On se focalise sur les remplacements au pied levé de classes qu'on ne connait pas mais beaucoup d'absences sont anticipables et on peut aussi faire des heures sur des classes qu'on a et rattraper le temps perdu ailleurs dans l'année pour x raisons.
On peut faire plein de choses belles ,intéressantes, et convenablement rémunérées.. sur la base du volontariat !
Ah mais je suis sûre que si les collègues étaient sollicités chaque semaine par mail pour effectuer des remplacements de professeurs absents, beaucoup se manifesteraient, et en nombre suffisant, en fonction de leurs possibilités et affinités. Chacun serait payé de ses heures supplémentaires et le système tournerait convenablement avec des gens volontaire et donc de bonne volonté pour accomplir la mission.
Dès lors qu'on force les gens à faire, s'ils ne veulent pas faire, et bien ils se débarrassent. Les gens pactés feront garderie, et leurs 300 euros seront dès lors très avantageux vu sous cet angle.
Mais la mesure ne va pas dans le sens du bien commun : il n'y aura aucun gain de qualité pour les enfants des classes concernées, au global.
Le pacte se fait aussi sur volontariat et les choses peuvent être faites intelligemment, comme c'est le cas actuellement.
Il y a une très grande différence entre être volontaire ponctuellement pour faire des RCD que l'on juge utiles aux élèves et faisables au regard de nos contraintes professionnelles et personnelles à un moment précis de l'année... et signer un accord de principe qui nous obligerait à le faire en toutes circonstances !
Après, il faudra voir les modalités et les panels... les 3650 euros sont une moyenne... il y aura surement des pactes light, avec par exemple juste 18 h de remplacement annuels, et des pactes gonflés avec charge de référent + tutorat + remplacements... qui pourraient dépasser les 72 h...
- JennyMédiateur
TFS a écrit:Après, il faudra voir les modalités et les panels... les 3650 euros sont une moyenne... il y aura surement des pactes light, avec par exemple juste 18 h de remplacement annuels, et des pactes gonflés avec charge de référent + tutorat + remplacements... qui pourraient dépasser les 72 h...
On semble effectivement prendre cette voie. Ce montant de 3650 euros n'est de toute manière pas réaliste et impliquerait une perte de salaire pour certains collègues.
La question est aussi savoir si certaines missions auront une rémunération fixe ou si ça dépendra du CDE. Il ne faudrait pas qu'il y ait des différences pour la même mission.
- Clecle78Bon génie
On n'en sait rien pour le moment. On ne devrait même pas rester à cette fausse table de négociation. Le principe même du travailler plus est abject de mon point de vue.
- JennyMédiateur
Ce n'est pas le point de vue de tous les collègues.
Ce qui n'empêche pas de soutenir par ailleurs une vraie augmentation pour tous, sans conditions. Mais il faut aussi reconnaître que les missions sont actuellement très mal rémunérées. Cette question aussi se pose et je ne pense pas que le pacte tel qu'il est envisagé y réponde.
Ce qui n'empêche pas de soutenir par ailleurs une vraie augmentation pour tous, sans conditions. Mais il faut aussi reconnaître que les missions sont actuellement très mal rémunérées. Cette question aussi se pose et je ne pense pas que le pacte tel qu'il est envisagé y réponde.
- TFSFidèle du forum
Un tweet qui résume bien ce que l'on sait:
https://twitter.com/Ithyphallique/status/1624752068350164997?t=tT4uDnsgr64evvWs65csHg&s=19
https://twitter.com/Ithyphallique/status/1624752068350164997?t=tT4uDnsgr64evvWs65csHg&s=19
- EnaecoVénérable
Et oui, effectivement, les contours se dessinent mais sont encore très flous.
Plus on avancera et plus ces contours devront épouser la réalité du métier.
Pour le plus grossier, on se rend compte qu'un PE ne pourra pas se rendre dans un collège en dehors du mercredi matin (et encore, pas pour tous) alors on évoque la décharge des directeurs qui leur libère une contrainte de présence physique.
Bref, on affine un projet hors-sol pour le faire exister dans le monde des enseignants qui est méconnu de ses "créateurs".
Edit : nuances à apporter au tweet, à voir ce qu'on appelle "au débotté". A voir si la durée des missions dans le cadre du pacte est limitée, dans ce cas on pourrait se retrouver avec assez de missions "secondaires" pour ne plus être "disponible" pour les RCD.
Plus on avancera et plus ces contours devront épouser la réalité du métier.
Pour le plus grossier, on se rend compte qu'un PE ne pourra pas se rendre dans un collège en dehors du mercredi matin (et encore, pas pour tous) alors on évoque la décharge des directeurs qui leur libère une contrainte de présence physique.
Bref, on affine un projet hors-sol pour le faire exister dans le monde des enseignants qui est méconnu de ses "créateurs".
Edit : nuances à apporter au tweet, à voir ce qu'on appelle "au débotté". A voir si la durée des missions dans le cadre du pacte est limitée, dans ce cas on pourrait se retrouver avec assez de missions "secondaires" pour ne plus être "disponible" pour les RCD.
- piescoModérateur
Le présent fil a pour objet de discuter des mesures en préparation : “socle” et “pacte” — et de leur capacité à permettre ou non une revalorisation. Il n'a pas pour objet de discuter de la pédagogie des uns et des autres, de savoir si un remplacement court on long est ou non conforme à telle ou telle conception de la pédagogie. Il est encore moins tolérable — et ne sera pas toléré — d'en profiter pour instruire, dans un sens ou dans un autre, le procès de tel ou tel collègue.
- chmarmottineGuide spirituel
Clecle78 a écrit:On n'en sait rien pour le moment. On ne devrait même pas rester à cette fausse table de négociation. Le principe même du travailler plus est abject de mon point de vue.
Jenny a écrit:Ce n'est pas le point de vue de tous les collègues.
Ce qui n'empêche pas de soutenir par ailleurs une vraie augmentation pour tous, sans conditions. Mais il faut aussi reconnaître que les missions sont actuellement très mal rémunérées. Cette question aussi se pose et je ne pense pas que le pacte tel qu'il est envisagé y réponde.
Certes, certaine missions sont actuellement mal payées, mais le pacte, c'est s'engager pour une mission, tout en acceptant du travail supplémentaire, les RDC.
Qu'on se contente de revaloriser ces missions !
Et puis, il faut rappeler que cela va s'adresser à peu d'élus, au bon vouloir du cde.
Parmi tous ceux qui dépassent les 25 ou 26 ans d'ancienneté, beaucoup n'auront pas l'opportunité de signer le pacte et ceux qui voudraient le faire se verraient assignés aux RDC ...
J'ai un gros doute sur la qualité des cours quand on charge la mule ...
Sans compter le non-bénéfice pour les élèves. On n'a pas finir de voir des absurdités. Dans le collège de ma fille, le cde semble pousser aux RDC. Elle se retrouve avec des semaines pour le moins étranges : 6 heures d'anglais avec 3 profs différents, 3 heures de musique, 6 heures d'EPS trois jours de suite, 3 heures de maths dans la même demi-journée ...
- JennyMédiateur
Les RCD doivent aussi être revalorisés. Ils sont actuellement comme les autres heures supplémentaires moins payés qu’une heure classique.
- LaotziSage
Non mais ce pacte, comme l'inflation des missions annexes sous payées, c'est un moyen de conserver de bas salaires et de ne quasiment pas les revaloriser. L'un ne va pas sans l'autre. Le pacte est par principe néfaste, même si l'on doublait son montant...
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Clecle78Bon génie
Le principe même du pacte est néfaste je le maintiens. C'est une façon de nous faire travailler plus sans nous payer à la juste mesure et de nous contraindre à une disponibilité de chaque instant. On ne devrait même pas négocier ce truc.
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