- joebar69Fidèle du forum
@lene75 : M'enfin, puisque l'ensemble du gouvernement nous dit que c'est réforme est juuuuuste, et que notre ministre parle encore d'une revalo hiiiiistorique !
La prise en compte des situations comme la tienne, ils-elles s'en tapent le coquillard.
Grosse pensée aux personnes dans ta situation.
La prise en compte des situations comme la tienne, ils-elles s'en tapent le coquillard.
Grosse pensée aux personnes dans ta situation.
- frecheGrand sage
J ‘étais dans le même cas que toi, sauf qu’en sciences, impossible de travailler en même temps que les études (35 h de cours par semaine + travail perso), et mes stages (1 an au total) ne sont pas pris en compte. Maintenant, les stages doivent être rémunérés si ils sont supérieurs à 2 mois. Et oui, il vaut mieux bosser un mois à temps plein que quelques heures par ci par là. Pour les cours particuliers, encore faut-il les avoir déclarés.
- JennyMédiateur
lene75 a écrit:En fait si je comprends bien il ne faut justement pas travailler un peu de façon régulière, mais beaucoup de façon condensée, je veux dire, mieux vaut travailler un seul mois à temps complet que toute l'année quelques heures qui cumulées dépassent un mois à temps complet : j'ai donné des cours particuliers pendant plusieurs années, mais pas gagné assez chaque mois pour avoir le droit à quoi que ce soit. Idem pour mes 6 mois de stage non rémunéré : non rémunéré = pas de retraite, c'est la double peine. Bref, entre le master et les concours, j'ai commencé à bosser à 26 ans, je suis à temps partiel jusqu'à la st glinglin pour raisons familiales indépendantes de ma volonté, je me dirige donc vers le minimum vieillesse pour la retraite comme n'importe quelle femme au foyer après une vie à me tuer à la tâche à jongler entre le travail et les enfants. C'est à dégoûter quiconque de faire des études exigeantes si c'est pour en arriver là.
Lene, on doit être plus ou moins du même âge. Le souci, c'est que tu as sans doute cotisé "à base SMIC" vu que les cours particuliers font partie des services à la personne. Les cadeaux faits aux particuliers employeurs ont pénalisé les employés sur leur retraite. La législation a changé en 2013 (?), désormais, ça fonctionnerait.
Mais effectivement, quand on fait des études longues, il faut mieux avoir travaillé pendant ses études.
- lene75Prophète
joebar69 a écrit:@lene75 : M'enfin, puisque l'ensemble du gouvernement nous dit que c'est réforme est juuuuuste, et que notre ministre parle encore d'une revalo hiiiiistorique !
La prise en compte des situations comme la tienne, ils-elles s'en tapent le coquillard.
Grosse pensée aux personnes dans ta situation.
En effet. Je n'ai pas regardé les derniers détails, mais la dernière fois que j'ai regardé, le projet, c'était de faire basculer les bonifications pour enfants (considérablement rognées) en pourcentage pour l'un seulement des parents. Autant dire d'en faire bénéficier le plus gros salaire du couple... c'est-à-dire le plus souvent 1) celui dont la carrière n'en a pas souffert, 2) la plupart du temps parce que ce n'est pas lui qui s'est occupé des enfants... Ce petit "détail", en dit long sur la mentalité de ce gouvernement et son sens de la justice sociale. Mais bien sûr, ça relève de la responsabilité individuelle : le couple pourrait tout aussi bien choisir de gagner moins en attribuant le pourcentage à la plus petite des deux retraites... même si aucun couple ne fera ce choix. Le gouvernement peut donc se laver les mains de l'accroissement des inégalités résultant de cette mesure : ça relève d'un choix individuel, il n'y est pour rien. Et compte-tenu de ce rééquilibrage historique entre hommes et femmes, la pension de réversion est également remise en cause.
PS : j'étais en prépa (mais là je n'ai pas bossé à côté), puis en double cursus (incluant un cursus de sciences), voire triple cursus pendant 2 ans, donc beaucoup de travail, qui n'était pas superflu vu l'hypersélectivité du concours dans ma matière à l'époque. On est nombreux à avoir beaucoup bossé pour devenir profs, mais là n'est pas la question. Quoique, on pourrait aussi s'interroger sur cette vision des choses qui considère que quelqu'un qui fait des études, qui s'occupe de ses enfants ou de proches malades, handicapés ou vieillissants ne fait rien d'utile pour la société et ne mérite donc pas que ce soit pris en compte pour sa retraite.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- quattroNiveau 5
Une passante a écrit:freche a écrit:Juste, en ce qui concerne les annuités, c’est trop tard pour nous qui sommes déjà en poste, mais incitez vos enfants à travailler l’été pendant leurs études, un mois travaillé au smic c’est un trimestre cotisé. Ma fille qui a commencé à travailler à 27 ans pour cause de parcours chaotique a déjà 10 trimestres validés entre ses jobs d’été et ses stages.
Très juste ! une collègue qui a dû travailler régulièrement pendant ses études (petites et grandes vacances) gagne ainsi plusieurs années.
Ainsi, si on ne travaille que 3-4 mois par an toute sa vie , on finit par avoir une retraite complète à la fin ?
- joebar69Fidèle du forum
@quattro : avec pension calculée sur 43 trimestres de cotisation, ça fait pas lourd !
- Charles-MauriceNiveau 10
Merci de le repreciser. Un double cursus, des concours de haut niveau, une énergie de dingue pendant 5 ou 6 ans... Non, nous n'avons pas tous pu travailler en plus pendant les vacances, et il est insupportable à ceux de notre génération de s'entendre dire qu'on a commencé à travailler tard. La sélection était très rude, j'ai plus travaillé pendant mes études qu'une fois en poste. La situation actuelle n'a pas grand chose à voir, peut-être, encore faut-il distinguer selon les disciplines, arretons de nous mesestimer, cela accredite nos pertes iniques de salaires.
- frecheGrand sage
@quattro, non, si tu travailles 1 mois, ça fait 1 trimestre, si tu travailles 3 mois ça fait 1 trimestre aussi.
- quattroNiveau 5
freche a écrit:@quattro, non, si tu travailles 1 mois, ça fait 1 trimestre, si tu travailles 3 mois ça fait 1 trimestre aussi.
que nenni: j ai travaillé pendant les 2 mois d'été pendant 3 ans et cà m'a été compté pour 9 trimestres ( au lieu de 3)
- JennyMédiateur
Il y a un seuil, dans le privé pour valider un trimestre :
Autrement dit, on peut valider plusieurs trimestres en ayant travaillé trois mois.
https://www.la-retraite-en-clair.fr/depart-retraite-age-montant/nombre-trimestres-retraite/validation-trimestre-retraite-combien-heures-fautPour valider 1 trimestre de retraite, il faut percevoir dans l'année un salaire soumis à cotisations représentant 150 fois le montant du Smic horaire brut. Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2022, celui-ci est à 10,57 € (contre 10,48 € en 2021). En 2022, il faudra donc avoir gagné dans l'année un revenu d'au moins 1 585,5 € (contre 1 537,5 € en 2021) pour valider 1 trimestre.
Pour valider des trimestres supplémentaires en 2022, vos revenus devront donc s'élever à :
3171 € pour valider 2 trimestres,
4756,5 € pour valider 3 trimestres,
6342 € pour valider 4 trimestres.
Autrement dit, on peut valider plusieurs trimestres en ayant travaillé trois mois.
- quattroNiveau 5
Merçi Jenny, ceci explique celà
- Anne_68Niveau 10
lene75 a écrit:joebar69 a écrit:@lene75 : M'enfin, puisque l'ensemble du gouvernement nous dit que c'est réforme est juuuuuste, et que notre ministre parle encore d'une revalo hiiiiistorique !
La prise en compte des situations comme la tienne, ils-elles s'en tapent le coquillard.
Grosse pensée aux personnes dans ta situation.
En effet. Je n'ai pas regardé les derniers détails, mais la dernière fois que j'ai regardé, le projet, c'était de faire basculer les bonifications pour enfants (considérablement rognées) en pourcentage pour l'un seulement des parents. Autant dire d'en faire bénéficier le plus gros salaire du couple... c'est-à-dire le plus souvent 1) celui dont la carrière n'en a pas souffert, 2) la plupart du temps parce que ce n'est pas lui qui s'est occupé des enfants... Ce petit "détail", en dit long sur la mentalité de ce gouvernement et son sens de la justice sociale. Mais bien sûr, ça relève de la responsabilité individuelle : le couple pourrait tout aussi bien choisir de gagner moins en attribuant le pourcentage à la plus petite des deux retraites... même si aucun couple ne fera ce choix. Le gouvernement peut donc se laver les mains de l'accroissement des inégalités résultant de cette mesure : ça relève d'un choix individuel, il n'y est pour rien. Et compte-tenu de ce rééquilibrage historique entre hommes et femmes, la pension de réversion est également remise en cause.
PS : j'étais en prépa (mais là je n'ai pas bossé à côté), puis en double cursus (incluant un cursus de sciences), voire triple cursus pendant 2 ans, donc beaucoup de travail, qui n'était pas superflu vu l'hypersélectivité du concours dans ma matière à l'époque. On est nombreux à avoir beaucoup bossé pour devenir profs, mais là n'est pas la question. Quoique, on pourrait aussi s'interroger sur cette vision des choses qui considère que quelqu'un qui fait des études, qui s'occupe de ses enfants ou de proches malades, handicapés ou vieillissants ne fait rien d'utile pour la société et ne mérite donc pas que ce soit pris en compte pour sa retraite.
@joebar
@lene75 +1
Merci pour vos analyses très justes. Et j'espère que le vent va tourner pour toi
- LeclochardEmpereur
Jenny a écrit:Il y a un seuil, dans le privé pour valider un trimestre :
https://www.la-retraite-en-clair.fr/depart-retraite-age-montant/nombre-trimestres-retraite/validation-trimestre-retraite-combien-heures-fautPour valider 1 trimestre de retraite, il faut percevoir dans l'année un salaire soumis à cotisations représentant 150 fois le montant du Smic horaire brut. Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2022, celui-ci est à 10,57 € (contre 10,48 € en 2021). En 2022, il faudra donc avoir gagné dans l'année un revenu d'au moins 1 585,5 € (contre 1 537,5 € en 2021) pour valider 1 trimestre.
Pour valider des trimestres supplémentaires en 2022, vos revenus devront donc s'élever à :
3171 € pour valider 2 trimestres,
4756,5 € pour valider 3 trimestres,
6342 € pour valider 4 trimestres.
Autrement dit, on peut valider plusieurs trimestres en ayant travaillé trois mois.
C’est ça. C’est ainsi que j’ai validé deux trimestres en ne travaillant que trois mois avant d’être enseignant.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- MathadorEmpereur
Dans la plupart des cas, l'autorisation de cumul est à la discrétion de l'administration. Il y a quelques exceptions, par exemple pour faire le recensement ou pour les temps incomplets <70% (possible pour des contractuels ou des maîtres du privé en perte d'heures importante).Tornado a écrit:Plus sérieusement, il me semble que le cumul d'activités ne peut être refusé que s'il entre en conflit avec notre fonction. C'est plus simple de faire des heures sup dans l'établissement mais rien n'empêche d'aller les faire ailleurs, étant entendu que, pour ma part, si je dois aller bosser en plus, ça se fait au détriment du travail fait pour l'EN.
Le décret: https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000041506165/
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- AnankéNiveau 9
Pour ce qui est de l'entourloupe, la lecture précise de l'annonce de N'diaye il y a qq mois par un collègue sur un réseau social l'avait déjà montré.
Pour ce qui est de la faiblesse de la revalorisation, j'en conviens. Etant échelon 5, +280euros nets, on crache pas dessus, mais c'est vraiment en-dessous de tout si on prend en compte la carrière et pas juste les fins de mois de 2023 ... Si c'est le premier pas de qqch à la limite, mais on sait bien que, vu comme c'est présenté, c'est du lance-pierre. Mais (gros mais) en en ayant discuté avec des collègues de mon âge et à échelon équivalent, certains sont bien tombés dans le "diviser pour mieux régner" qui conduit cette "revalo", ayant beaucoup de rancoeur pour les collègues bien plus âgés, ceux qui sont partis en retraite ces deux dernières années et ceux qui y vont dans les mois à venir qui, quand on faisait grève contre la réforme des retraites en 2019 ou bien contre la réforme du lycée, aussi en 2019, nous ont clairement dit avec une tape sur l'épaule "vous avez raison mais nous on est trop vieux pour ça".
Il y a une vraie scission entre générations, entre les débuts de carrière d'il y a 30 ans et ceux d'il y a 5 ans, il y a un monde : acheter son logement est quasiment impossible sans héritage vu la faiblesse des traitements et l'explosions des prix de l'immo ; les conditions de travail qui sont dégradées sont pour nous "normales" (on a connu que ça, des services avec pas mois de 5 classes, voire 7 ou 8 pour des profs de philo - je parle de ce que je connais - c'était impensable il y a encore 5 ans). Quand on lit que :
C'est hallucinant : 2300 euros c'est avec 2 HSA à l'échelon 5, soit après 10 ans d'ancienneté. Une amie a délaissé l'enseignement pour être développeuse Web. Au bout d'une formation de 6 mois, et 3 mois d'ancienneté elle gagnait 2200 euros, net, ...
Et les situations "assez particulières" sont des situations extrêmement courantes ! Tout dépend de qui l'on a l'habitude de fréquenter : avec mes études j'ai été amenée à fréquenter des gens pour qui il est normal de faire des études sans travailler à côté, des personnes qui à 30 ans peuvent s'acheter un appart' "seul" à 400 000 euros, tout en étant doctorant précaire, parce que papa/maman derrière mais la réalité c'est que ces personnes sont ultra minoritaires et que nous évoluons souvent dans ce monde ultra privilégié du fait de nos études. Or, la réalité c'est que la plupart des jeunes travaillent/ont travaillé en parallèle de leurs études, ce qui fait qu'ils réussissent moins bien/plus tard, s'assument seuls financièrement voire aident leurs parents et doivent en plus de cela épargner et faire face au coût de la vie pour s'en sortir. Personnellement j'y parviens mais parce que je n'ai aucun souci de santé, j'ai un conjoint, qu'on a eu des concours de circonstances favorables, qu'on n'a pas d'enfant à charge (bientôt un parent à charge...!) et que j'ai une obsession maladive de tomber dans a pauvreté donc je surtravaille (littéralement : heures sup, cours particuliers, cumuls ...) et je mets de côté. Bref, comme disait une prof que j'avais : "il faut sortir le dimanche !", voir le monde, le vrai !
Edit : et avec ça, la pression de "c'est pour quand les enfants" quand t'es trentenaire, de la part de ton entourage ultra favorisé qui n'ont des enfants et se mettent en congé parental que parce que les coûts divers sont en réalité assumés par la solidarité familiale c'est rageant ! Parce que dans ton cas, la solidarité familiale, ben c'est ton couple qui l'assure ...
Pour ce qui est de la faiblesse de la revalorisation, j'en conviens. Etant échelon 5, +280euros nets, on crache pas dessus, mais c'est vraiment en-dessous de tout si on prend en compte la carrière et pas juste les fins de mois de 2023 ... Si c'est le premier pas de qqch à la limite, mais on sait bien que, vu comme c'est présenté, c'est du lance-pierre. Mais (gros mais) en en ayant discuté avec des collègues de mon âge et à échelon équivalent, certains sont bien tombés dans le "diviser pour mieux régner" qui conduit cette "revalo", ayant beaucoup de rancoeur pour les collègues bien plus âgés, ceux qui sont partis en retraite ces deux dernières années et ceux qui y vont dans les mois à venir qui, quand on faisait grève contre la réforme des retraites en 2019 ou bien contre la réforme du lycée, aussi en 2019, nous ont clairement dit avec une tape sur l'épaule "vous avez raison mais nous on est trop vieux pour ça".
Il y a une vraie scission entre générations, entre les débuts de carrière d'il y a 30 ans et ceux d'il y a 5 ans, il y a un monde : acheter son logement est quasiment impossible sans héritage vu la faiblesse des traitements et l'explosions des prix de l'immo ; les conditions de travail qui sont dégradées sont pour nous "normales" (on a connu que ça, des services avec pas mois de 5 classes, voire 7 ou 8 pour des profs de philo - je parle de ce que je connais - c'était impensable il y a encore 5 ans). Quand on lit que :
Joebar69 a écrit: de ce que j'ai observé pour ma part, c'est que la plupart de ceux qui sont au taquet financièrement parlant avec une paye à 2300 qu'on atteint assez vite dans l'EN, surtout si on fait quelques heures supp, c'est soit qu'ils sont très dépensiers et/ou ne savent pas gérer leur argent soit qu'ils sont dans une situation assez particulière avec beaucoup de frais (ex: parent seul, ou beaucoup de déplacement, ou accident de la vie, etc).
C'est hallucinant : 2300 euros c'est avec 2 HSA à l'échelon 5, soit après 10 ans d'ancienneté. Une amie a délaissé l'enseignement pour être développeuse Web. Au bout d'une formation de 6 mois, et 3 mois d'ancienneté elle gagnait 2200 euros, net, ...
Et les situations "assez particulières" sont des situations extrêmement courantes ! Tout dépend de qui l'on a l'habitude de fréquenter : avec mes études j'ai été amenée à fréquenter des gens pour qui il est normal de faire des études sans travailler à côté, des personnes qui à 30 ans peuvent s'acheter un appart' "seul" à 400 000 euros, tout en étant doctorant précaire, parce que papa/maman derrière mais la réalité c'est que ces personnes sont ultra minoritaires et que nous évoluons souvent dans ce monde ultra privilégié du fait de nos études. Or, la réalité c'est que la plupart des jeunes travaillent/ont travaillé en parallèle de leurs études, ce qui fait qu'ils réussissent moins bien/plus tard, s'assument seuls financièrement voire aident leurs parents et doivent en plus de cela épargner et faire face au coût de la vie pour s'en sortir. Personnellement j'y parviens mais parce que je n'ai aucun souci de santé, j'ai un conjoint, qu'on a eu des concours de circonstances favorables, qu'on n'a pas d'enfant à charge (bientôt un parent à charge...!) et que j'ai une obsession maladive de tomber dans a pauvreté donc je surtravaille (littéralement : heures sup, cours particuliers, cumuls ...) et je mets de côté. Bref, comme disait une prof que j'avais : "il faut sortir le dimanche !", voir le monde, le vrai !
Edit : et avec ça, la pression de "c'est pour quand les enfants" quand t'es trentenaire, de la part de ton entourage ultra favorisé qui n'ont des enfants et se mettent en congé parental que parce que les coûts divers sont en réalité assumés par la solidarité familiale c'est rageant ! Parce que dans ton cas, la solidarité familiale, ben c'est ton couple qui l'assure ...
- quattroNiveau 5
Ananké a écrit:
Edit : et avec ça, la pression de "c'est pour quand les enfants" quand t'es trentenaire, de la part de ton entourage ultra favorisé qui n'ont des enfants et se mettent en congé parental que parce que les coûts divers sont en réalité assumés par la solidarité familiale c'est rageant ! Parce que dans ton cas, la solidarité familiale, ben c'est ton couple qui l'assure ...
les enfants cà coûte surtout quand ils font des études : une école de commerce c'est 30.000€
il y a intérêt à avoir remboursé son crédit immobilier quand ils passent le bac.
- Anne_68Niveau 10
Ananké a écrit:Pour ce qui est de l'entourloupe, la lecture précise de l'annonce de N'diaye il y a qq mois par un collègue sur un réseau social l'avait déjà montré.
Pour ce qui est de la faiblesse de la revalorisation, j'en conviens. Etant échelon 5, +280euros nets, on crache pas dessus, mais c'est vraiment en-dessous de tout si on prend en compte la carrière et pas juste les fins de mois de 2023 ... Si c'est le premier pas de qqch à la limite, mais on sait bien que, vu comme c'est présenté, c'est du lance-pierre. Mais (gros mais) en en ayant discuté avec des collègues de mon âge et à échelon équivalent, certains sont bien tombés dans le "diviser pour mieux régner" qui conduit cette "revalo", ayant beaucoup de rancoeur pour les collègues bien plus âgés, ceux qui sont partis en retraite ces deux dernières années et ceux qui y vont dans les mois à venir qui, quand on faisait grève contre la réforme des retraites en 2019 ou bien contre la réforme du lycée, aussi en 2019, nous ont clairement dit avec une tape sur l'épaule "vous avez raison mais nous on est trop vieux pour ça".
Il y a une vraie scission entre générations, entre les débuts de carrière d'il y a 30 ans et ceux d'il y a 5 ans, il y a un monde : acheter son logement est quasiment impossible sans héritage vu la faiblesse des traitements et l'explosions des prix de l'immo ; les conditions de travail qui sont dégradées sont pour nous "normales" (on a connu que ça, des services avec pas mois de 5 classes, voire 7 ou 8 pour des profs de philo - je parle de ce que je connais - c'était impensable il y a encore 5 ans). Quand on lit que :Joebar69 a écrit: de ce que j'ai observé pour ma part, c'est que la plupart de ceux qui sont au taquet financièrement parlant avec une paye à 2300 qu'on atteint assez vite dans l'EN, surtout si on fait quelques heures supp, c'est soit qu'ils sont très dépensiers et/ou ne savent pas gérer leur argent soit qu'ils sont dans une situation assez particulière avec beaucoup de frais (ex: parent seul, ou beaucoup de déplacement, ou accident de la vie, etc).
C'est hallucinant : 2300 euros c'est avec 2 HSA à l'échelon 5, soit après 10 ans d'ancienneté. Une amie a délaissé l'enseignement pour être développeuse Web. Au bout d'une formation de 6 mois, et 3 mois d'ancienneté elle gagnait 2200 euros, net, ...
Et les situations "assez particulières" sont des situations extrêmement courantes ! Tout dépend de qui l'on a l'habitude de fréquenter : avec mes études j'ai été amenée à fréquenter des gens pour qui il est normal de faire des études sans travailler à côté, des personnes qui à 30 ans peuvent s'acheter un appart' "seul" à 400 000 euros, tout en étant doctorant précaire, parce que papa/maman derrière mais la réalité c'est que ces personnes sont ultra minoritaires et que nous évoluons souvent dans ce monde ultra privilégié du fait de nos études. Or, la réalité c'est que la plupart des jeunes travaillent/ont travaillé en parallèle de leurs études, ce qui fait qu'ils réussissent moins bien/plus tard, s'assument seuls financièrement voire aident leurs parents et doivent en plus de cela épargner et faire face au coût de la vie pour s'en sortir. Personnellement j'y parviens mais parce que je n'ai aucun souci de santé, j'ai un conjoint, qu'on a eu des concours de circonstances favorables, qu'on n'a pas d'enfant à charge (bientôt un parent à charge...!) et que j'ai une obsession maladive de tomber dans a pauvreté donc je surtravaille (littéralement : heures sup, cours particuliers, cumuls ...) et je mets de côté. Bref, comme disait une prof que j'avais : "il faut sortir le dimanche !", voir le monde, le vrai !
Edit : et avec ça, la pression de "c'est pour quand les enfants" quand t'es trentenaire, de la part de ton entourage ultra favorisé qui n'ont des enfants et se mettent en congé parental que parce que les coûts divers sont en réalité assumés par la solidarité familiale c'est rageant ! Parce que dans ton cas, la solidarité familiale, ben c'est ton couple qui l'assure ...
Je crois que des balises de citation ont disparu, ce n'est pas @joebar69 qui a tenu les propos sur les "dépensiers qui ne savent pas gérer leur budget", mais @Tornado (hier à 17h10).
Sinon je suis d'accord sur le décalage entre les générations. Des enseignants qui ont 20 ans de plus que moi ont pu acheter de belles maisons (terrain, piscine ...) en périphérie d'une grande ville. J'ai pu acheter un logement sympa mais rien de luxueux, en chassant toute dépense superflue. Mais les prix ont explosé depuis l'an 2000 et encore davantage depuis la crise monétaire de 2008, et les jeunes de 25-35 ans ont beaucoup de mal, ou ne peuvent pas envisager de devenir propriétaire. Il faut avoir un bon apport, être à deux, et les "beaux quartiers" sont inaccessibles.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- Pauline-AgatheNiveau 2
Ananké a écrit:
Pour ce qui est de la faiblesse de la revalorisation, j'en conviens. Etant échelon 5, +280euros nets, on crache pas dessus, mais c'est vraiment en-dessous de tout si on prend en compte la carrière et pas juste les fins de mois de 2023 ... Si c'est le premier pas de qqch à la limite, mais on sait bien que, vu comme c'est présenté, c'est du lance-pierre. Mais (gros mais) en en ayant discuté avec des collègues de mon âge et à échelon équivalent, certains sont bien tombés dans le "diviser pour mieux régner" qui conduit cette "revalo", ayant beaucoup de rancoeur pour les collègues bien plus âgés, ceux qui sont partis en retraite ces deux dernières années et ceux qui y vont dans les mois à venir qui, quand on faisait grève contre la réforme des retraites en 2019 ou bien contre la réforme du lycée, aussi en 2019, nous ont clairement dit avec une tape sur l'épaule "vous avez raison mais nous on est trop vieux pour ça".
Il y a une vraie scission entre générations, entre les débuts de carrière d'il y a 30 ans et ceux d'il y a 5 ans, il y a un monde : acheter son logement est quasiment impossible sans héritage vu la faiblesse des traitements et l'explosions des prix de l'immo ; les conditions de travail qui sont dégradées sont pour nous "normales" (on a connu que ça, des services avec pas mois de 5 classes, voire 7 ou 8 pour des profs de philo - je parle de ce que je connais - c'était impensable il y a encore 5 ans).
C'est hallucinant : 2300 euros c'est avec 2 HSA à l'échelon 5, soit après 10 ans d'ancienneté. Une amie a délaissé l'enseignement pour être développeuse Web. Au bout d'une formation de 6 mois, et 3 mois d'ancienneté elle gagnait 2200 euros, net, ...
J'ai quand même l'impression qu'il y a ici une grosse confusion entre différentes générations. Pour moi, là, tu parles de la génération de mes parents, les fameux "boomers", qui ont effectivement bénéficié d'une carrière dans l'enseignement permettant de bien vivre.
Avec mes 50 ans et mes 26 ans d'ancienneté, j'imagine que je fais partie des vieux profs dont tu parles, et pourtant je suis l'archétype de la génération X, celle qui vient après les boomers. Pour info, j'ai atteint les 2000 euros à 40 ans, au bout de 16 ans d'ancienneté, et encore fallait-il enlever 250 euros d'impôts sur le revenu (il n'y avait pas le prélèvement à la source) et de taxe d'habitation : les vrais 2000 en super-net qui atterrissent vraiment dans ma poche, je n'ai connu ça qu'à 45 ans. Quant aux fameux 2300, toujours en super-net, dont on parle ici, là aussi c'est tout récent, à vrai dire il aura fallu la revalo des 3,5% en juillet dernier pour que je les atteigne enfin.
J'ai été dans le rouge tout au long de ma carrière. Alors, oui, c'est vrai, j'ai été plus cigale que fourmi, mais quand je dis ça, ça voulait dire faire mes courses au supermarché sans trop regarder les prix, pas me taper le super voyage d'un mois au bout du monde. Mais même ça ça ne passe plus. Quant à l'achat immobilier, ça me fait rire jaune: ainsi que je l'ai dit dans un précédent post, le seul moment où j'ai vraiment cru à une éclaircie, soit à 48 balais, je me suis lancée, tout ça pour me retrouver complètement étranglée par l'inflation deux ans plus tard. Et je parle d'un T3 dans une ville moyenne, et d'un appartement à 130 000 euros, pas de la super baraque à 400 000...
- AnankéNiveau 9
Oui, je suis personnellement consciente que ceux qui sont en plein milieu de la carrière, soit 20 ans d'ancienneté, sont vraiment ceux qui en prenne plein la tête. Ce que je voulais dire c'est que l'indécence de la proposition de revalorisation est moins vue par ceux qui n'ont que 10 ans d'ancienneté ou plutôt qu'ils la remarquent et s'en accommodent car c'est dorénavant chacun pour soi et Dieu pour tous. A mon grand désarroi car ceux avec qui j'ai discuté sont pourtant des collègues que j'apprécie et qui ont été par le passé assez mobilisés contre les réformes...
Edit : il y a des collègues qui n'ont que 55 ans qui sont vraiment bien lotis mais du fait de la conjoncture. Ceux qui ont "seulement" une maison dans des régions très tendues, sont en réalité propriétaires d'un bien qui frôle le million. Alors, certes, ils vivent dedans et ne comptent peut-être pas revendre mais quand on a fini de payer une maison qui côte à 800 000 euros et des bananes ...
Edit : il y a des collègues qui n'ont que 55 ans qui sont vraiment bien lotis mais du fait de la conjoncture. Ceux qui ont "seulement" une maison dans des régions très tendues, sont en réalité propriétaires d'un bien qui frôle le million. Alors, certes, ils vivent dedans et ne comptent peut-être pas revendre mais quand on a fini de payer une maison qui côte à 800 000 euros et des bananes ...
- Charles-MauriceNiveau 10
Finalement, on est tous d'accord les annonces du gouvernement sont obscènes.
- angelxxxÉrudit
La "super baraque à 400.000" c'est grosso modo ce que nous avons acheté, à ~27 ans, certifié+ infirmière sans aide parentale.
On a utilisé un peu d'huile de coude pour que ce soit moins cher, énormément négocié les prix, le prêt...
Alors, on a économisé pendant quelques années en mode fourmi, largement plus de 50% de nos salaires.
On a utilisé un peu d'huile de coude pour que ce soit moins cher, énormément négocié les prix, le prêt...
Alors, on a économisé pendant quelques années en mode fourmi, largement plus de 50% de nos salaires.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- AnankéNiveau 9
Idem : des années d'épargne parties chez le notaire. Sans aide parentale, à deux salaires (presque 5000euros mensuel), l'année passée on pouvait s'endetter au taquet, sur 25 ans, pour 360 000 euros (à cause de la part des primes dans les salaires retenus d'ailleurs...). On n'est pas fous, on a acheté mais pour en dessous de 300 000 euros. En région parisienne, regardez ce que vous pouvez avoir pour 300 000 euros ...
- Pauline-AgatheNiveau 2
Ananké a écrit:Oui, je suis personnellement consciente que ceux qui sont en plein milieu de la carrière, soit 20 ans d'ancienneté, sont vraiment ceux qui en prenne plein la tête. Ce que je voulais dire c'est que l'indécence de la proposition de revalorisation est moins vue par ceux qui n'ont que 10 ans d'ancienneté ou plutôt qu'ils la remarquent et s'en accommodent car c'est dorénavant chacun pour soi et Dieu pour tous. A mon grand désarroi car ceux avec qui j'ai discuté sont pourtant des collègues que j'apprécie et qui ont été par le passé assez mobilisés contre les réformes...
Oui, je comprends. Après ça dépend aussi des situations personnelles, des évolutions de carrière. La mienne a ressemblé à un escargot asthmatique, j'ai joué de beaucoup de malchance en termes de timing, et quand on est célibataire sans enfants dans un métier féminisé dont on ne cache plus qu'il ne sert que de job d'appoint, ça fait très mal au bout du compte.
Le seul bon côté des choses, c'est que, désormais, je suis devenue une fervente adepte du quiet quitting comme le préconisait un intervenant qui m'avait répondu plus haut dans la conversation (... et à qui je n'ai pas pu répondre vu que le forum a bugué et que je n'ai pas retrouvé mon mot de passe jusqu'à aujourd'hui). C'est fini, la bonne élève qui venait bosser contre vents et marées, qui n'a pas pris un seul jour d'arrêt maladie en 26 ans, et qui culpabilisait trop pour faire grève. J'en serai mardi à ma troisième depuis le début de l'année, je ferai les autres, et tant pis si ça veut dire avoir encore plus froid chez moi et me cantonner à LIDL pour les courses.
... La situation actuelle m'a fait renouer avec les penchants marxistes de mes 17 ans. C'est toujours ça de pris.
- LeclochardEmpereur
Ananké a écrit:Oui, je suis personnellement consciente que ceux qui sont en plein milieu de la carrière, soit 20 ans d'ancienneté, sont vraiment ceux qui en prenne plein la tête. Ce que je voulais dire c'est que l'indécence de la proposition de revalorisation est moins vue par ceux qui n'ont que 10 ans d'ancienneté ou plutôt qu'ils la remarquent et s'en accommodent car c'est dorénavant chacun pour soi et Dieu pour tous. A mon grand désarroi car ceux avec qui j'ai discuté sont pourtant des collègues que j'apprécie et qui ont été par le passé assez mobilisés contre les réformes...
Edit : il y a des collègues qui n'ont que 55 ans qui sont vraiment bien lotis mais du fait de la conjoncture. Ceux qui ont "seulement" une maison dans des régions très tendues, sont en réalité propriétaires d'un bien qui frôlent le million. Alors, certes, ils vivent dedans et ne comptent peut-être pas revendre mais quand on a fini de payer une maison qui côte à 800 000 euros et des bananes ...
En fait, le prix de la baraque, c’est de l’argent virtuel tant que tu n’as pas vendu même si j’imagine que c’est sans doute plus valorisant sur le plan psychologique. Perso, je m’en f… du prix du marché; ce qui m’importe, si on parle uniquement de l’aspect financier, c’est combien elle me coûte (crédit, entretien, impôts) car au fond, on y est bien et c’est le principal. La valeur d’usage prime sur tout. Un château mal isolé et qui me conterait une blinde et des heures de tondeuse et de taille-haie non merci. Chacun ses plaisirs. Après je ne doute pas que les héritiers pensent autrement.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AnankéNiveau 9
Ce ne sont pas des châteaux, c'est ça le pire ! Je parle de maisons d'une centaine de m2 avec 300m2 de jardin !
Je suis bien d'accord sur la primauté de la valeur d'usage, mais quand pour pouvoir user du bien faut avoir en poche ou pouvoir s'endetter à hauteur de 600 000 euros, la valeur d'échange a son importance. Et pouvoir revendre cela et se prendre un appart moins cher et récupérer la différence pour ne pas avoir à peser sur ses enfants parce que les prix des Ehpad sont complètement ahurissant, ça compte aussi.
Je suis bien d'accord sur la primauté de la valeur d'usage, mais quand pour pouvoir user du bien faut avoir en poche ou pouvoir s'endetter à hauteur de 600 000 euros, la valeur d'échange a son importance. Et pouvoir revendre cela et se prendre un appart moins cher et récupérer la différence pour ne pas avoir à peser sur ses enfants parce que les prix des Ehpad sont complètement ahurissant, ça compte aussi.
- celitianSage
C'est peut-être une disposition assez récente, j'ai travaillé l'été (1 mois seulement) et cela me donne juste quelques points pour la pension.freche a écrit:Juste, en ce qui concerne les annuités, c’est trop tard pour nous qui sommes déjà en poste, mais incitez vos enfants à travailler l’été pendant leurs études, un mois travaillé au smic c’est un trimestre cotisé. Ma fille qui a commencé à travailler à 27 ans pour cause de parcours chaotique a déjà 10 trimestres validés entre ses jobs d’été et ses stages.
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