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- HélipsProphète
Oui enfin même hors considération cassage de grève ou pas, la visio, ça veut dire au choix monopoliser un adulte pour au minimum ouvrir une salle et installer le matériel, voire surveiller la classe, ou obliger tous les non grévistes à rester chez soi et à faire cours de chez soi, et à empêcher les parents de se rendre sur leur lieu de travail pour les plus jeunes élèves.
- EuphémiaNiveau 10
Certes, mais là n'était pas la question.Hélips a écrit:Oui enfin même hors considération cassage de grève ou pas, la visio, ça veut dire au choix monopoliser un adulte pour au minimum ouvrir une salle et installer le matériel, voire surveiller la classe, ou obliger tous les non grévistes à rester chez soi et à faire cours de chez soi, et à empêcher les parents de se rendre sur leur lieu de travail pour les plus jeunes élèves.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- PrezboGrand Maître
freche a écrit:À ce compte-là, si tu prends ta voiture au lieu de venir en train quand il y a une grêve des trains, tu casses aussi la grève, non ?
Non, je ne pense pas que ce soit comparable. L'obligation des fonctionnaires, c'est de trouver une solution pour se rendre à son travail, pas de trouver une solution pour permettre à l'établissement de contourner les nuisances dues à la grève. Ça, c'est le rôle du gouvernement et des rectorats.
(Par ailleurs, concrètement, Hélips à bien résumé l'impossibilité pratique.)
- frecheGrand sage
Je dirais que c'est trouver une solution pour faire son travail. Sinon d'accord avec l'impossibilité pratique, mais ce n'était pas le sujet. Sans parler de nous, tu considère que ceux qui font du télétravail lors des jours de grève sont des casseurs de grève ?
- KolmogorovNiveau 5
freche a écrit:Je dirais que c'est trouver une solution pour faire son travail. Sinon d'accord avec l'impossibilité pratique, mais ce n'était pas le sujet. Sans parler de nous, tu considère que ceux qui font du télétravail lors des jours de grève sont des casseurs de grève ?
Les personnels de rectorats ou DSDEN disposent de 3 jours de télétravail par semaine et pourtant il y aura aussi des grévistes chez eux.
- PrezboGrand Maître
freche a écrit:Je dirais que c'est trouver une solution pour faire son travail. Sinon d'accord avec l'impossibilité pratique, mais ce n'était pas le sujet. Sans parler de nous, tu considère que ceux qui font du télétravail lors des jours de grève sont des casseurs de grève ?
Encore une fois, j'ai l'impression qu'on compare ce qui n'est pas comparable. Il y a des missions qui peuvent s'exercer quasiment sans adaptation en télétravail, et sur du matériel fourni par l'employeur au passage. L'accueil des élèves et l'enseignement n'en font pas partie.
J'ai l'impression que la crise Covid a doucement mis dans les têtes l'idée que le téléenseignement est devenue la norme exigible dès lors qu'on ne peut plus être présent. Est-ce que vous comptez aussi la proposer le jour où vous serez absent pour cause d'enfant malade ?
- dandelionVénérable
S’il s’agit d’une grève des transports et que tu t’organises pour ne pas avoir à les prendre ce jour-là, c’est quand même un peu exagéré de dire que tu es un briseur de grève. Est-ce que si on héberge quelqu’un qui ne peut pas rentrer chez lui à cause de la grève on est un jaune? Toutes les personnes qui le peuvent se mettent en télétravail les jours de grève, ça ne veut pas dire que la grève n’est pas ressentie (et à la limite, ça limite un peu les dégâts collatéraux envers ceux qui sont obligés de prendre les transports pour aller travailler et qui ne peuvent pas faire grève du fait de leur statut par exemple). Tout le monde ne peut pas se mettre en grève non plus, sans compter qu’il y a des gens qui ne souhaitent pas faire grève également comme le dit Euphémia, on ne peut pas les obliger à faire grève.
Là il s’agira plus ou moins d’une grève générale, mais il y aura tout de même des services qui fonctionneront, et des gens qui ne pourront pas faire grève, ou ne voudront pas faire grève.
Vu que les transports à Paris c’est compliqué les jours normaux, je doute que quelques cours en visio fassent une grosse différence sur les perturbations. En plus, soyons francs, les cours en visio ça embête les parents plus qu’autre chose, surtout s’ils sont en télétravail. Pas dit que ça ne soit pas plutôt un soutien aux grévistes. Prévoir des activités chant et peinture avec un thème lié à la grève peut-être pour un maximum d’impact? Et j’entends siffler le train en chant, en arts plastique : réalise un train avec ce que tu trouves dans la cuisine (en plus si les parents crient, tu peux leur rappeler que ce n’est pas bienveillant).
Là il s’agira plus ou moins d’une grève générale, mais il y aura tout de même des services qui fonctionneront, et des gens qui ne pourront pas faire grève, ou ne voudront pas faire grève.
Vu que les transports à Paris c’est compliqué les jours normaux, je doute que quelques cours en visio fassent une grosse différence sur les perturbations. En plus, soyons francs, les cours en visio ça embête les parents plus qu’autre chose, surtout s’ils sont en télétravail. Pas dit que ça ne soit pas plutôt un soutien aux grévistes. Prévoir des activités chant et peinture avec un thème lié à la grève peut-être pour un maximum d’impact? Et j’entends siffler le train en chant, en arts plastique : réalise un train avec ce que tu trouves dans la cuisine (en plus si les parents crient, tu peux leur rappeler que ce n’est pas bienveillant).
- KolmogorovNiveau 5
Prezbo a écrit:freche a écrit:Je dirais que c'est trouver une solution pour faire son travail. Sinon d'accord avec l'impossibilité pratique, mais ce n'était pas le sujet. Sans parler de nous, tu considère que ceux qui font du télétravail lors des jours de grève sont des casseurs de grève ?
Encore une fois, j'ai l'impression qu'on compare ce qui n'est pas comparable. Il y a des missions qui peuvent s'exercer quasiment sans adaptation en télétravail, et sur du matériel fourni par l'employeur au passage. L'accueil des élèves et l'enseignement n'en font pas partie.
J'ai l'impression que la crise Covid a doucement mis dans les têtes l'idée que le téléenseignement est devenue la norme exigible dès lors qu'on ne peut plus être présent. Est-ce que vous comptez aussi la proposer le jour où vous serez absent pour cause d'enfant malade ?
C'est bien ça, le téléenseignement est un enseignement dégradé.
- GaliNéoFidèle du forum
Chrysippe a écrit:Bonjour à tous, et désolé si ma question paraît idiote, mais je n'arrive pas à trouver la réponse.
Comme vous le savez, un mouvement de grève massif risque de s'enclencher dans les semaines qui viennent à partir du 19 janvier : je ferai grève le 19, mais je me pose la question pour l'organisation des semaines suivantes.
Je suis TZR, et je suis affecté à 2h de chez moi en IDF, impossible de m'y rendre sans le concours de la SNCF et de la RATP.
Que se passe-t-il si un prof est dans l'impossibilité matérielle d'atteindre son lycée, est-il déclaré en grève automatiquement ? Dans ce cas, il faut que je me prépare à perdre de nombreuses journées.
Merci !
La loi est simple, si tu n'es pas gréviste, tu as obligation de venir sur ton lieu de travail ! A toi de te débrouiller malgré les grèves et autres empêchements. Évidemment, prévenir son chef d'établissement est la moindre des politesses. Bon courage !
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- TulipiaNiveau 7
Je suis dans le même cas que toi. TZR et affectée loin de mon RAD et de chez moi, je suis dépendante du train. Si jamais je ne peux rejoindre l'établissement, je me pencherai vers du covoiturage ou vers des nuitées dans les environs de mon établissement. J'ai déjà repéré quelques chambres à louer à la nuit.
Dans mon établissement, on me fait rattraper les heures manquées en cas de retard de train, ce qui arrive environ deux à trois fois par an en général. Je précise que je pars à 5h50 de chez moi pour commencer à 8h. Dans d'autres établissements, on refusait que je rattrape mes heures, considérant que mon quotidien était assez lourd comme cela.
Dans mon établissement, on me fait rattraper les heures manquées en cas de retard de train, ce qui arrive environ deux à trois fois par an en général. Je précise que je pars à 5h50 de chez moi pour commencer à 8h. Dans d'autres établissements, on refusait que je rattrape mes heures, considérant que mon quotidien était assez lourd comme cela.
- GaliNéoFidèle du forum
Tulipia a écrit:TZR et affectée loin de mon RAD et de chez moi, je suis dépendante du train.
Dans mon établissement, on me fait rattraper les heures manquées en cas de retard de train, ce qui arrive environ deux à trois fois par an en général. Je précise que je pars à 5h50 de chez moi pour commencer à 8h. Dans d'autres établissements, on refusait que je rattrape mes heures, considérant que mon quotidien était assez lourd comme cela.
C'est là que je suis content de rester contractuel... En 2022 j'ai refusé 3 postes pour des questions de distances, et là j'ai accepté car mon lycée n'est qu'à 16 minutes en voiture. Un bonheur ! Courage amis TZR !
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- issoireNiveau 9
Tout ce que je sais c’est qu’il y a deux mois en region parisienne il y a eu grève des transports ( mais pas des enseignants) et beaucoup d’entres nous on demandaient de faire cours en visio: cela nous a été refusé par le proviseur et mis a l’ordre du jour du conseil pédagogique: résultat la visio n’est pas autorisée car contraire au droit de grève. Cela a évidemment occasionné des tensions entre nous et la hiérarchie, ou entre collègues , mais au final nous ne pouvons l’utiliser ( alors que nous avons eu des de jours de formations pendant le COVID) honnêtement pour le jeudi 19 Janvier cela me semble évident de ne pas l’utiliser, mais en cas de grève des transports cela serait bien utile.
Pour finir je pense que la visio nous est interdite pour obliger les élèves à venir et lutter contre leur absentéisme ( c’est le message transmis pour justifier la non utilisation de la visio).
Pour finir je pense que la visio nous est interdite pour obliger les élèves à venir et lutter contre leur absentéisme ( c’est le message transmis pour justifier la non utilisation de la visio).
- EuphémiaNiveau 10
Les arguments contre le recours à la visio en cas d'impossibilité de se rendre dans son établissement scolaire sont nombreux et beaucoup sont pertinents et légitimes, mais celui du respect du droit de grève me paraît absurde, illégitime et liberticide. Et que des chefs d'établissement puissent y avoir recours me paraît proprement hallucinant, voire une faute professionnelle.issoire a écrit:Tout ce que je sais c’est qu’il y a deux mois en region parisienne il y a eu grève des transports ( mais pas des enseignants) et beaucoup d’entres nous on demandaient de faire cours en visio: cela nous a été refusé par le proviseur et mis a l’ordre du jour du conseil pédagogique: résultat la visio n’est pas autorisée car contraire au droit de grève. Cela a évidemment occasionné des tensions entre nous et la hiérarchie, ou entre collègues , mais au final nous ne pouvons l’utiliser ( alors que nous avons eu des de jours de formations pendant le COVID) honnêtement pour le jeudi 19 Janvier cela me semble évident de ne pas l’utiliser, mais en cas de grève des transports cela serait bien utile.
Pour finir je pense que la visio nous est interdite pour obliger les élèves à venir et lutter contre leur absentéisme ( c’est le message transmis pour justifier la non utilisation de la visio).
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- lene75Prophète
Hors période dérogatoire Covid, les règles pour pouvoir télétravailler dans la fonction publique sont très strictes. Je ne pense pas qu'un CDE ait le droit de prendre l'initiative de s'asseoir sur ces règles. Je ne pense pas non plus que la généralisation du télétravail sauvage soit une avancée pour notre profession.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- issoireNiveau 9
Je vous retranscrit le mail envoyé par le proviseur « nous sommes sollicités par plusieurs enseignants sur la possibilité d’enseigner à distance demain ( greve ratp) .Nous avons fait le choix de ne pas valider cette modalité d’enseignement : elle est contraire au droit de grève d’une part; d’autre part, elle n’a été validée que pour des périodes de crise sanitaire.
Cela a occasionne de légère tensions et je dois dire qu’en conseil pédagogique on s’est écrasés..
Cela a occasionne de légère tensions et je dois dire qu’en conseil pédagogique on s’est écrasés..
- JennyMédiateur
Mais quelle idée…
Heureusement que vos directions refusent.
Heureusement que vos directions refusent.
- EuphémiaNiveau 10
Il a à mon avis bien raison de refuser, mais pas de prétendre que c'est contraire au droit de grève.issoire a écrit:Je vous retranscrit le mail envoyé par le proviseur « nous sommes sollicités par plusieurs enseignants sur la possibilité d’enseigner à distance demain ( greve ratp) .Nous avons fait le choix de ne pas valider cette modalité d’enseignement : elle est contraire au droit de grève d’une part; d’autre part, elle n’a été validée que pour des périodes de crise sanitaire.
Cela a occasionne de légère tensions et je dois dire qu’en conseil pédagogique on s’est écrasés..
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- EnaecoVénérable
Je rejoins Euphémia.
Il y a plein de raisons de refuser mais le droit de grève ne me semble pas en être une recevable
Il y a plein de raisons de refuser mais le droit de grève ne me semble pas en être une recevable
- Mélusine2Niveau 10
Euphémia a écrit:Il a à mon avis bien raison de refuser, mais pas de prétendre que c'est contraire au droit de grève.issoire a écrit:Je vous retranscrit le mail envoyé par le proviseur « nous sommes sollicités par plusieurs enseignants sur la possibilité d’enseigner à distance demain ( greve ratp) .Nous avons fait le choix de ne pas valider cette modalité d’enseignement : elle est contraire au droit de grève d’une part; d’autre part, elle n’a été validée que pour des périodes de crise sanitaire.
Cela a occasionne de légère tensions et je dois dire qu’en conseil pédagogique on s’est écrasés..
L'idée est sans doute que cela revient à casser non pas la grève des profs, mais celle des agents de la RATP : rappelez-vous Sarkozy, "quand il y a une grève personne ne s'en aperçoit !" En effet, si par exemple des enseignants non grévistes (ce qui est évidemment leur droit) travaillent à distance sans la moindre gêne et même dans un confort inégalé, la grève des transports est cassée.
- EuphémiaNiveau 10
Je l'ai aussi compris ainsi et il me paraît plus que problématique qu'un chef d'établissement puisse recourir à un tel argument pour justifier sa décision.Jenny a écrit:Je l’ai compris comme ça.
Je suis étonnée d'être quasiment la seule que cela gêne.
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- courage_fuyonsNiveau 5
Il faudrait une circulaire du ministère qui le confirme ce dont je doute alors pour moi cela ressemble à du grand n’importe quoi pour justifier le refus de télétravail pour les enseignants et leurs élèves.
Comme les investissements n’ont pas été faits, il ne peut pas y avoir de télétravail de qualité.
Et en plus cela poserait problème pour la garderie nationale alors double raison de dire non.
Comme les investissements n’ont pas été faits, il ne peut pas y avoir de télétravail de qualité.
Et en plus cela poserait problème pour la garderie nationale alors double raison de dire non.
- CleroliDoyen
Parent d'une collégienne, si j'apprends demain que certains de ses profs proposent un enseignement à distance jeudi, je considérerai que c'est un gros fout*ge de gueu**. On a pu s'apercevoir des limites de ce type d'enseignement donc, quitte à choisir, je préfère un prof absent parce qu'il n'a pas pu se rendre dans son établissement qu'un prof qui donne l'impression d'avoir fait cours (une heure derrière son écran certainement mais pas une heure de cours).Kolmogorov a écrit:C'est bien ça, le téléenseignement est un enseignement dégradé.Prezbo a écrit:Encore une fois, j'ai l'impression qu'on compare ce qui n'est pas comparable. Il y a des missions qui peuvent s'exercer quasiment sans adaptation en télétravail, et sur du matériel fourni par l'employeur au passage. L'accueil des élèves et l'enseignement n'en font pas partie.freche a écrit:Je dirais que c'est trouver une solution pour faire son travail. Sinon d'accord avec l'impossibilité pratique, mais ce n'était pas le sujet. Sans parler de nous, tu considère que ceux qui font du télétravail lors des jours de grève sont des casseurs de grève ?
J'ai l'impression que la crise Covid a doucement mis dans les têtes l'idée que le téléenseignement est devenue la norme exigible dès lors qu'on ne peut plus être présent. Est-ce que vous comptez aussi la proposer le jour où vous serez absent pour cause d'enfant malade ?
- ernyaFidèle du forum
Mais de toute façon, comment ça pourrait fonctionner ? Il est possible que d'autres collègues décident de faire cours et n'aient pas de problème pour venir. Comment les élèves pourraient-ils suivre un enseignement en présentiel et un enseignement en distanciel ?
- frecheGrand sage
Le problème n'est pas là, mais plutôt sur la qualification de briseur de grève, que je ne comprends pas.
- EnaecoVénérable
Mélusine2 a écrit:Euphémia a écrit:Il a à mon avis bien raison de refuser, mais pas de prétendre que c'est contraire au droit de grève.issoire a écrit:Je vous retranscrit le mail envoyé par le proviseur « nous sommes sollicités par plusieurs enseignants sur la possibilité d’enseigner à distance demain ( greve ratp) .Nous avons fait le choix de ne pas valider cette modalité d’enseignement : elle est contraire au droit de grève d’une part; d’autre part, elle n’a été validée que pour des périodes de crise sanitaire.
Cela a occasionne de légère tensions et je dois dire qu’en conseil pédagogique on s’est écrasés..
L'idée est sans doute que cela revient à casser non pas la grève des profs, mais celle des agents de la RATP : rappelez-vous Sarkozy, "quand il y a une grève personne ne s'en aperçoit !" En effet, si par exemple des enseignants non grévistes (ce qui est évidemment leur droit) travaillent à distance sans la moindre gêne et même dans un confort inégalé, la grève des transports est cassée.
Donc ce chef préfère que ses enseignants ne fassent pas leur service (avec retenue sur salaire ?) au nom de la grève ratp et/ou subissent une journée galère plutôt que de trouver une solution pour travailler (indépendamment du fait que la solution proposée n'est pas à la hauteur).
Quelle belle solidarité interpro !
Si seulement il y avait la même bienveillance en interne...
ernya a écrit:Mais de toute façon, comment ça pourrait fonctionner ? Il est possible que d'autres collègues décident de faire cours et n'aient pas de problème pour venir. Comment les élèves pourraient-ils suivre un enseignement en présentiel et un enseignement en distanciel ?
Inutile de trop développer étant donné que ça ne se fera pas.
Sinon, pendant le covid, des collègues sont restés en distanciel quand d'autres étaient en présentiel. On peut mettre les élèves dans une salle de l'établissement et lancer la visio vidéoprojetée. Ca demande généralement quelqu'un pour gérer la mise en route et la surveillance mais ça peut se faire.
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