- SoirHabitué du forum
MarcAntoine a écrit:J'ai dévoré tous les tomes de Murena, et les trois tomes de l'Arabe du futur, de R.Sattouf. L'histoire de son pays telle qu'il la raconte est vraiment flippante, mais j'adore son humour (souvent noir).
J'attends (plus ou moins patiemment) la sortie du prochain.
Série relatant la vie de César Borgia, les Médicis sont aussi très présents, supervisée par un historien. Magnifiques dessins, contexte historique clairement explicité sans lourdeur, intrigues et suspense au rendez-vous. J'ai dévoré la série, onze tomes de sortis pour le moment, le douzième n'est malheureusement toujours pas annoncé (même au Japon).
- ZeSandmanFidèle du forum
Si vous aimez le duo Dufaux Delaby, et si vous ne connaissez pas encore, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de "La Complainte des Landes Perdues".
Les quatre premiers tomes avec Rosinski au dessin (Thorgal) puis les quatre suivants avec Delaby. Il y a un neuvième tome avec un autre dessinateur (une dessinatrice en fait), mais je ne l'ai pas lu encore.
Dans un univers moyen-ageux, baigné de légendes celtiques et de sorcellerie, Sioban, jeune princesse, va devoir résoudre l'énigme suivante : "Le mal est-il au coeur de l'amour, ou l'amour est-il au coeur du mal ?".
Les quatre premiers tomes avec Rosinski au dessin (Thorgal) puis les quatre suivants avec Delaby. Il y a un neuvième tome avec un autre dessinateur (une dessinatrice en fait), mais je ne l'ai pas lu encore.
Dans un univers moyen-ageux, baigné de légendes celtiques et de sorcellerie, Sioban, jeune princesse, va devoir résoudre l'énigme suivante : "Le mal est-il au coeur de l'amour, ou l'amour est-il au coeur du mal ?".
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- MéluEmpereur
Le neuvième tome est bien aussi. Il lance un nouveau cycle.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- SoirHabitué du forum
ZeSandman : Merci pour le conseil de la complainte des landes perdues, j'ai bien aimé (moins le premier cycle).
Info pratique : Chaque année il y a les 48h de la BD pour la promotion de la lecture de BD auprès de tous. Des éditeurs proposent donc plusieurs BD (et mangas) à 1 €. Cela se passera du 7 au 8 avril. Voici le lien pour voir les titres proposés : clic
Info pratique : Chaque année il y a les 48h de la BD pour la promotion de la lecture de BD auprès de tous. Des éditeurs proposent donc plusieurs BD (et mangas) à 1 €. Cela se passera du 7 au 8 avril. Voici le lien pour voir les titres proposés : clic
- DanskaProphète
Intéressant, Soir, merci pour l'info et le lien !
- SoirHabitué du forum
Je vais probablement faire passer le message aussi sur le flood, désolée pour la répétition occasionnée.
- DanskaProphète
Pas grave, mieux vaut deux fois qu'aucune
- phil(...)Niveau 10
http://www.dargaud.com/bd/Combat-ordinaire-Le/Combat-ordinaire-Le
- SoirHabitué du forum
Sur Irena Sendlerowa qui a réellement existé. Membre du centre citoyen d'aide sociale pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'engagea dans la résistance et sauva 2500 enfants de l'enfer du ghetto de Varsovie. Malgré le dessin cette BD n'est pas destinée aux enfants. Intéressant et
- ParrhesiaNiveau 1
Merci pour toutes ces bonnes idées ! Je passerai à la mediathèque dans la semaine
- BeccaNiveau 6
Bonjour,
Que pensez-vous de la BD "Les Profs" ?
Merci !
Que pensez-vous de la BD "Les Profs" ?
Merci !
- AphrodissiaMonarque
Je venais sur ce fil pour en parler. J'ai lu toute la série en deux jours et j'ai beaucoup aimé: c'est frais et les personnages sont adorables. Un vrai plaisir.Soir a écrit:may68 a écrit:Je me suis régalée avec la série "Magasin général" de Loisel et Tripp.
Un peu de mal avec le tome1 (il faut se familiariser avec les nombreux personnages et le parler québécois!) puis j'ai dévoré les 8 autres tomes !
J'ai moins aimé les derniers tomes, Marie évolue dans un sens qui me plait moyennement, mais ce fut un plaisir de se plonger dans un univers québécois.
J'ai aussi (enfin!) pu lire le tome 3 de l'Arabe du futur: j'espère qu'il y en aura un 4e.
Et je ne peux plus avancer dans The walking dead parce que j'attends toujours les tomes 24, 25 et 26 que la bibliothèque municipale n'a pas reçus. Bien sûr, le tome 27 vient d'arriver.
- PrezboGrand Maître
Le dernier roman graphique (puisque c'est le nom que l'on donne aux BD sérieuses aux USA) à m'avoir scotché.
J'ai connu Derf Backderf pas sa BD Punk rock et mobil homes, sorti en France il y a quelques années, une fiction humoristique inspirée de sa propre jeunesse et de son implication d'alors dans la scène punk de l'Ohio.
Ici, l'ouvrage est strictement autobiographique, et très rigoureux dans les faits relatés. L'auteur y décrit par le menu sa relation (pas réellement amicale malgré le titre, mais pas dénué d'une certaine curiosité) avec Jeffrey Dahmer, un camarade de lycée bizarre et marginal.
Bon, il se trouve que Dahmer, après son départ du lycée, est devenu un des tueurs en série les plus terrifiants des États-Unis, auteur de dix-sept meurtres et affublé par les médias du surnom de cannibale du Milwaukee.
Derf Backderf retrace donc toute l'histoire les années lycée de Dahmer (l'ouvrage, à part une petite appendice, s'arrête la veille du premier meurtre) utilisant ses propres souvenirs, ceux de ses anciens camarades de classe, et tout ce qu'il a lu sur l'affaire. (Le livre est très documenté et richement annoté.) Refusant toute compassion, mais sans discours moralisateur, il essaye de comprendre comment le type qu'il a connu adolescent a pu peu a peu devenir ce qu'il est devenu. Il sous-entend en filligrane quelques questions, en sachant avec élégance de pas être pesant : a-t-on peur rétrospectivement lorsqu’on apprend que son ancien camarade est devenu un tueur en série ? Aurait-on pu faire quelques chose pour l'empêcher ? Comment les adultes n'ont-ils rien vu ou pas voulu voir alors que Dahmer était déjà un adolescent en proie à des pulsions morbides qu'il tentait détouffer en s’alcoolisant du matin au soir au lycée ?
Je n'aime usuellement pas les histoires de serial killer, ni la fascination qu'ils déclenchent chez les citoyens ordinaires. Celle ci est remarquable par la manière dont l'auteur trouve toujours la distance juste pour aborder ce sujet très casse-gueule.
J'ai connu Derf Backderf pas sa BD Punk rock et mobil homes, sorti en France il y a quelques années, une fiction humoristique inspirée de sa propre jeunesse et de son implication d'alors dans la scène punk de l'Ohio.
Ici, l'ouvrage est strictement autobiographique, et très rigoureux dans les faits relatés. L'auteur y décrit par le menu sa relation (pas réellement amicale malgré le titre, mais pas dénué d'une certaine curiosité) avec Jeffrey Dahmer, un camarade de lycée bizarre et marginal.
Bon, il se trouve que Dahmer, après son départ du lycée, est devenu un des tueurs en série les plus terrifiants des États-Unis, auteur de dix-sept meurtres et affublé par les médias du surnom de cannibale du Milwaukee.
Derf Backderf retrace donc toute l'histoire les années lycée de Dahmer (l'ouvrage, à part une petite appendice, s'arrête la veille du premier meurtre) utilisant ses propres souvenirs, ceux de ses anciens camarades de classe, et tout ce qu'il a lu sur l'affaire. (Le livre est très documenté et richement annoté.) Refusant toute compassion, mais sans discours moralisateur, il essaye de comprendre comment le type qu'il a connu adolescent a pu peu a peu devenir ce qu'il est devenu. Il sous-entend en filligrane quelques questions, en sachant avec élégance de pas être pesant : a-t-on peur rétrospectivement lorsqu’on apprend que son ancien camarade est devenu un tueur en série ? Aurait-on pu faire quelques chose pour l'empêcher ? Comment les adultes n'ont-ils rien vu ou pas voulu voir alors que Dahmer était déjà un adolescent en proie à des pulsions morbides qu'il tentait détouffer en s’alcoolisant du matin au soir au lycée ?
Je n'aime usuellement pas les histoires de serial killer, ni la fascination qu'ils déclenchent chez les citoyens ordinaires. Celle ci est remarquable par la manière dont l'auteur trouve toujours la distance juste pour aborder ce sujet très casse-gueule.
- SoirHabitué du forum
Becca a écrit:Bonjour,
Que pensez-vous de la BD "Les Profs" ?
Merci !
Divertissante, humour léger.
- DanskaProphète
Et parfois drôlement réaliste, malgré son caractère caricatural
- PrezboGrand Maître
Oh, et puis tiens, encore envie de parler de deux coups de coeurs récents.
Huit ans après le tome précédent, Blain (qui à le tord de commencer des séries et de parfois les laisser en plan) sort le quatrième tome de Gus. Gus, c'est l'histoire de Gus, Gratt et Clem, Pistoleros redoutables, Outlaws au grand cœur en séducteurs maladroits dans le far-west du XIXème siècle. Gus est à Lucky Luke ce que le cinéma de Sergio Leone est aux westerns de l'âge d'or : une relecture virtuose, quelque part entre hommage et parodie. Sauf qu'au cynisme de Leone, Blain préfère l'humour burlesque et une vraie tendresse pour des personnages finement croqués. Celui de Gus est d'ailleurs en retrait sur cet album, qui se concentre sur Clem, tiraillé par sa double vie d'homme d'affaire marié à San Francisco et de pilleur de banque parcourant l'ouest sauvage, entre envie de profiter de sa respectabilité et impossibilité de renoncer au goût de l'aventure. Des histoires courtes à rebondissement, qui d'épisodes en épisodes finissent mine de rien par former une vraie fresque.
Enfin découvert cette série encensée un peu partout, des années après sa publication (alors que j'ai justement beaucoup lu de nouvelles BD française et d'ouvrages édité par l'Association il y a quelques années). L’ascension du haut mal, c'est l'autobiographie de David B. qui raconte son enfance marquée par les crises d'épilepsie graves, et à répétition, de son frère aîné. Le haut mal, c'est la maladie avec toute la famille va devoir vivre, sans être épargnée par aucune étape. D'autant que les parents, influencé par les théories et les médecines alternatives des années soixante-dix, essayerons de tout tenter dans leur quête d'une hypothétique guérison, jusqu'à aller à la limite des dérives sectaires. Six tomes très beaux graphiquement (avec un trait proche de Marjan Satrapi), très durs parfois, et d'une rare honnêteté.
Huit ans après le tome précédent, Blain (qui à le tord de commencer des séries et de parfois les laisser en plan) sort le quatrième tome de Gus. Gus, c'est l'histoire de Gus, Gratt et Clem, Pistoleros redoutables, Outlaws au grand cœur en séducteurs maladroits dans le far-west du XIXème siècle. Gus est à Lucky Luke ce que le cinéma de Sergio Leone est aux westerns de l'âge d'or : une relecture virtuose, quelque part entre hommage et parodie. Sauf qu'au cynisme de Leone, Blain préfère l'humour burlesque et une vraie tendresse pour des personnages finement croqués. Celui de Gus est d'ailleurs en retrait sur cet album, qui se concentre sur Clem, tiraillé par sa double vie d'homme d'affaire marié à San Francisco et de pilleur de banque parcourant l'ouest sauvage, entre envie de profiter de sa respectabilité et impossibilité de renoncer au goût de l'aventure. Des histoires courtes à rebondissement, qui d'épisodes en épisodes finissent mine de rien par former une vraie fresque.
Enfin découvert cette série encensée un peu partout, des années après sa publication (alors que j'ai justement beaucoup lu de nouvelles BD française et d'ouvrages édité par l'Association il y a quelques années). L’ascension du haut mal, c'est l'autobiographie de David B. qui raconte son enfance marquée par les crises d'épilepsie graves, et à répétition, de son frère aîné. Le haut mal, c'est la maladie avec toute la famille va devoir vivre, sans être épargnée par aucune étape. D'autant que les parents, influencé par les théories et les médecines alternatives des années soixante-dix, essayerons de tout tenter dans leur quête d'une hypothétique guérison, jusqu'à aller à la limite des dérives sectaires. Six tomes très beaux graphiquement (avec un trait proche de Marjan Satrapi), très durs parfois, et d'une rare honnêteté.
- LouisBarthasExpert
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- FanchetteNiveau 5
"Peintre surréaliste de la première moitié du XXe siècle, Paul Nash a vécu l’atrocité des tranchées de la Première guerre mondiale. Les cicatrices de cette épreuve ont marqué son œuvre à tout jamais.
Auteur de bande dessinée, Dave McKean décide de lui rendre hommage à travers cette biographie fantasmée. Entre réalité et illusion, il explore la fièvre créatrice de l’artiste en se projetant dans ses rêves, hantés par l’image perpétuelle d’un chien noir. Ni malveillant, ni bénin, ce spectre agit comme un présage, un messager, un ennemi... puis un ami."
Un grand beau format qui rend justice au talent de McKean.
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21st Century Schizoid Woman - Chaos under construction
- ZeSandmanFidèle du forum
Merci pour l'info.
Grand fan de Neil Gaiman, son acolyte de toujours, j'aime vraiment le style de Mc Kean, qui utilise peinture et collages. Son Batman "Arkham Asylum" et l'"Orchidée Noire" sont purement magnifiques.
Je dis peut-être une bêtise mais il me semble que c'est son premier album en solo.
Je file l'acheter dès que j'ai un moment.
Grand fan de Neil Gaiman, son acolyte de toujours, j'aime vraiment le style de Mc Kean, qui utilise peinture et collages. Son Batman "Arkham Asylum" et l'"Orchidée Noire" sont purement magnifiques.
Je dis peut-être une bêtise mais il me semble que c'est son premier album en solo.
Je file l'acheter dès que j'ai un moment.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- SoirHabitué du forum
Il y a les 48 heures de la BD le 6 et le 7 avril avec une sélection de BD (davantage pour la jeunesse) à très bas prix (l'année dernière c'était 1 euro la BD) : http://www.48hbd.com/la-selection/.
- may68Expert
Je viens de découvrir Fabcaro, génial !
https://error404.fr/fabcaro/?platform=hootsuite
J'ai lu Zai Zai Zai Zai et Et si l'amour c'était aimer
Deux moments de franche rigolade !
https://error404.fr/fabcaro/?platform=hootsuite
J'ai lu Zai Zai Zai Zai et Et si l'amour c'était aimer
Deux moments de franche rigolade !
- VivivavaNiveau 10
Fais-toi plaisir en lisant aussi son catalogue de la Bredoute.
- JPhMMDemi-dieu
Que nenni.ZeSandman a écrit:Merci pour l'info.
Grand fan de Neil Gaiman, son acolyte de toujours, j'aime vraiment le style de Mc Kean, qui utilise peinture et collages. Son Batman "Arkham Asylum" et l'"Orchidée Noire" sont purement magnifiques.
Je dis peut-être une bêtise mais il me semble que c'est son premier album en solo.
Je file l'acheter dès que j'ai un moment.
Presque 30 ans d'âge.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- FanchetteNiveau 5
JPhMM a écrit:
Presque 30 ans d'âge.
Faut que je me le dégote, celui-là.
@ZeSandman : fan de Gaiman, je n'aurais pas cru, tiens !
+ 1 pour Orchidée Noire.
Violent Cases et Signal/bruit, qui ont été aussi réalisés par le duo, sont très chouettes également.
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21st Century Schizoid Woman - Chaos under construction
- JPhMMDemi-dieu
Un chef-d’œuvre, Fanchette.
Oui hein, pour ZeSandman, quelle surprise.
Oui hein, pour ZeSandman, quelle surprise.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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