- BlinkarticaNiveau 4
Voltaire a écrit:Il me semble que si on est capable d'interroger intelligemment une IA pour qu'elle fournisse une réponse élaborée, on est capable, peu ou prou, de fournir soi-même cette réponse ?
Par ailleurs, en maths, chatGPT est une quiche, et en plus fournit des réponses truffées de sottises, c'est facile à démasquer (sauf que, avec la même requête, les réponses varient au cours du temps, ce qui, en maths, est assez troublant). Pourtant les corrigés de très bonne qualité sont disponibles très facilement sur le net.
Oui, indéniablement. Il y aura autant de personnes "intelligentes" qu'avant. Mais ce n'est pas parce qu'on peut le faire qu'on le fera. Si on peut esquiver quatre heures fastidieuses grâce à trente minutes de manipulation sur un logiciel, tout le monde ne le fera pas mais nombreux seront ceux qui le feront. Et d'ailleurs, dans de nombreux secteurs, on va avoir intérêt à travailler avec ce type de logiciel pour produire plus vite et davantage.
Les compétences importantes avant internet pouvaient être la mémorisation, la capacité d'analyse et de synthèse. Avec internet, la mémorisation est devenue moins importante. Il fallait surtout synthétiser les informations. Aujourd'hui, je pense que l'intelligence artificielle enlève d'autres compétences comme la rédaction ou la capacité de synthèse. Il faut plutôt des compétences proches du programmateur : donner les bons ordres à une machine qui fera ensuite mieux la synthèse, l'analyse, la rédaction.
Je comprends bien que l'intelligence est à la croisée de toutes les compétences mais je crois vraiment qu'on change de dimension avec l'I.A. et que ce qui était valorisé avant va devenir moins important. Tout comme la mémorisation qui était valorisée il y a trente ans est devenue nettement moins importante aujourd'hui.
- PrezboGrand Maître
Blinkartica a écrit:Voltaire a écrit:Il me semble que si on est capable d'interroger intelligemment une IA pour qu'elle fournisse une réponse élaborée, on est capable, peu ou prou, de fournir soi-même cette réponse ?
Par ailleurs, en maths, chatGPT est une quiche, et en plus fournit des réponses truffées de sottises, c'est facile à démasquer (sauf que, avec la même requête, les réponses varient au cours du temps, ce qui, en maths, est assez troublant). Pourtant les corrigés de très bonne qualité sont disponibles très facilement sur le net.
Oui, indéniablement. Il y aura autant de personnes "intelligentes" qu'avant. Mais ce n'est pas parce qu'on peut le faire qu'on le fera. Si on peut esquiver quatre heures fastidieuses grâce à trente minutes de manipulation sur un logiciel, tout le monde ne le fera pas mais nombreux seront ceux qui le feront. Et d'ailleurs, dans de nombreux secteurs, on va avoir intérêt à travailler avec ce type de logiciel pour produire plus vite et davantage.
Les compétences importantes avant internet pouvaient être la mémorisation, la capacité d'analyse et de synthèse. Avec internet, la mémorisation est devenue moins importante. Il fallait surtout synthétiser les informations. Aujourd'hui, je pense que l'intelligence artificielle enlève d'autres compétences comme la rédaction ou la capacité de synthèse. Il faut plutôt des compétences proches du programmateur : donner les bons ordres à une machine qui fera ensuite mieux la synthèse, l'analyse, la rédaction.
Je comprends bien que l'intelligence est à la croisée de toutes les compétences mais je crois vraiment qu'on change de dimension avec l'I.A. et que ce qui était valorisé avant va devenir moins important. Tout comme la mémorisation qui était valorisée il y a trente ans est devenue nettement moins importante aujourd'hui.
La limite de ce raisonnement est que la mémorisation, contrairement aux oppositions démagogique entre capacités scolaires et créativité, sert l'intelligence. L'esprit de synthèse, les capacités de rédaction, l'intuition sont souvent fondés sur la familiarité préalable avec un grand nombre de cas type. Internet à donné l'illusion que la mémorisation n'était pas nécessaire, pour favoriser l'apparition de générations d'élèves incompétents.
De même, il n'est pas clair que l'on pourra former des experts capables de diriger une IA sans qu'ils aient d'abord déjà beaucoup travaillé eux-même.
(A une échelle plus restreinte, en maths, on le voit avec l'utilisation des calculatrices : les élèves qui ne savent pas calculer ne savent pas non plus utiliser une calculatrice, l'utilisation de la machine les enfonce au lieu de leur permettre de contourner leurs difficultés.)
- lene75Prophète
J'oubliais un truc : ChatGPT se souvient de ce qu'on lui a demandé. Il s'adapte à son interlocuteur. Si bien qu'il lui est déjà arrivé de me dire qu'il m'avait déjà donné la réponse à telle ou telle question (parce qu'il est insolent, en plus !).
Ce qui caractérise justement l'IA, c'est sa faculté d'apprentissage.
Je suis assez persuadée qu'une fois que ChatGPT aura appris à faire une dissert de philo, l'utilisateur lambda n'aura plus besoin de lui expliquer comment faire une dissert moyenne (celles qui obtiennent entre 12 et 14). Il suffira juste, au lieu de lui poser la question du sujet, de lui demander de faire une dissertation de philosophie sur le sujet...
Ce qui caractérise justement l'IA, c'est sa faculté d'apprentissage.
Je suis assez persuadée qu'une fois que ChatGPT aura appris à faire une dissert de philo, l'utilisateur lambda n'aura plus besoin de lui expliquer comment faire une dissert moyenne (celles qui obtiennent entre 12 et 14). Il suffira juste, au lieu de lui poser la question du sujet, de lui demander de faire une dissertation de philosophie sur le sujet...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- BlinkarticaNiveau 4
Prezbo a écrit:Blinkartica a écrit:Voltaire a écrit:Il me semble que si on est capable d'interroger intelligemment une IA pour qu'elle fournisse une réponse élaborée, on est capable, peu ou prou, de fournir soi-même cette réponse ?
Par ailleurs, en maths, chatGPT est une quiche, et en plus fournit des réponses truffées de sottises, c'est facile à démasquer (sauf que, avec la même requête, les réponses varient au cours du temps, ce qui, en maths, est assez troublant). Pourtant les corrigés de très bonne qualité sont disponibles très facilement sur le net.
Oui, indéniablement. Il y aura autant de personnes "intelligentes" qu'avant. Mais ce n'est pas parce qu'on peut le faire qu'on le fera. Si on peut esquiver quatre heures fastidieuses grâce à trente minutes de manipulation sur un logiciel, tout le monde ne le fera pas mais nombreux seront ceux qui le feront. Et d'ailleurs, dans de nombreux secteurs, on va avoir intérêt à travailler avec ce type de logiciel pour produire plus vite et davantage.
Les compétences importantes avant internet pouvaient être la mémorisation, la capacité d'analyse et de synthèse. Avec internet, la mémorisation est devenue moins importante. Il fallait surtout synthétiser les informations. Aujourd'hui, je pense que l'intelligence artificielle enlève d'autres compétences comme la rédaction ou la capacité de synthèse. Il faut plutôt des compétences proches du programmateur : donner les bons ordres à une machine qui fera ensuite mieux la synthèse, l'analyse, la rédaction.
Je comprends bien que l'intelligence est à la croisée de toutes les compétences mais je crois vraiment qu'on change de dimension avec l'I.A. et que ce qui était valorisé avant va devenir moins important. Tout comme la mémorisation qui était valorisée il y a trente ans est devenue nettement moins importante aujourd'hui.
La limite de ce raisonnement est que la mémorisation, contrairement aux oppositions démagogique entre capacités scolaires et créativité, sert l'intelligence. L'esprit de synthèse, les capacités de rédaction, l'intuition sont souvent fondés sur la familiarité préalable avec un grand nombre de cas type. Internet à donné l'illusion que la mémorisation n'était pas nécessaire, pour favoriser l'apparition de générations d'élèves incompétents.
De même, il n'est pas clair que l'on pourra former des experts capables de diriger une IA sans qu'ils aient d'abord déjà beaucoup travaillé eux-même.
(A une échelle plus restreinte, en maths, on le voit avec l'utilisation des calculatrices : les élèves qui ne savent pas calculer ne savent pas non plus utiliser une calculatrice, l'utilisation de la machine les enfonce au lieu de leur permettre de contourner leurs difficultés.)
Oui, absolument. C'est pour cela que je pense aussi qu'on peut s'attendre à une perte d'intelligence. Et plus probablement à un creusement des inégalités entre ceux qui ont eu une éducation exigeante et ceux qui se servent de / servent la machine.
Selon moi, c'est assez similaire aux capacités physiques. Nos métiers actuels n'exigent plus (en moyenne, hors certains métiers) autant de dépense physique. Ce qui a conduit à un déclin physique moyen. Et un creusement des inégalités entre les cadres sup' qui s'entraînent pour un Iron Man et l'obésité qui augmente (pour aller dans les extrêmes).
- SaiaNiveau 6
lene75 a écrit:
Quant aux conseils méthodologiques, pour résumer, je demande à mes élèves de réfléchir à ce que serait l’opinion commune sur le sujet, de trouver ensuite les limites de cette opinion afin de faire ressortir la tension propre au sujet, de définir les termes et d’en tirer des éléments de réponse possibles, de formuler un problème sous forme d’opposition, puis de proposer un plan. Et avec de l’entraînement, tous ceux qui veulent bien essayer arrivent à faire quasiment toutes les étapes (sauf le fait de tirer des éléments de réponse à partir des définitions). C’est parfois très maladroitement formulé, et dans un français qui fait saigner des yeux, mais sur le fond (et c’est ce que je leur demande en priorité), ce n’est pas hors de leur portée.
Je suis assez persuadée qu'en entraînant méthodiquement ChatGPT à ça, en corrigeant ses réponses, il peut apprendre autant que tes élèves. Tu as essayé ? Évidemment en lui expliquant aussi bien les procédures que tu ne les expliques à tes élèves. Par exemple "faire ressortir la tension propre au sujet", pour ChatGPT ça ne doit pas vouloir dire plus que pour tes élèves, mais si tu lui expliques comme à tes élèves, je pense qu'il y a arrive parfaitement. Il est justement très fort en méthodologie "recette de cuisine" pour élèves moyens-faibles, c'est pour les subtilités de l'art qu'il a du mal.
Edit : désolée, je me suis emmêlée dans mes citations.
Non je n’ai pas essayé et je ne vois pas l’interêt de telles expérimentations. Je les trouve même nuisibles en réalité.
En ce qui concerne le sujet de la triche, la question est de savoir ce que peut obtenir un élève en passant par ChatGPT. Or, imaginons qu’un professeur « explique » en détaillant à ChatGPT comment rédiger l’intro, et que ChatGPT fournisse une bonne introduction, ce sera permis par les explications et corrections du professeur.. Pour qu’un élève obtienne le même résultat, il faut qu’il fournisse les mêmes « explications » et corrections. Or, un élève qui aurait si bien assimilé les consignes a-t-il besoin de passer par ChatGPT?
Les élèves qui passent par ChatGPT ne me semblent pas à même de fournir de telles consignes. Pourquoi irait-on l’entraîner, nous, et « jouer contre notre camp » en le rendant plus efficace pour fournir de bonnes intro pompées? Plus des professeurs le corrigeront et plus ChatGPT « apprendra », assurément. Mais en l’état, il « ne sait pas » faire. Pourquoi participer à changer cet état de fait?
- PrezboGrand Maître
Saia a écrit:
Non je n’ai pas essayé et je ne vois pas l’interêt de tels expérimentations. Je les trouve même nuisibles en réalité.
En ce qui concerne le sujet de la triche, la question est de savoir ce que peut obtenir un élève en passant par ChatGPT. Or, imaginons qu’un professeur « explique » en détaillant à ChatGPT comment rédiger l’intro, et que ChatGPT fournisse une bonne introduction, ce sera permis par les explications et corrections du professeur.. Pour qu’un élève obtienne le même résultat, il faut qu’il fournisse les mêmes « explications » et corrections. Or, un élève qui aurait si bien assimilé les consignes a-t-il besoin de passer par ChatGPT?
Les élèves qui passent par ChatGPT ne me semblent pas a même de fournir de telles consignes. Pourquoi irait-on l’entraîner, nous, et « jouer contre notre camp » en le rendant plus efficace pour fournir de bonnes intro pompées? Plus des professeurs le corrigeront et plus ChatGPT « apprendra », assurément. Mais en l’état, il « ne sait pas » faire. Pourquoi participer à changer cet état de fait?
Le problème est que quelqu'un le fera de toute façon. Même s'il me semble exagéré de dire que le logiciel est pour l'heure en état de fournir de bonnes copies pour toutes les matières, il n'est pas inutile de réfléchir à ses futurs impacts possibles sur notre métier (et les autres).
Pour ce qui est du fait qu'un élève capable de fournir les consignes à GPT serait capable de les appliquer lui-même, on en revient au problème de la productivité et du gain de temps. Ce n'est par parce que je sais couper une planche à la scie égoïne que je vais me passer d’une scie sauteuse.
- lene75Prophète
Saia a écrit:Les élèves qui passent par ChatGPT ne me semblent pas a même de fournir de telles consignes. Pourquoi irait-on l’entraîner, nous, et « jouer contre notre camp » en le rendant plus efficace pour fournir de bonnes intro pompées? Plus des professeurs le corrigeront et plus ChatGPT « apprendra », assurément. Mais en l’état, il « ne sait pas » faire. Pourquoi participer à changer cet état de fait?
Les élèves peuvent fournir ton cours à ChatGPT.
Ça n'a pas de sens de penser qu'on pourra empêcher une technologie de se développer, et pourquoi vouloir le faire ? La question qu'il faut se poser, c'est comment et quoi apprendre dans la mesure où cette technologie est disponible ? Mais aussi, quel profit tirer de cette technologie ? Ce n'est pas parce qu'il y a des machines capables de tirer des balles vers un but / panier / une cible, etc., avec une grande précision qu'on a arrêté tous les jeux de ballon, de tir, etc. Mais un lanceur de balles, ça peut être assez utile pour s'entraîner, par exemple.
Edit : Prezbo a été plus rapide.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LurkerNiveau 3
Voltaire a écrit:Il me semble que si on est capable d'interroger intelligemment une IA pour qu'elle fournisse une réponse élaborée, on est capable, peu ou prou, de fournir soi-même cette réponse ?
Ca depend.
Ça dépend. Il y a plusieurs choses à considérer :
On peut réutiliser des séries de prompts assez complexes établies par d'autres pour obtenir la résolution d'une tâche relativement définie. C'est l'exemple que je donnais du 20 en philo au bac (de manière évidente, quelqu'un a passé beaucoup de temps à mettre au point une série de prompts), à la fois suffisamment précis et générique.
Cela permet d'avoir une réponse "bof" à des problèmes pour lesquels on n'a soit pas envie, soit pas les compétences pour accomplir (transformer mon mot lapidaire en une lettre courtoise à mon propriétaire, fais-moi une contraction pour mon DM de lundi, traduis-moi un texte en ancien français). Un peu de relecture pour éviter les énormités et hop !
Quand on utilise ChatGPT dans son domaine d'expertise, son niveau actuel "d'hallucinations" demande de bien établir quand l'utiliser ou quand ne pas le faire (par fainéantise, il m'est arrivé de perdre pas mal de temps à parler avec le chat avant de me résoudre à utiliser ma tête). Par exemple, on peut lui donner des tâches fastidieuses facilement vérifiables.
Il y a des domaines pour lesquels cela ne fonctionne pas. ChatGPT ne raisonne pas, c’est un réseau de neurones, il "prédit" le prochain mot. Cela se voit immédiatement en maths. À ce propos, il semble qu'une des craintes serait d'avoir un successeur mathématicien supérieur aux humains. Mais à chaque jour suffit sa peine.
Une partie des informaticiens ont passé beaucoup de temps début 2023 à jouer avec la bête de plein de manières. Quoi qu'il en soit de votre discipline, si vous voulez évaluer ce que fait l'engin et ses limites, vous devez y consacrer un grand nombre d'heures, en commençant par des recherches pour savoir ce qui s'est déjà fait dans l'année écoulée. Si on est sérieux dans cette démarche, il faut investir les 20 dollars par mois. Je serais bien étonné qu'un collègue philosophe ou littéraire n'arrive pas, avec assez de travail, à faire des prompts très efficaces pour générer une copie de lycée, voire pour aider à l'élaboration d'une dissertation de niveau supérieur. AMHA, si vous n'êtes pas content de ce que crache le chat sur un sujet de lycée, c'est que vous n'avez pas assez travaillé les prompts. C’est votre droit, mais il y aura des volontaires pour faire cet effort et le mettre à disposition des lycéens.
- BlinkarticaNiveau 4
Et pense-t-on vraiment que l'on va vivre éloigné de cette technologie encore longtemps ? Dans dix ou vingt ans, je pense que le métier d'enseignant aura bien changé (peut-être plus lentement en France). Quand on verra qu'on peut proposer des exercices adaptés à chaque élève, avec de la remédiation, etc... On trouvera bien inutile de payer autant d'enseignants !
Bien sûr, l'aspect humain sera important mais le recrutement se fera principalement sur cet aspect : l'expertise sera celle des machines et les humains seront plutôt cantonnés à l'aspect animation et éducateur spécialisé.
Je ne dis pas que j'aime bien cette photographie de l'avenir mais ça me semble très plausible.
Bien sûr, l'aspect humain sera important mais le recrutement se fera principalement sur cet aspect : l'expertise sera celle des machines et les humains seront plutôt cantonnés à l'aspect animation et éducateur spécialisé.
Je ne dis pas que j'aime bien cette photographie de l'avenir mais ça me semble très plausible.
- SaiaNiveau 6
lene75 a écrit:Saia a écrit:Les élèves qui passent par ChatGPT ne me semblent pas a même de fournir de telles consignes. Pourquoi irait-on l’entraîner, nous, et « jouer contre notre camp » en le rendant plus efficace pour fournir de bonnes intro pompées? Plus des professeurs le corrigeront et plus ChatGPT « apprendra », assurément. Mais en l’état, il « ne sait pas » faire. Pourquoi participer à changer cet état de fait?
Les élèves peuvent fournir ton cours à ChatGPT.
Ça n'a pas de sens de penser qu'on pourra empêcher une technologie de se développer, et pourquoi vouloir le faire ? La question qu'il faut se poser, c'est comment et quoi apprendre dans la mesure où cette technologie est disponible ? Mais aussi, quel profit tirer de cette technologie ? Ce n'est pas parce qu'il y a des machines capables de tirer des balles vers un but / panier / une cible, etc., avec une grande précision qu'on a arrêté tous les jeux de ballon, de tir, etc. Mais un lanceur de balles, ça peut être assez utile pour s'entraîner, par exemple.
Edit : Prezbo a été plus rapide.
La technologie ne se développe pas de manière autonome. Les hommes la développent. Et je trouve au contraire que ça a un sens de se demander s’il ne faudrait pas freiner ce développement à un niveau collectif (et au moins de ne pas contribuer à son développement à un niveau individuel).
La question se pose quand la technique ou la technologie touche à notre rapport à la vie (ex : le clonage, le transhumanisme). Est-ce si absurde de se poser la question quand cela concerne la pensée?
Je trouve triste et dangereux de considérer que le développement de cette technologie ou d’une autre serait un fait, une fatalité, à laquelle l’homme n’aurait pas d’autre choix que de s’adapter.
- BlinkarticaNiveau 4
Saia a écrit:lene75 a écrit:Saia a écrit:Les élèves qui passent par ChatGPT ne me semblent pas a même de fournir de telles consignes. Pourquoi irait-on l’entraîner, nous, et « jouer contre notre camp » en le rendant plus efficace pour fournir de bonnes intro pompées? Plus des professeurs le corrigeront et plus ChatGPT « apprendra », assurément. Mais en l’état, il « ne sait pas » faire. Pourquoi participer à changer cet état de fait?
Les élèves peuvent fournir ton cours à ChatGPT.
Ça n'a pas de sens de penser qu'on pourra empêcher une technologie de se développer, et pourquoi vouloir le faire ? La question qu'il faut se poser, c'est comment et quoi apprendre dans la mesure où cette technologie est disponible ? Mais aussi, quel profit tirer de cette technologie ? Ce n'est pas parce qu'il y a des machines capables de tirer des balles vers un but / panier / une cible, etc., avec une grande précision qu'on a arrêté tous les jeux de ballon, de tir, etc. Mais un lanceur de balles, ça peut être assez utile pour s'entraîner, par exemple.
Edit : Prezbo a été plus rapide.
La technologie ne se développe pas de manière autonome. Les hommes la développent. Et je trouve au contraire que ça a un sens de se demander s’il ne faudrait pas freiner ce développement à un niveau collectif (et au moins de ne pas contribuer à son développement à un niveau individuel).
La question se pose quand la technique ou la technologie touche à notre rapport à la vie (ex : le clonage, le transhumanisme). Est-ce si absurde de se poser la question quand cela concerne la pensée?
Je trouve triste et dangereux de considérer que le développement de cette technologie ou d’une autre serait un fait, une fatalité, à laquelle l’homme n’aurait pas d’autre choix que de s’adapter.
L'action doit se faire au niveau des états et des entreprises. Car avec les données sur internet, l'intelligence artificielle peut apprendre toute seule. Grâce à ce forum, elle peut apprendre qu'elle suscite des débats et les arguments que les uns et les autres opposent. A chaque post, on nourrit potentiellement l'IA. Nul besoin de se connecter directement sur chat GPT. Individuellement, si on veut ne pas contribuer à cela, il faut se couper d'internet ou vraiment être expert pour protéger minutieusement ses données.
- lene75Prophète
Blinkartica a écrit:Et pense-t-on vraiment que l'on va vivre éloigné de cette technologie encore longtemps ? Dans dix ou vingt ans, je pense que le métier d'enseignant aura bien changé (peut-être plus lentement en France). Quand on verra qu'on peut proposer des exercices adaptés à chaque élève, avec de la remédiation, etc... On trouvera bien inutile de payer autant d'enseignants !
Bien sûr, l'aspect humain sera important mais le recrutement se fera principalement sur cet aspect : l'expertise sera celle des machines et les humains seront plutôt cantonnés à l'aspect animation et éducateur spécialisé.
Je ne dis pas que j'aime bien cette photographie de l'avenir mais ça me semble très plausible.
Je vois plutôt l'inverse. La machine n'est ni intelligente ni subtile. Tout ce qui est rébarbatif, elle peut le prendre en charge, tout ce qui est purement formel, le bachotage, tout ça. Tout ce qu'en fait on peut déjà plus ou moins trouver dans des annales, pour les anciens, ou sur internet : des cours type annabac, des exercices, etc. En revanche, ce qui fait le cours, ce qui fait que, contrairement à ce que veulent faire croire nos ministres, on ne peut jamais vraiment rattraper un cours auquel on n'a pas assisté, ça elle ne peut pas le donner. Donc il me semble au contraire que, comme dans tous les domaines, ce sont les emplois peu qualifiés qui disparaissent et ceux qui auront un haut niveau de qualification qui tireront leur épingle du jeu... à condition bien sûr qu'on veuille fournir une éducation de qualité et pas juste former des techniciens. Mais on peut quand même être optimiste de ce point de vue : personne ne s'est encore jamais dit que pour être boulanger, c'était pas la peine de savoir lire Proust ni jouer au basket, ni que c'était pas la peine de savoir compter pour être prof de Lettres. Espérons que l'avenir n'ira pas dans ce sens, mais si c'est le cas, l'IA n'y sera pour rien, c'est une question idéologique, pas technologique. Rassurez-vous : ce n'est pas parce qu'il y a des TGV qui roulent à 500 km/h qu'il n'y a plus de randonneurs.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LurkerNiveau 3
La machine n'est ni intelligente ni subtile.
Évidemment, c'est une machine !
Après, en 2016, le champion du monde de go Lee Sedol pensait probablement la même chose. AlphaGo ne l'a pas simplement battu, il/elle a joué des coups surprenants, « créatifs ». Mais en effet, cela n'a pas découragé les humains de continuer à jouer au go, pas plus que Deep Blue n'avait découragé les joueurs d'échecs vingt ans plutôt. Cependant, il faut bien constater qu'il y a moins de « randonneurs » aujourd'hui qu'au XVIIIe siècle...
Nécessairement, nous allons vers une remise en cause de certains types d'exercices. Mais ce n'est pas grave, si on y réfléchit ; ces exercices ne constituaient pas un but en eux-mêmes, mais une formation intellectuelle. Cette dernière peut se faire avec de nouveaux types d'exercices.
L.
- DesolationRowEmpereur
Je n’y connais rien au go, mais aux échecs, l’arrivé de l’IA a eu une influence sur le jeu des meilleurs joueurs absolument incomparable à celle de de DeepBlue. C’est tout à fait fascinant.
- BlinkarticaNiveau 4
lene75 a écrit:Blinkartica a écrit:Et pense-t-on vraiment que l'on va vivre éloigné de cette technologie encore longtemps ? Dans dix ou vingt ans, je pense que le métier d'enseignant aura bien changé (peut-être plus lentement en France). Quand on verra qu'on peut proposer des exercices adaptés à chaque élève, avec de la remédiation, etc... On trouvera bien inutile de payer autant d'enseignants !
Bien sûr, l'aspect humain sera important mais le recrutement se fera principalement sur cet aspect : l'expertise sera celle des machines et les humains seront plutôt cantonnés à l'aspect animation et éducateur spécialisé.
Je ne dis pas que j'aime bien cette photographie de l'avenir mais ça me semble très plausible.
Je vois plutôt l'inverse. La machine n'est ni intelligente ni subtile. Tout ce qui est rébarbatif, elle peut le prendre en charge, tout ce qui est purement formel, le bachotage, tout ça. Tout ce qu'en fait on peut déjà plus ou moins trouver dans des annales, pour les anciens, ou sur internet : des cours type annabac, des exercices, etc. En revanche, ce qui fait le cours, ce qui fait que, contrairement à ce que veulent faire croire nos ministres, on ne peut jamais vraiment rattraper un cours auquel on n'a pas assisté, ça elle ne peut pas le donner. Donc il me semble au contraire que, comme dans tous les domaines, ce sont les emplois peu qualifiés qui disparaissent et ceux qui auront un haut niveau de qualification qui tireront leur épingle du jeu... à condition bien sûr qu'on veuille fournir une éducation de qualité et pas juste former des techniciens. Mais on peut quand même être optimiste de ce point de vue : personne ne s'est encore jamais dit que pour être boulanger, c'était pas la peine de savoir lire Proust ni jouer au basket, ni que c'était pas la peine de savoir compter pour être prof de Lettres. Espérons que l'avenir n'ira pas dans ce sens, mais si c'est le cas, l'IA n'y sera pour rien, c'est une question idéologique, pas technologique. Rassurez-vous : ce n'est pas parce qu'il y a des TGV qui roulent à 500 km/h qu'il n'y a plus de randonneurs.
Oui, même si on ne sert plus à grand-chose, on va bien continuer à s'occuper d'une manière ou d'une autre. Peut-être deviendrons-nous tous des sortes d'aristocrates, laissant la besogne à la machine et nous contentant de nous promener, de jouer, de converser et de pratiquer les arts et la spiritualité
Très concrètement, chat GPT est capable de faire 80% des cours de français au collège. Le lycée résiste encore un peu car tout ce qui tient à l'interprétation, au débat, reste compliqué (ou du moins nous n'avons pas encore les réflexes pour formuler correctement les questions). Les filtres consensuels bloquent également certains aspects : au collège, un élève qui s'interroge sur le racisme peut trouver du répondant auprès d'un enseignant mais sera face à un mur de platitudes s'il s'adresse à l'IA bien élevée.
J'ajoute tout de même que chat GPT serait déjà supérieur à un enseignant sur certains points : face à une classe de 30 élèves, on doit trouver une ligne directrice et on ne peut répondre qu'aux questions d'une poignée d'élève. Un assistant d'IA peut s'adapter à chaque élève et répondre à ses questions. C'est immense comme progrès. Voyons tous nos élèves qui ne comprennent pas un mot ou une définition et qui bloquent sans oser interrompre le cours pour le demander. L'IA lui donnerait la réponse. Ou tous les élèves, surtout au collège, qui ont une curiosité qui s'éloigne parfois du cours : on ne peut pas leur répondre trop longtemps car les autres élèves s'éparpillent mais un assistant d'IA pourrait lui fournir plein de réponses.
On peut même imaginer que, ayant les données des élèves, il peut adapter sa formulation aux connaissances préalables et aux intérêts de chaque élève. Aucun enseignant ne pourrait faire ça. En France, la protection des données l'interdirait mais d'autres pays pourraient lever l'interdiction. Franchement, les possibilités sont immenses : on sera forcément dépassé mais je suis d'accord qu'on trouvera probablement une manière de faire notre place autrement.
- lene75Prophète
ChatGPT n'est pas plus capable de faire un cours de collège qu'un collègue expérimenté qui peut passer son cours à un novice, qui n'en devient pas pour autant simple animateur de la séance. Il peut fournir des contenus et des réponses toutes faites aux questions des élèves. Il y a eu des tests de robot pour faire des cours à l'université avant ChatGPT. Avec un certain succès, d'ailleurs, dans des contextes où on attend surtout du contenu. Chez les petits, la dimension affective et relationnelle étant importante, ça connaît plus vite sa limite, même pour des apprentissages qui ne demandent pas beaucoup de subtilité. Je crois qu'on est revenu de l'époque où on pensait que les jeux éducatifs, pourtant fichtrement bien faits, allaient faire des petits génies.
Au-delà de ça, j'ai du mal à voir l'intérêt qu'il y a à s'acharner à faire ce que la machine pourrait faire mieux que nous, sauf à y chercher autre chose que la qualité du résultat, et alors là on est dans l'irremplaçable.
Au-delà de ça, j'ai du mal à voir l'intérêt qu'il y a à s'acharner à faire ce que la machine pourrait faire mieux que nous, sauf à y chercher autre chose que la qualité du résultat, et alors là on est dans l'irremplaçable.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- PonocratesExpert spécialisé
+ 1lene75 a écrit:ChatGPT n'est pas plus capable de faire un cours de collège qu'un collègue expérimenté qui peut passer son cours à un novice, qui n'en devient pas pour autant simple animateur de la séance. Il peut fournir des contenus et des réponses toutes faites aux questions des élèves..
En cela c'est un bon répétiteur pour les élèves qui veulent vraiment s'améliorer. Par exemple, quelqu'un qui a des difficultés en langue française (et a fortiori en anglais), peut très bien lui soumettre un texte en lui demandant de repérer les erreurs de syntaxe et de langue, et de les expliquer. Il est ensuite possible de demander à ChatGPT des exercices pour s'entraîner sur tel ou tel point. Bien sûr, ce n'est pas parfait, il y a des trous dans la raquette, mais c'est un professeur particulier gratuit pour tous ceux qui ne peuvent s'en payer un. Il arrive même, en contexte universitaire, à repérer des formulations inadéquates du point de vue de l'énonciation (trop subjectives par exemple). La machine fournit un travail précis, chronophage et peut décharger l'enseignant pour le suivi particulier. Je fais faire habituellement à mes étudiants des "fiches d'auto-correction" à partir d'une dictée diagnostique ou du site de l'uqar, je leur dis maintenant d'également utiliser la version gratuite de ChatGPT (et de me demander s'il y a des choses qu'ils ne comprennent pas dans les explications de ChatGPT). Et l'effet Eliza rend les remarques de la machine moins stigmatisantes/humiliantes/mauvaises pour l'ego de monchérimoncoeur que celles de l'enseignant le mieux intentionné.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- VoltaireNiveau 10
En maths les réponses sont surréalistes (et fausses).
Question : démontre que les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes
Réponse : Bien sûr ! Les médiatrices d'un triangle sont des segments de droite qui relient le milieu de chaque côté du triangle au sommet opposé (commentaire : aïe ! aïe ! aïe ! ça, ce sont les médianes). Pour démontrer que les trois médiatrices sont concourantes, on peut utiliser le théorème de la médiane. Ce théorème stipule que les médiatrices d'un triangle sont concourantes en un point appelé le centre du cercle circonscrit au triangle. En d'autres termes, les médiatrices se croisent en un même point, qui est le centre du cercle circonscrit au triangle. Cette propriété peut être démontrée en utilisant les propriétés des triangles et des cercles.
Et justement rien n'a été démontré, puisqu'on invoque un "théorème de la médiane" (???) pour démontrer ... ce même "théorème". En gros, c'est vrai parce que c'est vrai. On croirait entendre mes élèves : mais m'dame, si c'est vrai, pourquoi on le démontre ?
Et j'adore le mot "stipuler" appliqué à ce pauvre théorème
Question : démontre que les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes
Réponse : Bien sûr ! Les médiatrices d'un triangle sont des segments de droite qui relient le milieu de chaque côté du triangle au sommet opposé (commentaire : aïe ! aïe ! aïe ! ça, ce sont les médianes). Pour démontrer que les trois médiatrices sont concourantes, on peut utiliser le théorème de la médiane. Ce théorème stipule que les médiatrices d'un triangle sont concourantes en un point appelé le centre du cercle circonscrit au triangle. En d'autres termes, les médiatrices se croisent en un même point, qui est le centre du cercle circonscrit au triangle. Cette propriété peut être démontrée en utilisant les propriétés des triangles et des cercles.
Et justement rien n'a été démontré, puisqu'on invoque un "théorème de la médiane" (???) pour démontrer ... ce même "théorème". En gros, c'est vrai parce que c'est vrai. On croirait entendre mes élèves : mais m'dame, si c'est vrai, pourquoi on le démontre ?
Et j'adore le mot "stipuler" appliqué à ce pauvre théorème
- PonocratesExpert spécialisé
ChatGPT n'est pas bon en logique ou en résolution de problèmes mathématiques (si on lui dit qu'un voiture met 2 heures à aller d'un point A à un point B, il répond que deux voitures mettent 4 heures). En revanche, pour produire un discours ayant une apparence de logique, bien rédigé sur un sujet donné, il est très bon. Et je l'ai testé pour la fonction "correction de la langue" et surtout "explication", c'est vraiment pas mal. Pour tous nos élèves dont les parents ne sont pas francophones ou pas "lettrés francophone", je considère que cela a une réelle utilité.Voltaire a écrit:En maths les réponses sont surréalistes (et fausses).
Question : démontre que les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes
Réponse : Bien sûr ! Les médiatrices d'un triangle sont des segments de droite qui relient le milieu de chaque côté du triangle au sommet opposé (commentaire : aïe ! aïe ! aïe ! ça, ce sont les médianes). Pour démontrer que les trois médiatrices sont concourantes, on peut utiliser le théorème de la médiane. Ce théorème stipule que les médiatrices d'un triangle sont concourantes en un point appelé le centre du cercle circonscrit au triangle. En d'autres termes, les médiatrices se croisent en un même point, qui est le centre du cercle circonscrit au triangle. Cette propriété peut être démontrée en utilisant les propriétés des triangles et des cercles.
Et justement rien n'a été démontré, puisqu'on invoque un "théorème de la médiane" (???) pour démontrer ... ce même "théorème". En gros, c'est vrai parce que c'est vrai. On croirait entendre mes élèves : mais m'dame, si c'est vrai, pourquoi on le démontre ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ColibriNiveau 4
Ponocrates a écrit:
ChatGPT n'est pas bon en logique ou en résolution de problèmes mathématiques (si on lui dit qu'un voiture met 2 heures à aller d'un point A à un point B, il répond que deux voitures mettent 4 heures). [...].
Pas du tout.
Déjà, comment formule-t-on la question ? Je tente avec une formulation idiote (je trouve) et voilà sa réponse :
Ma question :
si une voiture met 2h pour aller d'un point A à un point B, combien de temps mettent 2 voitures ? (on est d'accord qu'aucun problème de maths sera rédigé ainsi)
ChatGPT
Le temps nécessaire pour aller d'un point A à un point B dépend de la vitesse de déplacement. Si une voiture met 2 heures pour parcourir la distance, cela ne signifie pas nécessairement que deux voitures prendront le même temps pour effectuer le même trajet.
Si les deux voitures se déplacent simultanément à la même vitesse, elles arriveront en même temps, soit 2 heures. Cependant, si les deux voitures ont des vitesses différentes, le temps nécessaire sera déterminé par la voiture qui prend le plus de temps pour parcourir la distance.
En d'autres termes, il n'y a pas d'information sur la vitesse des voitures dans votre question, donc il n'est pas possible de déterminer le temps que prendront deux voitures pour aller de A à B sans plus d'informations sur leurs vitesses respectives.
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J'essaye toujours de faire ma part...
- ColibriNiveau 4
La triche (avec ou sans Chat GPT et internet) s'invite aussi en "simple" DS au collège, avec les montres connectées dont certaines ressemblent à de "bêtes" montres fitbit.
Récemment un élève de 5ème pour un QCM en contrôle de lecture. C'est désespérant.
Bon courage à vous pour gérer ce problème supplémentaire !
Récemment un élève de 5ème pour un QCM en contrôle de lecture. C'est désespérant.
Bon courage à vous pour gérer ce problème supplémentaire !
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- PonocratesExpert spécialisé
C'est la réponse qu'il donnait il y six mois:depuis, il y a eu des améliorations.Colibri a écrit:Ponocrates a écrit:
ChatGPT n'est pas bon en logique ou en résolution de problèmes mathématiques (si on lui dit qu'un voiture met 2 heures à aller d'un point A à un point B, il répond que deux voitures mettent 4 heures). [...].
Pas du tout.
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C'est le livre ? "
- ColibriNiveau 4
C'est un outil évolutif qu'on peut instruire et éduquer
Mais pour la triche c'est agaçant !
Mais pour la triche c'est agaçant !
- StratosNiveau 5
Il me semble qu'entre la baisse du niveau moyen des élèves et l'amélioration des performances des IA, les deux courbes finiront nécessairement par se croiser. Quelle que soit la matière.
- StratosNiveau 5
https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/article-abstract/2804309
"Dans cette étude transversale portant sur 195 questions de patients tirées au hasard sur un forum de médias sociaux, une équipe de professionnels de santé agréés a comparé les réponses des médecins et des chatbots aux questions des patients posées publiquement sur un forum public de médias sociaux. Les réponses du chatbot ont été préférées aux réponses des médecins et ont été nettement mieux notées en termes de qualité et d'empathie."
"Dans cette étude transversale portant sur 195 questions de patients tirées au hasard sur un forum de médias sociaux, une équipe de professionnels de santé agréés a comparé les réponses des médecins et des chatbots aux questions des patients posées publiquement sur un forum public de médias sociaux. Les réponses du chatbot ont été préférées aux réponses des médecins et ont été nettement mieux notées en termes de qualité et d'empathie."
- PonocratesExpert spécialisé
Effet Eliza
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