- dandelionVénérable
Cela dépend vraiment du poste que l’on obtient. Certains postes ont des avantages tels qu’un bureau, la capacité d’organiser son emploi du temps, des copies en nombre limité; d’autres, je pense notamment à l’université, sont sans doute à la fois moins intéressants et moins bien payés qu’un poste dans le secondaire. Il faut bien se renseigner sur les conditions en amont afin de ne pas être déçu.
- joseluisNiveau 4
Ouidius a écrit:Petit retour d’expérience : je suis PRAG en IUT à un petit échelon ; je perds énormément en salaire, si je compare mon traitement actuel avec celui que je percevrais dans le secondaire. Cette calculette de salaire est utile pour voir la perte : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mais les conditions de travail sont incomparables : j’ai un ordinateur, un grand bureau, les programmes (en expression-communication) sont très ouverts et je me sens libre, le temps de préparation est beaucoup plus faible (je donne plusieurs fois le même cours) - c’est ce qui change ma vie -, les étudiants sont plus matures et autonomes. D’autres charges s’ajoutent, car ce sont les enseignants qui font tourner le département ; mais c’est aussi plus facile de déplacer un cours, de demander le respect d’une contrainte personnelle. Bref, on est plus autonomes dans le supérieur.
Pourquoi y aurait-il une si grande différence avec le secondaire? Le traitement est le même normalement.
- denis_neoprofsNiveau 5
joseluis a écrit:Ouidius a écrit:Petit retour d’expérience : je suis PRAG en IUT à un petit échelon ; je perds énormément en salaire, si je compare mon traitement actuel avec celui que je percevrais dans le secondaire. Cette calculette de salaire est utile pour voir la perte : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mais les conditions de travail sont incomparables : j’ai un ordinateur, un grand bureau, les programmes (en expression-communication) sont très ouverts et je me sens libre, le temps de préparation est beaucoup plus faible (je donne plusieurs fois le même cours) - c’est ce qui change ma vie -, les étudiants sont plus matures et autonomes. D’autres charges s’ajoutent, car ce sont les enseignants qui font tourner le département ; mais c’est aussi plus facile de déplacer un cours, de demander le respect d’une contrainte personnelle. Bref, on est plus autonomes dans le supérieur.
Pourquoi y aurait-il une si grande différence avec le secondaire? Le traitement est le même normalement.
Le traitement de base (indiciaire) est le même. Mais tout le reste est défavorablement différent. (primes, heures sup, avancement). J'ai toujours été prag, mais je peux comparer avec ma femme qui est en lycée.
- valleExpert spécialisé
C'est un peu l'objet de ce fil ^_^.joseluis a écrit:Ouidius a écrit:Petit retour d’expérience : je suis PRAG en IUT à un petit échelon ; je perds énormément en salaire, si je compare mon traitement actuel avec celui que je percevrais dans le secondaire. Cette calculette de salaire est utile pour voir la perte : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mais les conditions de travail sont incomparables : j’ai un ordinateur, un grand bureau, les programmes (en expression-communication) sont très ouverts et je me sens libre, le temps de préparation est beaucoup plus faible (je donne plusieurs fois le même cours) - c’est ce qui change ma vie -, les étudiants sont plus matures et autonomes. D’autres charges s’ajoutent, car ce sont les enseignants qui font tourner le département ; mais c’est aussi plus facile de déplacer un cours, de demander le respect d’une contrainte personnelle. Bref, on est plus autonomes dans le supérieur.
Pourquoi y aurait-il une si grande différence avec le secondaire? Le traitement est le même normalement.
- piescoModérateur
- joseluisNiveau 4
Oui c'est pourquoi je trouvait ça étonnant de dire que les traitements sont différents alors que j'ai lu à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas de différences à ce niveau.valle a écrit:C'est un peu l'objet de ce fil ^_^.joseluis a écrit:Ouidius a écrit:Petit retour d’expérience : je suis PRAG en IUT à un petit échelon ; je perds énormément en salaire, si je compare mon traitement actuel avec celui que je percevrais dans le secondaire. Cette calculette de salaire est utile pour voir la perte : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mais les conditions de travail sont incomparables : j’ai un ordinateur, un grand bureau, les programmes (en expression-communication) sont très ouverts et je me sens libre, le temps de préparation est beaucoup plus faible (je donne plusieurs fois le même cours) - c’est ce qui change ma vie -, les étudiants sont plus matures et autonomes. D’autres charges s’ajoutent, car ce sont les enseignants qui font tourner le département ; mais c’est aussi plus facile de déplacer un cours, de demander le respect d’une contrainte personnelle. Bref, on est plus autonomes dans le supérieur.
Pourquoi y aurait-il une si grande différence avec le secondaire? Le traitement est le même normalement.
- valleExpert spécialisé
Clairement ici il faut lire "traitement" non comme "traitement indiciaire" mais comme "total perçu à la fin du mois", en comparant la carrière du collègue avec une hypothétique carrière "standard" dans le secondaire.
- dandelionVénérable
Dans le secondaire, il est courant de faire des HSA et d’être PP. Devenir PRAG ou PRCE implique donc une perte importante de revenu, sans baisse de la quantité de travail ou des responsabilités. Par ailleurs, le fait de ne pas avoir les petites vacances ou le mercredi peut induire des frais de garde supplémentaires. Au risque de me répéter, il faut bien donc tout peser avant de prendre sa décision, d’autant que suivant le poste, le public n’est pas forcément aussi agréable qu’on pourrait l’espérer. J’ai trouvé intéressant de travailler comme PRAG mais, clairement, ce n’était pas intéressant financièrement.
- YansoNiveau 6
J'ai également entendu que dans certaines formations dans le sup, les prag/prce avaient le jour de carence en cas d'arrêt maladie mais devaient rattraper les cours car c'est un forfait annuel. A confirmer par les collègues dans le sup.
- OuidiusNiveau 2
En ce qui me concerne, il y a une baisse certaine de revenu, mais également une moindre quantité de travail : en collège et en lycée, je devais préparer chaque semaine plusieurs séances de cours de français (pour deux voire trois niveaux différents !), de latin et de grec. En IUT, j’ai un ou deux cours différents par semestre, que je donne à plusieurs groupes, soit une ou deux séances différentes par semaine. C’est un rythme beaucoup plus reposant, dans mon cas en tout cas.
Par ailleurs, en IUT, d’autres missions nous sont confiées : suivi d’apprenti, de stagiaires (encadrement de rapports, soutenances) etc. qui entrent dans le service (384h).
Par ailleurs, en IUT, d’autres missions nous sont confiées : suivi d’apprenti, de stagiaires (encadrement de rapports, soutenances) etc. qui entrent dans le service (384h).
- OuidiusNiveau 2
Yanso a écrit:J'ai également entendu que dans certaines formations dans le sup, les prag/prce avaient le jour de carence en cas d'arrêt maladie mais devaient rattraper les cours car c'est un forfait annuel. A confirmer par les collègues dans le sup.
Dans mon IUT, on m’a dit (mais je ne l’ai pas expérimenté) : jours sous arrêt maladie = cours annulés (mais payés, par l’assurance maladie).
Ces cours peuvent néanmoins être rattrapés, mais en heures complémentaires.
- M.@Niveau 5
La réglementation doit bénéficier à l'enseignant. Pour un jour c'est comme dans le secondaire jour de carence, il est souvent possible de déplacer son cours ce qui évite la perte de salaire.Ouidius a écrit:Yanso a écrit:J'ai également entendu que dans certaines formations dans le sup, les prag/prce avaient le jour de carence en cas d'arrêt maladie mais devaient rattraper les cours car c'est un forfait annuel. A confirmer par les collègues dans le sup.
Dans mon IUT, on m’a dit (mais je ne l’ai pas expérimenté) : jours sous arrêt maladie = cours annulés (mais payés, par l’assurance maladie).
Ces cours peuvent néanmoins être rattrapés, mais en heures complémentaires.
Ensuite ça dépend des universités pour ma part, les deux sont passibles :
1) cours considérés comme effectués et annulés pour les étudiants.
2) recalcul du service dû et heures effectuées au retour, ce qui fait que elles deviennent payées comme des heures complémentaires.
La deuxième solution entraine une charge de travail supplémentaire mais une augmentation du salaire ce qui est paradoxal après un arrêt maladie.
- calou69Je viens de m'inscrire !
Froz a écrit:Je suis plutôt bien lotie, dans mon université le paiement des heures complémentaires est déclenché dès que les 384 heures sont atteintes, donc pour certains d’entre nous, ça peut tomber très tôt su le premier semestre a été très chargé…
Bonjour,
C'est vrai qu'un paiement des HC après les 384H est un vrai plus. On essaie dans notre université de basculer vers ce mode.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , de quelle université il s'agit si ce n'est pas indiscret ?
- somacNiveau 7
denis_neoprofs a écrit:Cet argument est un peu de mauvaise foi. La plupart des prags ont un ordinateur fourni par l'université.ASAB0908 a écrit:Je lis aussi « prime informatique » . Je ne l’avais pas prise en compte mais même faible, elle vient quand même s’additionner à la perte de pouvoir d’achat…
Peux-tu citer ta source ?
Pour ma part, je n'ai ni ordinateur portable, ni bureau personnel. Donc oui la prime informatique qui nous passe sous le nez, je l'ai mauvaise, d'autant que pendant le covid on a énormément utilisé notre matériel personnel
- ErgoDevin
Pour répondre à la question de shakespeare ici:
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J'ai fait ce mouvement du secondaire certifiée + HSA, parfois PP + (à l'époque) prime ECLAIR fixe et modulable + HSE diverses, échelon 5 à PRCE échelon 6 en LLCER (j'ai été ATER quelques années entre temps).
Au collège, je gagnais entre 2100 et 2300€ net/mois les mois classiques avec en général 400 à 500€ qui tombaient au mois d'août pour la part modulable ECLAIR et quelques centaines d'euros de reliquats d'HSE aussi.
PRCE échelon 6, je gagnais entre 1790 et 1800 et quelques € net/mois + 1200€ de prime d'enseignement supérieur versée en deux fois dans l'année. Quand la PES a été mensualisée dans ma fac en février 2020, je suis passée à 1930/40€ net/mois.
À cela s'ajoutaient des heures complémentaires et diverses responsabilités administratives chronophages payées en décembre de l'année universitaire suivante, autour de 2000 à 3000€ par an. Ramenées à l'année, on n'était pas si loin de mon salaire du secondaire (quelques centaines d'euros de moins par an quand même) mais avec un échelon en plus (et même échelon 7, je n'avais pas rattrapé ma moyenne du secondaire échelon 5). Et surtout les sous qui tombaient en décembre pour l'année précédente sont toujours des sous que j'ai mis de côté pour les vacances, je n'ai pas vécu au quotidien avec, mais pour un certifié, je ne suis pas sûre que la perte de salaire soit si grande si on la lisse. Si on compte sur le même salaire fixe certifié avec HSA, PP etc. pour vivre au quotidien, alors oui, on y perd. Tout cela serait à affiner avec la MGEN etc.
Il faudrait faire le calcul avec le montant actuel de la prime d'enseignement supérieur (2700 et quelques € je crois, amenés à augmenter). Je ne crois pas non plus que toutes les universités mensualisent cette prime.
Mon UFR peut fournir un ordinateur, j'ai un bureau (à deux, ce qui est un luxe). En revanche, niveau temps de travail, j'étais en LLCER avec beaucoup de cours différents (CM/TD) qui ont changé assez régulièrement et qui impliquaient plus de 500 copies pendant les vacances de Noël et environ 300 en avril (dissertations, commentaires de texte et traduction) + des dossiers et trucs comme ça pendant les "semestres" donc mon temps de travail avait été largement augmenté par rapport à mes trois à quatre niveaux de collège + SEGPA.
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J'ai candidaté sur 2 postes de PRCE à l'université (fac de droit / fac de lettres) car je sature totalement du secondaire (je suis dans un collège -en anglais-, qui plus est dans un collège où ça se passe assez mal -discipline, etc-) d'une part, et d'autre part c'est le supérieur qui m'attire depuis des années. Seulement j'ai fait quelques calculs et je perdrais: primes PP + Grenelle + Segpa, HSA (2,5), Pacte, ce qui commence à faire beaucoup niveau salaire ... voire quasiment trop pour moi qui suis célib' car toutes les charges, crédit, dépenses imprévues, etc m'incombent.
J'aimerais donc avoir des retours de profs du secondaire qui sont passés PRCE concernant la réalité de la perte financière en terme de salaire. J'ai un peu fouillé sur le forum et si j'ai bien compris les heures complémentaires sont payées annuellement ou 2 fois par an? Je ne suis pas quelqu'un de dépensier mais j'ai déjà du mal à attendre fin novembre le versement des HSA par exemple, être payée 1 ou 2 fois par an me semble compliqué. Par ailleurs, hormis la PRES, y a-t-il d'autres primes qui peuvent venir compenser la perte de salaire?
J'ai fait ce mouvement du secondaire certifiée + HSA, parfois PP + (à l'époque) prime ECLAIR fixe et modulable + HSE diverses, échelon 5 à PRCE échelon 6 en LLCER (j'ai été ATER quelques années entre temps).
Au collège, je gagnais entre 2100 et 2300€ net/mois les mois classiques avec en général 400 à 500€ qui tombaient au mois d'août pour la part modulable ECLAIR et quelques centaines d'euros de reliquats d'HSE aussi.
PRCE échelon 6, je gagnais entre 1790 et 1800 et quelques € net/mois + 1200€ de prime d'enseignement supérieur versée en deux fois dans l'année. Quand la PES a été mensualisée dans ma fac en février 2020, je suis passée à 1930/40€ net/mois.
À cela s'ajoutaient des heures complémentaires et diverses responsabilités administratives chronophages payées en décembre de l'année universitaire suivante, autour de 2000 à 3000€ par an. Ramenées à l'année, on n'était pas si loin de mon salaire du secondaire (quelques centaines d'euros de moins par an quand même) mais avec un échelon en plus (et même échelon 7, je n'avais pas rattrapé ma moyenne du secondaire échelon 5). Et surtout les sous qui tombaient en décembre pour l'année précédente sont toujours des sous que j'ai mis de côté pour les vacances, je n'ai pas vécu au quotidien avec, mais pour un certifié, je ne suis pas sûre que la perte de salaire soit si grande si on la lisse. Si on compte sur le même salaire fixe certifié avec HSA, PP etc. pour vivre au quotidien, alors oui, on y perd. Tout cela serait à affiner avec la MGEN etc.
Il faudrait faire le calcul avec le montant actuel de la prime d'enseignement supérieur (2700 et quelques € je crois, amenés à augmenter). Je ne crois pas non plus que toutes les universités mensualisent cette prime.
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- OuidiusNiveau 2
Ergo a écrit:Pour répondre à la question de shakespeare ici:
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J'ai candidaté sur 2 postes de PRCE à l'université (fac de droit / fac de lettres) car je sature totalement du secondaire (je suis dans un collège -en anglais-, qui plus est dans un collège où ça se passe assez mal -discipline, etc-) d'une part, et d'autre part c'est le supérieur qui m'attire depuis des années. Seulement j'ai fait quelques calculs et je perdrais: primes PP + Grenelle + Segpa, HSA (2,5), Pacte, ce qui commence à faire beaucoup niveau salaire ... voire quasiment trop pour moi qui suis célib' car toutes les charges, crédit, dépenses imprévues, etc m'incombent.
J'aimerais donc avoir des retours de profs du secondaire qui sont passés PRCE concernant la réalité de la perte financière en terme de salaire. J'ai un peu fouillé sur le forum et si j'ai bien compris les heures complémentaires sont payées annuellement ou 2 fois par an? Je ne suis pas quelqu'un de dépensier mais j'ai déjà du mal à attendre fin novembre le versement des HSA par exemple, être payée 1 ou 2 fois par an me semble compliqué. Par ailleurs, hormis la PRES, y a-t-il d'autres primes qui peuvent venir compenser la perte de salaire?
J'ai fait ce mouvement du secondaire certifiée + HSA, parfois PP + (à l'époque) prime ECLAIR fixe et modulable + HSE diverses, échelon 5 à PRCE échelon 6 en LLCER (j'ai été ATER quelques années entre temps).
Au collège, je gagnais entre 2100 et 2300€ net/mois les mois classiques avec en général 400 à 500€ qui tombaient au mois d'août pour la part modulable ECLAIR et quelques centaines d'euros de reliquats d'HSE aussi.
PRCE échelon 6, je gagnais entre 1790 et 1800 et quelques € net/mois + 1200€ de prime d'enseignement supérieur versée en deux fois dans l'année. Quand la PES a été mensualisée dans ma fac en février 2020, je suis passée à 1930/40€ net/mois.
À cela s'ajoutaient des heures complémentaires et diverses responsabilités administratives chronophages payées en décembre de l'année universitaire suivante, autour de 2000 à 3000€ par an. Ramenées à l'année, on n'était pas si loin de mon salaire du secondaire (quelques centaines d'euros de moins par an quand même) mais avec un échelon en plus (et même échelon 7, je n'avais pas rattrapé ma moyenne du secondaire échelon 5). Et surtout les sous qui tombaient en décembre pour l'année précédente sont toujours des sous que j'ai mis de côté pour les vacances, je n'ai pas vécu au quotidien avec, mais pour un certifié, je ne suis pas sûre que la perte de salaire soit si grande si on la lisse. Si on compte sur le même salaire fixe certifié avec HSA, PP etc. pour vivre au quotidien, alors oui, on y perd. Tout cela serait à affiner avec la MGEN etc.
Il faudrait faire le calcul avec le montant actuel de la prime d'enseignement supérieur (2700 et quelques € je crois, amenés à augmenter). Je ne crois pas non plus que toutes les universités mensualisent cette prime.
Mon UFR peut fournir un ordinateur, j'ai un bureau (à deux, ce qui est un luxe). En revanche, niveau temps de travail, j'étais en LLCER avec beaucoup de cours différents (CM/TD) qui ont changé assez régulièrement et qui impliquaient plus de 500 copies pendant les vacances de Noël et environ 300 en avril (dissertations, commentaires de texte et traduction) + des dossiers et trucs comme ça pendant les "semestres" donc mon temps de travail avait été largement augmenté par rapport à mes trois à quatre niveaux de collège + SEGPA.
Les premiers échelons perçoivent aujourd’hui des primes qui n’existaient pas il y a quelques années. C’est pour cela que la différence s’est largement creusée entre PRAG et postes dans le secondaire.
La prime d’enseignement supérieur (PES), même revalorisée, ne compense pas les primes de l’enseignement secondaire.
- M.@Niveau 5
Reste pour les PRCE que le service est aussi de 384 heures. Ce qui fait que même en pondérant les heures à 1,25 comme en BTS, ça revient à une réduction du temps moyen devant étudiants par rapport au secondaire.
Un certifié même petit échelon je ne suis pas certain qu'il soit perdant. C'est à calculer.
On demande le même service à un agrégé et à un certifié, tant mieux pour les PRCE hein je précise.
Un certifié même petit échelon je ne suis pas certain qu'il soit perdant. C'est à calculer.
On demande le même service à un agrégé et à un certifié, tant mieux pour les PRCE hein je précise.
- YouNiveau 5
Pour la collègue qui se plaint de ses conditions de travail au collège, je pense qu'il vaut mieux qu'elle tente le supérieur. Elle serait plus à l'aise. Moins d'heures d'enseignement, moins de problèmes de discipline.. elle peut rattraper les pertes en salaire en assurant des heures complémentaires., voire intervenir dans des établissements d'enseignement supérieur privé.
- ASAB0908Niveau 1
Bonjour,
J’ai encore une question que le sujet.
Si l’on donne des cours de CM et pas de TD, on est peut-être gagnant finalement? Sachant que 1h CM = 1,5 h TD, si l’heure TD est rémunérée environ 36 euros nets, cela signifie que l’heure CM est rémunérée 36+18=54 euros?
Est-ce que je raisonne correctement?
Merci.
J’ai encore une question que le sujet.
Si l’on donne des cours de CM et pas de TD, on est peut-être gagnant finalement? Sachant que 1h CM = 1,5 h TD, si l’heure TD est rémunérée environ 36 euros nets, cela signifie que l’heure CM est rémunérée 36+18=54 euros?
Est-ce que je raisonne correctement?
Merci.
- M.@Niveau 5
Le nombre de CM est limité en volume. Par exemple, les postes en IUT sont des postes avec énormément d'heures TP donc c'est l'inverse qui se produit. Les collègues sont plutôt perdants.
De même de manière générale les heures de CM sont à partager avec les collègues de la matière enseignée, certains enseignants chercheurs prennent les CM et délaissent les TP. (Pas tous hein mais quand même).
De même de manière générale les heures de CM sont à partager avec les collègues de la matière enseignée, certains enseignants chercheurs prennent les CM et délaissent les TP. (Pas tous hein mais quand même).
- BouboudnunuNiveau 7
Cette année j'ai environ 600h de planifiées, mais seulement 30h de CM. En effet, en IUT nous avons beaucoup plus de TD et TP que de CM. Dans certaines "grosses ressources", les MCF réalisent les CM et les PRAG/PRCE les TD/TP.
_________________
2022-20.. : PRCE
2020-2022 : CAPET
2016-2020 : PLP
2001-2016 : En magasin...
- PonocratesExpert spécialisé
Outre, comme l'ont indiqué les collègues, que les McF et les PU font le même calcul et généralement trustent les CMASAB0908 a écrit:Bonjour,
J’ai encore une question que le sujet.
Si l’on donne des cours de CM et pas de TD, on est peut-être gagnant finalement? Sachant que 1h CM = 1,5 h TD, si l’heure TD est rémunérée environ 36 euros nets, cela signifie que l’heure CM est rémunérée 36+18=54 euros?
Est-ce que je raisonne correctement?
Merci.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- LiliFranceNiveau 5
Je pense que peu de PRCE donnent des CM (à moins qu'ils soient docteurs ?). Comme le disent les collègues, les CM sont généralement réservés aux MCF et aux PU, et un PRCE se retrouve souvent à faire des TD (voire TP) en L1-L2. Certes, les CM sont mieux rémunérés, mais outre le problème des effectifs, il y a aussi celui de la préparation : une heure de CM prend bien plus de temps à préparer qu'une heure de TP/TD. Et pour faire des CM en licence, il faut aussi aimer faire cours en amphi et parler au micro... (aussi laisserais-je volontiers ma place !)
- FatrasNiveau 8
Dans mon UFR, une règle qui est peut-être tacite, celui qui prend en charge les CM, est responsable du cours, et écrit les TD, ce qui est très gourmand en temps.
Je n'ai pas de doctorat, mais je suis responsable de plein de CM.
En passant PRAG j'ai gagné sur plein de points :
Très intéressant de travailler avec des adultes, cours passionnants, plein d'opportunités possibles (différentes responsabilités), ordinateur, bureau, achat de livres possible etc.
Les inconvénients :
Salaire peu motivant, grosse quantité de travail, ambiance de travail plutôt impersonnelle (Même si les collègues sont très sympas et ne sont jamais méprisants avec le simple agrégé que je suis, la camaraderie de la salle des profs me manque).
Je n'ai pas de doctorat, mais je suis responsable de plein de CM.
En passant PRAG j'ai gagné sur plein de points :
Très intéressant de travailler avec des adultes, cours passionnants, plein d'opportunités possibles (différentes responsabilités), ordinateur, bureau, achat de livres possible etc.
Les inconvénients :
Salaire peu motivant, grosse quantité de travail, ambiance de travail plutôt impersonnelle (Même si les collègues sont très sympas et ne sont jamais méprisants avec le simple agrégé que je suis, la camaraderie de la salle des profs me manque).
- shakespeare28Niveau 5
Ergo a écrit:Pour répondre à la question de shakespeare ici:
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J'ai candidaté sur 2 postes de PRCE à l'université (fac de droit / fac de lettres) car je sature totalement du secondaire (je suis dans un collège -en anglais-, qui plus est dans un collège où ça se passe assez mal -discipline, etc-) d'une part, et d'autre part c'est le supérieur qui m'attire depuis des années. Seulement j'ai fait quelques calculs et je perdrais: primes PP + Grenelle + Segpa, HSA (2,5), Pacte, ce qui commence à faire beaucoup niveau salaire ... voire quasiment trop pour moi qui suis célib' car toutes les charges, crédit, dépenses imprévues, etc m'incombent.
J'aimerais donc avoir des retours de profs du secondaire qui sont passés PRCE concernant la réalité de la perte financière en terme de salaire. J'ai un peu fouillé sur le forum et si j'ai bien compris les heures complémentaires sont payées annuellement ou 2 fois par an? Je ne suis pas quelqu'un de dépensier mais j'ai déjà du mal à attendre fin novembre le versement des HSA par exemple, être payée 1 ou 2 fois par an me semble compliqué. Par ailleurs, hormis la PRES, y a-t-il d'autres primes qui peuvent venir compenser la perte de salaire?
J'ai fait ce mouvement du secondaire certifiée + HSA, parfois PP + (à l'époque) prime ECLAIR fixe et modulable + HSE diverses, échelon 5 à PRCE échelon 6 en LLCER (j'ai été ATER quelques années entre temps).
Au collège, je gagnais entre 2100 et 2300€ net/mois les mois classiques avec en général 400 à 500€ qui tombaient au mois d'août pour la part modulable ECLAIR et quelques centaines d'euros de reliquats d'HSE aussi.
PRCE échelon 6, je gagnais entre 1790 et 1800 et quelques € net/mois + 1200€ de prime d'enseignement supérieur versée en deux fois dans l'année. Quand la PES a été mensualisée dans ma fac en février 2020, je suis passée à 1930/40€ net/mois.
À cela s'ajoutaient des heures complémentaires et diverses responsabilités administratives chronophages payées en décembre de l'année universitaire suivante, autour de 2000 à 3000€ par an. Ramenées à l'année, on n'était pas si loin de mon salaire du secondaire (quelques centaines d'euros de moins par an quand même) mais avec un échelon en plus (et même échelon 7, je n'avais pas rattrapé ma moyenne du secondaire échelon 5). Et surtout les sous qui tombaient en décembre pour l'année précédente sont toujours des sous que j'ai mis de côté pour les vacances, je n'ai pas vécu au quotidien avec, mais pour un certifié, je ne suis pas sûre que la perte de salaire soit si grande si on la lisse. Si on compte sur le même salaire fixe certifié avec HSA, PP etc. pour vivre au quotidien, alors oui, on y perd. Tout cela serait à affiner avec la MGEN etc.
Il faudrait faire le calcul avec le montant actuel de la prime d'enseignement supérieur (2700 et quelques € je crois, amenés à augmenter). Je ne crois pas non plus que toutes les universités mensualisent cette prime.
Mon UFR peut fournir un ordinateur, j'ai un bureau (à deux, ce qui est un luxe). En revanche, niveau temps de travail, j'étais en LLCER avec beaucoup de cours différents (CM/TD) qui ont changé assez régulièrement et qui impliquaient plus de 500 copies pendant les vacances de Noël et environ 300 en avril (dissertations, commentaires de texte et traduction) + des dossiers et trucs comme ça pendant les "semestres" donc mon temps de travail avait été largement augmenté par rapport à mes trois à quatre niveaux de collège + SEGPA.
Merci beaucoup pour ta réponse Ergo. J'ai fait un calcul relativement précis et la perte financière serait quand-même élevée, pour ma situation je parle. Du coup je suis très indécise. Je sens bien que le collège ça ne le fait plus du tout mais comme je l'indiquais, l'argent, c'est le nerf de la guerre, quoi qu'on en dise. Je vais voir déjà si l'université retient ma candidature pour un entretien, et si je peux avoir des infos sur les heures complémentaires et/ou d'éventuelles primes.
_________________
On ne voit qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux.
- ASAB0908Niveau 1
Le salaire… et la masse de travail comme le dit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
J’ai compté mais même en faisant des CM (ce qui serait mon cas : je suis Prag et docteure) pour faire les 254h requises équivalent TD, il faudrait que j’assure au minium 10 cours différents (les plus gros “blocs” sont de 30h mais sinon c’est du 12h, 15h).
Du coup même si ces cours étaient bien répartis entre le 1er et le 2e semestre, au moment des corrections je me retrouverais avec 5*100 voire 5*200 copies 🥵 En effet les promos en 1e année sont d’environ 200 étudiants et en 2e de 100 étudiants. Ça me paraît ÉNORME. Surtout que pour certains CM ont été ajoutés de CCI donc dans ce cas on double le nombre de copie !
Au vu du salaire versé, je trouve ça largement insuffisant et ça n’est pas un ordinateur ou un bureau qui comblera ces “problèmes “ dans mon cas…
J’ai compté mais même en faisant des CM (ce qui serait mon cas : je suis Prag et docteure) pour faire les 254h requises équivalent TD, il faudrait que j’assure au minium 10 cours différents (les plus gros “blocs” sont de 30h mais sinon c’est du 12h, 15h).
Du coup même si ces cours étaient bien répartis entre le 1er et le 2e semestre, au moment des corrections je me retrouverais avec 5*100 voire 5*200 copies 🥵 En effet les promos en 1e année sont d’environ 200 étudiants et en 2e de 100 étudiants. Ça me paraît ÉNORME. Surtout que pour certains CM ont été ajoutés de CCI donc dans ce cas on double le nombre de copie !
Au vu du salaire versé, je trouve ça largement insuffisant et ça n’est pas un ordinateur ou un bureau qui comblera ces “problèmes “ dans mon cas…
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