- FrozNiveau 8
Question bête, comment faut-il procéder pour retourner dans le secondaire lorsque l’on est PRCE ou PRAG ? Sommes-nous assurés de rester dans la même académie ?Darxa a écrit:La réforme du BUT (je pense que c’est un carnage), le poids de ma discipline (quelques heures saupoudrées par ci par là qui n’avaient plus aucun sens pédagogique, l’impossibilité de développer quoi que ce soit), et dernier élément : j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile (10 min contre 1h15 avant)
En dehors du salaire et le rapprochement de domicile (ce qui est déjà très important bien sûr), quels sont les aspects positifs de ton retour dans le secondaire ?
- ljubljanaNiveau 1
Bonjour.
J'aurais une question aux PRCE / PRAG qui sont en université depuis plusieurs années : est-ce que la durée dans chaque échelon est la même dans le supérieur que dans le secondaire ? (par exemple, si vous êtes à échelon 7, êtes-vous restés 3 ans ou plus de 3 ans à cet échelon ?) Est-ce que le positionnement dans l'échelon change en passant dans le supérieur ? (= est-ce qu'on perd de l'ancienneté ?)
En vous remerciant.
Bonne journée.
J'aurais une question aux PRCE / PRAG qui sont en université depuis plusieurs années : est-ce que la durée dans chaque échelon est la même dans le supérieur que dans le secondaire ? (par exemple, si vous êtes à échelon 7, êtes-vous restés 3 ans ou plus de 3 ans à cet échelon ?) Est-ce que le positionnement dans l'échelon change en passant dans le supérieur ? (= est-ce qu'on perd de l'ancienneté ?)
En vous remerciant.
Bonne journée.
- FrozNiveau 8
Ce sont exactement les mêmes grilles que pour le secondaire, mêmes traitements de base et mêmes durées dans chaque échelon. Et tu ne perds pas d’ancienneté …ljubljana a écrit:Bonjour.
J'aurais une question aux PRCE / PRAG qui sont en université depuis plusieurs années : est-ce que la durée dans chaque échelon est la même dans le supérieur que dans le secondaire ? (par exemple, si vous êtes à échelon 7, êtes-vous restés 3 ans ou plus de 3 ans à cet échelon ?) Est-ce que le positionnement dans l'échelon change en passant dans le supérieur ? (= est-ce qu'on perd de l'ancienneté ?)
En vous remerciant.
Bonne journée.
- M.@Niveau 5
Froz a écrit:Question bête, comment faut-il procéder pour retourner dans le secondaire lorsque l’on est PRCE ou PRAG ? Sommes-nous assurés de rester dans la même académie ?Darxa a écrit:La réforme du BUT (je pense que c’est un carnage), le poids de ma discipline (quelques heures saupoudrées par ci par là qui n’avaient plus aucun sens pédagogique, l’impossibilité de développer quoi que ce soit), et dernier élément : j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile (10 min contre 1h15 avant)
En dehors du salaire et le rapprochement de domicile (ce qui est déjà très important bien sûr), quels sont les aspects positifs de ton retour dans le secondaire ?
En étant Prag/Prce tu as toujours accès à Iprof. Tu es dans l'académie de ton poste de Prag et tu peux postuler en passant par Siam. Le rectorat à un gestionnaire pour les enseignants affectés dans le supérieur.
- MathadorEmpereur
Pour compléter la réponse: dans la FP il y a un principe (plus ou moins bien respecté) de séparation entre carrière et emploi.Froz a écrit:Ce sont exactement les mêmes grilles que pour le secondaire, mêmes traitements de base et mêmes durées dans chaque échelon. Et tu ne perds pas d’ancienneté …ljubljana a écrit:Bonjour.
J'aurais une question aux PRCE / PRAG qui sont en université depuis plusieurs années : est-ce que la durée dans chaque échelon est la même dans le supérieur que dans le secondaire ? (par exemple, si vous êtes à échelon 7, êtes-vous restés 3 ans ou plus de 3 ans à cet échelon ?) Est-ce que le positionnement dans l'échelon change en passant dans le supérieur ? (= est-ce qu'on perd de l'ancienneté ?)
En vous remerciant.
Bonne journée.
Quel que soit l'emploi que tu occupe en position d'activité (poste fixe collège, poste fixe lycée, ZR, poste d'ESAS, planque dans un rectorat…) ou en détachement tu avances dans le corps des certifiés ou des agrégés selon les règles du statut du corps correspondant.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- joseluisNiveau 4
Darxa a écrit:La réforme du BUT (je pense que c’est un carnage), le poids de ma discipline (quelques heures saupoudrées par ci par là qui n’avaient plus aucun sens pédagogique, l’impossibilité de développer quoi que ce soit), et dernier élément : j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile (10 min contre 1h15 avant)
Merci pour ton retour.
Par contre je ne comprends pas comment tu as eu l'opportunité de te rapprocher, quand on participe au mouvement on ne sait pas à l'avance où on va finir!
Y a-t-il des bonifications particulières pour les Prag/Prce?
- valleExpert spécialisé
Comment ça ? Sauf en cas de participation obligatoire, on sait qu'on va finir sur l'un des vœux formulés, si la demande de mutation est acceptée.joseluis a écrit:Froz a écrit:La réforme du BUT (je pense que c’est un carnage), le poids de ma discipline (quelques heures saupoudrées par ci par là qui n’avaient plus aucun sens pédagogique, l’impossibilité de développer quoi que ce soit), et dernier élément : j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile (10 min contre 1h15 avant)
Merci pour ton retour.
Par contre je ne comprends pas comment tu as eu l'opportunité de te rapprocher, quand on participe au mouvement on ne sait pas à l'avance où on va finir!
Y a-t-il des bonifications particulières pour les Prag/Prce?
- joseluisNiveau 4
Oui c'est vrai, j'avais omis le possibilité de ne faire que des vœux précis...
- JennyMédiateur
Même sans voeux précis, on peut demander une commune ou un groupement de communes et se rapprocher ainsi.
- FrozNiveau 8
Attention, tu as fait une petite erreur de manip en répondant, je ne suis pas l’auteur du message auquel tu réponds ;-)joseluis a écrit:Froz a écrit:La réforme du BUT (je pense que c’est un carnage), le poids de ma discipline (quelques heures saupoudrées par ci par là qui n’avaient plus aucun sens pédagogique, l’impossibilité de développer quoi que ce soit), et dernier élément : j’ai eu l’opportunité de me rapprocher de mon domicile (10 min contre 1h15 avant)
Merci pour ton retour.
Par contre je ne comprends pas comment tu as eu l'opportunité de te rapprocher, quand on participe au mouvement on ne sait pas à l'avance où on va finir!
Y a-t-il des bonifications particulières pour les Prag/Prce?
- LiliFranceNiveau 5
Un des autres avantages d'être PRCE (et qui pourrait justifier la différence de salaire ?) est que nous n'avons plus d'élèves mineurs sous notre responsabilité.
- M.@Niveau 5
Quasiment plus. Mais en première année il y en a encore. Que ce soit des "fin d'année", ou des jeunes qui ont sauté des classes.
- MathadorEmpereur
Cela ne justifie rien, et d'ailleurs les collègues en poste spécifique BTS et les agrégés en CPGE ont droit à la prime Grenelle alors qu'ils n'ont pas beaucoup de mineurs.
La seule « justification » de cet écart est que le MEN commence à limiter la casse sur notre paye via l'indemnitaire et que le MESR, qui est encore plus mauvais payeur que le MEN, n'est pas obligé de suivre et donc ne suit pas.
La seule « justification » de cet écart est que le MEN commence à limiter la casse sur notre paye via l'indemnitaire et que le MESR, qui est encore plus mauvais payeur que le MEN, n'est pas obligé de suivre et donc ne suit pas.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Idem quand on travaille dans le secondaire avec de jeunes adultes. Je suis bien payée au même tarif pour enseigner à des majeurs. Et heureusement !
- DarxaNiveau 8
Froz a écrit: Question bête, comment faut-il procéder pour retourner dans le secondaire lorsque l’on est PRCE ou PRAG ? Sommes-nous assurés de rester dans la même académie ?
En dehors du salaire et le rapprochement de domicile (ce qui est déjà très important bien sûr), quels sont les aspects positifs de ton retour dans le secondaire ?
J'ai postulé (et obtenu) un poste à profil, dans mon académie de résidence (je travaillais dans l'académie voisine). Tu as effectivement toujours accès à Iprof et tu restes libre de retourner dans le secondaire quand tu le souhaites.
Concernant les aspects positifs du retour dans le secondaire, le 1er est indéniablement la possibilité d'enseigner ma discipline. Je n'en pouvais plus des cours de Gestion de Projet, d'Analyse de Pratiques et des SaE (qui pour moi n'avaient aucun sens).
J'ai eu peur de perdre en qualité de public, mais ayant des terminales et des BTS, il n'y a pas vraiment de différences avec l'IUT.
Pour les autres avantages :
- j'ai retrouvé une équipe disciplinaire avec laquelle je peux monter des projets,
- je peux prendre des responsabilités mieux payées qu'en IUT (j'étais directrice des études et responsable apprentissage, je suis aujourd'hui coordinatrice de discipline, responsable du BTS et PP). J'ai de bonnes relations avec ma direction qui est à l'écoute et soutient les projets pédagogiques et de développement des formations. En termes de quantité de travail, ce n'est ni plus ni moins, mais mieux payé (primes, IMP).
- j'ai également un emploi du temps régulier (très appréciable) et optimisé alors que dans le sup' la priorité était donnée aux vacataires qui avaient de fortes contraintes. Je me retrouvais donc avec des cours de 8 à 10, puis de 16 à 18. Sans possibilité de rentrer chez soi, vu que j'habitais loin. Difficile également de travailler sur place car même si j'avais mon propre bureau, mes fonctions de direction impliquaient un va-et-vient incessant dans le bureau.
- toujours en lien avec l'emploi du temps, en lycée on a plus de vacances que dans le supérieur et on bénéficie des jours fériés (les heures payées à l'université/IUT sont celles réellement effectuées).
- Les heures comp' sont payées 42 euros et quelques, alors que dans le secondaire je suis à 59 (69 si PACTE).
- Et enfin, mes vacances d'été démarraient vers le 15/7 (il fallait faire les emplois du temps de l'année) et se terminaient vers le 20/8 (il fallait préparer la rentrée). Mais ça, c'était lié à mes fonctions de direction, encore une fois.
A ce jour, je n'ai aucun regret d'être retournée dans le secondaire. Mais c'est lié aux conditions de travail avant/après, très clairement. J'ai bien conscience qu'un changement de direction dans mon lycée peut totalement modifier ces conditions.
Désolée de dévier un peu le sujet initial du post. Si cela dérange, on peut poursuivre l'échange en MP.
- FrozNiveau 8
Merci beaucoup pour cette réponse très précise …j’avoue être tentée de retourner dans le secondaire et tes arguments sont assez convaincants….Darxa a écrit:Froz a écrit: Question bête, comment faut-il procéder pour retourner dans le secondaire lorsque l’on est PRCE ou PRAG ? Sommes-nous assurés de rester dans la même académie ?
En dehors du salaire et le rapprochement de domicile (ce qui est déjà très important bien sûr), quels sont les aspects positifs de ton retour dans le secondaire ?
J'ai postulé (et obtenu) un poste à profil, dans mon académie de résidence (je travaillais dans l'académie voisine). Tu as effectivement toujours accès à Iprof et tu restes libre de retourner dans le secondaire quand tu le souhaites.
Concernant les aspects positifs du retour dans le secondaire, le 1er est indéniablement la possibilité d'enseigner ma discipline. Je n'en pouvais plus des cours de Gestion de Projet, d'Analyse de Pratiques et des SaE (qui pour moi n'avaient aucun sens).
J'ai eu peur de perdre en qualité de public, mais ayant des terminales et des BTS, il n'y a pas vraiment de différences avec l'IUT.
Pour les autres avantages :
- j'ai retrouvé une équipe disciplinaire avec laquelle je peux monter des projets,
- je peux prendre des responsabilités mieux payées qu'en IUT (j'étais directrice des études et responsable apprentissage, je suis aujourd'hui coordinatrice de discipline, responsable du BTS et PP). J'ai de bonnes relations avec ma direction qui est à l'écoute et soutient les projets pédagogiques et de développement des formations. En termes de quantité de travail, ce n'est ni plus ni moins, mais mieux payé (primes, IMP).
- j'ai également un emploi du temps régulier (très appréciable) et optimisé alors que dans le sup' la priorité était donnée aux vacataires qui avaient de fortes contraintes. Je me retrouvais donc avec des cours de 8 à 10, puis de 16 à 18. Sans possibilité de rentrer chez soi, vu que j'habitais loin. Difficile également de travailler sur place car même si j'avais mon propre bureau, mes fonctions de direction impliquaient un va-et-vient incessant dans le bureau.
- toujours en lien avec l'emploi du temps, en lycée on a plus de vacances que dans le supérieur et on bénéficie des jours fériés (les heures payées à l'université/IUT sont celles réellement effectuées).
- Les heures comp' sont payées 42 euros et quelques, alors que dans le secondaire je suis à 59 (69 si PACTE).
- Et enfin, mes vacances d'été démarraient vers le 15/7 (il fallait faire les emplois du temps de l'année) et se terminaient vers le 20/8 (il fallait préparer la rentrée). Mais ça, c'était lié à mes fonctions de direction, encore une fois.
A ce jour, je n'ai aucun regret d'être retournée dans le secondaire. Mais c'est lié aux conditions de travail avant/après, très clairement. J'ai bien conscience qu'un changement de direction dans mon lycée peut totalement modifier ces conditions.
Désolée de dévier un peu le sujet initial du post. Si cela dérange, on peut poursuivre l'échange en MP.
- joseluisNiveau 4
Effectivement, désole je corrige.Froz a écrit:
Attention, tu as fait une petite erreur de manip en répondant, je ne suis pas l’auteur du message auquel tu réponds ;-)
- koyoNiveau 2
Froz a écrit:Merci beaucoup pour cette réponse très précise …j’avoue être tentée de retourner dans le secondaire et tes arguments sont assez convaincants….Darxa a écrit:Froz a écrit: Question bête, comment faut-il procéder pour retourner dans le secondaire lorsque l’on est PRCE ou PRAG ? Sommes-nous assurés de rester dans la même académie ?
En dehors du salaire et le rapprochement de domicile (ce qui est déjà très important bien sûr), quels sont les aspects positifs de ton retour dans le secondaire ?
J'ai postulé (et obtenu) un poste à profil, dans mon académie de résidence (je travaillais dans l'académie voisine). Tu as effectivement toujours accès à Iprof et tu restes libre de retourner dans le secondaire quand tu le souhaites.
Concernant les aspects positifs du retour dans le secondaire, le 1er est indéniablement la possibilité d'enseigner ma discipline. Je n'en pouvais plus des cours de Gestion de Projet, d'Analyse de Pratiques et des SaE (qui pour moi n'avaient aucun sens).
J'ai eu peur de perdre en qualité de public, mais ayant des terminales et des BTS, il n'y a pas vraiment de différences avec l'IUT.
Pour les autres avantages :
- j'ai retrouvé une équipe disciplinaire avec laquelle je peux monter des projets,
- je peux prendre des responsabilités mieux payées qu'en IUT (j'étais directrice des études et responsable apprentissage, je suis aujourd'hui coordinatrice de discipline, responsable du BTS et PP). J'ai de bonnes relations avec ma direction qui est à l'écoute et soutient les projets pédagogiques et de développement des formations. En termes de quantité de travail, ce n'est ni plus ni moins, mais mieux payé (primes, IMP).
- j'ai également un emploi du temps régulier (très appréciable) et optimisé alors que dans le sup' la priorité était donnée aux vacataires qui avaient de fortes contraintes. Je me retrouvais donc avec des cours de 8 à 10, puis de 16 à 18. Sans possibilité de rentrer chez soi, vu que j'habitais loin. Difficile également de travailler sur place car même si j'avais mon propre bureau, mes fonctions de direction impliquaient un va-et-vient incessant dans le bureau.
- toujours en lien avec l'emploi du temps, en lycée on a plus de vacances que dans le supérieur et on bénéficie des jours fériés (les heures payées à l'université/IUT sont celles réellement effectuées).
- Les heures comp' sont payées 42 euros et quelques, alors que dans le secondaire je suis à 59 (69 si PACTE).
- Et enfin, mes vacances d'été démarraient vers le 15/7 (il fallait faire les emplois du temps de l'année) et se terminaient vers le 20/8 (il fallait préparer la rentrée). Mais ça, c'était lié à mes fonctions de direction, encore une fois.
A ce jour, je n'ai aucun regret d'être retournée dans le secondaire. Mais c'est lié aux conditions de travail avant/après, très clairement. J'ai bien conscience qu'un changement de direction dans mon lycée peut totalement modifier ces conditions.
Désolée de dévier un peu le sujet initial du post. Si cela dérange, on peut poursuivre l'échange en MP.
Cela dépend vraiment du poste, de la matière enseignée, à quel niveau et le nombre d'étudiants.
Il est vrai que la baisse de salaire assez conséquente : ISOE fixe et modul., IMP référent, IMP acad de formateur, HSA
Mais il ne faut oublier que le service à minima n'est que de 384h d'enseignement sur l'année, qu'on soit PRCE ou PRAG : cela fait une moyenne de 12h par semaine, sur 32 semaines.
Ceux qui veulent en faire plus, et gagner plus (pour rattraper leur ancien salaire), le peuvent. Personne se bat pour faire des heures, au contraire
J'ai bien dit "en moyenne", car l'edt est effectivement très changeant (quasi toutes les semaines), c'est un peu déstabilisant au départ.
Mais il suffit de prévenir à l'avance pour dégager un créneau (demi-journée ou même journée) pour convenance personnelle (chose inimaginable en secondaire). Bien sûr, sans exagération (je l'ai fait que 3 fois dans l'année)
De plus, mon département travaille qu'une semaine à la Toussaint. Pour les autres vacances, on a les deux semaines.
L'année dernière, j'ai fini mes interventions la deuxième semaine d'avril (il restait des suivi d'étudiants en stage et alternance, soutenances et jury) : j'ai fait 410h (1435 € brut en plus)
(La répartition des modules et leur planification ont joué en ma faveur. Et je ne suis pas chef de dép ou directeur des études)
Pour ma part, je n'ai trouvé que des avantages et je ne reviendrai pas dans le secondaire. Et pour cause
- une équipe disciplinaire (je n'en avais pas dans le bahut, en NSI)
- une très bonne collaboration de travail : une ressource (matière) est rarement faite entièrement par un seul collègue (contenu et intervention)
- on peut faire appel à des vacataires pour nous épauler dans nos enseignements (TD et/ou TP) : on a une quarantaine de vacataires
- mon chef de département est une collègue (pas de hiérarchie au sens propre)
- moins de corrections : en IUT, on gère notre façon d'évaluer (fréquence, forme, contenu, lieu, date)
- pas de bulletin, pas livret scolaire, pas de conseil de classe, de contact parents (et de réunion parents-profs), pas de réunion fourre-tout, soporifiques
- les BUT1 sont certes assimilables à des lycéens, mais en BUT2 et BUT3 on voit la différence, et encore plus, avec des apprentis.
- les doublements ne sont pas légions mais sont obligatoires faute de résultats suffisants (l'école des fans, c'est terminé)
Le salaire baisse, ok. Mais quand il y a du confort à la clef...
A j'oubliai : chose que je ne savais pas avant de prendre mes fonctions.
La première année, à une réunion de prérentrée (une matinée seulement, faut pas abuser), on m'a interpelé sur le fait que j'ai été venu avec mon PC portable. Impensable pour eux....
Le département m'en a tout de suite commandé un : HP pro garanti sur site 5ans. Il est étiqueté comme un prêt (bien sûr), que je rendrai quand je partirai (ou avant pour en avoir un nouveau). On m'a également fourni un sac à dos HP, un adaptateur USB-C HDMI-VGA-Ethernet, une tablette graphique (reliquat d'une certaine période Covid). Cela compense largement la prime informatique du secondaire. Non ?
- somacNiveau 7
Il faut avoir en tête l'autonomie des universités et des départements qui les composent.
Autonomie est censée vouloir dire liberté mais signifie surtout que chaque université, chaque département, chaque IUT... fait ce qu'il peut avec ce qu'il a :
Bureau personnel ou pas
Prêt de matériel informatique ou pas
Salles équipées ou pas
Effectifs réduits ou pas
Moins de réunions, plus de réunions, ça dépend
Des équipes plus soudées ou pas
La possibilité de faire plus d'heures supplémentaires ou pas
Etc.
Et comme ça a été dit, tout dépend de la matière enseignée, de la filière, des collègues, de la hiérarchie...
La seule chose sûre c est que le salaire de base est le même, que la prime PES ne compense l'absence des primes ou indemnités isoe, Grenelle, informatique qu'a partir de l'échelon 8 ou 9 (à ces échelons pas de prime Grenelle de toute façon) et que le temps de travail devant étudiants est de 384 heures par an.
Autonomie est censée vouloir dire liberté mais signifie surtout que chaque université, chaque département, chaque IUT... fait ce qu'il peut avec ce qu'il a :
Bureau personnel ou pas
Prêt de matériel informatique ou pas
Salles équipées ou pas
Effectifs réduits ou pas
Moins de réunions, plus de réunions, ça dépend
Des équipes plus soudées ou pas
La possibilité de faire plus d'heures supplémentaires ou pas
Etc.
Et comme ça a été dit, tout dépend de la matière enseignée, de la filière, des collègues, de la hiérarchie...
La seule chose sûre c est que le salaire de base est le même, que la prime PES ne compense l'absence des primes ou indemnités isoe, Grenelle, informatique qu'a partir de l'échelon 8 ou 9 (à ces échelons pas de prime Grenelle de toute façon) et que le temps de travail devant étudiants est de 384 heures par an.
- DarxaNiveau 8
Le choix du secondaire ou du supérieur est vraiment propre à chacun. Les priorités de l'un ne sont pas celles de l'autre.
Et une vérité aujourd'hui ne sera plus forcément vraie demain. C'est ce qui rend le choix difficile. Rien ne me dit que je ne retournerai pas, un jour, dans le sup'.
Et une vérité aujourd'hui ne sera plus forcément vraie demain. C'est ce qui rend le choix difficile. Rien ne me dit que je ne retournerai pas, un jour, dans le sup'.
- koyoNiveau 2
Darxa a écrit:Le choix du secondaire ou du supérieur est vraiment propre à chacun. Les priorités de l'un ne sont pas celles de l'autre.
Et une vérité aujourd'hui ne sera plus forcément vraie demain. C'est ce qui rend le choix difficile. Rien ne me dit que je ne retournerai pas, un jour, dans le sup'.
Tout à fait d'accord. Je voulais que mon témoignage apporte un bel horizon à ceux qui osent se projeter dans le supérieur.
Il faut bien sûr trouver le sien et essayer d'écarter les nuages : c'est le plus difficile.
En filigrane, et pour coller au sujet de ce fil, le salaire en bas d'une fiche de paye ne doit pas être le seul critère. Sinon, personne ne franchirait le pas.
- Laurent_08Niveau 5
Pour les certifiés, il ne faut pas oublier non plus que le volume horaire annuel d'enseignement de384H , est le même que celui des agrégés. Cela constitue le plus gros point positif.
- LiliFranceNiveau 5
J'apprécie aussi le fait de ne plus avoir à faire cours à partir de la fin avril (encore une fois, cela dépend des universités et des départements...) et d'avoir un long mois de pause entre la fin du S1 et le début des cours du S2
Il est certain que du point de vue des obligations minimum de service, 384h, pour un certifié, c'est - certes - confortable mais le revenu adossé à ces 384h est loin d'être confortable aussi mieux vaut-il avoir d'autres sources de revenus ou faire des heures sup'...
Il faut aussi avoir la forme (et ses enfants aussi, le cas échéant) car un PRCE/PRAG doit rattraper les heures perdues et il n'est pas évident de reprogrammer ses heures de cours dans le calendrier.
Il est certain que du point de vue des obligations minimum de service, 384h, pour un certifié, c'est - certes - confortable mais le revenu adossé à ces 384h est loin d'être confortable aussi mieux vaut-il avoir d'autres sources de revenus ou faire des heures sup'...
Il faut aussi avoir la forme (et ses enfants aussi, le cas échéant) car un PRCE/PRAG doit rattraper les heures perdues et il n'est pas évident de reprogrammer ses heures de cours dans le calendrier.
- B.astienNiveau 5
Je suis tout à fait d'accord avec vos derniers messages.
Le salaire est en deçà mais pour 384h annuelles (tout compris : avec les suivis de profs référents, les visites de stages, les suivis de projets, etc ...).
Je pense que chacun doit se faire sa propre réflexion.
Pour moi, le fait de faire des cours plus intéressants, avec un niveau ++ et une organisation que JE décide me plaît énormément mais cela ne vaut pas vérité pour chacun. Je commençais à m'ennuyer au lycée, à passer un temps infini sur des choses toutes simples pour un résultat décevant au final.
Le salaire est en deçà mais pour 384h annuelles (tout compris : avec les suivis de profs référents, les visites de stages, les suivis de projets, etc ...).
Je pense que chacun doit se faire sa propre réflexion.
Pour moi, le fait de faire des cours plus intéressants, avec un niveau ++ et une organisation que JE décide me plaît énormément mais cela ne vaut pas vérité pour chacun. Je commençais à m'ennuyer au lycée, à passer un temps infini sur des choses toutes simples pour un résultat décevant au final.
- somacNiveau 7
Normalement les 384 heures c'est devant étudiants, sauf s'ils n' ont pas assez d heures à te donnerB.astien a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec vos derniers messages.
Le salaire est en deçà mais pour 384h annuelles (tout compris : avec les suivis de profs référents, les visites de stages, les suivis de projets, etc ...).
Je pense que chacun doit se faire sa propre réflexion.
Pour moi, le fait de faire des cours plus intéressants, avec un niveau ++ et une organisation que JE décide me plaît énormément mais cela ne vaut pas vérité pour chacun. Je commençais à m'ennuyer au lycée, à passer un temps infini sur des choses toutes simples pour un résultat décevant au final.
- Eternal66Niveau 5
Ça signifie donc que, si je suis actuellement dans le secondaire dans l'académie A et que j'obtiens un poste de PRCE dans l'académie B, je serai titulaire de l'académie B ? Dans le cas d'un retour dans le secondaire, je devrais repasser par les mutations inter académiques pour revenir dans l'académie A?M.@ a écrit:En étant Prag/Prce tu as toujours accès à Iprof. Tu es dans l'académie de ton poste de Prag et tu peux postuler en passant par Siam. Le rectorat à un gestionnaire pour les enseignants affectés dans le supérieur.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum