Ferez-vous grève mardi 18 octobre ?
- EnaecoVénérable
LadyOlenna a écrit:J'avoue avoir regroupé des heures de certains collègues présents hier. D'habitude je ne le fais pas mais nous n'avions aucun AED hier. Mon collègue et moi sommes responsables de la sécurité des élèves : nous avons passé la journée à surveiller la cour, les permanences et à faire le portail. Donc dès qu'on a pu permettre aux élèves de quitter l'établissement plus tôt, nous l'avons fait.
Ce témoignage est révélateur.
Une grève de prof ça dérange qui ? Les gamins sont contents, les parents râlent un peu parce qu'il manque (encore) des cours mais ça ne change pas grand chose à leur organisation et le rectorat se frotte les mains en comptant ses économies.
Personnellement, quand je fais grève, ça me coute du travail. J'ai plusieurs niveaux et à moins d'un gros coup de chance, je ne perds pas les "mêmes heures" et je dois faire un effort pour re-synchroniser mes classes (non pas que je sois gêné d'avoir manqué une partie du programme par mon absence).
Pour ceux qui ne font pas grève, ça peut aussi être source de désagréments (on vient d'en parler un peu plus haut).
- zigmag17Guide spirituel
C'est vrai c'est tiède comme avis! On va dire "nul". C'est plus réaliste.Fesseur Pro a écrit:Bien évidemment !zigmag17 a écrit:Je pense d'ailleurs que si nos revendications en partie n'aboutissent pas, c'est parce que les grèves que nous faisons n'ont qu'un impact modéré sur les élèves donc les familles.
Et tu es gentille avec modéré...
(Je disais "modéré" car ce matin des élèves de CAP m'ont demandé les raisons de cette grève, que j'ai pu leur expliquer, et c'est bien de se dire que cela aura au moins un léger impact sur leur réflexion ainsi, on l'espère, sur celle de leurs parents. L'histoire de la goutte d'eau et de l'océan... Il faut dire qu'ils sont concernés au premier chef par cette réforme. Nous étions a priori 30% de grévistes dans mon lycée, ce qui ne s'est encore jamais vu; les élèves sont été surpris je crois)
- may68Expert
ça circule sur FB en mode public donc je me permets de partager :
Salut Pap,
Alors, il paraît que tu veux que je travaille le midi Pap ? Toi aussi finalement tu trouves, comme des milliers de gens, que je n’en fais pas assez, qu’il faudrait que je travaille un peu plus ?
Déjà que je n’en branle pas une et que je passe mon temps à me plaindre, quand je ne suis pas en grève ou en vacances, il serait temps de se rebrousser les manches, hein Pap ? Finalement, Jean-Mich’ avait raison, n’est-ce pas ?
Comme tes prédécesseurs tu parles sans savoir, Pap. Parce qu’en fait, le midi, je travaille déjà. Selon les jours, je participe à des réunions, je siège dans des commissions éducatives, j’appelle ou je reçois des parents, je corrige des copies, je monte des projets avec mes collègues, je fais des photocopies... Mais ce n’est pas grave, parce que si tu préfères que je surveille Romain et Mohammed en train de tâter du ballon sur le bitume de la cour – toujours pas végétalisée - de mon collège, entre midi et deux, on trouvera une solution : on me collera les réunions le soir et les copies je les corrigerai après, quand j’aurai le temps. Quant aux projets et aux parents… on verra !
Parce que t’as dit que la violence des cours d’école et de collège t’effraie. Et tu penses que si tu nous envoies surveiller la cour, la violence va baisser. Ok Pap. Si tu le dis.
Pourtant, avant, je t’aimais bien. J’ai lu tes bouquins, j’ai largement partagé tes points de vue, j’ai apprécié tes prises de position, j’ai admiré ta constance et ta cohérence. Oui parce que tu sais, avant d’être maton de cour d’école, j’ai fait des études. Et tiens-toi bien : des études d’histoire. Comme toi. Et même que j’ai fait hypokhâgne et khâgne. Comme toi. Dans un « grand lycée parisien ». Comme toi. Et maintenant je suis professeur dans un collège un peu difficile, depuis 12 ans, et je gagne 1800 € par mois.
Pas comme toi.
Je suis fatiguée et usée Pap.
Cette proposition nous ramène encore et toujours au même constat : notre ministre, quel qu’il soit, pense qu’on ne travaille pas à temps plein. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Que ma coiffeuse ou mon voisin pensent ça, ok. Mais toi ? Tu es censé savoir que je travaille à temps plein. Je ne travaille pas que 18h par semaine. Personne ne réduit le temps de travail d’un restaurateur au service du midi, ou celui d’un avocat à sa plaidoirie. Alors pourquoi en ce qui nous concerne tout le monde pense toujours que nos cours se préparent seuls, que nos copies s’auto-corrigent, que des clones rencontrent les parents, se réunissent et montent les projets à notre place ? Je dépasse largement les 50h de travail par semaine, je bosse aussi pendant les vacances scolaires, mais bizarrement chaque nouveau ministre se dit que je pourrais bien en faire un peu plus.
Et, je t’en supplie, ne me parle pas des professeurs allemands qui, eux, surveillent la cour ! Ca tombe mal, parce que j’ai enseigné 4 ans en Allemagne, dans deux Länder différents et dans 3 établissements. Alors la comparaison je peux la faire toute seule, sauf que si on compare, il faut tout comparer.
Oui les professeurs allemands surveillent à tour de rôle la cour.
Oui les professeurs allemands enseignent entre 22 et 25h par semaine selon les Länder.
Mais 1h de cours dure 45 minutes en Allemagne contre 55 minutes chez nous, alors même si tu es plutôt un littéraire, Pap, tu peux faire un calcul rapide et te rendre compte que le temps devant élève est sensiblement le même (surtout qu’ici, on est plus à 20h d’enseignement en moyenne qu’à 18).
Un professeur allemand termine très rarement après 15h, contrairement à nous.
Et, le pauvre, il n’a pas mes 26 réunions annuelles qui ont lieu après 18h, il ne sait pas ce qu'il rate.
Lui, il remplace les collègues absents, et ça, ça vous plaît rue de Grenelle.
En revanche, il ne gagne pas un peu plus que moi, mais 2,5 fois plus.
Alors si tu veux qu'on fasse tout comme lui, il va falloir investir.
2,5 fois plus.
Bref, l’herbe est rarement plus verte ailleurs, que l’on choisisse l’un ou l’autre côté du Rhin, les collègues allemands ne sont pas mieux ou plus mal lotis, tout comme les professeurs des écoles ou des lycées, on souffre tous du même mal. Alors arrêtez avec ces comparaisons stériles qui n’ont qu’un but : diviser pour mieux régner afin, surtout, de nous faire travailler plus.
Et puis il y a un autre truc que je ne comprends pas et que je ne comprenais déjà pas du temps de Jean-Mich’. Moi je croyais que « revaloriser » cela voulait dire « mieux rémunérer », c’est-à-dire redonner de la valeur à une profession, mieux la considérer, notamment financièrement. Mais non, apparemment rue de Grenelle, « revaloriser » ça veut dire « travailler plus ». Si tu me paies plus parce que je travaille plus, ce n’est pas une revalorisation, parce que le taux horaire reste le même non ? Qu’est-ce qui est revalorisé si tu me demandes d’aller surveiller la cour en échange de quelques billets ?
Je suis fatiguée et usée Pap.
La seule vraie réforme qui pourrait un peu améliorer le système c’est de baisser le nombre d’élèves par classe. 20 dans l’idéal, 25 si on veut trouver un compromis. Pour le bien de tous. Mais il paraît que ça coûte cher. Si tu as besoin de crédits, va faire un tour du côté de chez Wauquiez. Il paraît qu’en son château de La Chaize il donne des dîners pour 1100 € par tête par soirée financés intégralement avec de l'argent public. Un élève de collège coûte 6000€ par an, je pense que Lolo pourra t’aider.
Sans baisse d’effectifs, rien ne fonctionne ni ne fonctionnera : ni l’inclusion, ni la différenciation pédagogique, ni la construction d’une vraie mixité. Rien. Ma salle de classe est devenue une cour des miracles que je tente malgré tout de tenir et d’intéresser, mais pour combien de temps encore ?
Il y a deux ans, mon collègue, notre collègue, Samuel Paty était décapité. Sa famille porte aujourd’hui plainte contre ton ministère et celui de l’Intérieur. La hiérarchie l’a abandonné, l’a renvoyé vers un « référent laïcité », ne l’a pas écouté ni protégé. Le jour de sa mort on a retrouvé un marteau dans son sac.
Il est venu travailler avec un marteau.
Dans ton « pacte enseignant » Pap, t’as prévu un marteau ?
- PunkyNiveau 9
Je n'ai pas accès à FB. Merci d'avoir diffusé ce texte
- Fesseur ProGuide spirituel
Bravo !
_________________
Pourvu que ça dure...
- mgb35Érudit
Très bien. Dommage que pour les cours assurés par les allemands, la collègue par de 25 h au lieu de 25 cours... Ça rend ce passage incompréhensible pour une personne extérieure.
@May68 pourrais tu lui signaler ?
Bonne journée.
@May68 pourrais tu lui signaler ?
Bonne journée.
- EnaecoVénérable
Le choix du tutoiement et de "Pap", pourquoi pas.
En revanche, peut-être que c'est voulu mais je trouve que "Jean-Mich'" rajoute un côté méprisant et agressif qui dessert ce texte.
Comme mgb35, cette histoire de temps qui s'écoule plus vite en Allemagne (1h dure 45min) est peu claire.
En revanche, peut-être que c'est voulu mais je trouve que "Jean-Mich'" rajoute un côté méprisant et agressif qui dessert ce texte.
Comme mgb35, cette histoire de temps qui s'écoule plus vite en Allemagne (1h dure 45min) est peu claire.
- JacqGuide spirituel
LadyOlenna a écrit:J'avoue avoir regroupé des heures de certains collègues présents hier. D'habitude je ne le fais pas mais nous n'avions aucun AED hier. Mon collègue et moi sommes responsables de la sécurité des élèves : nous avons passé la journée à surveiller la cour, les permanences et à faire le portail. Donc dès qu'on a pu permettre aux élèves de quitter l'établissement plus tôt, nous l'avons fait.
Je songeais justement à te poser la question, LadyOlenna. Nous, habituellement, dans les lycées où j'ai officié, tant que les élèves d'une classe ne sont pas tous majeurs nous ne pouvons libérer les élèves "avant" si l'information n'a pas été transmise aux parents 48h à l'avance pour que nous puissions vérifier (carnet de correspondance, cette vieille chose) que tout parent est au courant que son enfant va être libéré et en dehors de la responsabilité du lycée. En collège, je suppose que c'est la même chose.
Vous pouvez ainsi modifier l'EDT et libérer plus tôt les élèves, les mineurs et les collégiens ?
Ou est-ce libération "à la fin des cours" et cette "fin des cours" peut être mise en place le jour-même ?
Enaeco a écrit:LadyOlenna a écrit:J'avoue avoir regroupé [... même message que plus haut... ]
Ce témoignage est révélateur.
Une grève de prof ça dérange qui ? Les gamins sont contents, les parents râlent un peu parce qu'il manque (encore) des cours mais ça ne change pas grand chose à leur organisation et le rectorat se frotte les mains en comptant ses économies.
Personnellement, quand je fais grève, ça me coute du travail. J'ai plusieurs niveaux et à moins d'un gros coup de chance, je ne perds pas les "mêmes heures" et je dois faire un effort pour re-synchroniser mes classes (non pas que je sois gêné d'avoir manqué une partie du programme par mon absence).
Pour ceux qui ne font pas grève, ça peut aussi être source de désagréments (on vient d'en parler un peu plus haut).
Une première chose, lorsque nous avons des cours de plusieurs niveaux pas le même jour et que nous sommes convoqués pour des formations toutes plus utiles que les autres, nous devons aussi re-synchroniser les classes ou les groupes (pour le LP). Il m'est arrivé, juste pour une histoire de début de cours le mercredi, plusieurs lundi fériés dans l'année (c'était la conjonction des planètes cette année ) de devoir terminer l'année avec un écart de 14h entre le groupe 1 et le groupe 2 d'une classe. 2023, 1er et 8 mai un lundi, plus Pentecôte. On ajoute le lundi 2 janvier cette année encore?
Heureusement que je n'ai pas mes 1h d'histoire en terminale bac pro ce jour (pour rappel, depuis la revalorisation de Blanquer, nous n'avons plus que 1heure/semaine). Personne ne semble se poser de question mais oui lorsqu'il s'agit des grèves. Amusant non ?
L'administration ne se prive pas d'offrir le "vendredi de l'ascension" (il peut y avoir des questions matérielles d'internat, ok, mais il faut avouer que cela arrange tout le monde, mais je n'ai pas toujours connu cela).
Je n'ai rien contre ces journées, mais personne ne semble protester qu'elles perturbent le service bien plus que les journées de grèves traditionnellement le mardi ou le jeudi ?
Je n'ai pas fait grève mardi pour ennuyer mais pour alarmer et informer les parents de mes élèves qu'il y avait un problème. Tract avant, mention après, très forte mobilisation pour mon LP, élèves prévenus à l'avance, collègues qui persistaient à faire cours pour toucher leur petite aumône sans se soucier de l'avenir du LP (pardon pour nos jeunes contractuels qui n'ont pas osé).
zigmag17 a écrit:Faits 1 : journée pourrie quand on ne fait pas grève = élèves absents (transports en grève aussi, autres raisons...), ceux qui sont là râlent parce qu'ils ne veulent pas travailler, le travail se fait en pointillés (si on le fait normalement il faudra que les absents rattrapent à leur retour et ils ne le feront pas, et si on ne fait pas le boulot prévu ça n'a pas de sens puisque l'on n'est pas en grève), tout se fait au ralenti au milieu des jérémiades, rien ne fonctionne vraiment (vie sco, cantine...), oui journée pourrie.LemmyK a écrit:En quoi le collègue qui ne fait pas la grève aura-t-il une journée pourrie? Je cherche mais ne vois vraiment pas.Enaeco a écrit:Je comprends l'idée.
Qu'est-ce qu'il y a d'agaçant ? en quoi est-ce un "cassage de grève" ?
Un trou, ça représente des désagréments internes, qui sont gérés en interne. Le système actuel (grève d'un jour, peu suivie) ne le justifie pas vraiment.
A part si on veut pousser les collègues à se mettre en grève au motif de la journée pourrie qui se profile si on ne la fait pas, je ne vois pas l’intérêt.
Faits 2 : quand on est gréviste, on n'aime pas beaucoup se rendre compte que les collègues regroupent leurs heures et se font un super edt qui les arrange de même que les élèves, parce qu'une grève c'est fait pour gêner; en agissant de la sorte ça ne gêne pas vraiment, c'est plutôt le contraire, ça arrange. Ce n'est pas le but recherché, et c'est rageant.
Je pense d'ailleurs que si nos revendications en partie n'aboutissent pas, c'est parce que les grèves que nous faisons n'ont qu'un impact modéré sur les élèves donc les familles.
@ zigmag17
Fait 1 :
Pour les gars de collègues qui ne font pas grève :
- Celui qui ne peut se payer une journée de grève et préfère garder ses heures pourries. Il a peut-être raison (nous avons des situations personnelles
très fragiles dans mon établissement et on ne peut rien leur reprocher).
- Celui qui n'adhère pas avec la méthode ou le motif, il a le droit, comme celui qui perd une journée de travail, chacun son problème.
- Celui qui n'en n'a rien à faire et qui ne s'occupe que de son petit postérieur, c'est son problème. Je vais prendre un petit cas de ces dernières années et de mardi, trois plutôt. Autant prendre des cas particuliers puisque nous sommes depuis des années dans le règne du micro-trottoir.
Une collègue (de ma discipline) s'était inscrite il y a maintenant quelques années (à ma place et sans rien me demander) sur notre liste unique du CA indiquant à une autre collègue (de ma discipline) qu'elle y allait car son syndicat lui avait indiqué que cela lui permettrait de passer Hors classe. SUPER LA MOTIVATION. Depuis qu'elle est HC aucune responsabilité (responsabilité qu'elle n'a nullement assumé d'ailleurs au CA et autres instances, se contentant de pointer). Aucune grève. Hier, alors que, présent depuis 7h30 au lycée, je partais vers 12h30 pour aller manifester, je vois ma charmante collègue expliquer avec un air dépité à des élèves "oh ben avec ma classe de ..... je n'ai eu que trois élèves et je n'ai pas pu travailler". C'est sympa d'être payée pour ne pas travailler pendant que les autres perdent leur salaire pour défendre la cause du LP. Elle a juste eu droit, lorsque je passais à un "cela t'a fait trois élèves de trop ?". Basta. C'est bon, tu es à deux ans de la retraite, tu n'en as rien à faire de l'avenir du LP, tu es passé HC et tu penses ne plus être utile au CA contrairement à avant et contrairement au fait que tu as été totalement inutile durant toutes les années où tu y as été uniquement pour des motifs personnels ?
Deux autres collègues pleuraient hier soir, lorsque je suis revenu de la journée syndicale (à 17h00, j'étais là à 07h30, pour rappel) qu'elles avaient été obligées de garder leurs élèves, même s'il n'y en avait qu'un et que la proviseur ne leur avait pas permis de lâcher les élèves. Ah ben oui, déjà que tu es payée à rien faire (c'est ton choix, de ne pas faire grève, de ne pas travailler en ne faisant pas grève), donc il faudrait encore que tu libères tes élèves pendant que tes collègues perdent une journée de salaire pour "bosser" (ouais, la grève c'était de 7h30 à 17h00 et ensuite rencontre avec les parents d'élèves jusqu'à 18h30). Pauvres bichettes payées à ne rien faire !
Et le dernier a fait mieux, c'est garder les seules heures de cours qu'il avait et que les élèves avaient, en leur disant non pas qu'il comprendrait si les élèves ne venaient pas mais serait obligé de les mettre absents mais en les incitant à ne pas venir (sans leur dire qu'il les mettrait absents). Trop content s'il avait pu se casser au bout d'un quart d'heure (appel) tout en ayant gardé sa journée de salaire.
Fait 2 : cela ne me dérange pas que l'on regroupe les heures à condition que ce soit pour arranger les élèves tout en respectant les textes (voir ma question tout en haut). Par contre ma grève n'est pas faite pour gêner les élèves, bien souvent elle est faite pour les défendre ou pour défendre les intérêts qui seront les leurs aussi (je pense aux retraites).
- zigmag17Guide spirituel
Je suis d'accord avec toi. Pour le dernier point, si, je crois que gêner est tout de même le but majeur d'une grève et oui, c'est ennuyeux de gêner les élèves pour lesquels on se bat par ailleurs, surtout en ce moment, mais c'est notre matière première pourrait-on dire, et si on ne les gêne pas eux en enrayant le déroulement normal des cours, c'est comme si l'on ne gênait personne, et ça fait flop. Les routiers savent faire des blocus et peu leur importe que ça gêne les automobilistes. C'est pour cette raison qu'à mon avis les belles grèves bien dérangeantes pour tout le monde à tous les niveaux dans l'EN (élèves, rectorats, inspections académiques, parents etc) ne peuvent désormais avoir lieu que pendant les examens (et au maximum quand il sont ponctuels, ex pour les Bac Pro en juin, mais pourquoi pas les CCF) et lors des rentrées: le truc qui paralyse bien toute la machine. Alors oui c'est pas très cool pour les élèves qui sont les premiers avec nous à pâtir du système, mais à part ce genre d'action, pour le commun des mortels on passe pour des faiseurs de grévounettes qui quand ils ne sont pas dans la rue sont en vacances.Jacq a écrit:LadyOlenna a écrit:J'avoue avoir regroupé des heures de certains collègues présents hier. D'habitude je ne le fais pas mais nous n'avions aucun AED hier. Mon collègue et moi sommes responsables de la sécurité des élèves : nous avons passé la journée à surveiller la cour, les permanences et à faire le portail. Donc dès qu'on a pu permettre aux élèves de quitter l'établissement plus tôt, nous l'avons fait.
Je songeais justement à te poser la question, LadyOlenna. Nous, habituellement, dans les lycées où j'ai officié, tant que les élèves d'une classe ne sont pas tous majeurs nous ne pouvons libérer les élèves "avant" si l'information n'a pas été transmise aux parents 48h à l'avance pour que nous puissions vérifier (carnet de correspondance, cette vieille chose) que tout parent est au courant que son enfant va être libéré et en dehors de la responsabilité du lycée. En collège, je suppose que c'est la même chose.
Vous pouvez ainsi modifier l'EDT et libérer plus tôt les élèves, les mineurs et les collégiens ?
Ou est-ce libération "à la fin des cours" et cette "fin des cours" peut être mise en place le jour-même ?Enaeco a écrit:LadyOlenna a écrit:J'avoue avoir regroupé [... même message que plus haut... ]
Ce témoignage est révélateur.
Une grève de prof ça dérange qui ? Les gamins sont contents, les parents râlent un peu parce qu'il manque (encore) des cours mais ça ne change pas grand chose à leur organisation et le rectorat se frotte les mains en comptant ses économies.
Personnellement, quand je fais grève, ça me coute du travail. J'ai plusieurs niveaux et à moins d'un gros coup de chance, je ne perds pas les "mêmes heures" et je dois faire un effort pour re-synchroniser mes classes (non pas que je sois gêné d'avoir manqué une partie du programme par mon absence).
Pour ceux qui ne font pas grève, ça peut aussi être source de désagréments (on vient d'en parler un peu plus haut).
Une première chose, lorsque nous avons des cours de plusieurs niveaux pas le même jour et que nous sommes convoqués pour des formations toutes plus utiles que les autres, nous devons aussi re-synchroniser les classes ou les groupes (pour le LP). Il m'est arrivé, juste pour une histoire de début de cours le mercredi, plusieurs lundi fériés dans l'année (c'était la conjonction des planètes cette année ) de devoir terminer l'année avec un écart de 14h entre le groupe 1 et le groupe 2 d'une classe. 2023, 1er et 8 mai un lundi, plus Pentecôte. On ajoute le lundi 2 janvier cette année encore?
Heureusement que je n'ai pas mes 1h d'histoire en terminale bac pro ce jour (pour rappel, depuis la revalorisation de Blanquer, nous n'avons plus que 1heure/semaine). Personne ne semble se poser de question mais oui lorsqu'il s'agit des grèves. Amusant non ?
L'administration ne se prive pas d'offrir le "vendredi de l'ascension" (il peut y avoir des questions matérielles d'internat, ok, mais il faut avouer que cela arrange tout le monde, mais je n'ai pas toujours connu cela).
Je n'ai rien contre ces journées, mais personne ne semble protester qu'elles perturbent le service bien plus que les journées de grèves traditionnellement le mardi ou le jeudi ?
Je n'ai pas fait grève mardi pour ennuyer mais pour alarmer et informer les parents de mes élèves qu'il y avait un problème. Tract avant, mention après, très forte mobilisation pour mon LP, élèves prévenus à l'avance, collègues qui persistaient à faire cours pour toucher leur petite aumône sans se soucier de l'avenir du LP (pardon pour nos jeunes contractuels qui n'ont pas osé).zigmag17 a écrit:Faits 1 : journée pourrie quand on ne fait pas grève = élèves absents (transports en grève aussi, autres raisons...), ceux qui sont là râlent parce qu'ils ne veulent pas travailler, le travail se fait en pointillés (si on le fait normalement il faudra que les absents rattrapent à leur retour et ils ne le feront pas, et si on ne fait pas le boulot prévu ça n'a pas de sens puisque l'on n'est pas en grève), tout se fait au ralenti au milieu des jérémiades, rien ne fonctionne vraiment (vie sco, cantine...), oui journée pourrie.LemmyK a écrit:En quoi le collègue qui ne fait pas la grève aura-t-il une journée pourrie? Je cherche mais ne vois vraiment pas.Enaeco a écrit:Je comprends l'idée.
Qu'est-ce qu'il y a d'agaçant ? en quoi est-ce un "cassage de grève" ?
Un trou, ça représente des désagréments internes, qui sont gérés en interne. Le système actuel (grève d'un jour, peu suivie) ne le justifie pas vraiment.
A part si on veut pousser les collègues à se mettre en grève au motif de la journée pourrie qui se profile si on ne la fait pas, je ne vois pas l’intérêt.
Faits 2 : quand on est gréviste, on n'aime pas beaucoup se rendre compte que les collègues regroupent leurs heures et se font un super edt qui les arrange de même que les élèves, parce qu'une grève c'est fait pour gêner; en agissant de la sorte ça ne gêne pas vraiment, c'est plutôt le contraire, ça arrange. Ce n'est pas le but recherché, et c'est rageant.
Je pense d'ailleurs que si nos revendications en partie n'aboutissent pas, c'est parce que les grèves que nous faisons n'ont qu'un impact modéré sur les élèves donc les familles.
@ zigmag17
Fait 1 :
Pour les gars de collègues qui ne font pas grève :
- Celui qui ne peut se payer une journée de grève et préfère garder ses heures pourries. Il a peut-être raison (nous avons des situations personnelles
très fragiles dans mon établissement et on ne peut rien leur reprocher).
- Celui qui n'adhère pas avec la méthode ou le motif, il a le droit, comme celui qui perd une journée de travail, chacun son problème.
- Celui qui n'en n'a rien à faire et qui ne s'occupe que de son petit postérieur, c'est son problème. Je vais prendre un petit cas de ces dernières années et de mardi, trois plutôt. Autant prendre des cas particuliers puisque nous sommes depuis des années dans le règne du micro-trottoir.
Une collègue (de ma discipline) s'était inscrite il y a maintenant quelques années (à ma place et sans rien me demander) sur notre liste unique du CA indiquant à une autre collègue (de ma discipline) qu'elle y allait car son syndicat lui avait indiqué que cela lui permettrait de passer Hors classe. SUPER LA MOTIVATION. Depuis qu'elle est HC aucune responsabilité (responsabilité qu'elle n'a nullement assumé d'ailleurs au CA et autres instances, se contentant de pointer). Aucune grève. Hier, alors que, présent depuis 7h30 au lycée, je partais vers 12h30 pour aller manifester, je vois ma charmante collègue expliquer avec un air dépité à des élèves "oh ben avec ma classe de ..... je n'ai eu que trois élèves et je n'ai pas pu travailler". C'est sympa d'être payée pour ne pas travailler pendant que les autres perdent leur salaire pour défendre la cause du LP. Elle a juste eu droit, lorsque je passais à un "cela t'a fait trois élèves de trop ?". Basta. C'est bon, tu es à deux ans de la retraite, tu n'en as rien à faire de l'avenir du LP, tu es passé HC et tu penses ne plus être utile au CA contrairement à avant et contrairement au fait que tu as été totalement inutile durant toutes les années où tu y as été uniquement pour des motifs personnels ?
Deux autres collègues pleuraient hier soir, lorsque je suis revenu de la journée syndicale (à 17h00, j'étais là à 07h30, pour rappel) qu'elles avaient été obligées de garder leurs élèves, même s'il n'y en avait qu'un et que la proviseur ne leur avait pas permis de lâcher les élèves. Ah ben oui, déjà que tu es payée à rien faire (c'est ton choix, de ne pas faire grève, de ne pas travailler en ne faisant pas grève), donc il faudrait encore que tu libères tes élèves pendant que tes collègues perdent une journée de salaire pour "bosser" (ouais, la grève c'était de 7h30 à 17h00 et ensuite rencontre avec les parents d'élèves jusqu'à 18h30). Pauvres bichettes payées à ne rien faire !
Et le dernier a fait mieux, c'est garder les seules heures de cours qu'il avait et que les élèves avaient, en leur disant non pas qu'il comprendrait si les élèves ne venaient pas mais serait obligé de les mettre absents mais en les incitant à ne pas venir (sans leur dire qu'il les mettrait absents). Trop content s'il avait pu se casser au bout d'un quart d'heure (appel) tout en ayant gardé sa journée de salaire.
Fait 2 : cela ne me dérange pas que l'on regroupe les heures à condition que ce soit pour arranger les élèves tout en respectant les textes (voir ma question tout en haut). Par contre ma grève n'est pas faite pour gêner les élèves, bien souvent elle est faite pour les défendre ou pour défendre les intérêts qui seront les leurs aussi (je pense aux retraites).
Je n'ai pas trop de visibilité sur la suite des événements, je sais juste qu'exceptionnellement hier des collègues que je n'ai jamais vu faire une grève de leur vie l'ont faite, ce qui est le signe que les choses vont très mal.
Pour le reste, s'il faut gêner, je ne me gênerai pas (!), sauf à me dire que ce sont encore des journées perdues face à un rouleau compresseur inexorable.
- LadyOlennaModérateur
@Jacq : j'ai indiqué les modifications sur Pronote et nous avons laissé sortir uniquement les élèves qui avaient un régime de sortie leur permettant de quitter le collège en cas d'absence de professeur (90% des élèves sont sous ce régime de sortie).
C'est un peu limite, mais moins que si un élève s'était blessé faute de surveillance (j'ai eu très très chaud quand je me suis aperçue que les élèves avaient fait la récréation du matin sans surveillance par miracle il ne s'est rien passé !)
C'est un peu limite, mais moins que si un élève s'était blessé faute de surveillance (j'ai eu très très chaud quand je me suis aperçue que les élèves avaient fait la récréation du matin sans surveillance par miracle il ne s'est rien passé !)
- EnaecoVénérable
Jacq a écrit:Enaeco a écrit:Personnellement, quand je fais grève, ça me coute du travail. J'ai plusieurs niveaux et à moins d'un gros coup de chance, je ne perds pas les "mêmes heures" et je dois faire un effort pour re-synchroniser mes classes (non pas que je sois gêné d'avoir manqué une partie du programme par mon absence).
Une première chose, lorsque nous avons des cours de plusieurs niveaux pas le même jour et que nous sommes convoqués pour des formations toutes plus utiles que les autres, nous devons aussi re-synchroniser les classes ou les groupes (pour le LP). Il m'est arrivé, juste pour une histoire de début de cours le mercredi, plusieurs lundi fériés dans l'année (c'était la conjonction des planètes cette année ) de devoir terminer l'année avec un écart de 14h entre le groupe 1 et le groupe 2 d'une classe. 2023, 1er et 8 mai un lundi, plus Pentecôte. On ajoute le lundi 2 janvier cette année encore?
Heureusement que je n'ai pas mes 1h d'histoire en terminale bac pro ce jour (pour rappel, depuis la revalorisation de Blanquer, nous n'avons plus que 1heure/semaine). Personne ne semble se poser de question mais oui lorsqu'il s'agit des grèves. Amusant non ?
L'administration ne se prive pas d'offrir le "vendredi de l'ascension" (il peut y avoir des questions matérielles d'internat, ok, mais il faut avouer que cela arrange tout le monde, mais je n'ai pas toujours connu cela).
Je n'ai rien contre ces journées, mais personne ne semble protester qu'elles perturbent le service bien plus que les journées de grèves traditionnellement le mardi ou le jeudi ?
C'est pourtant un point sur lequel nous sommes très vigilents à la rentrée dans mon établissement : quand sont les jours fériés et autres jours banalisés ? Quels créneaux sont impactés ?
En Physique-Chimie, nous sommes contraints par la rotation des TP. Un 1er, 8mai, lundi de Pentecôte, ça s'anticipe si on ne veut pas se retrouver coincés.
Je sais que des collègues choisissent les formations en fonction des jours concernés (et pas seulement pour être sur que ça ne tombe pas sur un jour libéré)
- nc33Niveau 10
J'ajoute : découvrir que le collègue de co-enseignement fait grève sans prévenir, donc devoir improviser 2 h de cours.zigmag17 a écrit:Faits 1 : journée pourrie quand on ne fait pas grève = élèves absents (transports en grève aussi, autres raisons...), ceux qui sont là râlent parce qu'ils ne veulent pas travailler, le travail se fait en pointillés (si on le fait normalement il faudra que les absents rattrapent à leur retour et ils ne le feront pas, et si on ne fait pas le boulot prévu ça n'a pas de sens puisque l'on n'est pas en grève), tout se fait au ralenti au milieu des jérémiades, rien ne fonctionne vraiment (vie sco, cantine...), oui journée pourrie.LemmyK a écrit:En quoi le collègue qui ne fait pas la grève aura-t-il une journée pourrie? Je cherche mais ne vois vraiment pas.Enaeco a écrit:Je comprends l'idée.
Qu'est-ce qu'il y a d'agaçant ? en quoi est-ce un "cassage de grève" ?
Un trou, ça représente des désagréments internes, qui sont gérés en interne. Le système actuel (grève d'un jour, peu suivie) ne le justifie pas vraiment.
A part si on veut pousser les collègues à se mettre en grève au motif de la journée pourrie qui se profile si on ne la fait pas, je ne vois pas l’intérêt.
- Fesseur ProGuide spirituel
Arrête !!Pierrogeo a écrit:En grève
Ce sont les vacances.
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Pourvu que ça dure...
- JacqGuide spirituel
Fesseur Pro a écrit:Arrête !!Pierrogeo a écrit:En grève
Ce sont les vacances.
Ni en grève et pas totalement en vacances... Deux semaines pour s'organiser pour la lutte contre le projet sarko-macroniste du LP.... Nous fourbissons nos armes pour la rentrée. Ne pas leur laisser un seul instant, c'est l'objectif !
EDIT : et si on en crève, tant-pis, c'est qu'ils ont prévu pour nous à la fin, alors autant avancer le boulot !
- TivinouDoyen
Bon courage Jacq et bonnes vacances : il va falloir faire le plein d'énergie.
- JacqGuide spirituel
Tivinou a écrit:Bon courage Jacq et bonnes vacances : il va falloir faire le plein d'énergie.
Ah ah ah, il y a des lève-tôt
J'étais déjà en train de penser au tract pour la rentrée (qui me trottine dans la tête depuis hier).
- mfathiNiveau 1
Je fais toujours grève, c'est le seul moyen d'obtenir quelque chose surtout avant des élections! Ce qui est obtenu en luttant ce n'est pas l'idéal mais on arrive à ralentir les réformes et à obtenir des compensations. La contestation au moment des elections présidentiuelles à permis de passer de Blanquer qui ne négocie rien à PAP N diaye qui lui écoute et négocie
Alors en grève
Alors en grève
- zigmag17Guide spirituel
Tu trouves que Pap' N Diaye écoute et négocie ceux qui travaillent en LP? Pas moi.mfathi a écrit:Je fais toujours grève, c'est le seul moyen d'obtenir quelque chose surtout avant des élections! Ce qui est obtenu en luttant ce n'est pas l'idéal mais on arrive à ralentir les réformes et à obtenir des compensations. La contestation au moment des elections présidentiuelles à permis de passer de Blanquer qui ne négocie rien à PAP N diaye qui lui écoute et négocie
Alors en grève
Quand il rétropédalera en désavouant la politique de son prédécesseur qui nous a envoyés au casse-pipe, quand il rétablira des horaires d'enseignement dignes de ce nom, quand il cessera d'évoquer le sacro-saint apprentissage comme étant la panacée pour les élèves, je considérerai qu'il est en situation d'écoute.
Pour l'instant, hormis continuer de nous mépriser , nous et les élèves dont nous avons la charge, je ne vois pas ce qu'il fait . L'emballage est différent mais les intentions sont les mêmes : saccager la formation initiale.
Et depuis fort longtemps maintenant, je trouve que les grèves font bien ricaner les personnes du ministère qui continuent à nous mettre la tête sous l'eau, tandis que l'on perd de l'argent, toujours et encore.
(Pour ma part, zéro compensation. De quel côté que l'on se tourne, tout empire).
- CathEnchanteur
Moins de 10 grévistes dans mon LP.
On mérite tout ce qui nous arrive, et même plus.
On mérite tout ce qui nous arrive, et même plus.
- MalavitaÉrudit
Cath a écrit:Moins de 10 grévistes dans mon LP.
On mérite tout ce qui nous arrive, et même plus.
Même chose chez moi... On était peut-être un peu plus de 10 mais guère plus (je n'ai pas pu aller à la manifestation, en revanche). Le discours tenu en salle des professeurs, c'est que ce seront les BMP qui sauteront donc les contractuels et comme je ne suis pas le dernier arrivé, je suis protégé (notamment dans l'équipe, "tout pour ma pomme")... Bon les collègues n'ont strictement rien compris ou ne veulent pas comprendre... Des établissements autour se sont mobilisés en revanche.
- JacqGuide spirituel
Sans le citer, car je ne retrouve pas le post, un lien inspiré par Laotzi :
https://www.sgen-cfdt.fr/actu/reforme-de-la-voie-pro-le-ministere-inflechit-sa-position-et-presente-les-conditions-du-dialogue-social/
Le SGEN se retirerait de l’intersyndicale en raison du recul du gouvernement concernant les stages (recul jusqu'à quand ?). Recul donc, attendons avant de reculer.
La mobilisation a été peu importante à échelle nationale et tous corps confondus, elle a été importante localement (je me répète, je sais) dans beaucoup de LP.
La tension dans les LGT est aussi palpable même si nationalement personne n'en parle. Je suis positivement très surpris par la mobilisation des LP dans mon département (les chiffres commencent à tomber, localement, et pas la moyenne nationale). De quoi nous motiver à poursuivre.
https://www.sgen-cfdt.fr/actu/reforme-de-la-voie-pro-le-ministere-inflechit-sa-position-et-presente-les-conditions-du-dialogue-social/
Le SGEN se retirerait de l’intersyndicale en raison du recul du gouvernement concernant les stages (recul jusqu'à quand ?). Recul donc, attendons avant de reculer.
La mobilisation a été peu importante à échelle nationale et tous corps confondus, elle a été importante localement (je me répète, je sais) dans beaucoup de LP.
La tension dans les LGT est aussi palpable même si nationalement personne n'en parle. Je suis positivement très surpris par la mobilisation des LP dans mon département (les chiffres commencent à tomber, localement, et pas la moyenne nationale). De quoi nous motiver à poursuivre.
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