PRAG de retour dans le secondaire ?

Bonjour
J'aurai aimé avoir des retours d'expériences de collègues PRAG qui auraient fait le choix de retourner dans le secondaire pour enseigner à des lycéens et/ou BTS.
Quelles sont les raisons de ce choix, et avez-vous regretté ?
Merci d'avance.

Je connais une femme qui a cessé d'enseigner en prépa pour aller en collège. Elle était prof de lv, avançait en âge (elle avait la cinquantaine, ses filles étaient étudiantes ou en fin de lycée) et en avait juste marre de bosser autant. Elle voulait passer ses dernières années à lever le pied, s'occuper de potentiels petits enfants, bref faire autre chose de sa vie.

Elaïna a écrit:Je connais une femme qui a cessé d'enseigner en prépa pour aller en collège. Elle était prof de lv, avançait en âge (elle avait la cinquantaine, ses filles étaient étudiantes ou en fin de lycée) et en avait juste marre de bosser autant. Elle voulait passer ses dernières années à lever le pied, s'occuper de potentiels petits enfants, bref faire autre chose de sa vie.

Moui, alors je mettrais en garde contre les risques de désenchantement possibles dans ce cas, surtout pour quelqu'un pas tout jeune en n'ayant pas connu le collège depuis longtemps. Citation d'un collègue TZR qui avait enseigné dans le secondaire et en prépa,  que je trouvais assez juste : en prépa, tu as plus de travail, mais tu es moins fatigué.

Ah ça c'est un autre problème. Après cette dame a quitté la prépa en 2004 (sauf erreur de ma part) pour rejoindre le collège donc bon ça date un peu aussi. J'imagine qu'elle est à la retraite depuis quelques années maintenant, avec un peu de bol elle a même échappé à la réforme de nvb.

Oui. On m'a traitée de folle quand j'ai annoncé vouloir partir.
Je bossais 2 jours et demi par semaine et franchement pas des tonnes de boulot en dehors.
Mais ma région d'origine me manquait trop, j'avais beaucoup de mal à me faire des amis (la mentalité était très différente de ma région d'origine). Et mon ami de l'époque qui devait me rejoindre n'est jamais venu...
Bref.
Retour violent, en collège classé rep ( je ne sais plus comment on dit). Mais j étais dans ma ville.
Puis poste supprimé par chance et depuis
en lycée. Depuis la réforme du bac je rêve de partir, noyée sous le travail vraiment très très important avec le nombre d heures d'enseignement en baisse et le nombre d'élèves et de classe en nette hausse.
Je guette un poste dans les facs du coin mais je sais qu'il n y a quasi pas de chance que cela se présente..
On ne peut tout avoir !

Merci de vos réponses.
Il semblerait, à vous lire, que ce ne soit pas une très bonne idée…
En temps de trajet je passerai de 1h à 10min…. Ce n’est pas négligeable.
Ma matière n’est quasi plus considérée dans la réforme du DUT, je ne veux pas me retrouver à enseigner des choses que je ne connais pas (et que je n’aime pas). D’où ma réflexion…
Ma matière n’est pas enseignée en collège, ce sera donc stmg ou bts. Je n’ai fait qu’un an en lycée lors de mon stage, je n avais que des 1ère stmg. Gentils, mais petit petit niveau.
Je ne sais pas quoi faire…

Ktia a écrit:Merci de vos réponses.
Il semblerait, à vous lire, que ce ne soit pas une très bonne idée…
En temps de trajet je passerai de 1h à 10min…. Ce n’est pas négligeable.
Ma matière n’est quasi plus considérée dans la réforme du DUT, je ne veux pas me retrouver à enseigner des choses que je ne connais pas (et que je n’aime pas). D’où ma réflexion…
Ma matière n’est pas enseignée en collège, ce sera donc stmg ou bts. Je n’ai fait qu’un an en lycée lors de mon stage, je n avais que des 1ère stmg. Gentils, mais petit petit niveau.
Je ne sais pas quoi faire…

Sauf cas très très exceptionnel, tu n'as pas moyen de savoir quel sera ton poste, non ?

valle a écrit:

Ktia a écrit:Merci de vos réponses.
Il semblerait, à vous lire, que ce ne soit pas une très bonne idée…
En temps de trajet je passerai de 1h à 10min…. Ce n’est pas négligeable.
Ma matière n’est quasi plus considérée dans la réforme du DUT, je ne veux pas me retrouver à enseigner des choses que je ne connais pas (et que je n’aime pas). D’où ma réflexion…
Ma matière n’est pas enseignée en collège, ce sera donc stmg ou bts. Je n’ai fait qu’un an en lycée lors de mon stage, je n avais que des 1ère stmg. Gentils, mais petit petit niveau.
Je ne sais pas quoi faire…

Sauf cas très très exceptionnel, tu n'as pas moyen de savoir quel sera ton poste, non ?

Je me suis posé la même question : comment sais-tu que tu seras affecté à 10 min de chez toi ?

Bonjour,
Enseigner en STMG, ce n'est quand même pas toujours une sinécure surtout s'ils sont 35... En BTS non plus d'ailleurs : c'est du post-bac mais la sélection étant moindre qu'en IUT, on peut se retrouver avec de sacrés gogos (dixit mes collègues de BTS).

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : j'ai oublié de préciser que c'est un poste à profil

postulat a écrit:Bonjour,
Enseigner en STMG, ce n'est quand même pas toujours une sinécure surtout s'ils sont 35... En BTS non plus d'ailleurs : c'est du post-bac mais la sélection étant moindre qu'en IUT, on peut se retrouver avec de sacrés gogos (dixit mes collègues de BTS).

Effectivement, je n'en peux plus de faire cours aux BTS. Ce sont tous d'anciens élèves de Bac Pro et ça me donne une vague idée du courage qu'il faut pour enseigner en LP. Je plains sincèrement les collègues.

belote a écrit:

postulat a écrit:Bonjour,
Enseigner en STMG, ce n'est quand même pas toujours une sinécure surtout s'ils sont 35... En BTS non plus d'ailleurs : c'est du post-bac mais la sélection étant moindre qu'en IUT, on peut se retrouver avec de sacrés gogos (dixit mes collègues de BTS).

Effectivement, je n'en peux plus de faire cours aux BTS. Ce sont tous d'anciens élèves de Bac Pro et ça me donne une vague idée du courage qu'il faut pour enseigner en LP. Je plains sincèrement les collègues.

+1 en francais/culture Générale c est terrible....(j ai des BTS techno)

Quand je lis le titre j'ai peur  Mais je n'ai jamais été PRAG, je ne me rends pas compte de la bascule que cela peut représenter de retrouver des élèves du secondaire. Je peux seulement l'imaginer (et ça me suffit )
Par contre les bac pro, je pratique. Je conçois fort bien les difficultés qu'ils peuvent poser en BTS: élèves arrivés là sans culture générale, ne sachant pas (ou mal) écrire, à peine lire correctement, analyser n'en parlons pas, sans références littéraires pour argumenter, ne sachant pas ou peu prendre des notes, ayant désappris (ou jamais appris) à travailler chez eux,  n'ayant pas de méthode de travail, ne sachant pas pour certains présenter une copie correctement, incapables de se concentrer vraiment plus de dix minutes d'affilée, incapables de soutenir un silence studieux propre à la réflexion, souvent dans la contestation, habitués à être portés à bout de bras... Pourtant on essaie de leur inculquer tout cela  (le positif je veux dire!!) mais...
Je vous plains à mon tour car je sais bien ce que cela peut donner avec les exigences du BTS.

Vos messages sont inquiétants... je ne suis pas rassurée
Merci de vos partages. Finalement, en lisant les réponses, je m'aperçois que rares sont les profs qui font le chemin inverse...

Ktia a écrit:Vos messages sont inquiétants... je ne suis pas rassurée
Merci de vos partages. Finalement, en lisant les réponses, je m'aperçois que rares sont les profs qui font le chemin inverse...

Bah c'est le sauve-qui-peut général quoi.

Parfois je me dis que j’en ai marre de la masse de boulot en prépa, et j’aimerais pouvoir souffler un peu.
Mais quand je me souviens de la fatigue physique et nerveuse qu’entraînait l’enseignement en collège, je me ravise et me dis que j’ai bien de la chance d’être où je suis…

J’ai aussi enseigné en BTS, et ma foi, ce n’était vraiment pas terrible.

Bonjour K-tia !

Nous étions stagiaire en même temps, au même endroit, tu te rappelles ?

Pour ma part, j'ai changé de corps, et j'enseigne depuis 2 ans en STMG et BTS, après 4 ans en bac pro.
De ce que je vois du lycée, de la réforme du bac et de celle des BTS, tu risques un désenchantement important en revenant dans cette filière. Le niveau est bas, l'intérêt faible pour le pré-bac. Sur le post bac, les étudiants sont en général gentils et motivés, mais le niveau est globalement faible, le travail personnel superficiel (certains se donnent à fond par contre), et les connaissances scientifiques en perdition...
Il faut rajouter à cela les innombrables réunions sur le pré-bac, le PLE, l'évaluation de l'établissement. L'ambiance en salle des profs est morose dans tous les lycées alentours. Les collègues qui le peuvent demandent à partir en collège pour "fuir". Mais dans notre matière le collège n'est pas une option.
Pour ma part, je postule en IUT ( doigts croisés ), en espérant avoir des étudiants plus autonomes, investis, capable d'assimiler les notions plus poussées.

Après le temps de trajet que tu décris est un facteur de décision important (cela me ferait le même gain, si ma candidature est retenue).

Il faut que tu m’aides à me souvenir… j’ai un peu occulté cette horrible année de mon esprit. Rappelle moi qui se cache derrière ton pseudo
Je te souhaite de trouver une place en iut. Tu as tes chances car il n’y a pas foule… l’IUT n’attire plus, et pour cause. Nous faisons le même constat : niveau en chute libre, réunions à gogos, et surtout cette réforme du BUT hyper chronophage a mettre en place a moyens constants. Pas facile l’IUT en ce moment

Les BTS, en tous cas dans le domaine industriel, sont en naufrage total dans les matières scientifiques, travail, compréhension et niveau. En deçà du niveau des anciens BEP. L'afflux des bac pro les a laminés, j'ai du mal à croire que ce n'était pas voulu. Ce n'est pas le découragement que tu risques mais la déprime la plus totale.
Aucune, je dis bien aucune, notion mathématique ne peut être abordée...on fait des calculs de collège, niveau sixième (et encore les priorités doivent être gérées par la calculatrice, sinon...) et on habille cela d'énoncés pompeux pour faire scientifique, du reste inutile, les élèves, pardon "étudiants" ne les lisent pas...
Je te jure, que je meure à l'instant, qu'il n'y a aucune exagération, jamais je n'aurais cru vivre cela (j'ai des BTS depuis 20 ans et trois classes cette année...histoire de dire que je connais la musique)

Bonjour,

J'ai fait l'expérience l'an dernier. Après > 25 ans dans le supérieur, je suis retourné dans un lycée. L'école dans laquelle je bossais ne m'intéressait plus : supprimer les TP dans l'UV d'électricité a été la goutte d'eau, faire du chiffre plutôt que de la qualité aussi m'a bien décidé à partir.

C'est complètement différent : j'ai la chance d'être dans un lycée où l'ambiance est vraiment sympa (il ne faut pas trop gratter non plus). On gagne plus pour le même temps de travail que dans le supérieur, c'est sans équivoque (heures complémentaires + annualisation + taux lamentable = arnaque dans le supérieur). De plus, en lycée, si on a une bonne capacité de travail, on est un peu en vacances aussi parce que ce qu'on nous demande n'est pas très compliqué. Par ailleurs, et parce que je ne risque plus grand chose, j'en profite pour faire plein d'essais pédagogiques, et ça commence à fonctionner (plaisir partagé avec les classes, ambiance apaisée, élèves qui osent proposer sans se poser de questions, c'est très vivant).

Toutefois, je ne suis pas fait pour enseigner dans le secondaire. J'ai besoin de modéliser, résoudre des problèmes et de faire des calculs (souvent lourds), de programmer, d'expérimenter explorer sans les limites des programmes, sinon, je m'ennuie.

Ainsi, je pense repartir dans le supérieur dès cette année (auditions à venir, j'ai même des pistes sérieuses en cours).

Tant pis pour mes 1xxx points gaspillés pour ma mutation, mais je ne suis pas fait pour le lycée des années 202x. Je n'en dirai pas davantage ici, mais en MP je peux répondre à quelques questions.  

Pour répondre à ton interrogation : le choix dépend surtout de la personnalité, à toi de voir

P.S. : je garde la main en faisant des colles, et ça me fait vraiment du bien de conserver ce lien avec les enseignements de type post bac

"On gagne plus pour le même temps de travail que dans le supérieur"
Euh ça, ça dépend de la matière...
Avec le nouveau bac certaines matières (et donc profs) prennent cher.
De même un prag en prépa ou en IUT c'est pas tout à fait la même quantité de travail me semble-t-il. Du moins dans ma matière.

Bonjour,

Vos avis et ses échanges m'intéressent vraiment. Je suis depuis 4 ans PRAG à l'Université. Avant cela j'ai été 1 an en collège, 3 ans en Lycée. J'envisage fortement, à l'échelle de 5 ans de redemander ma mutation.
D'ailleurs, je suis affectée dans le supérieur dans "mon" académie. Si j'obtiens un de mes vœux à l'intra je mute, sinon, non, c'est bien cela ?

Avantages :
* les étudiant-e-s sont dans l'ensemble de très bonne volonté (comparé au Lycée). J'aime bien bosser avec des jeunes adultes ;-). Cependant dans nos Licences nous n'avons que le "ventre mou moyen bas" du Lycée (je ne sais pas trop comment le dire, c'est un peu dédaigneux, mais je ne trouve pas la bonne formule), les autres "fuient" l'Université...
* le contenu disciplinaire est intéressant, même si j'ai finalement peu la main sur ce que j'enseigne (cf infra)
* certains collègues sont au top, pour d'autres... (cf infra)
* Iil y a une forme de valorisation sociale à bosser dans le supérieur, ce n'est pas ce que je recherche, mais il faut avouer que cela existe.

Inconvénients :
* j'ai souvent des horaires à rallonge (premier créneau de cours à 7h45, donc y être plus tôt encore, finir à 20h, voir 21h en cas d'exam le soir), je ne suis pas sûre de le supporter longtemps.
* une charge de travail (administratif) folle, des mails, etc... Le côté gestion est géré par le personnel admiratif dans le secondaire. Et je vois ces charges augmenter encore avec les responsabilités qu'on est "obligé" de prendre. Je n'ai pas encore appris à dire souvent NON ;-)
* mon poste est à 1h15 de chez moi (voir 1h30-1h40 en transport en commun, ce que je fais, environ 4 jours semaine)
* une partie de mes collègues méprise totalement mon statu et mes compétences (les autres sont géniaux). Avec eux, c'est donc difficile de travailler et je n'ai la maîtrise de rien.
* globalement par rapport au Lycée que je connaissais qu'avant la réforme, les moyens humains, locaux etc. à l'Université me dépriment vraiment...
* je suis moins bien payée à l'Université, alors qu'au global je travaille plus.

Je sais et je me souviens bien qu'une heure de cours me coûtait infiniment plus d'énergie dans le secondaire, qu'il fallait que la séance soit hyper calée pour que cela roule, que je corrigeais beaucoup plus de copies, et que j'étais un peu affligée aussi par l'institution, les injonctions contradictoires, etc. mais au total j'avais beaucoup plus de temps pour moi !

Voilà, c'est mon retour, vu de 4 ans dans le sup !

ps : une énorme différence (oubliée), dans mon cas avec 900 L1 (tout dépend du poste dans le sup), impossible de les connaître individuellement. Même si nous faisons un maximum d'efforts dans ce sens, je trouve cela très frustrant !

Bonjour,

Je suis prof de LV en lycée général, n'hésitez pas si besoin de réponses à des questions.

En vous lisant tous sur une comparaison entre un poste de lycée et un poste en IUT, je me dis déjà qu'en fait nos postes à l'EN sont très diversifiés, que ce soit en terme de statut, entre les matières ou les types d'EPLE (collège, collège rep, lycée pro, lycée G, etc.) ou d'établissements en Supérieur (école d'ingé, IUT, fac généraliste, aura du-dit établissement)

J'ai un entretien pour un poste en IUT et j'ai à peine 30 ans, je me questionne sur l'intérêt de ce changement à la fois objectivement et aussi puisque dans mon cas particulier, j'ai un très probable fonctionnement autiste Asperger en cours de diagnostic qui me nécessiterait de continuer les aménagements que j'ai depuis 2 mois dans mon lycée (à la bienveillante discrétion de mes chefs que j'estime d'autant plus que je sais que les chefs d'établissement n'ont pas majoritairement une bienveillance comme celle-là).

Ainsi, en Supérieur, j'imagine la perte de salaire, les horaires très chargés, les charges de travail moins fatigantes, la reconnaissance statutaire qui peut faire du bien au moral parfois, des horaires qu'on ne peut pas légitimement maîtriser et qui empiètent sur la vie privée (dans mon cas aussi je doute qu'une reconnaissance de mon statut de handicap puisse me permettre un aménagement de bon sens de mon EDT comme pouvoir commencer à 9h et finir à 16h30 sur 4 jours ...). Lors d'un entretien il y a 3 ans pour un poste en école de commerce, le jury m'avait expliqué un peu brutalement qu'en somme je serais payée peu pour ne pas compter mes heures, avoir moins de repos (sous forme de vacances écourtées) par rapport au lycée.

En Lycée, les salaires sont plus élevés, dans ma matière, il est possible d'avoir uniquement son quota d'heures sans dépasser (en LV et un lycée que j'ai choisi car familiale, qui privilégie le bien-être familial plutôt que les projets à n'en plus finir et la réunionite), demander un EDT un chouia aménagé pourvu que la direction soit à l'écoute, l'interaction est plus directe (plus facile de se voir dans un lycée). Par contre le sinistrose des salles de profs m'épuise (parfois en entendant une énième plainte sur le niveau des élèves, j'ai juste envie de hurler "Mais vous ne pouvez pas les laisser un peu tranquilles? C'est toujours le même discours de 1800 que nos aînés avaient déjà avec nous et les walkmans! Sérieusement, cette sinistrose qui comprend aussi la complainte des heures sup qui ne seraient jamais assez, la complainte de l'orthographe aussi) Cette sinistrose, je ne la regretterais plus.
Quand j'étais à ma 3ème année de lycée, j'ai commencé à travailler de plus en plus seule dans une salle, au-delà de la raison probablement évidente (mon fonctionnement nécessite de l'isolement pour me recharger), je pense aussi que franchement c'est très toxique de baigner trop dans ça. Je ne comprends toujours pas comment le fait que des élèves fassent des fautes d'orthographe ou n'apprennent pas une leçon peut autant mettre à mal un être humain (le prof). On n'est pas dans du professionnalisme mais dans s'accrocher anxieusement. Finalement la vie du prof ne sera pas chamboulée, son précieux salaire tombera, ses enfants pourront toujours lui sauter avec joie au cou quand il rentrera du travail, son weekend cinéma avec une copine se dérouler.

J'ai un peu digressé mais les conditions de travail en lycée sont un peu comme cela. Pour les charges horaires au lycée, cela est donc variable je pense en fonction des matières et de la volonté de la direction. Je pense que ce sont les chefs qui font beaucoup dans une structure comme un lycée.

Bonjour,


Je me permets d’investir ce fil de discussion. C’est n’est pas forcément le bon mais voilà, je soumets mon questionnement.


Actuellement en détachement dans une université, sur un contrat d’enseignant chercheur (une sacrée m… ; et je suis poli), je vais être réintégré. J’ai fait énormément de recherche pendant ces 3 ans, et les perspectives sont à ce jour totalement bloquée : pas de postes de MCF, ni de postes de PU possibles (je suis en math fondamentale). Bref, je me prépare à retourner dans le secondaire… mais j’ai vu qu’il y avait un poste de PRAG à l’université (Marseille) : je ne sais pas du tout si cela vaut le coup. Je vois par-ci par là que les conditions de travail ne sont pas anodines, que ce statut n’est pas vraiment considéré, que le salaire ne suit pas…


Si certain ont un retour d’expérience, cela m’aiderait. Celles et ceux notamment qui envisagent de revenir dans le secondaire, donc qui hésitent entre le secondaire et PRAG.


Merci d’avance