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- L_ApeironNiveau 4
Bonjour,
Je me permets d’investir ce fil de discussion. C’est n’est pas forcément le bon mais voilà, je soumets mon questionnement.
Actuellement en détachement dans une université, sur un contrat d’enseignant chercheur (une sacrée m… ; et je suis poli), je vais être réintégré. J’ai fait énormément de recherche pendant ces 3 ans, et les perspectives sont à ce jour totalement bloquée : pas de postes de MCF, ni de postes de PU possibles (je suis en math fondamentale). Bref, je me prépare à retourner dans le secondaire… mais j’ai vu qu’il y avait un poste de PRAG à l’université (Marseille) : je ne sais pas du tout si cela vaut le coup. Je vois par-ci par là que les conditions de travail ne sont pas anodines, que ce statut n’est pas vraiment considéré, que le salaire ne suit pas…
Si certain ont un retour d’expérience, cela m’aiderait. Celles et ceux notamment qui envisagent de revenir dans le secondaire, donc qui hésitent entre le secondaire et PRAG.
Merci d’avance
Je me permets d’investir ce fil de discussion. C’est n’est pas forcément le bon mais voilà, je soumets mon questionnement.
Actuellement en détachement dans une université, sur un contrat d’enseignant chercheur (une sacrée m… ; et je suis poli), je vais être réintégré. J’ai fait énormément de recherche pendant ces 3 ans, et les perspectives sont à ce jour totalement bloquée : pas de postes de MCF, ni de postes de PU possibles (je suis en math fondamentale). Bref, je me prépare à retourner dans le secondaire… mais j’ai vu qu’il y avait un poste de PRAG à l’université (Marseille) : je ne sais pas du tout si cela vaut le coup. Je vois par-ci par là que les conditions de travail ne sont pas anodines, que ce statut n’est pas vraiment considéré, que le salaire ne suit pas…
Si certain ont un retour d’expérience, cela m’aiderait. Celles et ceux notamment qui envisagent de revenir dans le secondaire, donc qui hésitent entre le secondaire et PRAG.
Merci d’avance
- DarxaNiveau 8
Bonjour L_Apeiron
J'ai longtemps hésité, mais j'ai fait le choix de retourner dans le secondaire (lycée/BTS) à la rentrée prochaine. J'ai été sélectionnée sur un POP. Si tu as des questions plus précises, ou envie d'échanger, n'hésites pas.
J'ai longtemps hésité, mais j'ai fait le choix de retourner dans le secondaire (lycée/BTS) à la rentrée prochaine. J'ai été sélectionnée sur un POP. Si tu as des questions plus précises, ou envie d'échanger, n'hésites pas.
- ZetitcheurHabitué du forum
Aucun regret pour ma part, PRAG depuis plus de 25 ans, ayant évolué au sein de 4 établissements assez différents. C’est vrai, il y a des contraintes, l’évolution de carrière est sans doute plus lente, je crée presque tous mes supports de cours de A à Z car ce sont des publics spécifiques (sciences, éco, finance, maths…), donc c’est du boulot (mais j’aime bien !), on est souvent appelé à exercer des responsabilités. Mais c’est ça en grande partie qui m’a toujours plu, car cela m’oblige à m’ouvrir à d’autres domaines. J’ai aussi la chance d’avoir un public sympa (mais ça n’a pas toujours été systématique).
Ce que je regrette toutefois, c’est une contrepartie évidente : je n’ai pas pu m’engager dans l’étude approfondie des problématiques de MA matière (littérature et civi anglophones). Mais encore une fois, pas de regrets de mon côté, je me cultive moi-même en dehors du boulot !
En fait tout dépend du profil du poste que tu as repéré, ainsi que de l’établissement. J’ai connu des ambiances pas très sereines dans des universités où les PRAG étaient minoritaires, et héritaient souvent des étudiants et des responsabilités moins prisés. Il y avait un problème de considération.
Et je me souviens de la réflexion d’un inspecteur (d’une autre matière) ami de la famille : lorsqu’il a su que j’allais être PRAG, il a cherché à m’en dissuader mettant en avant mon évolution de carrière…
C’est une réflexion à bien mûrir, donc !
Pourquoi ne pas tenter d’avoir un entretien histoire de tâter le terrain ?
Bon courage et bonne chance
Ce que je regrette toutefois, c’est une contrepartie évidente : je n’ai pas pu m’engager dans l’étude approfondie des problématiques de MA matière (littérature et civi anglophones). Mais encore une fois, pas de regrets de mon côté, je me cultive moi-même en dehors du boulot !
En fait tout dépend du profil du poste que tu as repéré, ainsi que de l’établissement. J’ai connu des ambiances pas très sereines dans des universités où les PRAG étaient minoritaires, et héritaient souvent des étudiants et des responsabilités moins prisés. Il y avait un problème de considération.
Et je me souviens de la réflexion d’un inspecteur (d’une autre matière) ami de la famille : lorsqu’il a su que j’allais être PRAG, il a cherché à m’en dissuader mettant en avant mon évolution de carrière…
C’est une réflexion à bien mûrir, donc !
Pourquoi ne pas tenter d’avoir un entretien histoire de tâter le terrain ?
Bon courage et bonne chance
- trompettemarineMonarque
L_Apeiron a écrit:Bonjour,
Je me permets d’investir ce fil de discussion. C’est n’est pas forcément le bon mais voilà, je soumets mon questionnement.
Actuellement en détachement dans une université, sur un contrat d’enseignant chercheur (une sacrée m… ; et je suis poli), je vais être réintégré. J’ai fait énormément de recherche pendant ces 3 ans, et les perspectives sont à ce jour totalement bloquée : pas de postes de MCF, ni de postes de PU possibles (je suis en math fondamentale). Bref, je me prépare à retourner dans le secondaire… mais j’ai vu qu’il y avait un poste de PRAG à l’université (Marseille) : je ne sais pas du tout si cela vaut le coup. Je vois par-ci par là que les conditions de travail ne sont pas anodines, que ce statut n’est pas vraiment considéré, que le salaire ne suit pas…
Si certain ont un retour d’expérience, cela m’aiderait. Celles et ceux notamment qui envisagent de revenir dans le secondaire, donc qui hésitent entre le secondaire et PRAG.
Merci d’avance
Pardon d'être un peu hors sujet, mais puisque tu es en mathématique fondamentale, pourquoi ne cherches-tu pas dans le privé ou à l'étranger pour gagner correctement ta vie. Tu ne trouveras aucun plaisir en mathématique fondamentale dans l'enfer de l'EN. (Question sérieuse).
- L_ApeironNiveau 4
Merci pour ces réponses diligentes !
Pour répondre à la dernière question (de trompettemarine) : j'ai bien tenté, l'année dernière, de regarder les postes à l'étranger. Cela a été une drôle d'expérience. Le gros hic, c'est que je ne suis pas seul (j'ai une petite famille), et l'idée d'amener tout le monde à hue et à dia n'était pas simple. Bref, j'avais tenté la grande bretagne et... la chine !! Dans le deuxième cas, le salaire était plus que mauvais, et dans le deuxième, le salaire allait être assez réduit aussi. Bref, j'ai laissé tombé toute idée de poste à l'international.
Sinon ; oui : tenter une audition (car en toute rigueur en effet je ne suis pas du tout sûr d'être auditionné), pourquoi pas.
Pour répondre à la dernière question (de trompettemarine) : j'ai bien tenté, l'année dernière, de regarder les postes à l'étranger. Cela a été une drôle d'expérience. Le gros hic, c'est que je ne suis pas seul (j'ai une petite famille), et l'idée d'amener tout le monde à hue et à dia n'était pas simple. Bref, j'avais tenté la grande bretagne et... la chine !! Dans le deuxième cas, le salaire était plus que mauvais, et dans le deuxième, le salaire allait être assez réduit aussi. Bref, j'ai laissé tombé toute idée de poste à l'international.
Sinon ; oui : tenter une audition (car en toute rigueur en effet je ne suis pas du tout sûr d'être auditionné), pourquoi pas.
- Anne_68Niveau 10
Bonjour, PRAG depuis 10 ans, je ne retournerais pas dans le secondaire. Pour moi, les points positifs prévalent sur les inconvénients.
Ce qui peut plaider en faveur de l'université (malgré les inconvénients qui découlent pour une grande part du sous-financement depuis des décennies amha). Je précise que je suis dans une petite fac et que les PRAG chez nous font des TD et des CM, de L1 à M2 (ce n'est pas le cas partout).
- on peut négocier son EDT pour le concentrer sur 3 jours, ce qui laisse du temps pour travailler à son rythme mais aussi pour la vie privée (ex. sport etc. en-dehors des temps de grande affluence)
- le public est plus réceptif et motivé, du moins après l'écrémage du premier semestre - les "étudiants" qui n'ont rien à faire de la formation ne viennent souvent plus et on a rarement à subir des comportements pénibles
- l'année universitaire comporte 2 fois 12 ou 13 semaines de cours. Périodes certes intenses, mais il y a l'autre moitié de l'année pour préparer l'année suivante à son rythme (si on a les mêmes cours, ce qui se négocie avec les EDT vers mai-juin et novembre-décembre) et pas mal de semaines libres
-on a la liberté pédagogique de nos contenus et méthodes, en respectant bien entendu les intitulés des cours dans la maquette. On peut parfois se concerter avec des collèges de matières ou cours proches. On crée souvent ses propres supports et on ne voit jamais l'ombre d'un inspecteur venu pour démolir ce qu'on a conçu. Donc grande liberté et cohérence avec soi-même possibles. La contrepartie est l'impossibilité d'accélérer sa carrière - chez nous les PRAG sont systématiquement "satisfaisants" selon le PPCR ... la relative liberté a un prix.
Je regarderais donc la taille de la Faculté, le nombre d'enseignants en place, le nombre et le "poids politique" des PRAG, le type de cours que l'on leur confie.
Ce qui peut plaider en faveur de l'université (malgré les inconvénients qui découlent pour une grande part du sous-financement depuis des décennies amha). Je précise que je suis dans une petite fac et que les PRAG chez nous font des TD et des CM, de L1 à M2 (ce n'est pas le cas partout).
- on peut négocier son EDT pour le concentrer sur 3 jours, ce qui laisse du temps pour travailler à son rythme mais aussi pour la vie privée (ex. sport etc. en-dehors des temps de grande affluence)
- le public est plus réceptif et motivé, du moins après l'écrémage du premier semestre - les "étudiants" qui n'ont rien à faire de la formation ne viennent souvent plus et on a rarement à subir des comportements pénibles
- l'année universitaire comporte 2 fois 12 ou 13 semaines de cours. Périodes certes intenses, mais il y a l'autre moitié de l'année pour préparer l'année suivante à son rythme (si on a les mêmes cours, ce qui se négocie avec les EDT vers mai-juin et novembre-décembre) et pas mal de semaines libres
-on a la liberté pédagogique de nos contenus et méthodes, en respectant bien entendu les intitulés des cours dans la maquette. On peut parfois se concerter avec des collèges de matières ou cours proches. On crée souvent ses propres supports et on ne voit jamais l'ombre d'un inspecteur venu pour démolir ce qu'on a conçu. Donc grande liberté et cohérence avec soi-même possibles. La contrepartie est l'impossibilité d'accélérer sa carrière - chez nous les PRAG sont systématiquement "satisfaisants" selon le PPCR ... la relative liberté a un prix.
Je regarderais donc la taille de la Faculté, le nombre d'enseignants en place, le nombre et le "poids politique" des PRAG, le type de cours que l'on leur confie.
- ZetitcheurHabitué du forum
Je confirme tous ces avantages ! J’y ajouterais une grande liberté pédagogique, qui me permet personnellement de décider pleinement de mes sujets et de ma pédagogie, en harmonie avec mon public.
- miscNiveau 5
Anne_68 a écrit:Bonjour, PRAG depuis 10 ans, je ne retournerais pas dans le secondaire. Pour moi, les points positifs prévalent sur les inconvénients.
Ce qui peut plaider en faveur de l'université (malgré les inconvénients qui découlent pour une grande part du sous-financement depuis des décennies amha). Je précise que je suis dans une petite fac et que les PRAG chez nous font des TD et des CM, de L1 à M2 (ce n'est pas le cas partout).
- on peut négocier son EDT pour le concentrer sur 3 jours, ce qui laisse du temps pour travailler à son rythme mais aussi pour la vie privée (ex. sport etc. en-dehors des temps de grande affluence)
- le public est plus réceptif et motivé, du moins après l'écrémage du premier semestre - les "étudiants" qui n'ont rien à faire de la formation ne viennent souvent plus et on a rarement à subir des comportements pénibles
- l'année universitaire comporte 2 fois 12 ou 13 semaines de cours. Périodes certes intenses, mais il y a l'autre moitié de l'année pour préparer l'année suivante à son rythme (si on a les mêmes cours, ce qui se négocie avec les EDT vers mai-juin et novembre-décembre) et pas mal de semaines libres
-on a la liberté pédagogique de nos contenus et méthodes, en respectant bien entendu les intitulés des cours dans la maquette. On peut parfois se concerter avec des collèges de matières ou cours proches. On crée souvent ses propres supports et on ne voit jamais l'ombre d'un inspecteur venu pour démolir ce qu'on a conçu. Donc grande liberté et cohérence avec soi-même possibles. La contrepartie est l'impossibilité d'accélérer sa carrière - chez nous les PRAG sont systématiquement "satisfaisants" selon le PPCR ... la relative liberté a un prix.
Je regarderais donc la taille de la Faculté, le nombre d'enseignants en place, le nombre et le "poids politique" des PRAG, le type de cours que l'on leur confie.
Tout dépend du lieu d'affectation. Il y a plein de points sur lesquels je vis exactement l'inverse :
-Chez nous, aucun CM, tout est payé en TD (on fait la même chose qu'avant mais les CM ont été, avec l'aval des collègues, renommés TD et sont donc payés 50% de moins).
-Impossible de "choisir son EDT". Déjà, il change tout le temps : je n'ai pas deux semaines consécutives identiques ce qui est une plaie pour s'organiser. Et les responsables d'étude n'ont rien à faire de nous faire venir pour 1h. Mon emploi du temps est un gruyère.
-En IUT, les cours sont sur 16*2 semaines.
-Aucune liberté pédagogique. Certes les programmes sont très flous et suffisamment mal faits pour qu'on ait une certaine liberté mais il faut composer avec les collègues (car oui, chez nous si il y a 4 groupes du même TD, les collègues veulent qu'il y ait 4 enseignants différents, ce que j'ai toujours trouvé totalement délirant...).
Bref, il existe une multitude de situations...
- L. LacarraNiveau 4
Tout dépend du lieu d'affectation. Il y a plein de points sur lesquels je vis exactement l'inverse :
-Chez nous, aucun CM, tout est payé en TD (on fait la même chose qu'avant mais les CM ont été, avec l'aval des collègues, renommés TD et sont donc payés 50% de moins).
-Impossible de "choisir son EDT". Déjà, il change tout le temps : je n'ai pas deux semaines consécutives identiques ce qui est une plaie pour s'organiser. Et les responsables d'étude n'ont rien à faire de nous faire venir pour 1h. Mon emploi du temps est un gruyère.
-En IUT, les cours sont sur 16*2 semaines.
-Aucune liberté pédagogique. Certes les programmes sont très flous et suffisamment mal faits pour qu'on ait une certaine liberté mais il faut composer avec les collègues (car oui, chez nous si il y a 4 groupes du même TD, les collègues veulent qu'il y ait 4 enseignants différents, ce que j'ai toujours trouvé totalement délirant...).
Bref, il existe une multitude de situations...[/quote]
J'ai postulé à un poste de PRAG (langues vivantes) en IUT et le tableau que tu brosses ne fait pas tellement envie...
Comment se fait-il que l'emploi du temps change tout le temps ?? Je ne vois pas ce qui peut le justifier d'un point de vue pédagogique (sans parler du bourbier niveau organisation).
16*2 semaines, j'ai du mal à saisir...
-Chez nous, aucun CM, tout est payé en TD (on fait la même chose qu'avant mais les CM ont été, avec l'aval des collègues, renommés TD et sont donc payés 50% de moins).
-Impossible de "choisir son EDT". Déjà, il change tout le temps : je n'ai pas deux semaines consécutives identiques ce qui est une plaie pour s'organiser. Et les responsables d'étude n'ont rien à faire de nous faire venir pour 1h. Mon emploi du temps est un gruyère.
-En IUT, les cours sont sur 16*2 semaines.
-Aucune liberté pédagogique. Certes les programmes sont très flous et suffisamment mal faits pour qu'on ait une certaine liberté mais il faut composer avec les collègues (car oui, chez nous si il y a 4 groupes du même TD, les collègues veulent qu'il y ait 4 enseignants différents, ce que j'ai toujours trouvé totalement délirant...).
Bref, il existe une multitude de situations...[/quote]
J'ai postulé à un poste de PRAG (langues vivantes) en IUT et le tableau que tu brosses ne fait pas tellement envie...
Comment se fait-il que l'emploi du temps change tout le temps ?? Je ne vois pas ce qui peut le justifier d'un point de vue pédagogique (sans parler du bourbier niveau organisation).
16*2 semaines, j'ai du mal à saisir...
- DarxaNiveau 8
PRAG à la Fac et PRAG en IUT, c'est assez différent.
Pour ma part (je suis en IUT), l'emploi du temps varie également chaque semaine, notamment en raison de l'intervention de (très) nombreux vacataires pour lesquels les disponibilités sont parfois très restreintes. Les titulaires s'adaptent donc.
Il y a beaucoup de responsabilités à prendre en charge, à se partager en équipe.
Les modalités de travail et l'organisation changent en fonction de l'équipe de direction en place. Ca peut être le paradis, ou l'enfer. Mais comme partout en fait.
J'interviens dans plusieurs départements, et c'est vraiment très très différent d'un endroit à l'autre.
Pour ma part (je suis en IUT), l'emploi du temps varie également chaque semaine, notamment en raison de l'intervention de (très) nombreux vacataires pour lesquels les disponibilités sont parfois très restreintes. Les titulaires s'adaptent donc.
Il y a beaucoup de responsabilités à prendre en charge, à se partager en équipe.
Les modalités de travail et l'organisation changent en fonction de l'équipe de direction en place. Ca peut être le paradis, ou l'enfer. Mais comme partout en fait.
J'interviens dans plusieurs départements, et c'est vraiment très très différent d'un endroit à l'autre.
- AshtrakFidèle du forum
Hello,
Je suis un ex-Prag, qui a fait 16 ans dans le supérieur. Je suis en Eco-Gestion et j'ai eu de la chance dans mes affectations : Faculté de Sc Eco côtée et IAE ; j'ai pu enseigner jusqu'en Master 2 CCA et je n'ai jamais été considéré comme une curiosité par les MCF et les PU (sauf par les *** habituels).
Pourtant, au bout de tout ce temps, j'ai souhaité ardemment revenir en BTS, sur un poste à profil (pour éviter les mutations hasardeuses). La raison essentielle est que j'en avais plus qu'assez du travail administratif à fournir et des luttes de pouvoir au sein de l'Université. De plus en revenant dans le secondaire, je me suis rendu compte assez vite de :
- l'augmentation de mon salaire (en raison des HS quasiment obligatoires que je ne prenais pas à l'Université), pour un effort tout à fait acceptable
- la paix administrative. Certes, au moment des examens, il faut participer, mais c'est franchement tranquille à côté de l'accompagnement des mémoires, des oraux et des entretiens de sélection (entrée en L3 à l'IAE)
Et surtout, je fais à nouveau de la pédagogie. Il est difficile de faire un cours complet en 30h sans passer par le cours magistral lorsque l'on enseigne à la fac (les TD sont souvent rachitiques). La pédagogie reste à son minimum et c'est surtout l'accompagnement, extrêmement chronophage, qui va faire la différence pour certains étudiant(e)s. Par contre, en lycée, lorsque l'on dispose de 30 semaines minimum, on a plus le temps de réfléchir pour essayer de faire passer le message. Certes, les étudiants ne sont pas forcément travailleurs mais c'est le jeu, et puis, j'ai eu ma dose de petits génies :-)
Je pense donc que le retour dans le secondaire est une bonne chose pour moi. Mais je suis plus près de la fin que du début, et j'ai un parcours particulièrement atypique (j'ai travaillé dans le secteur privé un certain temps et j'ai grandi dans un environnement lointain - je ne suis pas français de naissance). Ceci n'a donc de valeur que comme témoignage.
Je suis un ex-Prag, qui a fait 16 ans dans le supérieur. Je suis en Eco-Gestion et j'ai eu de la chance dans mes affectations : Faculté de Sc Eco côtée et IAE ; j'ai pu enseigner jusqu'en Master 2 CCA et je n'ai jamais été considéré comme une curiosité par les MCF et les PU (sauf par les *** habituels).
Pourtant, au bout de tout ce temps, j'ai souhaité ardemment revenir en BTS, sur un poste à profil (pour éviter les mutations hasardeuses). La raison essentielle est que j'en avais plus qu'assez du travail administratif à fournir et des luttes de pouvoir au sein de l'Université. De plus en revenant dans le secondaire, je me suis rendu compte assez vite de :
- l'augmentation de mon salaire (en raison des HS quasiment obligatoires que je ne prenais pas à l'Université), pour un effort tout à fait acceptable
- la paix administrative. Certes, au moment des examens, il faut participer, mais c'est franchement tranquille à côté de l'accompagnement des mémoires, des oraux et des entretiens de sélection (entrée en L3 à l'IAE)
Et surtout, je fais à nouveau de la pédagogie. Il est difficile de faire un cours complet en 30h sans passer par le cours magistral lorsque l'on enseigne à la fac (les TD sont souvent rachitiques). La pédagogie reste à son minimum et c'est surtout l'accompagnement, extrêmement chronophage, qui va faire la différence pour certains étudiant(e)s. Par contre, en lycée, lorsque l'on dispose de 30 semaines minimum, on a plus le temps de réfléchir pour essayer de faire passer le message. Certes, les étudiants ne sont pas forcément travailleurs mais c'est le jeu, et puis, j'ai eu ma dose de petits génies :-)
Je pense donc que le retour dans le secondaire est une bonne chose pour moi. Mais je suis plus près de la fin que du début, et j'ai un parcours particulièrement atypique (j'ai travaillé dans le secteur privé un certain temps et j'ai grandi dans un environnement lointain - je ne suis pas français de naissance). Ceci n'a donc de valeur que comme témoignage.
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- LeanoxNiveau 3
Pour rajouter un petit témoignage sur un poste en IUT dans ma matière, finalement j'ai refusé un poste en IUT quand on m'a expliqué que j'aurais des semaines avec des jours à 8h de cours, parfois terminerais à 20h (pour rentrer chez moi à 21h) et pour un salaire inférieur à ce que je gagnais avec 2 HSA et un rôle de PP en lycée.
Je n'exclus pas un jour de repostuler en Supérieur mais à ce stade, j'ai la petite trentaine, je n'y trouve pas mon compte sur le point des horaires et du salaire (rapport horaires/salaire). A noter, dans mon cas, j'ai aussi besoin d'un EDT adapté avec des blocs de 2heures de cours maximum (puis une pause d'au moins 1 heure) et dans certaines IUT/Fac, cela est faisable mais pas toujours.
Je n'exclus pas un jour de repostuler en Supérieur mais à ce stade, j'ai la petite trentaine, je n'y trouve pas mon compte sur le point des horaires et du salaire (rapport horaires/salaire). A noter, dans mon cas, j'ai aussi besoin d'un EDT adapté avec des blocs de 2heures de cours maximum (puis une pause d'au moins 1 heure) et dans certaines IUT/Fac, cela est faisable mais pas toujours.
- DarxaNiveau 8
J’avais ouvert ce post il y a quelques mois. J’ai sauté le pas. Et honnêtement, sans aucun regret (pour le moment en tous cas). Une équipe disciplinaire plus étoffée qui permet davantage d’échanges, un environnement de travail stable et des infrastructures en bien meilleur état. Pas vraiment de différence au niveau du public (terminale contre post bac).
Et évidemment, un salaire nettement supérieur !
En charges de travail, être PP est payé (peu certes, mais payé) alors qu’en iut j’avais des étudiants dans mon bureau à toutes les pauses quasiment et cela faisait juste partie du job
Et évidemment, un salaire nettement supérieur !
En charges de travail, être PP est payé (peu certes, mais payé) alors qu’en iut j’avais des étudiants dans mon bureau à toutes les pauses quasiment et cela faisait juste partie du job
- LeanoxNiveau 3
Hello Darxa,
Contente de voir que ta rentrée s'est bien passée, j'ai l'impression positive que tu gagnes en qualité de vie professionnelle sur beaucoup de plans. C'est top!
Contente de voir que ta rentrée s'est bien passée, j'ai l'impression positive que tu gagnes en qualité de vie professionnelle sur beaucoup de plans. C'est top!
- Whistle34Niveau 1
Je vais compléter certaines expériences de Prag ici en vous donnant ma version. Certifié puis Agrégé passé par l'IDF, en pré et post bac, j'arrive en iut il y a 4 ans, au moment de la réforme BUT. Au début, le rêve : pc de fonction, étudiants motivés, collègues sympas. Puis très rapidement une très nette dégradation : impression ( vérifiée ) d'être en permanence pas assez " performant " et à devoir entendre des conseils en didactique de collègues contractuels d'université qui n'ont jamais passé un seul concours. Ambiance délétère avec une multiplication des tâches administratives qui en l'absence de secrétariat deviendra vite ingérable, étudiants aux profils similaires que ceux que j'avais en BTS, voire pire car complètement paumés avec la réforme du BUT qui est une véritable usine à gaz. ET surtout, et je vois très très peu de prag en parler : une perte de salaire ahurissante avec des heures sup non annualisées ( ce que je savais avant d'arriver ) et payées ....en juillet, quand il n'y a pas d'erreurs de paiement. En gros j'ai multiplié mon implication dans mon boulot par 3, (et j'ai déjà eu à bosser beaucoup pour l'institution, y compris comme chargé de mission d'inspection) en perdant 30% de salaire pour gagner : énormément de stress voire de frustration " enseigner en université pour le prestige " quelle bonne blague. Un avancement à l'ancienneté avec une PPCR réalisée par un élu de la fac qui ne connaissait même pas ma discipline : de ce foutage de gueule institutionnel, je préfère largement un entretien avec un IAIPR peu importe son avis sur mon cours. Un emploi du temps erratique réalisé par une collègue débordée et qui m'était bien plus agréable en lycée: aucune stabilité, des modules multipliés par 2 et un nombre d'évaluations à poser avec ce BUT tout juste hallucinant dans une réforme vendue comme APC. Je participe à l'intra cette année quoiqu'il arrive et fuie la fac pour de bon. J'ai mis deux ans à me décider en passant par des soucis de santé que je n'avais jamais connu au boulot. Les conditions de travail dans cette institution pour les profs du secondaire sont tout bonnement innaceptables. j'en suis arrivé à préférer être à 130 km de chez moi voire à déménager. Je précise au passage qu'en réalisant 800 heures de cours, soit un paquet car le service d'un prag est à 389, je n'arrivais à peine à gagner ce que je touchais en lycée avec un service à 20h en étant PP avec deux fois moins ( voire plus avec les CM ) de prépa de cours et tout autant de plaisir. C'est un véritable scandale voire une arnaque quand on a à gérer une centaine d'étudiants, tout en faisant le boulot de ceux qui font " de la recherche " sans forcément en faire au passage. La dérive du système universitaire est très inquiétante et je m'étonne qu'on ne parle que du niveau dans le secondaire et en lycée au niveau national. Malheureusement le niveau de l'enseignement et les conditions de travail dans le supérieur se dégradent très rapidement et le quotient intellectuel de tout ce petit monde est en chute libre, la frustration remplace le prestige, on est juste ici dans une forme de prestidigitation. Je serai très content de retrouver une salle des profs et une classe à la rentrée prochaine, y compris comme avant, en zone prévention violence et avec toutes les difficultés que j'ai déjà pu connaître en lycée. Oui oui. Voilà pour ma petite expérience de jeune prag dégouté, qui n'appelle en rien à devenir une généralité. Bonne année à tous et vive les bonnes résolutions et affectations.
- henrietteMédiateur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DarxaNiveau 8
Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je rejoins en grande partie ton constat. Les conditions de travail dans le supérieur se sont fortement dégradées.
Je suis retournée dans le secondaire à la rentrée 2022 et je n'ai pas eu un seul regret depuis. Je continue de me "faire plaisir" en assurant des vacations dans les IUT : cela me permet de continuer de côtoyer les étudiants, mais en choisissant mes cours et mes conditions (organisation).
Je rejoins en grande partie ton constat. Les conditions de travail dans le supérieur se sont fortement dégradées.
Je suis retournée dans le secondaire à la rentrée 2022 et je n'ai pas eu un seul regret depuis. Je continue de me "faire plaisir" en assurant des vacations dans les IUT : cela me permet de continuer de côtoyer les étudiants, mais en choisissant mes cours et mes conditions (organisation).
- henrietteMédiateur
800 heures de cours, ça semble juste monstrueux : c'est vraiment possible ??
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PonocratesExpert spécialisé
J'ai eu un collègue en matière pro au Lycée qui avait un edt de 30 heures.henriette a écrit:800 heures de cours, ça semble juste monstrueux : c'est vraiment possible ??
Pour les PRAG, les 800 heures peuvent ne pas être purement des heures de cours: il y a, dans une certaine mesure des décharges pour tâches administratives, des suivis de dossiers, et le jeu des pondérations entre CM et TD. 600 heures, c'est jouable (il faut bien calibrer les évaluations pour ne pas se noyer sous les copies), 800 cela paraît beaucoup ( environ 33 heures par semaines), mais encore une fois, ce ne sont pas forcément des "heures" de 60 mn...
Sinon, c'est 384 heures pour un PRAG.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- YrrevNiveau 1
Whistle34 il y a vraiment de l’abus, le rythme est infernal. Peux tu nous dire quelle est la discipline que tu enseignes ?
- ZetitcheurHabitué du forum
Oui j’ose espérer que c’est plutôt l’exception, en tout cas sur 27 années en tant que Prag, je n’ai jamais rencontré personne qui affichait autant d’heures de cours effectives au compteur. Si c’est bien le cas, je comprends le désir de quitter cette galère !
- Whistle34Niveau 1
Yrrev a écrit:Whistle34 il y a vraiment de l’abus, le rythme est infernal. Peux tu nous dire quelle est la discipline que tu enseignes ?
Bonjour, sciences eco. Je n'en dirais pas plus sur mon poste et sur tout le reste. J'ai posté cette expérience comme un avertissement pour différents collègues intéressés par le supérieur plus que pour me plaindre, car les postes se libèrent et les arnaques vont aller croissantes. Ce qui est évident par contre c'est que 800h annuelles reste plus courant par ici que 384. Ce nombre d'heure serait au demeurant acceptable si celles-ci étaient correctement payées et de manière régulière, ce qui n'est même pas le cas. Recruter de jeunes agrégés / certifiés à indice majoré limité reste alors très rentable pour les universités, qui désolé de le dire, font leur beurre sur des collègues presque obligés d'enchaîner les heures sup pour s'assurer un niveau de vie acceptable. La structuration des départements universitaires et le nombre faible de prags à l'intérieur rend toute contestation inutile, et donne encore plus de résonnance à une véritable solitude. Les règles sont posées au bénéfice de ceux qui " recherchent " sans qu'on leur pose à aucun moment des impératifs de production et publications voire de soutien à leurs collègues du secondaire relégués aux tâches annexes (je précise au passage que je connais bien le secteur de la recherche pour être au conseil de direction de deux labos, ce qui me permet de bien peser mes propos à ce sujet). Le faible nombre de prag en France est certainement une raison de ces dérives, quand beaucoup de mes collègues prag d'autres disciplines arrivés tardivement à la fac et même parfois déjà proche de la HClasse perçoivent ces problématiques de salaire de manière moins violente. J'y suis arrivé à l'échelon 6 en fac et bonjour la misère en fonction du lieu de résidence et des loyers. De tout ça, et de la lassitude associée, j'en suis arrivé à réfléchir maintenant sous une logique comptable, presque partisane du moindre effort. Après avoir terminé les concours au meilleur des classements c'est particulièrement pitoyable. Pas grand chose donc à valoriser de tout ça de mon côté, j'ai juste envie de me faire petit pour 2023 et qu'on me lâche. Mais ces quelques années par l'université ne m'auront pas servies à grand chose, outre " le prestige " : peu ou pas de cumul de points, arrivée dans une académie qui n'était pas la destination finale, et cumul d'expérience très peu qualitatif. Si lire ça peut servir à d'autres... !
- joebar69Fidèle du forum
L'un des points noirs de l'enseignement sup. (pour les PRAG/PRCE) reste le "salaire" (ou plutôt le traitement).
- Cas n°1 : Pour ceux-celles qui ont fait le passage du secondaire vers le sup. et qui avaient des HSA/HSE/prime REP/P.P./IMP ... en nombre et qui étaient en CN, la perte de traitement peut être importante (surtout si l'on réalise peu d'heures comp.) ;
- Cas n°2 : Pour ceux-celles qui ont fait le passage du secondaire vers le sup. et qui avaient peu (ou pas) d' HSA/HSE/prime REP/P.P./IMP ... et qui avaient atteint la HC ou +, la perte de traitement peut être réduite voire nulle. On peut même dans certains cas avoir un traitement amélioré (surtout si l'on réalise des heures comp.) ;
- Pour tous : la faiblesse de la prime PES et les délais de paiement des heures comp.
Les ex-collègues (PRAG/PRCE) de ma connaissance qui sont retourné.e.s vers le secondaire étaient souvent dans le cas n°1. Quasiment tous, l'ont fait pour des raisons financières (sauf 1 pour raison de rapprochement de conjoint.e). Le problème majeur des PRAG/PRCE reste la progression de carrière "ralentie" (quoique depuis le PPCR, je pense que la carrière de pas mal de collègues est ralentie).
Les délais/process de mises en paiement des heures comp. varient fortement suivant les endroits (dès la fin des 384HETD dans certains endroits, à fin décembre de l'année universitaire+1 dans d'autres). Pour les collègues qui ont besoin, chaque mois, de ce supplément de traitement, cela peut être compliqué à gérer.
Le second point noir (et c'est aussi vrai pour les PU et MCF) est la faiblesse de paiement en HETD (quand il y en a) des tâches administratives.
C'est, d'après mon expérience, la seconde raison principale du retour des PRAG/PRCE vers le secondaire. Notamment pour celles-ceux qui avaient sous-estimé la partie chronophage de ces missions. Avec le temps et l'expérience accumulée, je sais dire non, désormais, aux missions "non-payées" et négocie directement avec le responsable de formation, le nombre d'HETD, que j'estime, correspondant à la mission que je veux bien assurer.
Par ailleurs, l'établissement, dans lequel je suis actuellement affecté, limite désormais la totalité du service horaire des différents profils de titulaires à 150% (raison officielle : pour éviter les burn-out). Bon en même temps, toutes interventions hors étab. (vacations) sont autorisées/validées (à hauteur max. d'1/4 de service).
- Cas n°1 : Pour ceux-celles qui ont fait le passage du secondaire vers le sup. et qui avaient des HSA/HSE/prime REP/P.P./IMP ... en nombre et qui étaient en CN, la perte de traitement peut être importante (surtout si l'on réalise peu d'heures comp.) ;
- Cas n°2 : Pour ceux-celles qui ont fait le passage du secondaire vers le sup. et qui avaient peu (ou pas) d' HSA/HSE/prime REP/P.P./IMP ... et qui avaient atteint la HC ou +, la perte de traitement peut être réduite voire nulle. On peut même dans certains cas avoir un traitement amélioré (surtout si l'on réalise des heures comp.) ;
- Pour tous : la faiblesse de la prime PES et les délais de paiement des heures comp.
Les ex-collègues (PRAG/PRCE) de ma connaissance qui sont retourné.e.s vers le secondaire étaient souvent dans le cas n°1. Quasiment tous, l'ont fait pour des raisons financières (sauf 1 pour raison de rapprochement de conjoint.e). Le problème majeur des PRAG/PRCE reste la progression de carrière "ralentie" (quoique depuis le PPCR, je pense que la carrière de pas mal de collègues est ralentie).
Les délais/process de mises en paiement des heures comp. varient fortement suivant les endroits (dès la fin des 384HETD dans certains endroits, à fin décembre de l'année universitaire+1 dans d'autres). Pour les collègues qui ont besoin, chaque mois, de ce supplément de traitement, cela peut être compliqué à gérer.
Le second point noir (et c'est aussi vrai pour les PU et MCF) est la faiblesse de paiement en HETD (quand il y en a) des tâches administratives.
C'est, d'après mon expérience, la seconde raison principale du retour des PRAG/PRCE vers le secondaire. Notamment pour celles-ceux qui avaient sous-estimé la partie chronophage de ces missions. Avec le temps et l'expérience accumulée, je sais dire non, désormais, aux missions "non-payées" et négocie directement avec le responsable de formation, le nombre d'HETD, que j'estime, correspondant à la mission que je veux bien assurer.
Par ailleurs, l'établissement, dans lequel je suis actuellement affecté, limite désormais la totalité du service horaire des différents profils de titulaires à 150% (raison officielle : pour éviter les burn-out). Bon en même temps, toutes interventions hors étab. (vacations) sont autorisées/validées (à hauteur max. d'1/4 de service).
- somacNiveau 7
Les PRCE / PRAG n'ont pas :
- l'ISOE
- la prime Grenelle (pour les échelons concernés)
- le PASS éducation
- la prime informatique (150E brut annuels)
Les PRCE / PRAG ont :
- la prime PES du supérieur
Pour le reste (EDT, élèves et étudiants, collègues, HS ou HC, PPCR....), tout varie énormément selon les cas, ça ressort d'ailleurs plutôt bien sur ce fil.
Dans les 2 cas, EN ou Supérieur, la situation n'est guère brillante et risque de se détériorer encore dans les temps à venir. Entre le peste et le choléra.... Mais on peut tomber sur de chouettes postes.... avec des bonnes infos et de la chance !
- l'ISOE
- la prime Grenelle (pour les échelons concernés)
- le PASS éducation
- la prime informatique (150E brut annuels)
Les PRCE / PRAG ont :
- la prime PES du supérieur
Pour le reste (EDT, élèves et étudiants, collègues, HS ou HC, PPCR....), tout varie énormément selon les cas, ça ressort d'ailleurs plutôt bien sur ce fil.
Dans les 2 cas, EN ou Supérieur, la situation n'est guère brillante et risque de se détériorer encore dans les temps à venir. Entre le peste et le choléra.... Mais on peut tomber sur de chouettes postes.... avec des bonnes infos et de la chance !
- joebar69Fidèle du forum
somac a écrit:Les PRCE / PRAG n'ont pas :
- l'ISOE
- la prime Grenelle (pour les échelons concernés)
- le PASS éducation
- la prime informatique (150E brut annuels)
Les PRCE / PRAG ont :
- la prime PES du supérieur
Oui, mais à la place du PASS Education, la carte pro. Universitaire fait l'affaire pour les musées et monuments nationaux (testée cette été). Pas de prime info, certes, mais dans les 3 établissements du sup. que j'ai côtoyé, un ordinateur portable fourni (+ clé 4G fournie pendant les périodes de confinement COVID, pour l'étab actuel).
Ensuite, oui des variations fortes de conditions d'exercice existent d'un étab à un autre (notamment l'Edt), suivant l'importance de la discipline enseignée/formation d'intervention.
- FrozNiveau 8
joebar69 a écrit:somac a écrit:Les PRCE / PRAG n'ont pas :
- l'ISOE
- la prime Grenelle (pour les échelons concernés)
- le PASS éducation
- la prime informatique (150E brut annuels)
Les PRCE / PRAG ont :
- la prime PES du supérieur
Oui, mais à la place du PASS Education, la carte pro. Universitaire fait l'affaire pour les musées et monuments nationaux (testée cette été). Pas de prime info, certes, mais dans les 3 établissements du sup. que j'ai côtoyé, un ordinateur portable fourni (+ clé 4G fournie pendant les périodes de confinement COVID, pour l'étab actuel).
Ensuite, oui des variations fortes de conditions d'exercice existent d'un étab à un autre (notamment l'Edt), suivant l'importance de la discipline enseignée/formation d'intervention.
C'est malheureusement très aléatoire et selon l'humeur de la personne au guichet ! On me l'a refusée au musée d'Orsay (ils ne l'acceptent soit disant que pour les enseignants de disciplines en lien avec l'art), et au Louvre ou Pompidou ça marche une fois sur deux...
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