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- mgb35Érudit
Sinon dans l'Académie de Normandie, c'est 15-16 élèves en ulis avec un seul AESH mutualisé. Les élèves en inclusion sont seuls 80% du temps...
- henrietteMédiateur
Même chose dans le mien. Les primo-arrivants sont systématiquement scolarisés directement et intégralement en classe classique. La seule chose faite c'est qu'en général s'ils étaient en équivalent de la 4e chez eux, on les met en 5e chez nous.mgb35 a écrit:Pas d'UP2A dans mon collège de campagne.
Les rares élèves qui arrivent non francophones sont directement et intégralement scolarisé en classe classique.
Et qu'une collègue leur fait 1 heure de fle par semaine, payée sur nos moyens propres, en HSE.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- zigmag17Guide spirituel
Quand l'heure de FLE ne tombe pas sur une heure de français on peut s'estimer heureux.
C'est ce qui est arrivé à l'une de mes élèves il y a deux ou trois ans.
Le système est très bien pensé ( antiphrase of course).
C'est ce qui est arrivé à l'une de mes élèves il y a deux ou trois ans.
Le système est très bien pensé ( antiphrase of course).
- AnankéNiveau 9
J'ai exactement le même ressenti : j'ai eu un élève avec un autisme très particulier, pour qui la philo relevait de l'impossible, eh bien non, on lui faisait suivre ces cours même si cela n'avait aucun sens ; là, j'ai une élève sourde, ce qui demande de réviser tous les supports de cours comme les extraits de films, si pas sous-titrés etc (sur la spé HLP de première autour des "pouvoirs de la parole" c'est particulièrement difficile puisqu'on travaille bcp sur des discours, les effets sur l'auditoire, les tonalités de la voix ...), et effectivement multiplication de PAP mais aussi d'élèves phobiques, qui précisent dans les fiches faire des crises d'angoisse et autres problèmes psychologiques assez lourds (scarifications en classe l'an dernier, élève qui a redoublée et que je retrouve et qui est apparemment en dépression pour pleurer encore dans plusieurs cours) dont la proportion n'est pas du tout négligeable.
Je culpabilise de ne pas pouvoir m'adapter au mieux à ces élèves mais je suis aussi consciente que l'inclusion se fait à moindres frais et que c'est un autre métier que de savoir prendre en charge des élèves qui ont des pathologies ou handicaps lourds. Je suis aussi assez démunie ...
Je culpabilise de ne pas pouvoir m'adapter au mieux à ces élèves mais je suis aussi consciente que l'inclusion se fait à moindres frais et que c'est un autre métier que de savoir prendre en charge des élèves qui ont des pathologies ou handicaps lourds. Je suis aussi assez démunie ...
- mgb35Érudit
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Elyas a écrit:EDIT : pour ton élève, s'il vient d'un pays où la langue de scolarisation était le français, ça doit expliquer la remarque que tu as eue sur l'absence de besoin pour lui (oui, c'est inique).
Celui des deux dernières années ne venait pas du tout d'un pays dont le français est la langue scolaire. Je vais me renseigner sur celui que j'ai cette année.
La situation est d'autant plus douloureuse pour moi que l'élève en question est particulièrement motivé. Mais ai-je le droit de lui faire faire des évaluations qui ne sont pas des adaptations, mais carrément autre chose, et pas du tout du niveau 4e ?
- JennyMédiateur
Tu peux adapter comme tu veux. Tu précises juste sur les évaluations et le bulletin : évaluations adaptées. Beaucoup d’élèves non-francophones sont motivés, je garde de très bons souvenirs de mes élèves d’UP2A.
- AESH13Niveau 5
Même si j’ai quitté l’éducation nationale cette année, après douze ans de loyaux services, je rumine.
Pour ces enseignants confrontés à une différenciation impossible, pour ces élèves laissés à l’abandon.
Et pour les parents.
Je songe à créer une association, qui aiderait les familles d’élèves à besoins particuliers scolarisés en milieu ordinaire, à faire valoir leurs droits: matériel, prises en charge, aide humaine.
Faire intervenir des juristes et des médias.
C’est insoutenable de voir que les lois sont bafouées en toute impunité.
Vos enfants de gueux, enfants de personne, il ne manquerait plus qu’on dépense un pognon de dingue pour eux, voilà le message transmis aux familles.
Pour ces enseignants confrontés à une différenciation impossible, pour ces élèves laissés à l’abandon.
Et pour les parents.
Je songe à créer une association, qui aiderait les familles d’élèves à besoins particuliers scolarisés en milieu ordinaire, à faire valoir leurs droits: matériel, prises en charge, aide humaine.
Faire intervenir des juristes et des médias.
C’est insoutenable de voir que les lois sont bafouées en toute impunité.
Vos enfants de gueux, enfants de personne, il ne manquerait plus qu’on dépense un pognon de dingue pour eux, voilà le message transmis aux familles.
- trompettemarineMonarque
31 élèves en sixième (on a failli en avoir plus, mais ils ont été envoyés dans d'autres collèges) ; impossible pour moi de faire de l'inclusion. J'aménagerai quelques devoirs et noterai différemment.
Nous manquons aussi d'AESH.
Nous manquons aussi d'AESH.
- SallustiusNiveau 9
Ici, les élèves sont bien, sur le papier, affectés en upe2a dans mon établissement, qui n'a pas de dispositif upe2a. C'est très fort je trouve.
- zigmag17Guide spirituel
Sallustius a écrit:Ici, les élèves sont bien, sur le papier, affectés en upe2a dans mon établissement, qui n'a pas de dispositif upe2a. C'est très fort je trouve.
Absolutely fabulous!! So terribly EN!! C'est quand même dingue.🥳🥳
- lou gaiaNiveau 5
Bonjour,
Je rejoins tout ce qui a été dit. J'ai commencé dans le métier avec une AVS par élève qui en avait besoin. Puis avec les PIAL, elles sont mutalisées, ce que je trouve scandaleux.
Je suis en collège rural, les élèves allophones débarquent directement en classe ordinaire car l'UP2A est bien trop loin. Donc on fait comme on peut, avec un prof FLS qui les a parfois une heure par semaine. J'ai acheté de ma poche un cahier d'exercice FLE mais je ne peux pas faire écouter le CD vu que nous sommes en classe entière, et que de toute façon je n'ai pas de lecteur CD.
On reçoit de plus en plus d'élèves inclus sans les conditions pour et c'est de la maltraitance pour tous et toutes : élève inclus et enseignant, et même les élèves ordinaires qui ont aussi besoin de temps. Dans des classes à 30, c'est très difficile de s'occuper des besoins de tout le monde sans devenir chèvre. Et cela met l'enseignant régulièrement en position d'échec.
Cette année, j'ai un élève de 3e exclu de 4 collèges précédemment avec un trouble psychique grave. Il relève d'ITEP. Tout l'équipe éducative s'accorde à dire qu'il n'a pas sa place en collège ordinaire mais qu'il n'y a pas de place en institut spé. Donc il vient chez nous. Je suis dans une rage noire quand je pense à lui, à ce dont il aurait besoin, et à la classe, qui aurait également bien besoin de souffler.
L'inclusion c'est très bien quand ce n'est pas un prétexte pour fermer des places en structure spé. Aujourd'hui, les élèves scolarisés ULIS sont plus longtemps inclus en classe ordinaire que en ULIS en terme de volume horaire hebdomadaire. Ce n'est pas normal si ?
L'inclusion sans moyen, cela revient à de la maltraitance institutionnelle. Mais que faire ? Cela a déjà été dénoncé tellement de fois.
Je rejoins tout ce qui a été dit. J'ai commencé dans le métier avec une AVS par élève qui en avait besoin. Puis avec les PIAL, elles sont mutalisées, ce que je trouve scandaleux.
Je suis en collège rural, les élèves allophones débarquent directement en classe ordinaire car l'UP2A est bien trop loin. Donc on fait comme on peut, avec un prof FLS qui les a parfois une heure par semaine. J'ai acheté de ma poche un cahier d'exercice FLE mais je ne peux pas faire écouter le CD vu que nous sommes en classe entière, et que de toute façon je n'ai pas de lecteur CD.
On reçoit de plus en plus d'élèves inclus sans les conditions pour et c'est de la maltraitance pour tous et toutes : élève inclus et enseignant, et même les élèves ordinaires qui ont aussi besoin de temps. Dans des classes à 30, c'est très difficile de s'occuper des besoins de tout le monde sans devenir chèvre. Et cela met l'enseignant régulièrement en position d'échec.
Cette année, j'ai un élève de 3e exclu de 4 collèges précédemment avec un trouble psychique grave. Il relève d'ITEP. Tout l'équipe éducative s'accorde à dire qu'il n'a pas sa place en collège ordinaire mais qu'il n'y a pas de place en institut spé. Donc il vient chez nous. Je suis dans une rage noire quand je pense à lui, à ce dont il aurait besoin, et à la classe, qui aurait également bien besoin de souffler.
L'inclusion c'est très bien quand ce n'est pas un prétexte pour fermer des places en structure spé. Aujourd'hui, les élèves scolarisés ULIS sont plus longtemps inclus en classe ordinaire que en ULIS en terme de volume horaire hebdomadaire. Ce n'est pas normal si ?
L'inclusion sans moyen, cela revient à de la maltraitance institutionnelle. Mais que faire ? Cela a déjà été dénoncé tellement de fois.
- lene75Prophète
Bah chez nous, en lycée, les Ukrainiens arrivent directement. Notre CDE a lancé un appel désespéré pour savoir si l'un d'entre nous avait un diplôme de FLE. Tout ce qu'elle peut faire c'est les mettre dans des classes où un élève parle ukrainien (2 élèves dans tout le lycée, je crois) ou russe.
Sinon en tant que parent, c'est affreux d'assister impuissant au naufrage programmé de son enfant, tant sur le plan scolaire que sur le plan relationnel. Surtout quand on sait que l'enfant est capable de plein de choses quand on adapte les apprentissages, et que c'est son avenir qui est en jeu, bien plus encore que pour les autres enfants qui ont plus de ressources pour rebondir.
Sinon en tant que parent, c'est affreux d'assister impuissant au naufrage programmé de son enfant, tant sur le plan scolaire que sur le plan relationnel. Surtout quand on sait que l'enfant est capable de plein de choses quand on adapte les apprentissages, et que c'est son avenir qui est en jeu, bien plus encore que pour les autres enfants qui ont plus de ressources pour rebondir.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- *Ombre*Grand sage
Oui, Lene, c'est affreux. Et d'autant plus qu'il est très difficile d'agir.
Si nous, enseignants, dénonçons l'inclusion (non dans ses principes, mais dans la manière malhonnête dont elle est mise en oeuvre), aussitôt on nous fait passer pour une bande d'égoïstes soucieux de leur seul confort et méprisant les élèves porteurs de handicap.
On pourrait dire que c'est aux parents concernés de se bouger, mais comment se faire entendre quand on est par définition peu nombreux et déjà épuisés par toutes les difficultés qu'engendre le handicap ?
L'an passé, j'étais continuellement en colère en voyant mes 5e, totalement impuissante non seulement à aider les quelques élèves sérieusement malades ou perturbés entassés au milieu de cette trentaine de gosses, mais aussi tout simplement à faire cours normalement.
Cette sinistre farce est un immense gâchis, générateur de souffrance pour tous ses acteurs.
Si nous, enseignants, dénonçons l'inclusion (non dans ses principes, mais dans la manière malhonnête dont elle est mise en oeuvre), aussitôt on nous fait passer pour une bande d'égoïstes soucieux de leur seul confort et méprisant les élèves porteurs de handicap.
On pourrait dire que c'est aux parents concernés de se bouger, mais comment se faire entendre quand on est par définition peu nombreux et déjà épuisés par toutes les difficultés qu'engendre le handicap ?
L'an passé, j'étais continuellement en colère en voyant mes 5e, totalement impuissante non seulement à aider les quelques élèves sérieusement malades ou perturbés entassés au milieu de cette trentaine de gosses, mais aussi tout simplement à faire cours normalement.
Cette sinistre farce est un immense gâchis, générateur de souffrance pour tous ses acteurs.
- MitcindyNiveau 10
Je suis d'accord avec Ombre. Toutefois, je pense que les parents font ce qu'ils peuvent. J'en connais qui se battent comme des forcenés contre un système impitoyable.
Pour ma part, je trouve aussi qu'il y a une inflation de PAP, PAI, PPS et cie... et que cela devient difficilement gérable.
On nous demande par exemple de ne pas compter les fautes d'un tel, de ne plus l'interroger à l'oral, de le laisser tranquille quand il fait sa crise ou de gérer au contraire alors que c'est infaisable... Que représente la note gonflée à 18/20 pour certains ? Il n'y a plus qu'à relativiser la chose dans les appréciations...
Parfois, le CDE nous présente un prof "stakhanoviste" pour nous faire comprendre que décidément, nous gérons bien mal certaines situations et que X, lui "n'a aucun problème dans sa classe car il a tout préparé !"
Je ne suis pas contre le fait d'aider, de faire au mieux mais je ne suis pas toute puissante.
Ce qui m'agace le plus (mais heureusement ce n'est pas souvent) c'est quand l'élève ne fait aucun effort et se repose entièrement sur nous.
L'élève hyperactif qui vous assène "Oh, moi, je n'ai jamais fait une heure de colle, si vous me punissez, je vais me plaindre au CPE !" (un cas que j'ai eu une fois !).
Pour ma part, je trouve aussi qu'il y a une inflation de PAP, PAI, PPS et cie... et que cela devient difficilement gérable.
On nous demande par exemple de ne pas compter les fautes d'un tel, de ne plus l'interroger à l'oral, de le laisser tranquille quand il fait sa crise ou de gérer au contraire alors que c'est infaisable... Que représente la note gonflée à 18/20 pour certains ? Il n'y a plus qu'à relativiser la chose dans les appréciations...
Parfois, le CDE nous présente un prof "stakhanoviste" pour nous faire comprendre que décidément, nous gérons bien mal certaines situations et que X, lui "n'a aucun problème dans sa classe car il a tout préparé !"
Je ne suis pas contre le fait d'aider, de faire au mieux mais je ne suis pas toute puissante.
Ce qui m'agace le plus (mais heureusement ce n'est pas souvent) c'est quand l'élève ne fait aucun effort et se repose entièrement sur nous.
L'élève hyperactif qui vous assène "Oh, moi, je n'ai jamais fait une heure de colle, si vous me punissez, je vais me plaindre au CPE !" (un cas que j'ai eu une fois !).
- lene75Prophète
Disons que quand on est des deux côtés à la fois, on se fait moins d'illusions sur le résultat des batailles épuisantes. Parfois les parents croient avoir gagné quelque chose après des mois voire des années de bataille acharnée, qui s'ajoute au quotidien épuisant avec un enfant handicapé, mais ce dont ils ne sont pas forcément conscients, c'est qu'on ne leur a cédé qu'un épouvantail. Leur enfant a une AESH à temps complet ? La belle affaire : elle est incompétente. Leur enfant a obtenu une scolarisation à temps complet ? La belle affaire : le prof n'a pas le temps de s'occuper de lui, il est juste assis dans la classe. Une place en classe Ulis ? La belle affaire : il n'y a pas d'enseignant spécialisé, on a affecté n'importe qui. Une place en IME au bout de plusieurs années sur liste d'attente ? Oui mais l'enseignant qui devait prendre le gamin 2h par semaine (2h par semaine, ce n'est pas une plaisanterie !!!!!) est absent depuis des mois et personne ne le remplace. Et ça n'est pas vrai que côté école : à force de retourner ciel et terre, nous avons eu une place en SESSAD pour malvoyants. Malheureusement la psychomotricienne et... l’ophtalmo sont parties. Depuis maintenant près d'un an pour l'ophtalmo. Elle n'est pas remplacée, ils ne trouvent personne, même pour quelques heures par semaine... c'est ballot pour un SESSAD de 90 enfants malvoyants de ne pas avoir d'ophtalmo du tout. Mais pas plus que notre précédent Camsp qui n'a plus d'orthophoniste.
Et de la même manière que dans une classe il y a d'autres élèves, dans une famille il y a d'autres enfants qui ont aussi besoin qu'on s'occupe d'eux, d'autant plus qu'ils subissent de plein fouet le handicap qui n'est pas non plus sans effet sur eux, et ces autres enfants, on ne peut pas non plus totalement les sacrifier sur l'autel du combat pour l'enfant handicapé. Il y a aussi un couple à préserver quand il n'a pas déjà explosé en vol comme c'est bien souvent le cas.
Et de la même manière que dans une classe il y a d'autres élèves, dans une famille il y a d'autres enfants qui ont aussi besoin qu'on s'occupe d'eux, d'autant plus qu'ils subissent de plein fouet le handicap qui n'est pas non plus sans effet sur eux, et ces autres enfants, on ne peut pas non plus totalement les sacrifier sur l'autel du combat pour l'enfant handicapé. Il y a aussi un couple à préserver quand il n'a pas déjà explosé en vol comme c'est bien souvent le cas.
- Ajonc35Sage
Il y e même des parents qui financent un aesh sur leurs propres deniers.Mitcindy a écrit:Je suis d'accord avec Ombre. Toutefois, je pense que les parents font ce qu'ils peuvent. J'en connais qui se battent comme des forcenés contre un système impitoyable.
Pour ma part, je trouve aussi qu'il y a une inflation de PAP, PAI, PPS et cie... et que cela devient difficilement gérable.
On nous demande par exemple de ne pas compter les fautes d'un tel, de ne plus l'interroger à l'oral, de le laisser tranquille quand il fait sa crise ou de gérer au contraire alors que c'est infaisable... Que représente la note gonflée à 18/20 pour certains ? Il n'y a plus qu'à relativiser la chose dans les appréciations...
Parfois, le CDE nous présente un prof "stakhanoviste" pour nous faire comprendre que décidément, nous gérons bien mal certaines situations et que X, lui "n'a aucun problème dans sa classe car il a tout préparé !"
Je ne suis pas contre le fait d'aider, de faire au mieux mais je ne suis pas toute puissante.
Ce qui m'agace le plus (mais heureusement ce n'est pas souvent) c'est quand l'élève ne fait aucun effort et se repose entièrement sur nous.
L'élève hyperactif qui vous assène "Oh, moi, je n'ai jamais fait une heure de colle, si vous me punissez, je vais me plaindre au CPE !" (un cas que j'ai eu une fois !).
Oui c'est malhonnête et faire porter la responsabilité sur les " enseignants qui ne veulent pas" alors qu'il faudrait dire écrire " qui ne peuvent pas" pour des tas de raisons, chaque cas étant le cas.
De olus il y a tous les petits aménagements pour untel ou untel, à tel point que même une memire d'éléphant ne suffit pas.
De plus, on nous dit qu'un petit aménagement ne demande pas beaucoup de temps, c'est vrai, mais quand ces aménagements ( si on s'en souviens) se multiplient on fait au mieux. De plus en lep, on a des horaires rikiki et donc beaucoup d'élèves.
S'ajoutent les élèves étrangers et donc c'est compliqué pour tout le monde y compris pour les élèves qui n'ont que des problèmes familiaux, sociaux et qui ont, parfois besoin d'une écoute.
Un membre de ma famille, pe, vient de jeter l'éponge, il n'avait plus de vie car il individualisait presque tout. Il a quitté un peu plus tôt que prévu pour prendre sa retraite.
- LouisBarthasExpert
L'individualisation de l''enseignement est, par principe, la mort de l'école.Ajonc35 a écrit:Un membre de ma famille, pe, vient de jeter l'éponge, il n'avait plus de vie car il individualisait presque tout. Il a quitté un peu plus tôt que prévu pour prendre sa retraite.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- mimiNiveau 9
J'ai une petite ukrainienne. ( Quatrième).
Parle pas un mot de français ni d'anglais, ( ni d' italien .) Quand je sors google trad, elle me lit, mais, ne peut pas me répondre car ni elle ni moi ne savons comment basculer mon téléphone en cyrillique. Et puis,pendant ce temps là, les 27 autres enfilent des perles,évidemment !
Aucun dispositif prévu pour elle.
Je fais comment????
Parle pas un mot de français ni d'anglais, ( ni d' italien .) Quand je sors google trad, elle me lit, mais, ne peut pas me répondre car ni elle ni moi ne savons comment basculer mon téléphone en cyrillique. Et puis,pendant ce temps là, les 27 autres enfilent des perles,évidemment !
Aucun dispositif prévu pour elle.
Je fais comment????
- Origame-iNiveau 5
Pour pouvoir écrire dans une langue sans alphabet comme la nôtre, il faut sans doute télécharger de nouveaux claviers virtuels sur le téléphone ou la tablette. Dans notre collège, une demande est en cours pour équiper les élèves non francophone de tablette.
- MitcindyNiveau 10
Mimi : je vous conseille de la laisser se débrouiller.
Ma sœur est institutrice et elle a un petit Ukrainien avec elle depuis février/mars 2022.
Elle a cru bien faire en utilisant trop souvent un logiciel de traduction vocal : Résultat : il ne parle toujours pas français.
A 7 ans, normalement, il aurait du apprendre très rapidement la langue en étant baigné dedans.
J'avais le cas d'une élève slovène de 1ère qui a sauté dans le bain glacé. Elle s'est débrouillée très rapidement alors qu'elle ne parlait ni français, ni allemand il y a deux ans.
E je connais d'autres exemples... d'élèves qui ont appris très vite.
La béquille constante freine son apprentissage.
Ma sœur est institutrice et elle a un petit Ukrainien avec elle depuis février/mars 2022.
Elle a cru bien faire en utilisant trop souvent un logiciel de traduction vocal : Résultat : il ne parle toujours pas français.
A 7 ans, normalement, il aurait du apprendre très rapidement la langue en étant baigné dedans.
J'avais le cas d'une élève slovène de 1ère qui a sauté dans le bain glacé. Elle s'est débrouillée très rapidement alors qu'elle ne parlait ni français, ni allemand il y a deux ans.
E je connais d'autres exemples... d'élèves qui ont appris très vite.
La béquille constante freine son apprentissage.
- ElyasEsprit sacré
Je sais que ce n'est pas à nous de sauver le monde mais si jamais ça vous intéresse de faire quelque chose, il y a cette page d'eduscol qui aide pas mal :
https://eduscol.education.fr/1191/ressources-pour-l-accueil-et-la-scolarisation-des-eleves-allophones-nouvellement-arrives-eana
Une remarque : les images sont universelles, ça fait parler. Un conseil ; laissez les utiliser leur langue de scolarisation/de socialisation originelle au début, quitte à paraître stupide quand ils vous parlent et que vous leur répondez. Ma chance l'an dernier : un Moldave, un Roumain et une Ukrainienne dans la même classe, ils se comprenaient et l'élève moldave né en France et parlant français m'aidait à communiquer.
https://eduscol.education.fr/1191/ressources-pour-l-accueil-et-la-scolarisation-des-eleves-allophones-nouvellement-arrives-eana
Une remarque : les images sont universelles, ça fait parler. Un conseil ; laissez les utiliser leur langue de scolarisation/de socialisation originelle au début, quitte à paraître stupide quand ils vous parlent et que vous leur répondez. Ma chance l'an dernier : un Moldave, un Roumain et une Ukrainienne dans la même classe, ils se comprenaient et l'élève moldave né en France et parlant français m'aidait à communiquer.
- frimoussette77Guide spirituel
Les ophtalmos préfèrent travailler en libéral (avec possibilité de dépassement d'honoraires pour beaucoup d'entre eux). Pareil pour les orthophonistes.lene75 a écrit:Disons que quand on est des deux côtés à la fois, on se fait moins d'illusions sur le résultat des batailles épuisantes. Parfois les parents croient avoir gagné quelque chose après des mois voire des années de bataille acharnée, qui s'ajoute au quotidien épuisant avec un enfant handicapé, mais ce dont ils ne sont pas forcément conscients, c'est qu'on ne leur a cédé qu'un épouvantail. Leur enfant a une AESH à temps complet ? La belle affaire : elle est incompétente. Leur enfant a obtenu une scolarisation à temps complet ? La belle affaire : le prof n'a pas le temps de s'occuper de lui, il est juste assis dans la classe. Une place en classe Ulis ? La belle affaire : il n'y a pas d'enseignant spécialisé, on a affecté n'importe qui. Une place en IME au bout de plusieurs années sur liste d'attente ? Oui mais l'enseignant qui devait prendre le gamin 2h par semaine (2h par semaine, ce n'est pas une plaisanterie !!!!!) est absent depuis des mois et personne ne le remplace. Et ça n'est pas vrai que côté école : à force de retourner ciel et terre, nous avons eu une place en SESSAD pour malvoyants. Malheureusement la psychomotricienne et... l’ophtalmo sont parties. Depuis maintenant près d'un an pour l'ophtalmo. Elle n'est pas remplacée, ils ne trouvent personne, même pour quelques heures par semaine... c'est ballot pour un SESSAD de 90 enfants malvoyants de ne pas avoir d'ophtalmo du tout. Mais pas plus que notre précédent Camsp qui n'a plus d'orthophoniste.
Et de la même manière que dans une classe il y a d'autres élèves, dans une famille il y a d'autres enfants qui ont aussi besoin qu'on s'occupe d'eux, d'autant plus qu'ils subissent de plein fouet le handicap qui n'est pas non plus sans effet sur eux, et ces autres enfants, on ne peut pas non plus totalement les sacrifier sur l'autel du combat pour l'enfant handicapé. Il y a aussi un couple à préserver quand il n'a pas déjà explosé en vol comme c'est bien souvent le cas.
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