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- scot69Modérateur
A la limite, si c'est une réunion, tu risques beaucoup moins. Par contre, refuse les entretiens individuels improvisés.
- zigmag17Guide spirituel
Il est très difficile de s'affermir voire de résister à ce genre de personne, qui finit par faire perdre ses moyens et à pousser à la faute en prenant sans cesse au dépourvu et en usant d'injonctions contradictoires. C'est le principe de la manipulation, à tout le moins de la perversité : non seulement on ne connait pas les règles du jeu tout en étant censé les suivre, mais ces règles changent sans cesse.
Au quotidien c'est brûlant. Devoir anticiper les coups c'est usant.
Une suggestion, en plus de celles qui ont déjà été faites: tout noter par écrit, pour soi. Les faits objectifs avec la date et l'heure, ce que le CdE t'a dit/ fait, ce que tu as répondu/ fait.
Le cas échéant cela pourra être utile.
Edit : une passante suggère d'être irréprochable. Précisément c'est là que le bât blesse: ce genre de personne s'attaque à des gens dont elle connait l'engagement professionnel et être irréprochable n'y changera rien, puisque tout sera prétexte à attaque ( la preuve pour le langage par exemple).
Au quotidien c'est brûlant. Devoir anticiper les coups c'est usant.
Une suggestion, en plus de celles qui ont déjà été faites: tout noter par écrit, pour soi. Les faits objectifs avec la date et l'heure, ce que le CdE t'a dit/ fait, ce que tu as répondu/ fait.
Le cas échéant cela pourra être utile.
Edit : une passante suggère d'être irréprochable. Précisément c'est là que le bât blesse: ce genre de personne s'attaque à des gens dont elle connait l'engagement professionnel et être irréprochable n'y changera rien, puisque tout sera prétexte à attaque ( la preuve pour le langage par exemple).
- henrietteMédiateur
Essaye en effet de ne pas le voir seul.
Lors des entretiens, toujours avoir avec soi un carnet et un stylo, et noter. Si ton chef te tient un propos problématique, tu le répètes à haute voix sur un ton très neutre, en le notant : "Vous me dites donc que blablabla..." "Vous me demandez de blablabla". C'est extrêmement efficace pour que les choses ne dérapent pas.
Et s'il fait des sous-entendus, tu répètes ce qu'il vient de dire en le notant et en ajoutant "J'ai du mal à saisir ce que vous voulez dire, pouvez-vous m'expliquer votre propos ?". Et tu notes sa réponse.
Et s'il te demande pourquoi ces notes, tu réponds que tu veux t'assurer de bien comprendre et de bien te souvenir de ses attentes et demandes.
Bon courage.
Lors des entretiens, toujours avoir avec soi un carnet et un stylo, et noter. Si ton chef te tient un propos problématique, tu le répètes à haute voix sur un ton très neutre, en le notant : "Vous me dites donc que blablabla..." "Vous me demandez de blablabla". C'est extrêmement efficace pour que les choses ne dérapent pas.
Et s'il fait des sous-entendus, tu répètes ce qu'il vient de dire en le notant et en ajoutant "J'ai du mal à saisir ce que vous voulez dire, pouvez-vous m'expliquer votre propos ?". Et tu notes sa réponse.
Et s'il te demande pourquoi ces notes, tu réponds que tu veux t'assurer de bien comprendre et de bien te souvenir de ses attentes et demandes.
Bon courage.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DodelineNiveau 5
valle a écrit:Je ne le pense pas. Pourquoi aurais-tu ce droit ? Tu peux refuser si tu as une excuse (tu souhaites être accompagné, la réunion porte sur un sujet que tu dois te préparer, tu as quelque chose de personnel à faire...).Dodeline a écrit:valle a écrit:Dodeline a écrit:
Mais une réunion organisée avec un chef doit être prévue à l'avance. Je ne suis pas tenu de poireauter une heure le jour-j si le chef me demande de l'attendre pour lui parler.
Parce-que clairement on en est là : le chef me prévient toujours 5 min avant qu'il souhaite me voir et je dois attendre devant son bureau qu'il termine ses coups de fils. Si réunion il y'a, elle doit être prévue à l'avance. J'ai aussi le droit d'avoir des empêchements et de ne pas chambouler mes plans 5 minutes avant.
@Dodeline, je n'ai pas dit le contraire. Je t'ai en revanche précisément conseillé de refuser des réunions programmées à la va-vite.
Oui, j'avais bien lu.
Mais j'ai le droit de refuser des réunions programmées à la va-vite sans avoir à me justifier autrement que précisément parce-que c'est à la va-vite ?
D'accord, très bien. Je peux donc utiliser l'excuse de "quelque chose de personnel à faire", si la réunion est organisée au débotté.
Si la réunion est prévue à l'avance, j'expliquerai qu'il faut que je trouve un représentant syndical car je ne souhaite pas faire cet entretien seul. Si je ne parviens pas à trouver, peut-on ajourner la date de l'entretien ?
Merci Henriette pour ton astuce de la prise de notes
- henrietteMédiateur
Tu peux aussi éventuellement demander à être accompagné par un représentant du personnel.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Hermione0908Modérateur
L'accompagnateur peut être un représentant syndical, un élu du CA, ou un autre collègue si aucun des deux cités précédemment n'est disponible.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- User20159Esprit éclairé
henriette a écrit:Essaye en effet de ne pas le voir seul.
Lors des entretiens, toujours avoir avec soi un carnet et un stylo, et noter. Si ton chef te tient un propos problématique, tu le répètes à haute voix sur un ton très neutre, en le notant : "Vous me dites donc que blablabla..." "Vous me demandez de blablabla". C'est extrêmement efficace pour que les choses ne dérapent pas.
Et s'il fait des sous-entendus, tu répètes ce qu'il vient de dire en le notant et en ajoutant "J'ai du mal à saisir ce que vous voulez dire, pouvez-vous m'expliquer votre propos ?". Et tu notes sa réponse.
Et s'il te demande pourquoi ces notes, tu réponds que tu veux t'assurer de bien comprendre et de bien te souvenir de ses attentes et demandes.
Bon courage.
D'excellents conseils : Toujours avoir un stylo et de quoi noter.
Et surtout, toujours avoir un témoin, il faut refuser l'entretien impromptu. Je me rappelle de ce chef, qui étonné, m'avait dit :
"- mais vous êtes venu accompagné, je pensais que vous n'aviez pas besoin de le faire, d'habitude vous accompagnez les autres
- Vous savez plus on est nombreux et plus c'est sympa, je ne vous apprend rien..."
- Spoiler:
- Sinon je veux bien ouvrir un fil, comment calmer un chef toxique, si la modération veut bien
- JennyMédiateur
Ha@_x a écrit:
Et surtout, toujours avoir un témoin, il faut refuser l'entretien impromptu. Je me rappelle de ce chef, qui étonné, m'avait dit :
"- mais vous êtes venu accompagné, je pensais que vous n'aviez pas besoin de le faire, d'habitude vous accompagnez les autres
- Vous savez plus on est nombreux et plus c'est sympa, je ne vous apprend rien..."
J’adore.
- DodelineNiveau 5
henriette a écrit:Tu peux aussi éventuellement demander à être accompagné par un représentant du personnel.
Hermione0908 a écrit:L'accompagnateur peut être un représentant syndical, un élu du CA, ou un autre collègue si aucun des deux cités précédemment n'est disponible.
Merci !
L'ennui c'est que ne connaissant pas encore tout le monde, j'ai peur de m'entourer de mauvaises personnes (ayant des accointances avec le cde). Si je ne parviens à trouver personne pour le moment, puis-je ajourner la date de l'entretien ?
- MalavitaÉrudit
Dodeline a écrit:henriette a écrit:Tu peux aussi éventuellement demander à être accompagné par un représentant du personnel.Hermione0908 a écrit:L'accompagnateur peut être un représentant syndical, un élu du CA, ou un autre collègue si aucun des deux cités précédemment n'est disponible.
Merci !
L'ennui c'est que ne connaissant pas encore tout le monde, j'ai peur de m'entourer de mauvaises personnes (ayant des accointances avec le cde). Si je ne parviens à trouver personne pour le moment, puis-je ajourner la date de l'entretien ?
Demande à ton syndicat, s'il y a d'autres syndiqués ou mieux un représentant syndical qui pourraient t'aider.
- Madame_ProfEsprit sacré
Inutile de chercher des excuses bidon pour refuser un entretien dans le bureau. S'il veut te voir, qu'il te convoque avec un motif, et tu souhaites être accompagné. Point.
Il faut être ferme.
Et, rassure-toi, il ne va pas appeler le rectorat pour geindre parce que Mr Dodeline ne veut pas rentrer sans son bureau. Tu ne risques rien.
Par contre, en te lisant, on dirait que tu es nouveau dans l'établissement. Donc, déjà, tu as tout ça à lui reprocher ?! Ou, tu anticipes par peur ? Ça me paraît exagéré si tu y es seulement depuis mercredi.
Il faut être ferme.
Et, rassure-toi, il ne va pas appeler le rectorat pour geindre parce que Mr Dodeline ne veut pas rentrer sans son bureau. Tu ne risques rien.
Par contre, en te lisant, on dirait que tu es nouveau dans l'établissement. Donc, déjà, tu as tout ça à lui reprocher ?! Ou, tu anticipes par peur ? Ça me paraît exagéré si tu y es seulement depuis mercredi.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- DodelineNiveau 5
Madame_Prof a écrit:Par contre, en te lisant, on dirait que tu es nouveau dans l'établissement. Donc, déjà, tu as tout ça à lui reprocher ?! Ou, tu anticipes par peur ? Ça me paraît exagéré si tu y es seulement depuis mercredi.
Je l'ai déjà rencontré pendant le mois de juillet, lorsque j'ai eu mon affectation. 1h de discours abominable sur sa haine des agrégés TZR.
Et ensuite en 3 jours, il a eu le temps de :
- essayer de m'imposer ses lubies
- me convoquer en entretien au débotté où il m'a fait des remarques étranges et m'a reproché ma façon de parler (j'ai expliqué que c'était de la faute de l'institution si j'étais en "sous-service" et il m'a demandé de modérer mes propos )
- a divulgué des informations me concernant à d'autres professeurs
- DaphnéDemi-dieu
henriette a écrit:Essaye en effet de ne pas le voir seul.
Lors des entretiens, toujours avoir avec soi un carnet et un stylo, et noter. Si ton chef te tient un propos problématique, tu le répètes à haute voix sur un ton très neutre, en le notant : "Vous me dites donc que blablabla..." "Vous me demandez de blablabla". C'est extrêmement efficace pour que les choses ne dérapent pas.
Et s'il fait des sous-entendus, tu répètes ce qu'il vient de dire en le notant et en ajoutant "J'ai du mal à saisir ce que vous voulez dire, pouvez-vous m'expliquer votre propos ?". Et tu notes sa réponse.
Et s'il te demande pourquoi ces notes, tu réponds que tu veux t'assurer de bien comprendre et de bien te souvenir de ses attentes et demandes.
Bon courage.
Technique imparable, ça en calme quelques uns !
Tout noter par écrit, devant lui, faire répéter pour bien noter.
Clairement dans le but de faire remonter à ton syndicat, ton IPR...
Ça laisse des traces donc ils font attention à ce qu'ils disent.
- Ajonc35Sage
En effet, pas besoin d' excuse sauf que tu ne connais pas le sujet et que tu n'aimes pas ce genre de rdv.
J'avais un cde et un cde adjoint qui refusaient de te rencontrer au débotté. Il fallait ( et il faut toujours ) prendre rdv.
Leur prétexte, ils avaient du travail et ben, les profs, on le sait se tournent les pouces entre deux cours.
J'avais un cde et un cde adjoint qui refusaient de te rencontrer au débotté. Il fallait ( et il faut toujours ) prendre rdv.
Leur prétexte, ils avaient du travail et ben, les profs, on le sait se tournent les pouces entre deux cours.
- eliamEsprit éclairé
Face à ce type de chef, je n'ai rien prétexté, je me suis présentée accompagnée d'un collègue et lorsqu'il m'a dit que la présence d'un tiers n'était pas nécessaire, j'ai répondu qu'il n'y aurait pas d'entretien du tout hors de sa présence. Ce genre de personnage est assez lâche, ce type de chefaillon ne fonctionne qu'à l'intimidation. Quand on ne se laisse pas faire, ils vous laissent tranquille.Dodeline a écrit:Nestya a écrit:menerve a écrit:Il faudrait savoir plus en détails quels sont les agissements reprochés... En effet j'ai bien l'impression que depuis quelques années la façon de gérer le personnel et donc les enseignants, a beaucoup changé... Et ce n'est pas à notre avantage... J'ai l'impression que les chefs imposent moult projets, tâches, missions supplémentaires et qu' il est très difficile de dire non.
Personnellement, ce n'est pas à ce genre d'agissements auxquels je pense. ça allait beaucoup plus loin et c'était bien plus destructeur: pressions, harcèlement moral, mensonges, manipulation, refus de communiquer...
Je ne pense pas qu'on en soit encore là, nous ne sommes que le 4 septembre après tout, il n'a pas encore eu le loisir de faire étalage de sa capacité de nuisance.
Pour l'instant, ses agissements se bornent à : des petites réflexions subtiles mais douteuses, des lubies qu'il tente d'imposer (que j'ai déjà contrecarrés avec les textes juridiques), me reproche ma façon de parler qui est pourtant bien plus adaptée que la sienne.
- JennyMédiateur
eliam a écrit:Quand on ne se laisse pas faire, ils vous laissent tranquille.
C'est assez juste.
- BalthamosDoyen
Jenny a écrit:eliam a écrit:Quand on ne se laisse pas faire, ils vous laissent tranquille.
C'est assez juste.
C'est hélas trop vrai.
Les collègues "trop sympathiques", trop "arrangeants" sont souvent les dindons de la farce.
Les grandes gueules qui n'hésitent pas hausser le ton et sortir les poings sont souvent ceux qui sont les mieux préservés.
_________________
- Spoiler:
- DaphnéDemi-dieu
eliam a écrit:Face à ce type de chef, je n'ai rien prétexté, je me suis présentée accompagnée d'un collègue et lorsqu'il m'a dit que la présence d'un tiers n'était pas nécessaire, j'ai répondu qu'il n'y aurait pas d'entretien du tout hors de sa présence. Ce genre de personnage est assez lâche, ce type de chefaillon ne fonctionne qu'à l'intimidation. Quand on ne se laisse pas faire, ils vous laissent tranquille.Dodeline a écrit:Nestya a écrit:menerve a écrit:Il faudrait savoir plus en détails quels sont les agissements reprochés... En effet j'ai bien l'impression que depuis quelques années la façon de gérer le personnel et donc les enseignants, a beaucoup changé... Et ce n'est pas à notre avantage... J'ai l'impression que les chefs imposent moult projets, tâches, missions supplémentaires et qu' il est très difficile de dire non.
Personnellement, ce n'est pas à ce genre d'agissements auxquels je pense. ça allait beaucoup plus loin et c'était bien plus destructeur: pressions, harcèlement moral, mensonges, manipulation, refus de communiquer...
Je ne pense pas qu'on en soit encore là, nous ne sommes que le 4 septembre après tout, il n'a pas encore eu le loisir de faire étalage de sa capacité de nuisance.
Pour l'instant, ses agissements se bornent à : des petites réflexions subtiles mais douteuses, des lubies qu'il tente d'imposer (que j'ai déjà contrecarrés avec les textes juridiques), me reproche ma façon de parler qui est pourtant bien plus adaptée que la sienne.
Absolument.
Dès qu'on montre les dents ces minables chefaillons s'écrasent.
- AsclépiosNiveau 7
Daphné a écrit:
Absolument.
Dès qu'on montre les dents ces minables chefaillons s'écrasent.
Je pense que vous avez raison dans la plupart des cas, mais il existe aussi des chefs "haut level" qui n'ont pas de limite et là faut savoir se protéger...
Je répète les conseils donnés plus haut, ne jamais être seul avec lui, tout noter et obtenir le maximum de traces écrites.
- ZybulkaHabitué du forum
Tous les conseils donnés sont bons (ne pas se laisser faire, refuser un entretien non prévu/sans motif annoncé, toujours y aller accompagné·e...), mais je me permets d'insister sur celui de Nestya qui s'est un peu perdu en première page et qui me semble primordial : privilégier le collectif, faire bloc, ne pas agir individuellement mais au sein du groupe et si besoin sous couvert des syndicats. Le rapport de force me semble être le meilleur rempart contre une hiérarchie malveillante.
C'est sûrement plus difficile à réaliser quand on est de passage dans un bahut et qu'on arrive tout juste, mais tu peux sûrement t'appuyer sur un collectif qui existe déjà : renseigne-toi sur les collègues syndicalistes qui seront probablement de bon conseil, et surtout ne reste pas isolée, partage ce que tu vis, tu n'es sûrement pas la seule.
C'est sûrement plus difficile à réaliser quand on est de passage dans un bahut et qu'on arrive tout juste, mais tu peux sûrement t'appuyer sur un collectif qui existe déjà : renseigne-toi sur les collègues syndicalistes qui seront probablement de bon conseil, et surtout ne reste pas isolée, partage ce que tu vis, tu n'es sûrement pas la seule.
- CleroliDoyen
Cela se prête pas à ta situation présente mais voici ce que j'ai pu voir : appeler ton IPR et lui laisser entendre que tu ne vas pas très bien et qu'on s'inquiète pour toi. En clair, essayer de te "pourrir" tout en douceur, histoire que tu ne sois plus tuteur par exemple. Le plus rigolo, c'est lorsque tu apprends de l'existence de ce coup de fil par l'IPR, qui te connaît bien par ailleurs, et qu'il t'explique que ce CDE est bien connu au rectoratDodeline a écrit:De quelle façon exactement ? Une fois que les edt sont bouclés, que peut-il faire ?
Ne reste pas seul et rappelle-toi que sa capacité de nuisance est toutefois limitée (tu ne seras plus dans l'établissement l'an prochain).
- poutouNiveau 10
Balthamos a écrit:Jenny a écrit:eliam a écrit:Quand on ne se laisse pas faire, ils vous laissent tranquille.
C'est assez juste.
C'est hélas trop vrai.
Les collègues "trop sympathiques", trop "arrangeants" sont souvent les dindons de la farce.
Les grandes gueules qui n'hésitent pas hausser le ton et sortir les poings sont souvent ceux qui sont les mieux préservés.
Je dois donc être un contre - exemple!
- CeladonDemi-dieu
Grandes gueules, et rarement isolées, tout de même faudrait-il ajouter.
- AlboradoNiveau 5
Bonsoir,
J'ajouterai aux excellents conseils donnés dans les différents posts, celui-ci : répondre à toutes ses interventions (orales comme écrites) à partir de ta boîte mail académique (qui constitue une preuve juridique) par écrit, toujours par écrit.
Exemple : Aujourd'hui, vous m'avez demandé de vous rencontrer et j'ai refusé car vous m'avez prévenu le jour-même et j'avais d'autres obligations d'ordre privé ou familial. (Tu ne précises pas lesquelles). Il faut être laconique.
Tu précises que la prochaine fois, il serait bon qu'il te prévienne plus tôt de la date et du motif (très important, le motif car il doit le préciser) du rendez-vous afin que tu puisses venir accompagnée d'un délégué syndical.
Les écrits restent, les paroles...
Quelques articles à lire attentivement :
https://www.justifit.fr/b/guides/droit-travail/harcelement-managerial/
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2013-4-page-33.htm
https://www.autonome-solidarite.fr/chats/le-harcelement-moral-entre-les-personnels-de-l-education/
Surtout te syndiquer et adhérer à l'autonome solidarité (car s'il est comme tu le décris, il essaiera de remonter élèves et parents contre toi). L'autonome a alors toute son utilité.
Alerter le médiateur du rectorat de façon directe et en suivant la voie hiérarchique.
Aller voir ton médecin et lui parler de ta situation, de ton stress. Même s'il ne te donne pas un arrêt, il connaîtra ta situation et pourra témoigner si besoin est.
Alerter ton IPR (là encore les deux voies).
Prévenir tous les collègues que tu connais et en qui tu as confiance par écrit en leur demandant de l'aide.
Garde bien tous les mails en cas de besoin.
Stade d'après : remplir le registre de santé et sécurité au travail (si possible à l'aide d'un collègue syndiqué, même extérieur à l'établissement). Faire une photocopie à garder précieusement.
Stade ultime : porter plainte.
Dans tous les cas, prendre du recul vis-à-vis de la méchanceté de ton cde car en fait, les harceleurs sont très malheureux. Pour ma part, ils me font pitié. Il est clair qu'il est jaloux de ton statut.
Bon courage. Ne te laisse pas faire et tiens-nous au courant :-) Tu n'es pas seule. J'ai connu des collègues qui étaient harcelés et ceux qui ne se sont pas laissés ont cessé de l'être, comme par magie. En tout cas, ici, tu as tout notre soutien.
A bientôt.
J'ajouterai aux excellents conseils donnés dans les différents posts, celui-ci : répondre à toutes ses interventions (orales comme écrites) à partir de ta boîte mail académique (qui constitue une preuve juridique) par écrit, toujours par écrit.
Exemple : Aujourd'hui, vous m'avez demandé de vous rencontrer et j'ai refusé car vous m'avez prévenu le jour-même et j'avais d'autres obligations d'ordre privé ou familial. (Tu ne précises pas lesquelles). Il faut être laconique.
Tu précises que la prochaine fois, il serait bon qu'il te prévienne plus tôt de la date et du motif (très important, le motif car il doit le préciser) du rendez-vous afin que tu puisses venir accompagnée d'un délégué syndical.
Les écrits restent, les paroles...
Quelques articles à lire attentivement :
https://www.justifit.fr/b/guides/droit-travail/harcelement-managerial/
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2013-4-page-33.htm
https://www.autonome-solidarite.fr/chats/le-harcelement-moral-entre-les-personnels-de-l-education/
Surtout te syndiquer et adhérer à l'autonome solidarité (car s'il est comme tu le décris, il essaiera de remonter élèves et parents contre toi). L'autonome a alors toute son utilité.
Alerter le médiateur du rectorat de façon directe et en suivant la voie hiérarchique.
Aller voir ton médecin et lui parler de ta situation, de ton stress. Même s'il ne te donne pas un arrêt, il connaîtra ta situation et pourra témoigner si besoin est.
Alerter ton IPR (là encore les deux voies).
Prévenir tous les collègues que tu connais et en qui tu as confiance par écrit en leur demandant de l'aide.
Garde bien tous les mails en cas de besoin.
Stade d'après : remplir le registre de santé et sécurité au travail (si possible à l'aide d'un collègue syndiqué, même extérieur à l'établissement). Faire une photocopie à garder précieusement.
Stade ultime : porter plainte.
Dans tous les cas, prendre du recul vis-à-vis de la méchanceté de ton cde car en fait, les harceleurs sont très malheureux. Pour ma part, ils me font pitié. Il est clair qu'il est jaloux de ton statut.
Bon courage. Ne te laisse pas faire et tiens-nous au courant :-) Tu n'es pas seule. J'ai connu des collègues qui étaient harcelés et ceux qui ne se sont pas laissés ont cessé de l'être, comme par magie. En tout cas, ici, tu as tout notre soutien.
A bientôt.
- EdithWGrand sage
Une collègue (PE), en fin de carrière, se prend des scud régulièrement de la CDE qui lui reproche d'être active syndicalement, de prendre la défense des collègues etc. Dernier épisode : en plénière le jour de la pré-rentrée, une interpellation sur le mode "vous en êtes à quel échelon déjà ? Ah oui, 5e de la hors classe, ça fait longtemps que vous n'avez pas été inspectée alors, c'est dommage, vous ne pouvez plus l'être..." la collègue (plutôt grande gueule sachant se défendre) en est restée sur le... derrière. Aucune collègue ne savait qu'elle en était à ce niveau, c'est une équipe où la CDE a réussi à semer la zizanie et la suspicion dans une ambiance épouvantable où chacun se regarde de travers, se jalouse... Privé sous contrat. La collègue a une petite ingérable (du style à se rouler par terre et à jeter des objets sur ses camarades), en GS, avec une aide seulement quelques heures par jour (on lui a enlevé l'asem qui venait relayer l'AESH... pour la mettre dans une autre classe sans aucun enfant à besoin particulier et avec moins d'élèves). Bref. Elle serre les dents (aucun poste ailleurs à distance raisonnable et elle a une vie perso qui lui permet de se ressourcer), mais c'est rude.
- CleroliDoyen
Elle se trompe ou fait semblant de se tromper : dans sa lettre de rentrée, mon IPR nous rappelle qu'il assure des visites d'accompagnement en début de carrière (avant le 1er RV carrière) et en fin de carrière. Je pense que c'est pour étayer son avis pour la CE (je vais y avoir droit un de ces jours, j'espère juste qu'il prévient en amont de sa venue).EdithW a écrit:Une collègue (PE), en fin de carrière, se prend des scud régulièrement de la CDE qui lui reproche d'être active syndicalement, de prendre la défense des collègues etc. Dernier épisode : en plénière le jour de la pré-rentrée, une interpellation sur le mode "vous en êtes à quel échelon déjà ? Ah oui, 5e de la hors classe, ça fait longtemps que vous n'avez pas été inspectée alors, c'est dommage, vous ne pouvez plus l'être..." la collègue (plutôt grande gueule sachant se défendre) en est restée sur le... derrière. Aucune collègue ne savait qu'elle en était à ce niveau, c'est une équipe où la CDE a réussi à semer la zizanie et la suspicion dans une ambiance épouvantable où chacun se regarde de travers, se jalouse... Privé sous contrat. La collègue a une petite ingérable (du style à se rouler par terre et à jeter des objets sur ses camarades), en GS, avec une aide seulement quelques heures par jour (on lui a enlevé l'asem qui venait relayer l'AESH... pour la mettre dans une autre classe sans aucun enfant à besoin particulier et avec moins d'élèves). Bref. Elle serre les dents (aucun poste ailleurs à distance raisonnable et elle a une vie perso qui lui permet de se ressourcer), mais c'est rude.
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