Réunions dans l’établissement et sobriété énergétique

Prezbo a écrit:

eolyen a écrit:

On considère les murs de la pièce je pense, l'air étant renouvelé (sinon il n'y aurait pas de pertes   ). Les murs perdent de la chaleur par conduction mais aussi convection et il me semble que généralement les pertes par convection sont supérieures à celles par conduction (les deux s'ajoutent).

Je ne comprends toujours pas, parce que la convection, cela désigne le déplacement d'un fluide.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Convection

La conclusion est probablement exacte, mais le raisonnement me semble embrouillé. (Les collègues de SPC ? Au secours ?)

Edit : bon après révision sur internet il semble que j'aie tort, et que la convection puisse désigner aussi l'échange de chaleur entre un solide et un fluide. J'ignorais.

Oui les pertes par convection sont dues au mouvement d'un fluide (si l'air n'était pas en mouvement il y aurait seulement des pertes par conduction comme pour le cas d'un gaz emprisonné dans un double vitrage, et dans ce cas très faible). On utilise généralement la loi empirique de Newton pour les déperditions énergétiques par convection et la Loi de Fourier pour les pertes par conduction, dans des configurations géométriques simples et en régime permanent.

Après il faudrait passer par de la modélisation en régime non permanent pour bien (ou mieux) représenter les choses et calculer plus précisément des pertes. Il y a tellement de cas de figures différents...

A propos de sobriété, la multiplication des postes sur 2 ou 3 établissements, et souvent à l'autre bout du département, ne va vraiment pas dans le bon sens. J'en connais 2 : l'un a 50 km entre les 2 établissements, l'autre près de 70 (et c'est même pas dans des matières rares...). Sans compter que dans les deux cas, aucun des établissements n'est près du domicile de l'enseignant (ni même le domicile au milieu des 2).

Leclochard a écrit:Le jour où l’empreinte carbone d’un établissement sera un critère pour juger l’efficacité d’un chef d’établissement on aura sûrement une autre organisation effectivement. Ici on n’hésite pas à faire faire 80 km à quelqu’un pour deux heures de cours.

L'an passé, 86 km aller/retour pour 55 minutes de cours... et la PA savait très bien que j'habitais loin...

ysabel a écrit:

Leclochard a écrit:Le jour où l’empreinte carbone d’un établissement sera un critère pour juger l’efficacité d’un chef d’établissement on aura sûrement une autre organisation effectivement. Ici on n’hésite pas à faire faire 80 km à quelqu’un pour deux heures de cours.

L'an passé, 86 km aller/retour pour 55 minutes de cours... et la PA savait très bien que j'habitais loin...

Cette année je fais 70km aller-retour le mardi et le vendredi pour 55 minutes. L’ancienne PA savait où j’habitais.
Du coup, le Cde a demandé au nouveau PA de modifier mon edt sachant que les jours où ma stagiaire est présente je n’ai aucun créneau disponible pour aller la voir.

Il faut aussi reconnaître que de nombreux enseignants préfèrent habités assez loin de la commune de leur établissement sans aucune contrainte. Je me souviens d'un fil qui évoquait ce sujet. J'ai aussi l'impression que les profs qui habitent la commune sont souvent stigmatisés comme s'ils n'étaient pas très futés... La tendance s'inverse avec le prix des carburants qui augmente, mais la question écologiste ne semble avoir aucun rapport.