Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
Bonjour,
Je suis très en colère car dans mon collège, une enfant est à l'hôpital et le chef nous demande de lui apporter du travail photocopié à son bureau pour lui transmettre. Pour moi, ça n'est pas mon travail. C'est une charge mentale supplémentaire et je ne suis pas le CNED, ni une prof particulière. Visiblement des collègues ont pris la mission de lui faire cours ( payée en HSE) et ce sont eux qui nous demandent le travail, mais je trouve ça encore plus tiré par les cheveux : un prof de musique payé pour faire des cours de français, qu'un autre prof qui les a préparés, non payé, doit lui passer. On marche sur la tête.
Vous ne trouvez pas tout ça absurde ? J'ai déjà eu des gamins qui rejoignaient ma classe après un séjour à l'hôpital, mais ils avaient un prof dédié. Ou alors l'établissement payait le CNED.
Je suis très en colère car dans mon collège, une enfant est à l'hôpital et le chef nous demande de lui apporter du travail photocopié à son bureau pour lui transmettre. Pour moi, ça n'est pas mon travail. C'est une charge mentale supplémentaire et je ne suis pas le CNED, ni une prof particulière. Visiblement des collègues ont pris la mission de lui faire cours ( payée en HSE) et ce sont eux qui nous demandent le travail, mais je trouve ça encore plus tiré par les cheveux : un prof de musique payé pour faire des cours de français, qu'un autre prof qui les a préparés, non payé, doit lui passer. On marche sur la tête.
Vous ne trouvez pas tout ça absurde ? J'ai déjà eu des gamins qui rejoignaient ma classe après un séjour à l'hôpital, mais ils avaient un prof dédié. Ou alors l'établissement payait le CNED.
- zigmag17Guide spirituel
Anouck Rivière a écrit:Bonjour,
Je suis très en colère car dans mon collège, une enfant est à l'hôpital et le chef nous demande de lui apporter du travail photocopié à son bureau pour lui transmettre. Pour moi, ça n'est pas mon travail. C'est une charge mentale supplémentaire et je ne suis pas le CNED, ni une prof particulière. Visiblement des collègues ont pris la mission de lui faire cours ( payée en HSE) et ce sont eux qui nous demandent le travail, mais je trouve ça encore plus tiré par les cheveux : un prof de musique payé pour faire des cours de français, qu'un autre prof qui les a préparés, non payé, doit lui passer. On marche sur la tête.
Vous ne trouvez pas tout ça absurde ? J'ai déjà eu des gamins qui rejoignaient ma classe après un séjour à l'hôpital, mais ils avaient un prof dédié. Ou alors l'établissement payait le CNED.
Je n'ai pas bien compris : c'est le CdE qui vous demande de déposer les cours, ou tes collègues ?
Et puis, pour combien de temps ton élève a-t-elle être hospitalisée ?
Je crois que les élèves dans ce cas reçoivent des cours via le SAPAD ( ou SAPAT?), qui contacte l'établissement pour savoir quels professeurs volontaires veulent participer au dispositif et se rendre à l'hôpital pour dispenser leurs cours à l'élève immobilisé, moyennant une rémunération en HSE( c'est la même chose pour les élèves décrocheurs). Il n'y a pas d'obligation.
Qu'un prof spécialiste d'une matière en vienne à en enseigner une autre, c'est anormal mais c'est de la cuisine interne, on ne peut pas y faire grand-chose je crois.
Si tu penses que déposer les photocopies de tes cours n'est pas déontologiquement correct parce que cela te dépossède de tes préparations, tu as le droit de ne pas le faire. Pour autant, tu peux te contenter de donner des consignes précises pour que l'élève s'occupe et ne perde pas le contact avec ce que tu enseignes, par exemple en lui faisant passer via l'établissement des manuels ( exercices à faire) ou des livres à lire, cela peut suffire.
- MajuFidèle du forum
J'ai déjà effectué des heures auprès d'un de mes élèves hospitalisé, ce n'étaient pas des HSE mais des heures relevant d'un dispositif spécifique, dont j'ai oublié le nom. Il ne s'agissait pas du tout de lui faire cours, mais de l'accompagner dans le travail donné par les collègues de la classe. Ceux-ci ne préparaient pas de cours spécifiques, il s'agissait parfois juste de photocopies du cahier d'un camarade, parfois d'exercices en lien avec ce qui avait été fait en classe avant son absence.
Le but était avant tout de garder le lien avec les apprentissages, le collège et la classe, ce que le CNED ne permet pas puisque les progressions ne sont pas forcément les mêmes que celles adoptées en classe.
Le but était avant tout de garder le lien avec les apprentissages, le collège et la classe, ce que le CNED ne permet pas puisque les progressions ne sont pas forcément les mêmes que celles adoptées en classe.
- FiatLuxFidèle du forum
Je le ferais sans problème et je dirais même avec plaisir. Bien sûr que ce n'est pas dans les missions strictes du professeur mais j'estime que faire quelques photocopies, ce n'est vraiment pas grand chose et qu'il est de mon devoir moral d'aider au mieux une élève en souffrance (on parle quand même d'une hospitalisation). On me demanderait un boulot de malade, de lui faire des cours en visio ou autre, je râlerais, bien évidemment, mais lui faire un récapitulatif de ce que j'ai fait durant la semaine, ne serait-ce que photocopier le cahier d'un élève de la classe comme je le fais parfois pour les dyslexiques, ça ne mange pas de pain.
Oui, un professeur de musique qui reprendrait mes cours, ce ne serait pas idéal et sans doute ne serait-il pas très compétent. Et alors ... ? Je préfère que chacun essaie de se débrouiller au mieux, que ce soit imparfait, plutôt que ne rien faire du tout.
Sans doute que certains professeurs diront que c'est à cause de personnes comme moi qu'on nous demande toujours plus, qu'on nous rend corvéables et j'en passe. Pourtant, mon travail, c'est un travail, ce n'est pas ma vie et je râle pas mal sur certaines missions qu'on me donne en plus. Franchement, dans ce cas-là, c'est moi qui suis scandalisée qu'on ne daigne pas faire un petit effort pour un enfant hospitalisé.
Oui, un professeur de musique qui reprendrait mes cours, ce ne serait pas idéal et sans doute ne serait-il pas très compétent. Et alors ... ? Je préfère que chacun essaie de se débrouiller au mieux, que ce soit imparfait, plutôt que ne rien faire du tout.
Sans doute que certains professeurs diront que c'est à cause de personnes comme moi qu'on nous demande toujours plus, qu'on nous rend corvéables et j'en passe. Pourtant, mon travail, c'est un travail, ce n'est pas ma vie et je râle pas mal sur certaines missions qu'on me donne en plus. Franchement, dans ce cas-là, c'est moi qui suis scandalisée qu'on ne daigne pas faire un petit effort pour un enfant hospitalisé.
- nicole 86Expert spécialisé
Le titre du fil me semble étrange .
Dans une situation analogue j'avais choisi d'intervenir dans le cadre du Sapad (je n'avais plus d'enfant à la maison).
Dans une situation analogue j'avais choisi d'intervenir dans le cadre du Sapad (je n'avais plus d'enfant à la maison).
- HélipsProphète
Mais pourquoi dans "Concours/CAPLP" ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CochonouNiveau 9
FiatLux a écrit: Je le ferais sans problème et je dirais même avec plaisir. Bien sûr que ce n'est pas dans les missions strictes du professeur mais j'estime que faire quelques photocopies, ce n'est vraiment pas grand chose et qu'il est de mon devoir moral d'aider au mieux une élève en souffrance (on parle quand même d'une hospitalisation) (...)
FiatLux a écrit: Sans doute que certains professeurs diront que c'est à cause de personnes comme moi qu'on nous demande toujours plus, qu'on nous rend corvéables et j'en passe. Pourtant, mon travail, c'est un travail, ce n'est pas ma vie et je râle pas mal sur certaines missions qu'on me donne en plus. Franchement, dans ce cas-là, c'est moi qui suis scandalisée qu'on ne daigne pas faire un petit effort pour un enfant hospitalisé.
Tu as raison. C'est exactement ce que je pense.
- LagomorpheFidèle du forum
Je confirme: les élèves hospitalisés peuvent bénéficier de cours assurés par leurs professeurs ou d'autres, évidemment rémunérés en plus via le SAPAD ou le dispositif SAPEMA. Mais ce n'est évidemment pas obligatoire, et si c'est un autre enseignant que celui de l'élève qui intervient, il se débrouille, bien évidemment. Un CDE intelligent lui ouvrira un accès au cahier de texte en ligne pour savoir où l'élève en est dans le programme.
Là, effectivement, ce qui est demandé par le CDE ou les collègues est hallucinant. Au CDE, je répondrais de se référer au cahier de texte en ligne, et aux collègues, de se dém....brouiller pour mériter les HSE qu'ils encaissent.
Un cours, ce n'est pas simplement un liasse de photocop'. Certains professeurs n'ont pas plus qu'une trame écrite destinée à eux-mêmes et inexploitable par les élèves seuls. Ce qui est demandé ici, c'est d' "apporter (à l'élève) du travail photocopié". Il faut donc concevoir un travail spécifiquement pour cet élève, faisable seul ou avec un professeur d'une autre matière. C'est beaucoup plus lourd que "quelques photocopies".
Chacun sa conception de la morale, qui n'a rien à faire dans cette histoire. Notre devoir vis-à-vis de notre employeur et de nos élèves, quelle que soit leur situation, n'est pas d'ordre moral, il est d'ordre professionnel. Il consiste à assurer les obligations réglementaires de service pour lesquelles nous sommes rémunérés. Travail contre rémunération. Le problème ici n'est pas tant qu'on demande un travail supplémentaire à un professeur, mais qu'on lui demande de l'effectuer gratuitement, à la place d'autres professeurs qui, eux, seront rémunérés, et alors même qu'il existe des dispositifs ad hoc pour ce genre de situation. Le CDE n'a qu'à les mettre en œuvre.
Mon travail est un travail aussi. Je le fais pour gagner ma vie. Un "petit effort" doit donc être rémunéré, point, notamment s'il n'est pas si petit que ça (c'est marrant comme un effort paraît toujours petit à ceux qui n'ont pas à le faire). Je comprends difficilement qu'on soit scandalisé par ce principe simple, mais chacun sa vision de son métier, je ne juge pas ceux qui s'offusquent, c'est leur droit. Et j'attends d'eux, en contrepartie, qu'ils fichent la paix à ceux qui refusent le travail supplémentaire imposé gratuit et s'abstiennent de toute tentative de culpabilisation de leurs collègues.
Là, effectivement, ce qui est demandé par le CDE ou les collègues est hallucinant. Au CDE, je répondrais de se référer au cahier de texte en ligne, et aux collègues, de se dém....brouiller pour mériter les HSE qu'ils encaissent.
FiatLux a écrit:Je le ferais sans problème et je dirais même avec plaisir. Bien sûr que ce n'est pas dans les missions strictes du professeur mais j'estime que faire quelques photocopies, ce n'est vraiment pas grand chose
Un cours, ce n'est pas simplement un liasse de photocop'. Certains professeurs n'ont pas plus qu'une trame écrite destinée à eux-mêmes et inexploitable par les élèves seuls. Ce qui est demandé ici, c'est d' "apporter (à l'élève) du travail photocopié". Il faut donc concevoir un travail spécifiquement pour cet élève, faisable seul ou avec un professeur d'une autre matière. C'est beaucoup plus lourd que "quelques photocopies".
FiatLux a écrit:et qu'il est de mon devoir moral d'aider au mieux une élève en souffrance (on parle quand même d'une hospitalisation).
Chacun sa conception de la morale, qui n'a rien à faire dans cette histoire. Notre devoir vis-à-vis de notre employeur et de nos élèves, quelle que soit leur situation, n'est pas d'ordre moral, il est d'ordre professionnel. Il consiste à assurer les obligations réglementaires de service pour lesquelles nous sommes rémunérés. Travail contre rémunération. Le problème ici n'est pas tant qu'on demande un travail supplémentaire à un professeur, mais qu'on lui demande de l'effectuer gratuitement, à la place d'autres professeurs qui, eux, seront rémunérés, et alors même qu'il existe des dispositifs ad hoc pour ce genre de situation. Le CDE n'a qu'à les mettre en œuvre.
FiatLux a écrit:Sans doute que certains professeurs diront que c'est à cause de personnes comme moi qu'on nous demande toujours plus, qu'on nous rend corvéables et j'en passe. Pourtant, mon travail, c'est un travail, ce n'est pas ma vie et je râle pas mal sur certaines missions qu'on me donne en plus. Franchement, dans ce cas-là, c'est moi qui suis scandalisée qu'on ne daigne pas faire un petit effort pour un enfant hospitalisé.
Mon travail est un travail aussi. Je le fais pour gagner ma vie. Un "petit effort" doit donc être rémunéré, point, notamment s'il n'est pas si petit que ça (c'est marrant comme un effort paraît toujours petit à ceux qui n'ont pas à le faire). Je comprends difficilement qu'on soit scandalisé par ce principe simple, mais chacun sa vision de son métier, je ne juge pas ceux qui s'offusquent, c'est leur droit. Et j'attends d'eux, en contrepartie, qu'ils fichent la paix à ceux qui refusent le travail supplémentaire imposé gratuit et s'abstiennent de toute tentative de culpabilisation de leurs collègues.
- CochonouNiveau 9
Lagomorphe a écrit:FiatLux a écrit:et qu'il est de mon devoir moral d'aider au mieux une élève en souffrance (on parle quand même d'une hospitalisation).
Chacun sa conception de la morale, qui n'a rien à faire dans cette histoire. Notre devoir vis-à-vis de notre employeur et de nos élèves, quelle que soit leur situation, n'est pas d'ordre moral, il est d'ordre professionnel. Il consiste à assurer les obligations réglementaires de service pour lesquelles nous sommes rémunérés. Travail contre rémunération. Le problème ici n'est pas tant qu'on demande un travail supplémentaire à un professeur, mais qu'on lui demande de l'effectuer gratuitement, à la place d'autres professeurs qui, eux, seront rémunérés, et alors même qu'il existe des dispositifs ad hoc pour ce genre de situation. Le CDE n'a qu'à les mettre en œuvre.
Merci pour ce rappel Lagomorphe.
- FiatLuxFidèle du forum
La collègue a demandé si on ne trouve pas ça absurde. J'ai répondu à sa question. Je savais que les militants du moins possible sortiraient rapidement les crocs. Tant pis. Je ne rajouterai rien.
- SphinxProphète
Sujet déplacé dans une section plus appropriée.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EnaecoVénérable
si on ne veut pas se rajouter de travail, on peut peut-être au moins faire l'effort de donner des pistes au collègue de musique qui va gérer le français.
Des choses à revoir ou le nom du chapitre en cours pour qu'il se dépatouille comme il peut avec le livre.
Ce dispositif est hors de prix (ça revient à payer un prof pour 1 élève quand on en paye pour 30 élèves au même prix).
En revanche, il permet au patient/élève de maintenir un lien avec sa scolarité qui peut se retrouver très bénéfique.
Des choses à revoir ou le nom du chapitre en cours pour qu'il se dépatouille comme il peut avec le livre.
Ce dispositif est hors de prix (ça revient à payer un prof pour 1 élève quand on en paye pour 30 élèves au même prix).
En revanche, il permet au patient/élève de maintenir un lien avec sa scolarité qui peut se retrouver très bénéfique.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je pense que nous faisons tous des tâches pro bono pour faire tourner la machine, parce que nous sommes de bonne volonté, alors qu'il manque 1 000€ net par mois dans le traitement de tous les enseignants.
Le problème c'est les demandes de travail gratuit qui prennent des heures. En l'occurrence photographier un cahier d'élève et suivre le cahier de texte devrait suffire dans cette situation, pas ce fantasme que chaque enseignant à un cours (comme un texte de pièce de théâtre) qu'il interprète devant les élèves.
Le problème c'est les demandes de travail gratuit qui prennent des heures. En l'occurrence photographier un cahier d'élève et suivre le cahier de texte devrait suffire dans cette situation, pas ce fantasme que chaque enseignant à un cours (comme un texte de pièce de théâtre) qu'il interprète devant les élèves.
- EnaecoVénérable
si on veut se raccrocher à nos obligations, on peut préciser que notre cahier de texte numérique contient les éléments obligatoires et qui permettront à l'élève et son "professeur dédié" de travailler :
ça me semble être suffisant pour le collègue qui prendra la main.
Le cahier de textes mentionnera, d'une part, le contenu de la séance et, d'autre part, le travail à effectuer, accompagnés l'un et l'autre de tout document, ressource ou conseil à l'initiative du professeur, sous forme de textes, de fichiers joints ou de liens.
Les textes des devoirs et des contrôles figureront au cahier de textes, sous forme de textes ou de fichiers joints. Il en sera de même du texte des exercices ou des activités lorsque ceux-ci ne figureront pas sur les manuels scolaires.
ça me semble être suffisant pour le collègue qui prendra la main.
- PoupoutchModérateur
Pour avoir déjà été PP d'élèves hospitalisés, je procédais de la manière suivante :
- pour tous les cours, je désignais un élève sérieux chargé d'amener son classeur à la vie scolaire ou au CPE tous les 2 ou 3 jours. Le CPE ou les AED se chargeaient de scanner les notes de cours de l'élève, et de les transmettre à l'élève absent.
- en accord avec l'équipe enseignante, nous avions décidé de maintenir une aide ciblée en français, maths et histoire. Les collègues de 2 disciplines et moi avons donc dispensé des cours particuliers à l'élève via le SAPAD. (ce qui n'est pas nécessairement très avantageux : on est certes payé en HSE, mais pas pour la préparation, or on ne peut faire la même chose qu'en classe, ni pour le transport, en l'occurrence pour moi quelques 40 km en plus de mes 160 quotidiens). Nous étions tous volontaires pour le faire, évidemment, sinon des profs de l'extérieur auraient été sollicités.
- Il avait été demandé à chacun de remplir le cahier de textes afin que l'élève puisse suivre à distance la progression des cours.
- certains des camarades de l'élève assuraient aussi un contact régulier, transmettaient des infos, etc.
Ça ne me semble pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de pouvoir garder un lien avec l'école, et c'est même important qu'il le puisse. Ceci étant, je crois que ce genre de situation requiert une discussion en équipe afin de s'assurer de ce que chacun pourra faire. (on ne peut pas savoir comment les collègues s'organisent).
- pour tous les cours, je désignais un élève sérieux chargé d'amener son classeur à la vie scolaire ou au CPE tous les 2 ou 3 jours. Le CPE ou les AED se chargeaient de scanner les notes de cours de l'élève, et de les transmettre à l'élève absent.
- en accord avec l'équipe enseignante, nous avions décidé de maintenir une aide ciblée en français, maths et histoire. Les collègues de 2 disciplines et moi avons donc dispensé des cours particuliers à l'élève via le SAPAD. (ce qui n'est pas nécessairement très avantageux : on est certes payé en HSE, mais pas pour la préparation, or on ne peut faire la même chose qu'en classe, ni pour le transport, en l'occurrence pour moi quelques 40 km en plus de mes 160 quotidiens). Nous étions tous volontaires pour le faire, évidemment, sinon des profs de l'extérieur auraient été sollicités.
- Il avait été demandé à chacun de remplir le cahier de textes afin que l'élève puisse suivre à distance la progression des cours.
- certains des camarades de l'élève assuraient aussi un contact régulier, transmettaient des infos, etc.
Ça ne me semble pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de pouvoir garder un lien avec l'école, et c'est même important qu'il le puisse. Ceci étant, je crois que ce genre de situation requiert une discussion en équipe afin de s'assurer de ce que chacun pourra faire. (on ne peut pas savoir comment les collègues s'organisent).
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- LagomorpheFidèle du forum
La question posée était celle-ci:FiatLux a écrit:La collègue a demandé si on ne trouve pas ça absurde. J'ai répondu à sa question.
Moi si, mais tu as le droit d'exprimer un avis différent.Anouck Rivière a écrit:un prof de musique payé pour faire des cours de français, qu'un autre prof qui les a préparés, non payé, doit lui passer. On marche sur la tête.
Vous ne trouvez pas tout ça absurde ?
FiatLux a écrit:Je savais que les militants du moins possible sortiraient rapidement les crocs. Tant pis. Je ne rajouterai rien.
Curieuse manière de qualifier des collègues qui souhaitent simplement qu'un travail supplémentaire soit rémunéré. Ce qui est à l'évidence possible dans le cas qui nous intéresse ici: soit via les dispositifs cités, soit via des HSE - s'il y en a pour le professeur de musique qui se rend à l'hôpital, pourquoi n'y en aurait-il pas pour celui qui prépare le travail à destination du premier ?
Je suis déjà intervenu auprès d'un élève bloqué à domicile pour raison de santé, dans le cadre de la SAPEMA. J'étais payé en plus. Normal. Ce qui est demandé à la collègue qui a ouvert cette discussion n'est pas choquant en soi: ce qui est anormal, c'est qu'on l'exige, et en plus gratuitement.
- PrezboGrand Maître
Enaeco a écrit:si on veut se raccrocher à nos obligations, on peut préciser que notre cahier de texte numériques contient les éléments obligatoires et qui permettront à l'élève et son "professeur dédié" de travailler :
Le cahier de textes mentionnera, d'une part, le contenu de la séance et, d'autre part, le travail à effectuer, accompagnés l'un et l'autre de tout document, ressource ou conseil à l'initiative du professeur, sous forme de textes, de fichiers joints ou de liens.
Les textes des devoirs et des contrôles figureront au cahier de textes, sous forme de textes ou de fichiers joints. Il en sera de même du texte des exercices ou des activités lorsque ceux-ci ne figureront pas sur les manuels scolaires.
C'est la première remarque que je me suis faite.
Les élèves hospitalisés peuvent être suivis par de SAPAD, qui d'expérience contacte des enseignants volontaires de l'établissement d'origine et les rémunèrent en HSE.
Photocopier des cours ou donner du travail individuel à un élève dans cette situation ne fait pas partie de nos obligations, et oui, il n'y a pas de culpabilité à le rappeler, c'est un travail et une charge mentale supplémentaire. Les enseignants sont en train de se faire tuer par les "il suffit de" (photocopier ou photographier le cahier d'un élève, imprimer des fiches individuelles...). En la matière, je crois que la première réaction est de se demander ce qu'on peut/veut faire compte tenu de sa charge globale de travail et de sa propre organisation, et surtout de veiller à ne pas se faire imposer un fonctionnement qui ne nous convient pas.
Ensuite, les ENT et/ou logiciels de type Pronote ont été imposés avec pour but entre autre de permettre justement à un élève absent de suivre le travail fait en classe. Ma première réaction serait de le rappeler au CDE et aux professeurs intervenant, quitte à compléter le cahier de texte de manière plus détaillée pendant la période. Ici, on te demande un double travail, qui revient à reconnaître que les cahiers de texte en ligne ne sont en fait pas très utilisés.
- PrezboGrand Maître
Poupoutch a écrit:Pour avoir déjà été PP d'élèves hospitalisés, je procédais de la manière suivante :
- pour tous les cours, je désignais un élève sérieux chargé d'amener son classeur à la vie scolaire ou au CPE tous les 2 ou 3 jours. Le CPE ou les AED se chargeaient de scanner les notes de cours de l'élève, et de les transmettre à l'élève absent.
- en accord avec l'équipe enseignante, nous avions décidé de maintenir une aide ciblée en français, maths et histoire. Les collègues de 2 disciplines et moi avons donc dispensé des cours particuliers à l'élève via le SAPAD. (ce qui n'est pas nécessairement très avantageux : on est certes payé en HSE, mais pas pour la préparation, or on ne peut faire la même chose qu'en classe, ni pour le transport, en l'occurrence pour moi quelques 40 km en plus de mes 160 quotidiens). Nous étions tous volontaires pour le faire, évidemment, sinon des profs de l'extérieur auraient été sollicités.
- Il avait été demandé à chacun de remplir le cahier de textes afin que l'élève puisse suivre à distance la progression des cours.
- certains des camarades de l'élève assuraient aussi un contact régulier, transmettaient des infos, etc.
Ça ne me semble pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de pouvoir garder un lien avec l'école, et c'est même important qu'il le puisse. Ceci étant, je crois que ce genre de situation requiert une discussion en équipe afin de s'assurer de ce que chacun pourra faire. (on ne peut pas savoir comment les collègues s'organisent).
Ce n'est pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de suivre un lien avec l'école, mais c'est au ministère d'y consacrer des moyens décents. Personnellement j'ai des enfants et des loisirs, mon emploi du temps ne me permet pas forcément d'assurer une heure individuelle de cours en dehors de l'établissement. Et si on me le propose sans remboursement des frais de déplacement, je refuse par principe : c'est dur pour l'élève, mais ce n'est pas de ma faute.
- EnaecoVénérable
Prezbo a écrit:Enaeco a écrit:si on veut se raccrocher à nos obligations, on peut préciser que notre cahier de texte numériques contient les éléments obligatoires et qui permettront à l'élève et son "professeur dédié" de travailler :
Le cahier de textes mentionnera, d'une part, le contenu de la séance et, d'autre part, le travail à effectuer, accompagnés l'un et l'autre de tout document, ressource ou conseil à l'initiative du professeur, sous forme de textes, de fichiers joints ou de liens.
Les textes des devoirs et des contrôles figureront au cahier de textes, sous forme de textes ou de fichiers joints. Il en sera de même du texte des exercices ou des activités lorsque ceux-ci ne figureront pas sur les manuels scolaires.
C'est la première remarque que je me suis faite.
Les élèves hospitalisés peuvent être suivis par de SAPAD, qui d'expérience contacte des enseignants volontaires de l'établissement d'origine et les rémunèrent en HSE.
Photocopier des cours ou donner du travail individuel à un élève dans cette situation ne fait pas partie de nos obligations, et oui, il n'y a pas de culpabilité à le rappeler, c'est un travail et une charge mentale supplémentaire. Les enseignants sont en train de se faire tuer par les "il suffit de" (photocopier ou photographier le cahier d'un élève, imprimer des fiches individuelles...). En la matière, je crois que la première réaction est de se demander ce qu'on peut/veut faire compte tenu de sa charge globale de travail et de sa propre organisation, et surtout de veiller à ne pas se faire imposer un fonctionnement qui ne nous convient pas.
Ensuite, les ENT et/ou logiciels de type Pronote ont été imposés avec pour but entre autre de permettre justement à un élève absent de suivre le travail fait en classe. Ma première réaction serait de le rappeler au CDE et aux professeurs intervenant, quitte à compléter le cahier de texte de manière plus détaillée pendant la période. Ici, on te demande un double travail, qui revient à reconnaître que les cahiers de texte en ligne ne sont en fait pas très utilisés.
Ca sous-entend quand même que les collègues remplissent correctement le cahier de texte numérique (avec les éléments que j'ai cités).
De ce côté là, mon lycée n'est peut-être pas représentatif mais les cahiers de textes conformes, ça n'est pas évident à trouver.
En revanche, si on se plie aux contraintes de la circulaire, la question du jour n'a presque pas de raison d'exister. Il suffit de répondre "tout est mis en ligne, au fur et à mesure, sur le cahier de texte numérique".
- PoupoutchModérateur
Si tu m'as lue, je n'ai jamais dit autre chose... Il se trouve que moi, j'avais accepté, pour certains élèves (pas tous d'ailleurs), d'assurer ces heures, mais il m'est aussi arriver de les refuser quand ça ne m'arrangeait pas (et je soulignais bien qu'elle n'étaient pas et de loin une panacée, ce qui explique que le SAPAD ait parfois du mal à trouver des enseignants alors même qu'ils ont de quoi les payer).Prezbo a écrit:Poupoutch a écrit:Pour avoir déjà été PP d'élèves hospitalisés, je procédais de la manière suivante :
- pour tous les cours, je désignais un élève sérieux chargé d'amener son classeur à la vie scolaire ou au CPE tous les 2 ou 3 jours. Le CPE ou les AED se chargeaient de scanner les notes de cours de l'élève, et de les transmettre à l'élève absent.
- en accord avec l'équipe enseignante, nous avions décidé de maintenir une aide ciblée en français, maths et histoire. Les collègues de 2 disciplines et moi avons donc dispensé des cours particuliers à l'élève via le SAPAD. (ce qui n'est pas nécessairement très avantageux : on est certes payé en HSE, mais pas pour la préparation, or on ne peut faire la même chose qu'en classe, ni pour le transport, en l'occurrence pour moi quelques 40 km en plus de mes 160 quotidiens). Nous étions tous volontaires pour le faire, évidemment, sinon des profs de l'extérieur auraient été sollicités.
- Il avait été demandé à chacun de remplir le cahier de textes afin que l'élève puisse suivre à distance la progression des cours.
- certains des camarades de l'élève assuraient aussi un contact régulier, transmettaient des infos, etc.
Ça ne me semble pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de pouvoir garder un lien avec l'école, et c'est même important qu'il le puisse. Ceci étant, je crois que ce genre de situation requiert une discussion en équipe afin de s'assurer de ce que chacun pourra faire. (on ne peut pas savoir comment les collègues s'organisent).
Ce n'est pas absurde de permettre à un élève hospitalisé de suivre un lien avec l'école, mais c'est au ministère d'y consacrer des moyens décents. Personnellement j'ai des enfants et des loisirs, mon emploi du temps ne me permet pas forcément d'assurer une heure individuelle de cours en dehors de l'établissement. Et si on me le propose sans remboursement des frais de déplacement, je refuse par principe : c'est dur pour l'élève, mais ce n'est pas de ma faute.
En revanche, il a toujours été clair, dans les situations que j'évoque, que l'effort des collègues qui ne souhaitaient pas assurer des heures en SAPAD se limiterait à remplir le cahier de texte (ce qu'ils faisaient de toute façon déjà) et certainement pas à fournir des cours clés en mains pour l'intervenant qui touchait les HSE.
Et je renvoie à la conclusion de mon message : pour moi, ces choses là ne doivent pas se régler par décision unilatérale d'un chef d'établissement, mais en équipe, pour déterminer d'une part les priorités pour l'élève (selon la pathologie, son niveau, son attitude, on ne mettra pas en place le même suivi) et d'autre part s'assurer de ce que chacun peut effectivement faire pour aider au suivi selon son organisation personnelle et sa manière de travailler, mais aussi son envie. (et je précise tout de suite qu'il n'y a pas pour ça besoin de 5h de réunion, mais que dans une équipe normalement constituée, ça se règle en 10 minutes en salle des profs ou en un bref échange de messages).
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- PrezboGrand Maître
Enaeco a écrit:
Ca sous-entend quand même que les collègues remplissent correctement le cahier de texte numérique (avec les éléments que j'ai cités).
De ce côté là, mon lycée n'est peut-être pas représentatif mais les cahiers de textes conformes, ça n'est pas évident à trouver.
En revanche, si on se plie aux contraintes de la circulaire, la question du jour n'a presque pas de raison d'exister. Il suffit de répondre "tout est mis en ligne, au fur et à mesure, sur le cahier de texte numérique".
Dans ce cas, le premier travail serait de rappeler aux collègues de remplir le cahier de texte numérique afin de permettre à un élève absent et/ou l'adulte qui le suit de connaître le travail fait en classe. Ici, l'enseignant assurant les cours de l'élève et/ou le CDE demandent aux autres enseignants un travail supplémentaire sans concertation, sans même qu'on se demande si c'est vraiment l'organisation efficace : pas étonnant que ça renâcle. (Et il y a un point sur lequel je suis d'accord avec Poupoutch : une rapide concertation d'équipe aurait sans doute permis de désamorcer les choses.)
- MatteoNiveau 10
Est ce qu'un élève qui a des problèmes de santé assez graves pour être hospitalisé n'a pas mieux à faire ? Je ne travaille pas quand je suis en arrêt maladie moi.
- PoupoutchModérateur
On peut être hospitalisé ou empêché de venir en cours pour plein de raisons différentes, certaines n'étant pas nécessairement incompatibles avec le fait de continuer de suivre une scolarité. Cela peut même parfois avoir un impact positif sur la santé mentale de l'élève. On ne parle pas ici de gamins qui seront absents une semaine ou deux, mais souvent d'élèves qui seront éloignés des salles de classe pour plusieurs mois. C'est aussi un moyen de garder un lien avec une vie "normale".
C'est d'ailleurs pourquoi je disais qu'il n'était pas question de refaire en cours particuliers ce qui est fait en classe : généralement, il s'agit plus de maintenir un lien avec la scolarité. Et c'est parfois dur, selon la pathologie, certes, d'où la nécessité que les collègues qui s'en chargent soient réellement volontaires pour le faire.
C'est d'ailleurs pourquoi je disais qu'il n'était pas question de refaire en cours particuliers ce qui est fait en classe : généralement, il s'agit plus de maintenir un lien avec la scolarité. Et c'est parfois dur, selon la pathologie, certes, d'où la nécessité que les collègues qui s'en chargent soient réellement volontaires pour le faire.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Mélusine2Niveau 10
Lagomorphe a écrit:La question posée était celle-ci:FiatLux a écrit:La collègue a demandé si on ne trouve pas ça absurde. J'ai répondu à sa question.Moi si, mais tu as le droit d'exprimer un avis différent.Anouck Rivière a écrit:un prof de musique payé pour faire des cours de français, qu'un autre prof qui les a préparés, non payé, doit lui passer. On marche sur la tête.
Vous ne trouvez pas tout ça absurde ?FiatLux a écrit:Je savais que les militants du moins possible sortiraient rapidement les crocs. Tant pis. Je ne rajouterai rien.
Curieuse manière de qualifier des collègues qui souhaitent simplement qu'un travail supplémentaire soit rémunéré. Ce qui est à l'évidence possible dans le cas qui nous intéresse ici: soit via les dispositifs cités, soit via des HSE - s'il y en a pour le professeur de musique qui se rend à l'hôpital, pourquoi n'y en aurait-il pas pour celui qui prépare le travail à destination du premier ?
Je suis déjà intervenu auprès d'un élève bloqué à domicile pour raison de santé, dans le cadre de la SAPEMA. J'étais payé en plus. Normal. Ce qui est demandé à la collègue qui a ouvert cette discussion n'est pas choquant en soi: ce qui est anormal, c'est qu'on l'exige, et en plus gratuitement.
Entièrement d'accord avec Lagomorphe.
Et je comprends mal qu'on se permette d'estimer que préparer un cours est un "petit effort". C'est un travail, et le travail se paie : les structures où faire du bénévolat ne manquent pas, lance-toi, FiatLux, si tu n'es pas un "militant du moins possible" (charmant, ça : qui refuse d'être exploité est une feignasse sans morale. C'est une idée qui a de l'avenir, en tout cas un présent solide.)
- zigmag17Guide spirituel
Matteo a écrit:Est ce qu'un élève qui a des problèmes de santé assez graves pour être hospitalisé n'a pas mieux à faire ? Je ne travaille pas quand je suis en arrêt maladie moi.
Un élève qui a de graves problèmes de santé trouve parfois dans sa scolarité le moyen de se raccrocher à quelque chose de tangible, qui peut-être de l'ordre: de s'occuper l'esprit avec autre chose que des examens médicaux et des angoisses métaphysiques profondes; de se sentir appartenir au groupe, à une classe; de trouver des satisfactions dans la réflexion personnelle que lui procurent les différentes matières à travailler ; de se sentir entouré d'adultes, soutenu par eux et reconnu dans ses compétences scolaires; en gros, de ne pas avoir l'impression d'être "hors la vie ".
J'ai longtemps travaillé avec des élèves en situation de handicap, scolarisés dans des classes à effectifs très réduits, qui bénéficiaient d'une année supplémentaire pour passer un diplôme ( bac pro en 5 ans au lieu de 4, LP public).
Parmi eux se côtoyaient des profils très différents et je vais juste t'en donner deux: un élève dialysé qui passait sa vie à l'hôpital quand il n'était pas au lycée et qui pour rien au monde n'aurait raté un cours hors soins medicaux; une élève atteinte de mucoviscidose, qui a tenu jusqu'au bout et qui est décédée l'été qui a suivi l'obtention de son bac. Elle connaissait l'échéance mais tout son bonheur était de rester avec ses copains et sa classe jusqu'au bout.
Alors si, du point de vue de l'élève qui subit des soins, je comprends tout à fait qu'il ait envie de travailler pour l'école .
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum