- CasparProphète
Djedje_Bzh a écrit:ILS (je ne sais même plus trop de qui il s'agit) appliquent à toutes les matières la même logique : difficulté de recrutement dans telle discipline, réduisons le nombre d'heures dans cette discipline...ce qui conduit en effet à avoir de moins en moins de personnes motivées (ou avec la VOCATION ! style je me suis réveillé un matin, j'ai entendu une voix me demandant de devenir professeur....) pour enseigner dans la dite discipline...
De toute façon, la gestion de l'école, du collège, du lycée, et du supérieur devient vraiment n'importe quoi...A ce rythme, nous pourrons espérer que les élèves apprennent à lire et à écrire en 7 ans...et que tout élève sera capable d'écrire son prénom correctement, majuscule incluse, à la sortie du lycée...
Toutes ces réformes sont d'un déprimant...
La DGESCO essentiellement je pense.
- ImaginezLeVousMêmeNiveau 1
Tu n'as pas compris mes propos qui n'étaient en rien violents car j'explique justement que les services des professeurs de Technologie n'allaient pas être réduits mais simplement être déplacés du cycle 3 au cycle 4.
Je pense que vous ne voyez pas le vrai sujet de cette réforme car vous vous attardez sur les problèmes qui vous concernent directement qui, bien qu'importants, ne doivent pas vous empêcher de traiter les sujets fondamentaux.
L'Education Nationale officialise la création de groupes de niveaux basés sur les évaluations nationales.
"Les évaluations de 6e constituent des repères précieux pour les équipes.
À compter de la rentrée 2023, afin de donner à chaque élève les moyens de réussir au collège, des sessions d'une heure hebdomadaire de consolidation ou d'approfondissement sont instaurées pour tous les élèves de 6e en mathématiques ou en français. Ces sessions sont organisées de manière transversale pour tous les élèves de 6e d'un même établissement et se fondent sur une programmation qui répertorie les objets d'étude à travailler : fluence, maîtrise de l'orthographe, écriture, syntaxe, vocabulaire, en français ; numération, fractions, calcul, grandeurs, mesures, espaces et géométrie à partir de résolutions de problèmes ou d'entraînement sur les automatismes, etc., en mathématiques. Ces sessions interclasses permettent, en offrant un cadre adapté, de renforcer les acquis des élèves et de faciliter leur réussite au collège. Les élèves sont répartis entre les différentes sessions en fonction de leurs résultats aux évaluations et de leurs compétences, et non en fonction d'un niveau général, afin de permettre effectivement à chaque élève de réduire ses difficultés ou d'approfondir ses compétences dans les domaines où cela apparaît le plus pertinent à l'équipe pédagogique. Ces sessions peuvent notamment être assurées par des professeurs des écoles. À la fin de chaque trimestre, une évaluation de la progression depuis le début de la période sur les compétences qui avaient été ciblées permettra à l'ensemble de l'équipe pédagogique de proposer à chaque élève une suite adaptée pour sa réussite dans la session suivante."
Je pense que vous ne voyez pas le vrai sujet de cette réforme car vous vous attardez sur les problèmes qui vous concernent directement qui, bien qu'importants, ne doivent pas vous empêcher de traiter les sujets fondamentaux.
L'Education Nationale officialise la création de groupes de niveaux basés sur les évaluations nationales.
"Les évaluations de 6e constituent des repères précieux pour les équipes.
À compter de la rentrée 2023, afin de donner à chaque élève les moyens de réussir au collège, des sessions d'une heure hebdomadaire de consolidation ou d'approfondissement sont instaurées pour tous les élèves de 6e en mathématiques ou en français. Ces sessions sont organisées de manière transversale pour tous les élèves de 6e d'un même établissement et se fondent sur une programmation qui répertorie les objets d'étude à travailler : fluence, maîtrise de l'orthographe, écriture, syntaxe, vocabulaire, en français ; numération, fractions, calcul, grandeurs, mesures, espaces et géométrie à partir de résolutions de problèmes ou d'entraînement sur les automatismes, etc., en mathématiques. Ces sessions interclasses permettent, en offrant un cadre adapté, de renforcer les acquis des élèves et de faciliter leur réussite au collège. Les élèves sont répartis entre les différentes sessions en fonction de leurs résultats aux évaluations et de leurs compétences, et non en fonction d'un niveau général, afin de permettre effectivement à chaque élève de réduire ses difficultés ou d'approfondir ses compétences dans les domaines où cela apparaît le plus pertinent à l'équipe pédagogique. Ces sessions peuvent notamment être assurées par des professeurs des écoles. À la fin de chaque trimestre, une évaluation de la progression depuis le début de la période sur les compétences qui avaient été ciblées permettra à l'ensemble de l'équipe pédagogique de proposer à chaque élève une suite adaptée pour sa réussite dans la session suivante."
- Djedje_BzhNiveau 6
kiddy a écrit:ImaginezLeVousMême a écrit:C'est tout le problème, j'ai peur qu'ils réduisent les heures d'une autre matière au profit de la Technologie au cycle 4.
Je m'inquiète donc moins pour les professeurs de Technologie que pour les autres.
c'est une blague j’espère? te rends tu comptes de la violence de tes propos? on parle de milliers de profs qui voient 25% de leurs services tronqués, tu crois qu'on a envie de lire ce genre de remarque de collègue?
Il faut être un peu naïf pour croire qu'ILS vont augmenter le volume horaire de la technologie en cycle 4...Ils demanderont aux professeurs de technologie de faire autre chose que de la technologie, à l'image des professeurs de mathématiques de lycée qui se sont retrouvés à faire SNT, un truc qui n'a rien à avoir avec les mathématiques (connaître le protocole TCP / IP ou la différence entre Web et Internet n'a effectivement rien à voir avec les mathématiques).
Ainsi, si j'étais professeur de technologie, je serais "DÉGOUTÉ" et je n'aurais envie que d'une chose : voir comment faire pour sortir de là...
Toutes mes sympathies envers les collègues de technologie, et sacrément remonté contre cette "réforme" du collège complètement ahurissante...
_________________
Abusus non tollit usum
- CasparProphète
ImaginezLeVousMême a écrit:Tu n'as pas compris mes propos qui n'étaient en rien violents car j'explique justement que les services des professeurs de Technologie n'allaient pas être réduits mais simplement être déplacés du cycle 3 au cycle 4.
Je pense que vous ne voyez pas le vrai sujet de cette réforme car vous vous attardez sur les problèmes qui vous concernent directement qui, bien qu'importants, ne doivent pas vous empêcher de traiter les sujets fondamentaux.
L'Education Nationale officialise la création de groupes de niveaux basés sur les évaluations nationales.
"Les évaluations de 6e constituent des repères précieux pour les équipes.
À compter de la rentrée 2023, afin de donner à chaque élève les moyens de réussir au collège, des sessions d'une heure hebdomadaire de consolidation ou d'approfondissement sont instaurées pour tous les élèves de 6e en mathématiques ou en français. Ces sessions sont organisées de manière transversale pour tous les élèves de 6e d'un même établissement et se fondent sur une programmation qui répertorie les objets d'étude à travailler : fluence, maîtrise de l'orthographe, écriture, syntaxe, vocabulaire, en français ; numération, fractions, calcul, grandeurs, mesures, espaces et géométrie à partir de résolutions de problèmes ou d'entraînement sur les automatismes, etc., en mathématiques. Ces sessions interclasses permettent, en offrant un cadre adapté, de renforcer les acquis des élèves et de faciliter leur réussite au collège. Les élèves sont répartis entre les différentes sessions en fonction de leurs résultats aux évaluations et de leurs compétences, et non en fonction d'un niveau général, afin de permettre effectivement à chaque élève de réduire ses difficultés ou d'approfondir ses compétences dans les domaines où cela apparaît le plus pertinent à l'équipe pédagogique. Ces sessions peuvent notamment être assurées par des professeurs des écoles. À la fin de chaque trimestre, une évaluation de la progression depuis le début de la période sur les compétences qui avaient été ciblées permettra à l'ensemble de l'équipe pédagogique de proposer à chaque élève une suite adaptée pour sa réussite dans la session suivante."
Il est bien normal de s'inquiéter pour ses heures et ses conditions de travail.
Assurées par les professeurs des écoles: donc des conditions de travail dégradées pour eux, des déplacements (toujours très bien remboursés, rubis sur l'ongle, en temps et en heure...)
- MatteoNiveau 10
Ils s'attaquent à la technologie car ils savent très bien que c'est symboliquement moins fort que d'enlever des heures dans d'autres matières et qu'on sera bien assez bêtes pour de battre entre nous en pensant que les profs de techno méritent leur sort.
- ImaginezLeVousMêmeNiveau 1
La fin de ma phrase avait son importance.
- kiddyNiveau 6
ImaginezLeVousMême a écrit:Tu n'as pas compris mes propos qui n'étaient en rien violents car j'explique justement que les services des professeurs de Technologie n'allaient pas être réduits mais simplement être déplacés du cycle 3 au cycle 4.
Je pense que vous ne voyez pas le vrai sujet de cette réforme car vous vous attardez sur les problèmes qui vous concernent directement qui, bien qu'importants, ne doivent pas vous empêcher de traiter les sujets fondamentaux.
j'ai très bien compris et je vois rouge, bien sur que notre enseignement va être réduit, c'est quand même dingue de voir des collègues qui ont en rien à faire de notre matière.
- amandinerNiveau 1
Ça @kiddy, c'est notre lot quotidien.
La question est surtout : qu'en est-il réellement ? Car sur le BO, il n'est fait nulle part mention de comment va être mise en place cette heure.
La question est surtout : qu'en est-il réellement ? Car sur le BO, il n'est fait nulle part mention de comment va être mise en place cette heure.
- kiddyNiveau 6
ImaginezLeVousMême a écrit:
S'ils disent la vérité
LOL
- CasparProphète
kiddy a écrit:ImaginezLeVousMême a écrit:
S'ils disent la vérité
LOL
Nous savons un ministère orwellien.
Discours: "Le nouveau bac sera simplifié et plus robuste."
Réalité: Le bac est plus compliqué et fragilisé.
- ImaginezLeVousMêmeNiveau 1
Je vois que les habitués de Neoprofs trouvent anodin la mise en place de groupes de niveaux. Qui l'eût cru?
C'est toujours la même histoire, une annonce qui fait la une avant que le BO sorte afin de s'assurer qu'elle devienne le centre de l'attention.
On fait en sorte que ça touche directement certaines personnes pour qu'elle ne pensent plus qu'à ça et discrètement on réforme en profondeur.
Le collège unique était dans la pratique à l'agonie et les options inégalement réparties prouvaient déjà la volonté d'y mettre un terme mais cette réforme en enterre désormais l'idée.
C'est toujours la même histoire, une annonce qui fait la une avant que le BO sorte afin de s'assurer qu'elle devienne le centre de l'attention.
On fait en sorte que ça touche directement certaines personnes pour qu'elle ne pensent plus qu'à ça et discrètement on réforme en profondeur.
Le collège unique était dans la pratique à l'agonie et les options inégalement réparties prouvaient déjà la volonté d'y mettre un terme mais cette réforme en enterre désormais l'idée.
- VerduretteModérateur
Détail tout bête : l'heure de soutien, ce sera forcément le soir après 17 heures ou le mercredi matin.
Parce que je ne sais pas si le ministre est au courant,mais avant 16 h 30 les lundis, mardis jeudis et vendredis, nous sommes avec notre classe. Et parfois en APC jusqu'à 17 h 30.
Parce que je ne sais pas si le ministre est au courant,mais avant 16 h 30 les lundis, mardis jeudis et vendredis, nous sommes avec notre classe. Et parfois en APC jusqu'à 17 h 30.
- kiddyNiveau 6
ImaginezLeVousMême a écrit:Je vois que les habitués de Neoprofs trouvent anodin la mise en place de groupes de niveaux. Qui l'eût cru?
C'est toujours la même histoire, une annonce qui fait la une avant que le BO sorte afin de s'assurer qu'elle devienne le centre de l'attention.
On fait en sorte que ça touche directement certaines personnes pour qu'elle ne pensent plus qu'à ça et discrètement on réforme en profondeur.
Le collège unique était dans la pratique à l'agonie et les options inégalement réparties prouvaient déjà la volonté d'y mettre un terme mais cette réforme en enterre désormais l'idée.
du coup en tant que petit prof de techno je dois faire confiance au gouvernement pour gérer ma perte d'heure? tu tiens un double discours assez étrange, le MEN ne va pas supprimer des heures de techno MAIS réformer discrètement le collège, quelle chance pour nous
- moi c'est moiNiveau 9
Je crois qu'il s'est passé exactement la même chose en physique dans les années 90... J'ai commencé la physique en 6e alors que ma femme a commencé en 4e 3 ans plus tard (a cause je crois d'une pénurie de prof de physique)... Un peu plus tard, la physique a démarré en 5e, puis est revenue en 6e en 2016.
En gros on reprend de vieilles recettes ...
En gros on reprend de vieilles recettes ...
- CasparProphète
ImaginezLeVousMême a écrit:Je vois que les habitués de Neoprofs trouvent anodin la mise en place de groupes de niveaux. Qui l'eût cru?
C'est toujours la même histoire, une annonce qui fait la une avant que le BO sorte afin de s'assurer qu'elle devienne le centre de l'attention.
On fait en sorte que ça touche directement certaines personnes pour qu'elle ne pensent plus qu'à ça et discrètement on réforme en profondeur.
Le collège unique était dans la pratique à l'agonie et les options inégalement réparties prouvaient déjà la volonté d'y mettre un terme mais cette réforme en enterre désormais l'idée.
Malheureusement ça ne va pas toucher directement "certaines personnes" mais tout le monde (enfin tous les professeurs, mais nous sommes sur un forum de professeurs, est-il étrange de s'y inquiéter des conditions de travail de la profession ?)
- DicentimNiveau 1
Bonjour à tous,
Merci pour le soutien de certains collègues sur ce topic. En effet je fais partie d'une espèce à priori en voie de disparition : celle des professeurs de technologie.
Je prenais plaisir à enseigner aux petits élèves de 6ème, et je pense que c'était réciproque si j'en juge leurs regards souvent émerveillés lors de l'apprentissage d'une discipline très différente des autres...
- Leur faire utiliser les ordinateurs (hé oui nombreux sont ceux qui n'y ont pas accès à la maison)
- Programmer et développer ainsi leur logique et leur imagination
- utiliser des supports pédagogiques variés (robots, drones...)
- fabriquer des petits véhicules électriques et lire la fierté dans leurs yeux une fois leur bolide achevé...
J'ai même le sentiment que le niveau 6ème est celui qui est le plus réceptif à la discipline.
Et là j'apprends qu'on va purement et simplement nous évincer du programme de 6ème !!!
Me concernant j'avais 6 classes de sixième, et la chance de pouvoir évoluer une fois par quinzaine en demi-groupe. De fait ce sont donc 12h qui se volatilisent de mon emploi du temps.
Je m'interroge forcément sur la façon dont on va "m'utiliser' :
- me caser en complément de service dans un autre bahut ? Impossible car tous les collèges auront ce souci de profs de technologie avec un déficit d'heures.
- me mettre en SNT au lycée pour remplacer les profs de maths qui l'enseignent actuellement car ceux-ci seront sollicités en option maths en 1ère et terminale ? Mouais...
- me positionner sur cette nouvelle heure de français / maths en 6ème ? J'imagine que notre compétence sera sans cesse remise en cause. Et si c'est pour faire de la remédiation face à 30 élèves...
- donner des heures supplémentaires de technologie au cycle 4 ? Je doute forcément que cela arrive.
Bref c'est le flou artistique le plus total !
Merci pour le soutien de certains collègues sur ce topic. En effet je fais partie d'une espèce à priori en voie de disparition : celle des professeurs de technologie.
Je prenais plaisir à enseigner aux petits élèves de 6ème, et je pense que c'était réciproque si j'en juge leurs regards souvent émerveillés lors de l'apprentissage d'une discipline très différente des autres...
- Leur faire utiliser les ordinateurs (hé oui nombreux sont ceux qui n'y ont pas accès à la maison)
- Programmer et développer ainsi leur logique et leur imagination
- utiliser des supports pédagogiques variés (robots, drones...)
- fabriquer des petits véhicules électriques et lire la fierté dans leurs yeux une fois leur bolide achevé...
J'ai même le sentiment que le niveau 6ème est celui qui est le plus réceptif à la discipline.
Et là j'apprends qu'on va purement et simplement nous évincer du programme de 6ème !!!
Me concernant j'avais 6 classes de sixième, et la chance de pouvoir évoluer une fois par quinzaine en demi-groupe. De fait ce sont donc 12h qui se volatilisent de mon emploi du temps.
Je m'interroge forcément sur la façon dont on va "m'utiliser' :
- me caser en complément de service dans un autre bahut ? Impossible car tous les collèges auront ce souci de profs de technologie avec un déficit d'heures.
- me mettre en SNT au lycée pour remplacer les profs de maths qui l'enseignent actuellement car ceux-ci seront sollicités en option maths en 1ère et terminale ? Mouais...
- me positionner sur cette nouvelle heure de français / maths en 6ème ? J'imagine que notre compétence sera sans cesse remise en cause. Et si c'est pour faire de la remédiation face à 30 élèves...
- donner des heures supplémentaires de technologie au cycle 4 ? Je doute forcément que cela arrive.
Bref c'est le flou artistique le plus total !
- WanakaNiveau 6
Malheureusement pour toi Dicentim, tu ne pourras peut-être même pas prendre une place en SI au lycée, on a de moins en moins d'élèves et des postes qui sautent chaque année. En BTS c'est pire on va sûrement disparaître. En LEP c'est râpé.
Courage.
Courage.
- ProtonExpert
Pour la techno on pourrait donner aux profs de techno 3h30 en 5e/4e/3e à la place des "mathématiques".
Le résultat serait le même au lycée.
Peut-être qu'ils auraient plus de connaissances cependant en SNT ...
Le résultat serait le même au lycée.
Peut-être qu'ils auraient plus de connaissances cependant en SNT ...
- pasbienNiveau 6
Disons que ça a au moins le mérite de faire parler de l'enseignement de la Technologie et mettre en lumière le massacre organisé que connait cette discipline depuis plus de 10 ans.
-mutations totalement bloquées alors que pléthore de postes sont vacants.
-appel massif à des contractuels
-disparition des groupes
-atelier avec du matériel à gérer et pas d'"heure de vaisselle"
-pas d'agrégation dans la discipline
-absence de moyens pour équiper correctement les salles et travailler correctement
La supression en 6eme permettra éventuellement de débloquer le mouvement inter mais si c'est pour ensuite être baladé sur 2,3,4 établissements pour pouvoir faire son service c'est encore un nouveau coup porté à cette discipline.
-mutations totalement bloquées alors que pléthore de postes sont vacants.
-appel massif à des contractuels
-disparition des groupes
-atelier avec du matériel à gérer et pas d'"heure de vaisselle"
-pas d'agrégation dans la discipline
-absence de moyens pour équiper correctement les salles et travailler correctement
La supression en 6eme permettra éventuellement de débloquer le mouvement inter mais si c'est pour ensuite être baladé sur 2,3,4 établissements pour pouvoir faire son service c'est encore un nouveau coup porté à cette discipline.
- chmarmottineGuide spirituel
Proton a écrit:Pour la techno on pourrait donner aux profs de techno 3h30 en 5e/4e/3e à la place des "mathématiques".
Le résultat serait le même au lycée.
Peut-être qu'ils auraient plus de connaissances cependant en SNT ...
Sinon, grâce à la réforme du lycée, j'ai perdu mon poste de maths après l'avoir complété avec des SNT ... mon nouveau poste en collège va perdre des heures, je pourrais bien prendre quelques heures de techno ...
Non ?
- chmarmottineGuide spirituel
Je suis en train de lire le BO ... qui nous réserve quelques surprises.
Accessibilité
BO
LE BULLETIN OFFICIEL DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l'objet de textes réglementaires publiés dans des BO spéciaux.
Retour au Bulletin officiel n° 2 du 12 janvier 2023
Partager
Enseignements primaire et secondaire
Une nouvelle dynamique pour les mathématiques
Place des mathématiques de l'école au lycée
NOR : MENE2300946N
Note de service du 10-1-2023
MENJ - DGESCO - A1-1 - A1-2 - A2-1 - A2-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs et à la vice-rectrice ; aux directeurs et directrices académiques des services de l'éducation nationale ; aux inspecteurs et inspectrices d'académie-inspecteurs et inspectrices pédagogiques régionaux ; aux inspecteurs et inspectrices de l'éducation nationale ; aux cheffes et chefs d'établissement ; aux directeurs et directrices d'école ; aux professeures et professeurs ; aux formateurs et formatrices
L'esprit critique, dont la formation est au cœur du projet de l'école républicaine, repose notamment sur la culture scientifique et sur son fondement : les mathématiques. Par une formation précoce et continue tout au long de la scolarité, notre école parvient simultanément à former des experts, appelés à poursuivre leurs études dans des domaines où les mathématiques sont particulièrement approfondies, et des élèves dotés d'une solide culture générale mathématique. Calculer, compter, décrire, en particulier grâce au langage mathématique, la nature et ses phénomènes ainsi que les techniques, résoudre des problèmes, mais aussi savoir comment fonctionne un algorithme et connaître les bases de la programmation sont des notions essentielles à la fois pour la vie quotidienne, la poursuite d'études et l'insertion professionnelle. À l'inverse, une maîtrise fragile de ces savoirs mathématiques fondamentaux fragilise la réussite scolaire des élèves, et peut être génératrice de profondes inégalités scolaires et sociales.
La maîtrise inégale des compétences mathématiques de la part des élèves, confirmée par les résultats des évaluations nationales et internationales, mais aussi leur relatif désengagement vis-à-vis des sciences, notamment de la part des jeunes filles, implique donc de lancer une nouvelle dynamique en faveur des mathématiques.
Dès la rentrée 2023, la place des mathématiques sera donc renforcée sur l'ensemble de la scolarité. L'objectif est triple :
dynamiser l'apprentissage méthodique des mathématiques sur l'ensemble du parcours scolaire, à la fois en classe et hors la classe ;
renforcer l'attractivité des mathématiques auprès des élèves et de leurs familles ;
renforcer le pilotage pédagogique de l'apprentissage des savoirs fondamentaux (cf. note de service du 10 janvier 2023 relative aux conseils académiques des savoirs fondamentaux).
À l'école maternelle, poser les bases
L'école maternelle est déterminante dans l'apprentissage des savoirs fondamentaux, en ce qu'elle facilite, par une exposition précoce aux enseignements, la réussite future des élèves et la réduction des inégalités. La fréquentation précoce, continue et progressive des objets mathématiques déclinés dans le programme d'enseignement (domaine 4 : « acquérir les premiers outils mathématiques ») constitue le premier levier à mobiliser au cœur des classes.
La construction et l'apprentissage des nombres en tant que position et en tant que quantité (savoir lire et écrire des nombres entiers, les comparer et quantifier des collections) constituent la base des futures acquisitions. Leurs modalités d'apprentissage ont été précisées (https://eduscol.education.fr/3107/guides-fondamentaux-pour-l-enseignement)[1] et ces compétences sont évaluées chaque année en CP et en CE1. L'attention portée depuis plusieurs années à ces enjeux a permis aux élèves de progresser, mais les écarts entre élèves restent encore substantiels et leur niveau de maîtrise globale doit être amélioré.
La résolution de problèmes constitue le second point d'attention : adaptée à l'âge et au degré de maîtrise des élèves, la résolution de problèmes constitue une étape indispensable en vue de la construction des savoirs fondamentaux formalisés au cycle 2 et participe de l'attractivité des mathématiques auprès des jeunes élèves.
En termes didactiques, l'enseignement des mathématiques en maternelle convoque les quatre modalités d'apprentissage (en jouant, en résolvant des problèmes, en s'exerçant et en mémorisant) de façon méthodique et structurée, à tous les moments possibles, y compris les temps informels. L'entrée par le jeu et la manipulation d'objets matériels sont nécessaires à cette introduction. Par ailleurs, la recherche montre que le sens de l'espace est l'un des piliers des mathématiques. Celui-ci se construit dès l'école maternelle par la proposition de jeux de construction ou de jeux de plateau.
La diversification des pratiques et le renforcement des compétences didactiques font partie des objectifs portés par le plan d'action pour l'école maternelle dont l'année scolaire 2022-2023 marque le lancement avec la formation de formateurs.
Il convient donc de démarrer la fréquentation de ces différents objets mathématiques dès la petite section dans le cadre d'une progression sur l'ensemble du cycle. Le dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire doit permettre d'investir de façon plus prégnante l'enseignement du domaine 4.
Un enseignement progressif, structuré et renforcé à l'école élémentaire
Les évaluations de début CP, mi-CP et CE1 seront étendues à la rentrée 2023 aux élèves entrant en CM1. Ces évaluations permettent de mesurer les besoins ou les fragilités éventuelles des élèves sur des compétences clés de réussite d'une part, et d'offrir un enseignement personnalisé adapté aux besoins de chaque élève pour remédier à ses difficultés éventuelles d'autre part. Elles apportent un éclairage utile au professeur, aux familles et aux équipes pédagogiques, sur les besoins individuels et collectifs des élèves.
La réussite des élèves en mathématiques suppose un enseignement méthodique et, dans le cadre des programmes, une progression conforme aux repères et attendus annuels de progression, disponibles du CP à la classe de 3e (cf. https://eduscol.education.fr/137/reperes-annuels-de-progression-et-attendus-de-fin-d-annee-du-cp-la-3e), et qui constituent des jalons communs et impératifs. Si la notion de cycle conserve tout son sens, elle ne doit en effet pas conduire à reporter sur des années ultérieures la découverte ou le travail autour de notions qui doivent être enseignées précocement aux élèves. Dans ce cadre, plusieurs pratiques pédagogiques sont à encourager :
le calcul mental est déterminant et fait l'objet d'une pratique quotidienne d'au moins 15 minutes à l'école élémentaire ;
dans la continuité des apprentissages du cycle 2 relatifs au nombre, les fractions et décimaux, trop souvent mal maîtrisés par les élèves, sont enseignés dès la première période du cycle 3, enseignement qui sera continu tout au long du cycle ;
la résolution de problèmes à la complexité croissante doit être au cœur de l'activité mathématique des élèves tout au long de la scolarité obligatoire ;
les mesures et la représentation dans l'espace, à travers l'apprentissage de la géométrie.
Enfin, une attention particulière sera portée à ce que l'enseignement de l'ensemble des domaines mathématiques, dès l'entrée en CP, favorise une égale réussite des filles et des garçons. Alors que leurs résultats sont plus favorables que ceux des garçons à l'entrée en CP, les résultats des filles deviennent en effet moins bons au cours de cette même année, écarts qui se pérennisent et s'agrandissent ensuite. Une attention particulière doit donc être portée tout au long de l'école élémentaire, aussi bien sur le type d'énoncé et la sollicitation régulière des élèves que sur la nécessité de lutter contre les stéréotypes sexistes auxquels les élèves peuvent être confrontés dès cet âge.
Le renforcement de l'enseignement des mathématiques à l'école maternelle et élémentaire s'appuie sur la poursuite du plan mathématiques de formation des professeurs des écoles. Celui-ci, qui a d'ores et déjà concerné 35 % des professeurs des écoles, doit permettre de toucher la totalité des professeurs des écoles d'ici juin 2026. La réussite du travail en constellations, particulièrement apprécié des professeurs, conduit à encourager les initiatives locales visant à le pérenniser avec les professeurs volontaires.
Au collège, lutter contre la grande difficulté scolaire en mathématiques et cultiver l'excellence
Les évaluations nationales et internationales montrent deux phénomènes sur les mathématiques au collège : la persistance d'un nombre important d'élèves en grande difficulté, et la diminution régulière, depuis 30 ans, du nombre d'élèves excellents. Les évaluations nationales les plus récentes montrent que, grâce à l'investissement des professeurs des écoles, le nombre d'élèves excellents progresse sensiblement à l'entrée en 6e. En revanche, l'écart doit être comblé en luttant contre la grande difficulté dès la classe de 6e, sous peine de cristalliser des écarts difficilement remédiables par la suite.
Aussi, afin de donner à chaque élève les moyens de réussir au collège, des sessions d'une heure hebdomadaire de consolidation ou d'approfondissement sont instaurées pour tous les élèves de 6e à compter de la rentrée 2023 en mathématiques ou en français. Ces sessions sont organisées de manière transversale pour tous les élèves de 6e d'un même établissement et se fondent, en mathématiques, sur une programmation qui répertorie les objets d'étude à travailler : numération, fractions, calcul, grandeurs, mesures, espaces et géométrie à partir de résolutions de problèmes ou d'entraînement sur les automatismes, etc. Ces sessions interclasses permettent, en offrant un cadre adapté, de renforcer les acquis des élèves et de faciliter leur réussite au collège. Les élèves sont répartis entre les différentes sessions en fonction de leurs résultats aux évaluations et de leurs compétences, et non en fonction d'un niveau général, afin de permettre effectivement à chaque élève de réduire ses difficultés ou d'approfondir ses compétences dans les domaines où cela apparaît le plus pertinent à l'équipe pédagogique. À la fin de chaque trimestre, une évaluation de la progression depuis le début de la période sur les compétences qui avaient été ciblées permettra à l'ensemble de l'équipe pédagogique de proposer à chaque élève une suite adaptée pour sa réussite dans la session suivante.
En outre, deux types d'espaces permettent de renforcer l'apprentissage des mathématiques au collège.
Pour concourir à l'attractivité des mathématiques, des clubs basés sur des activités ludiques et accessibles, à destination des élèves, sont fortement encouragés sur les temps de pause méridienne notamment. Ces activités hors la classe s'inscrivent ainsi en écho des enseignements, dont elles constituent un prolongement autonome. Un travail particulier peut notamment y être mené afin de réduire les inégalités entre filles et garçons. Plusieurs projets portés dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) - « Notre école, faisons-la ensemble » constituent des expérimentations utiles, susceptibles d'être dupliquées et encouragées dans les établissements.
Pour les professeurs, le déploiement des laboratoires de mathématiques (cf https://eduscol.education.fr/1469/laboratoires-de-mathematiques) doit être poursuivi et accentué. Il appartient à chaque établissement de se saisir de ce levier puissant pour dynamiser l'enseignement des mathématiques au collège et faciliter les échanges entre collègues. Un laboratoire de mathématiques est en effet un lieu de ressources équipé, mais aussi un lieu de développement professionnel, de formation et d'échanges, en particulier au sein des liaisons école-collège. La participation des professeurs des écoles aux laboratoires de mathématiques doit ainsi être encouragée, afin de renforcer le continuum d'enseignement entre l'école et le collège.
Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Au lycée général et technologique, consolidation en classe de seconde générale et technologique et généralisation en première générale
Les tests de positionnement passés par les élèves entrant en 2de générale et technologique permettent d'identifier les acquis de chaque élève d'une part, et d'offrir un enseignement personnalisé adapté aux besoins de chaque élève pour remédier à leurs difficultés éventuelles d'autre part.
Dès la rentrée 2023, les établissements sont invités à mettre en place un temps de consolidation dédié aux fondamentaux en mathématiques pour les élèves de 2de en difficulté. L'objectif est de garantir que chaque élève de 2de ne maîtrisant pas les acquis attendus en fin de collège bénéficie de la remédiation indispensable à sa réussite au lycée. Ce temps de consolidation et de remédiation, à raison d'une heure par semaine, est destiné aux élèves de 2de générale et technologique qui ont été identifiés comme étant en situation de difficulté, sur décision de l'équipe pédagogique et après analyse des résultats du test de positionnement en mathématiques. L'organisation de ces sessions de consolidation nécessite un ancrage dans les emplois du temps à des horaires qui y soient favorables.
- HonchampDoyen
Je ne suis pas directement concernée, je suis retraitée depuis 2 ans.
Mais :
1. Sentiment qu'on navigue à courte vue, sans évaluation des réformes ou dispositions précédentes.
Et hop une heure de Fr et de Maths en plus... Pour tous. Qui va l'assurer ?
Et sans que cela ait fuité, semble-t-il, disparition de la techno en 6ème !
A-t-on évalué l'intérêt de la ph-chimie en 6ème ? Il me semble que c'est Frèche qui disait préférer avoir davantage en 3ème, et rien en 6ème. Cela se défend, en effet.
2. Sur la techno : il semble en effet qu'elle ne soit pas enseignée partout.
Mais on aurait tord de la prendre de haut.
Dans le cadre de l'anniversaire du collège, on a diffusé des questionnaires ouverts aux anciens élèves ( à peine sortis du collège, donc seconde ou autre, ou ayant fait l'ouverture il y a 50 ans) .
La techno est une discipline sur laquelle on a eu le plus de lignes. Majoritairement sur le plaisir de fabriquer, d'avoir été initié à des bases d'électricité ou d'électronique.
Ce que décrit plus haut le collègue Dicentim !
Autre sentiment de ces élèves : avoir pu briller dans une discipline moins théorique que les autres, en fabriquant. Idée qu'on y discernait leurs capacités, alors qu'ils étaient des élèves à la peine en lettres ou même en maths.
Pour les plus anciens, avec les TME, souvenirs d'avoir été initiés utilement à la cuisine.
Toutefois, les parents d'élèves sortis récemment du collège ne reconnaissaient plus la matière : dans mon collège, il n'y a plus de fabrication, seulement de de la modélisation sur ordi, choix des 2 professeures. (Dans le collège voisin, on fabrique encore).
Bon, si Pap Ndiaye renforce la techno en 3ème... A suivre, mais c'est fou comme on ne croit plus le ministre...
3. Sur les groupes de niveau : sur une heure par semaine, il n'y a pas mort d'homme !
J'ai connu cela il y a longtemps (Pas moi directement, j'étais prof d(HG, pour les profs de français).
Cela permettait avec le groupe "élevé" d'étudier des oeuvres exigeantes, mais que les élèves aimaient (Je me souviens de La légende des siècles en 5ème).
Et sur le groupe "à besoins" (je pèse mes mots), cela permettait de faire des textes simples, avec, déja à l'époque, de la lecture à haute voix.
Bref, une heure semaine, cela ne met pas en cause le collège unique !
Si cela peut décoincer certains élèves (je doute, une heure, c'est peu), ou permettre à d'autres de ne pas s'ennuyer (j'adhère davantage) , pourquoi pas.
Bon courage, collègues (les périodes de réforme sont stressantes et aussi sources de tensions dans les établissements, hélas).
Mais :
1. Sentiment qu'on navigue à courte vue, sans évaluation des réformes ou dispositions précédentes.
Et hop une heure de Fr et de Maths en plus... Pour tous. Qui va l'assurer ?
Et sans que cela ait fuité, semble-t-il, disparition de la techno en 6ème !
A-t-on évalué l'intérêt de la ph-chimie en 6ème ? Il me semble que c'est Frèche qui disait préférer avoir davantage en 3ème, et rien en 6ème. Cela se défend, en effet.
2. Sur la techno : il semble en effet qu'elle ne soit pas enseignée partout.
Mais on aurait tord de la prendre de haut.
Dans le cadre de l'anniversaire du collège, on a diffusé des questionnaires ouverts aux anciens élèves ( à peine sortis du collège, donc seconde ou autre, ou ayant fait l'ouverture il y a 50 ans) .
La techno est une discipline sur laquelle on a eu le plus de lignes. Majoritairement sur le plaisir de fabriquer, d'avoir été initié à des bases d'électricité ou d'électronique.
Ce que décrit plus haut le collègue Dicentim !
Autre sentiment de ces élèves : avoir pu briller dans une discipline moins théorique que les autres, en fabriquant. Idée qu'on y discernait leurs capacités, alors qu'ils étaient des élèves à la peine en lettres ou même en maths.
Pour les plus anciens, avec les TME, souvenirs d'avoir été initiés utilement à la cuisine.
Toutefois, les parents d'élèves sortis récemment du collège ne reconnaissaient plus la matière : dans mon collège, il n'y a plus de fabrication, seulement de de la modélisation sur ordi, choix des 2 professeures. (Dans le collège voisin, on fabrique encore).
Bon, si Pap Ndiaye renforce la techno en 3ème... A suivre, mais c'est fou comme on ne croit plus le ministre...
3. Sur les groupes de niveau : sur une heure par semaine, il n'y a pas mort d'homme !
J'ai connu cela il y a longtemps (Pas moi directement, j'étais prof d(HG, pour les profs de français).
Cela permettait avec le groupe "élevé" d'étudier des oeuvres exigeantes, mais que les élèves aimaient (Je me souviens de La légende des siècles en 5ème).
Et sur le groupe "à besoins" (je pèse mes mots), cela permettait de faire des textes simples, avec, déja à l'époque, de la lecture à haute voix.
Bref, une heure semaine, cela ne met pas en cause le collège unique !
Si cela peut décoincer certains élèves (je doute, une heure, c'est peu), ou permettre à d'autres de ne pas s'ennuyer (j'adhère davantage) , pourquoi pas.
Bon courage, collègues (les périodes de réforme sont stressantes et aussi sources de tensions dans les établissements, hélas).
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- IphigénieProphète
bof, les groupes de niveaux en soutien, on a connu ça avec le foutoir des modules (les "soutiens" et "approfondissement" une heure par semaine, ça n'a jamais rien donné de concret. quant aux options inégalement réparties, leur meilleure répartition a été la suppression, soit dit au passage. (ah le rêve d'égalité, c'est un beau rêve... et surtout utile aux économies)Caspar a écrit:ImaginezLeVousMême a écrit:Je vois que les habitués de Neoprofs trouvent anodin la mise en place de groupes de niveaux. Qui l'eût cru?
C'est toujours la même histoire, une annonce qui fait la une avant que le BO sorte afin de s'assurer qu'elle devienne le centre de l'attention.
On fait en sorte que ça touche directement certaines personnes pour qu'elle ne pensent plus qu'à ça et discrètement on réforme en profondeur.
Le collège unique était dans la pratique à l'agonie et les options inégalement réparties prouvaient déjà la volonté d'y mettre un terme mais cette réforme en enterre désormais l'idée.
Malheureusement ça ne va pas toucher directement "certaines personnes" mais tout le monde (enfin tous les professeurs, mais nous sommes sur un forum de professeurs, est-il étrange de s'y inquiéter des conditions de travail de la profession ?)
Pour les groupes de niveau dans l'heure de soutien, toujours la meme idée de classes-puzzle, où les uns feraient ci, les autres ça (ah! l'hétérogénéité, internet en viatique, ou en système D) :je n'ai jamais vu que ça marchait. Une classe c'est un groupe, il y a des rapides et des lents, mais ça ne fonctionne à mon sens que si tous ont in fine les mêmes informations : sinon on finit rapidement par ne plus savoir à qui on s'adresse en classe entière, et à devoir jongler entre ceux qui ont vu ça et ceux qui ont lu ça- et surtout ça n'aide finalement personne: c'est de la survie, économiquement gérée ....
bref je ne crois pas aux groupes de niveaux, mais pas pour les mêmes raisons que ImaginezLeVousMême...Je ne pense pas qu'on réforme en profondeur, on saborde en grande largeur et pas que depuis Macron. Le collège unique était une erreur au sens où on n'a jamais su gérer cette hétérogénéité et que ça a induit une politique massive de gestion purement économique de l'éducation nationale
- chmarmottineGuide spirituel
Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
- IphigénieProphète
la nuance est subtile.chmarmottine a écrit:Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
j'ai comme l'impression qu'on a cherché "une mesure forte" (je veux dire, on va communiquer aux médias un truc qui fait mouche) et maintenant on cherche comment rentabiliser le truc sur le terrain: un peu "trop" de PE du fait de la baisse des effectifs, un peu pas assez de professeurs de techno, un niveau de plus en plus notoirement nul en français et maths, en secouant bien, et ça donne ce truc.
- frecheGrand sage
chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
- François Dubet sur la réforme du collège : "Il faut avouer que cette réforme est bonne".
- Réforme Lycée 2010 et Réforme collège 2016 : quelles ressemblances ?!
- Bibliothèque Médicis sur la réforme du collège : Jean-Pierre Elkabbach bien agacé par les pro-reforme...
- Les personnalités connues opposées à la réforme 2016 manifesteront-elles contre la réforme du collège ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum