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- JacqGuide spirituel
Elaïna a écrit:
Tu vas rire : comme chaque année, l'un des établissements d'enseignement supérieur pour lequel je bosse m'a demandé d'effectuer les heures que je fais chaque année depuis 10 ans en début d'année (de la réappropriation chronologique). J'ai répondu que comme j'étais en congé maternité, soit on décalait les heures, soit il faudrait trouver quelqu'un d'autre. Réponse de l'établissement : ok, on trouve un remplaçant, par contre vous pourriez pas lui fournir votre cours et le powerpoint qui va avec ?
Comment vous dire les gars...
Tout d'abord, félicitations aux parents ou futurs nouveaux parents de ce sujet !
Pour rejoindre ton témoignage, Elaïna, l'exemple de ce qui est arrivé à une collègue cette année (rentrée 2022).
Cette collègue était professeur et responsable d'une formation particulière dans mon établissement. En 2021-22 lL'administration (les CDE) et la Région lui ont tellement pourri la vie, se sont tellement moqués d'elle qu'en 2022 elle a demandé sa mutation (alors qu'elle adorait son boulot, ses élèves, ses collègues...) et elle l'a obtenu dans un lycée pro pas trop éloigné (pas de chance pour nos chefs). Elle avait juste accepté de reprendre la coordination de la formation.
Son poste n'a pas été pourvu, personne pour effectuer la formation.
Finalement les chefs ont réussi à dégotter deux contractuelles n'ayant jamais enseigné, totalement à la ramasse et qui pensaient qu'en prenant le poste on leur fournirait les cours !
Le chef a inondé ma collègue de mails et de coups de téléphone (y compris le weekend) lui enjoignant de fournir ses cours, progression et programmation !
Finalement ma collègue a déboulé dans son bureau pour mettre les choses au clair et lui expliquer que s'il continuait elle porterait plainte pour harcèlement en lui rappelant le ton de ses messages et appels. Point final.
- Clecle78Bon génie
On voit ce qui nous attend. Tout ça est hallucinant !
- Ajonc35Sage
Je pense qu'autrefois on le faisait volontiers car on était respecté sur pratiquement tous les plans. Donc on rendait service à nos remplaçants, à nos élèves, à nos directions, mais pas au point de tout faire, tout donner quand même
Aujourd'hui la situation est bien différente. Déjà mal considérés, de plus en.plus assujettis à de multiples tâches demandées, exigées par l'institution, les familles, les directions, les élèves il est normal que cette anormalement de notre métier disparaisse.
A mon départ en retraite, ma remplaçante m'a adressé de nombreux mails dont certains me demandaient mes cours. Niet, niet et nien'éJ'avzis deja eu des remplacants longue durée et je les aidais selon leur demande. On évolue.
Je pense aussi que ceux qui assure les remplacements dont de plus en plus perdus face à la complexite de notre metier, sans oublier qu'ils pensent que 15 heures ou 18 heures ou encore 24 heures c'est cool.
Aujourd'hui, les enseignants en piste sont aussi moins "bêtes", arrêt = repos. Comme les autres métiers.
Aujourd'hui la situation est bien différente. Déjà mal considérés, de plus en.plus assujettis à de multiples tâches demandées, exigées par l'institution, les familles, les directions, les élèves il est normal que cette anormalement de notre métier disparaisse.
A mon départ en retraite, ma remplaçante m'a adressé de nombreux mails dont certains me demandaient mes cours. Niet, niet et nien'éJ'avzis deja eu des remplacants longue durée et je les aidais selon leur demande. On évolue.
Je pense aussi que ceux qui assure les remplacements dont de plus en plus perdus face à la complexite de notre metier, sans oublier qu'ils pensent que 15 heures ou 18 heures ou encore 24 heures c'est cool.
Aujourd'hui, les enseignants en piste sont aussi moins "bêtes", arrêt = repos. Comme les autres métiers.
- ditaNeoprof expérimenté
Alors, Ajonc, qu'as-tu fait de tes cours, une fois en retraite ?
- Ajonc35Sage
Ne t'inquiète pas. Je lui en ai filé.dita a écrit:Alors, Ajonc, qu'as-tu fait de tes cours, une fois en retraite ?
Mais au départ, elle voulait que je lui donne tout sans même discuter. Or je la connaissais un peu car elle avait remplacé un collègue en arrêt. A ce moment je lui avais proposé mon aide sur les 3eme. Mais la personne connaissait déjà tout sur tout. Tu comprendras ma réticence.
Elle était critique sur le travail de mon collègue critique peu bienveillante.
J'avais déjà vécu la situation lors d'un congé parental et mon remplaçant à qui j'avais donné énormément de choses, m'avait tout dézingué. Donc donner oui mais pas sans voir la personne, discuter avec elle.c'est ce nous avons fait.
- jo joeNiveau 1
Bon congé à venir.
Si tu ne fais pas la rentrée, tu n'as effectivement aucune question à te poser. Mais dans une sorte "d'accord de bonne conduite", je te conseille de contacter ton remplaçant afin de faire le lien avec le reste de ton équipe disciplinaire et de mettre en oeuvre ce que, toi, tu avais prévu (heures supp, PP, EPI, travail pluridisciplinaire). Par la suite, restez en contact car lorsque, toi, tu reprendras, tu seras contente de faire le lien avec ton remplaçant et d'éviter de galérer pour finir l'année !
Si tu ne fais pas la rentrée, tu n'as effectivement aucune question à te poser. Mais dans une sorte "d'accord de bonne conduite", je te conseille de contacter ton remplaçant afin de faire le lien avec le reste de ton équipe disciplinaire et de mettre en oeuvre ce que, toi, tu avais prévu (heures supp, PP, EPI, travail pluridisciplinaire). Par la suite, restez en contact car lorsque, toi, tu reprendras, tu seras contente de faire le lien avec ton remplaçant et d'éviter de galérer pour finir l'année !
- ditaNeoprof expérimenté
Ah oui, je comprends.Ajonc35 a écrit:Ne t'inquiète pas. Je lui en ai filé.dita a écrit:Alors, Ajonc, qu'as-tu fait de tes cours, une fois en retraite ?
Mais au départ, elle voulait que je lui donne tout sans même discuter. Or je la connaissais un peu car elle avait remplacé un collègue en arrêt. A ce moment je lui avais proposé mon aide sur les 3eme. Mais la personne connaissait déjà tout sur tout. Tu comprendras ma réticence.
Elle était critique sur le travail de mon collègue critique peu bienveillante.
J'avais déjà vécu la situation lors d'un congé parental et mon remplaçant à qui j'avais donné énormément de choses, m'avait tout dézingué. Donc donner oui mais pas sans voir la personne, discuter avec elle.c'est ce nous avons fait.
- lene75Prophète
Je dirai comme Élaïna, non, non et non.
Et j'ajouterai : pas seulement pour toi mais aussi pour les autres. Faire quand on peut, si on peut, ce qu'on peut, c'est suggérer que c'est possible et ouvrir la voie à une nouvelle norme qui sera imposée à tous.
Le secret médical veut qu'on n'ait pas à se justifier de pouvoir ou pas. Révéler qu'on peut, c'est montrer du doigt ceux qui ne peuvent pas (ou pire, qui sont dans leur bon droit de ne pas vouloir). De plus en plus les parents réclament que les collègues absents fassent du distanciel quand il n'y a pas de remplaçant ou fournissent leurs cours aux remplaçants incompétents et les CDE se tortillent dans tous les sens pour expliquer que « dans sa situation... ». Bah non, on n'a pas à justifier pourquoi parce que personne n'a à travailler en arrêt, et ni les parents, ni les élèves, ni les collègues n'ont à savoir qu'untel fait face à un deuil difficile, que tel autre est en burn-out, qu'un 3e a eu un AVC et qu'un 4e a une maladie qui l'oblige à parfois être arrêté. Certains sénateurs en rêvent, mais non, pour l'instant, il est interdit travailler pedant un arrêt, et on ne serait pas couvert par l'assurance en cas d'accident.
Quand ma CDE m'a appelée pour une question dont je ne me souviens même plus après la naissance de ma fille, elle s'est excusée platement quand elle a appris que mon bébé, né prématurément, était hospitalisé et que la situation était très difficile (bien plus que je n'ai eu l'envie et le courage de le lui dire). Elle avait raison de s'excuser : je n'étais pas prête, à ce moment-là, à lui expliquer ce qui nous arrivait (même si elle a été adorable sur le coup et par la suite) et je n'avais pas besoin que tous les soucis du travail remontent à la surface alors que je n'y pensais plus du tout que j'avais déjà assez de problèmes comme ça.
Tu dis que tu as besoin d'une vraie coupure, c'est tout à fait légitime et il faut que tu te protèges, toi et les autres. Tu n'en seras que plus efficace au travail à ton retour.
Et j'ajouterai : pas seulement pour toi mais aussi pour les autres. Faire quand on peut, si on peut, ce qu'on peut, c'est suggérer que c'est possible et ouvrir la voie à une nouvelle norme qui sera imposée à tous.
Le secret médical veut qu'on n'ait pas à se justifier de pouvoir ou pas. Révéler qu'on peut, c'est montrer du doigt ceux qui ne peuvent pas (ou pire, qui sont dans leur bon droit de ne pas vouloir). De plus en plus les parents réclament que les collègues absents fassent du distanciel quand il n'y a pas de remplaçant ou fournissent leurs cours aux remplaçants incompétents et les CDE se tortillent dans tous les sens pour expliquer que « dans sa situation... ». Bah non, on n'a pas à justifier pourquoi parce que personne n'a à travailler en arrêt, et ni les parents, ni les élèves, ni les collègues n'ont à savoir qu'untel fait face à un deuil difficile, que tel autre est en burn-out, qu'un 3e a eu un AVC et qu'un 4e a une maladie qui l'oblige à parfois être arrêté. Certains sénateurs en rêvent, mais non, pour l'instant, il est interdit travailler pedant un arrêt, et on ne serait pas couvert par l'assurance en cas d'accident.
Quand ma CDE m'a appelée pour une question dont je ne me souviens même plus après la naissance de ma fille, elle s'est excusée platement quand elle a appris que mon bébé, né prématurément, était hospitalisé et que la situation était très difficile (bien plus que je n'ai eu l'envie et le courage de le lui dire). Elle avait raison de s'excuser : je n'étais pas prête, à ce moment-là, à lui expliquer ce qui nous arrivait (même si elle a été adorable sur le coup et par la suite) et je n'avais pas besoin que tous les soucis du travail remontent à la surface alors que je n'y pensais plus du tout que j'avais déjà assez de problèmes comme ça.
Tu dis que tu as besoin d'une vraie coupure, c'est tout à fait légitime et il faut que tu te protèges, toi et les autres. Tu n'en seras que plus efficace au travail à ton retour.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ValelugriNiveau 4
Bonjour, il est quand même possible que "le remplaçant" (j'adore ce terme) connaisse le métier. "Plusieurs heures sup", j'espère juste pour le TZR que ce n'est pas 4 ou 6.
Je complète ma réponse un peu sèche... Mais je lis des commentaires qui me font bondir...
Prof depuis plus de 25 ans, TZR depuis quelques années je ne demande rien à mon/ma collègue en arrêt/congé mat... Si je peux savoir où en sont les élèves avant de commencer, c'est plus confortable. Si je fais la rentrée, c'est encore plus simple. Je fais ma progression, mes cours, mes évaluations. Pas le travail de quelqu'un d'autre, même si certains le souhaiteraient parfois. A la fin de la période de suppléance, j'indique où je me suis arrêté et ce qui a été abordé, quand on me le demande. Ce qui est loin d'être systématique.
Mais le nombre de fois où on m'appelle "le remplaçant de..." en salle des profs, où l'on me conseille de passer le concours... bref, je m'éloigne du sujet.
En revanche il arrive qu'on ne me donne pas les codes pour saisir les notes, en me demandant de passer par le collègue absent. Ce que je refuse mais qui n'est pas toujours bien compris, ni par l'administration, ni par la personne titulaire du poste qui veut garder la main sur SES élèves et vérifier le travail que je fais...
Je complète ma réponse un peu sèche... Mais je lis des commentaires qui me font bondir...
Prof depuis plus de 25 ans, TZR depuis quelques années je ne demande rien à mon/ma collègue en arrêt/congé mat... Si je peux savoir où en sont les élèves avant de commencer, c'est plus confortable. Si je fais la rentrée, c'est encore plus simple. Je fais ma progression, mes cours, mes évaluations. Pas le travail de quelqu'un d'autre, même si certains le souhaiteraient parfois. A la fin de la période de suppléance, j'indique où je me suis arrêté et ce qui a été abordé, quand on me le demande. Ce qui est loin d'être systématique.
Mais le nombre de fois où on m'appelle "le remplaçant de..." en salle des profs, où l'on me conseille de passer le concours... bref, je m'éloigne du sujet.
En revanche il arrive qu'on ne me donne pas les codes pour saisir les notes, en me demandant de passer par le collègue absent. Ce que je refuse mais qui n'est pas toujours bien compris, ni par l'administration, ni par la personne titulaire du poste qui veut garder la main sur SES élèves et vérifier le travail que je fais...
- ysabelDevin
Le titre du fil m'interpelle...
en arrêt on a un seul droit : ne rien faire
et un seul devoir : ne pas travailler.
Ne pas oublier qu'en arrêt, il est illégal de travailler.
en arrêt on a un seul droit : ne rien faire
et un seul devoir : ne pas travailler.
Ne pas oublier qu'en arrêt, il est illégal de travailler.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
Voilà voilà : que chacun fasse ce qui le concerne et ce sera mieux: le malade est malade et son remplaçant fait ce qu’il a à faire, comme il veut le faire : les professeurs sont les premiers à réclamer être libres de leurs choix et vouloir les imposer aux «remplaçants »…. Il suffit de savoir où on en est et c’est tout . Dans les deux sens.Valelugri a écrit:Bonjour, il est quand même possible que "le remplaçant" (j'adore ce terme) connaisse le métier. "Plusieurs heures sup", j'espère juste pour le TZR que ce n'est pas 4 ou 6.
Je complète ma réponse un peu sèche... Mais je lis des commentaires qui me font bondir...
Prof depuis plus de 25 ans, TZR depuis quelques années je ne demande rien à mon/ma collègue en arrêt/congé mat... Si je peux savoir où en sont les élèves avant de commencer, c'est plus confortable. Si je fais la rentrée, c'est encore plus simple. Je fais ma progression, mes cours, mes évaluations. Pas le travail de quelqu'un d'autre, même si certains le souhaiteraient parfois. A la fin de la période de suppléance, j'indique où je me suis arrêté et ce qui a été abordé, quand on me le demande. Ce qui est loin d'être systématique.
Mais le nombre de fois où on m'appelle "le remplaçant de..." en salle des profs, où l'on me conseille de passer le concours... bref, je m'éloigne du sujet.
En revanche il arrive qu'on ne me donne pas les codes pour saisir les notes, en me demandant de passer par le collègue absent. Ce que je refuse mais qui n'est pas toujours bien compris, ni par l'administration, ni par la personne titulaire du poste qui veut garder la main sur SES élèves et vérifier le travail que je fais...
Comme Ysabel ce fil m’interpelle: comment poser une telle question?
- ElaïnaDevin
On dira donc que la courtoisie recommande, si on le peut, de dire au moins à son remplaçant où on en est. Mais que ce n'est pas obligatoire et pas toujours possible. C'est bien dommage pour le remplaçant mais ce n'est pas de la faute du remplacé.
A titre personnel quand j'ai été remplacée en congé maternité j'ai toujours pris le temps d'appeler mon remplaçant et même de lui filer des cours pour le dernier, parce que c'était un contractuel qui venait d'être recruté et qui n'avait derrière lui qu'un mois de cours en collège (sympa donc de se retrouver avec quatre niveaux de lycée). Après on fait comme on peut. Quand j'ai commencé mon remplacement en prépa cette année, lecollègue n'était pas joignable pour m'envoyer ses cours, j'ai dû me débrouiller de A à Z, ma foi, c'est comme ça.
A titre personnel quand j'ai été remplacée en congé maternité j'ai toujours pris le temps d'appeler mon remplaçant et même de lui filer des cours pour le dernier, parce que c'était un contractuel qui venait d'être recruté et qui n'avait derrière lui qu'un mois de cours en collège (sympa donc de se retrouver avec quatre niveaux de lycée). Après on fait comme on peut. Quand j'ai commencé mon remplacement en prépa cette année, lecollègue n'était pas joignable pour m'envoyer ses cours, j'ai dû me débrouiller de A à Z, ma foi, c'est comme ça.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- lene75Prophète
Dans la situation qui est celle de ce fil, où, si j'ai bien compris, la personne remplacée ne fera pas la rentrée, il me semble que la question ne se pose même pas. C'est elle qui prendra la suite du remplaçant, pas l'inverse. Il fait donc bien ce qu'il veut en attendant (ou ils font ce qu'ils veulent, parce que c'est assez optimiste de penser qu'il n'y en aura qu'un et qu'en plus il sera nommé à la rentrée), d'autant que le remplaçant couvre une partie importante de l'année.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Choup90Niveau 10
Oui, quand j'ai été remplacée dès le début de l'année pour mon congé maternité, j'ai laissé carte blanche à la collègue qui me remplaçait. Elle a géré comme elle voulait. Et j'ai pris sa suite. Ça me semblait normal.lene75 a écrit:Dans la situation qui est celle de ce fil, où, si j'ai bien compris, la personne remplacée ne fera pas la rentrée, il me semble que la question ne se pose même pas. C'est elle qui prendra la suite du remplaçant, pas l'inverse. Il fait donc bien ce qu'il veut en attendant (ou ils font ce qu'ils veulent, parce que c'est assez optimiste de penser qu'il n'y en aura qu'un et qu'en plus il sera nommé à la rentrée), d'autant que le remplaçant couvre une partie importante de l'année.
L'inconvénient est que je n'aurais pas forcément tout fait comme elle et que, une fois lancé, pas toujours possible de faire différemment. Mais bon, c'est ainsi.
Ma collègue est une vraie enseignante, au même titre que moi. Elle sait ce qu'elle fait, et elle n'a pas à recevoir d'instructions de ma part.
Et moi, je me suis reposée et j'ai profité de mon loulou. Déjà qu'on est un métier où la fin d'un congé maternité/arrêt maladie est "forcément" amputé par le travail (il faut bien préparer un minimum la reprise)…
- lene75Prophète
Mes remplaçants ont fait très différemment de moi, peu importe : la méthode a changé à mon retour. Pour mon dernier congé maternité, j'ai d'abord été remplacée par un contractuel étranger qui ne s'y prenait pas du tout comme nous en France, puis une TZR très rigoureuse lui a succédé pour un mois, et enfin j'ai pris la relève et j'ai fait à ma sauce. Ni la TZR ni moi n'avons laissé d'autre choix aux élèves que de s'adapter. En revanche j'ai toujours refusé de refaire les chapitres déjà faits par mes remplaçants quand les élèves me l'ont demandé. C'est de toute manière matériellement impossible.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Choup90Niveau 10
Je suis en primaire, ce qui laisse moins de flexibilité. Notamment sur le choix de la méthode. Mais je me suis refusée à lui imposer quoi que ce soit. Je me suis débrouillée à mon retour. Pris la suite sur ce qui me convenait, changé ce qui ne m'allait pas et pouvait l'être et adapté le reste à ma sauce.
- OlympiasProphète
Provence a écrit:Louiseetcie a écrit:
- dois-je fournir une progression annuelle voire des cours préparés au/à la collègue qui me remplacera?
Et puis quoi encore?
En arrêt, tu ne travailles pas. Ton remplaçant gèrera, c'est son travail.
Non. Tu peux lire tes mails de temps en temps si tu le souhaites, mais tu n'as aucune obligation à le faire.- mon établissement ou le rectorat peuvent-ils attendre de moi que je réponde à d'éventuelles sollicitations sur ces quatre mois?
- suis-je tenue de consulter ma messagerie académique et/ou mon ENT?
Non.
Quand j'étais TZR j'ai remplacé des collègues en congé maternité et je me suis débrouillée toute seule comme une grande. Avant de partir, faire la liaison avec la collègue qui rentre de congé.
Avant de partir en congé, laisser un mémo expliquant où tu en es (+cahier de textes) et basta.
- KolmogorovNiveau 5
Louiseetcie a écrit:Bonjour,
Je serai bientôt en congé maternité et ne reprendrai les cours que début janvier.
Je me demande dans quelle mesure je peux être sollicitée sur ce temps d'arrêt :
- dois-je fournir une progression annuelle voire des cours préparés au/à la collègue qui me remplacera?
- mon établissement ou le rectorat peuvent-ils attendre de moi que je réponde à d'éventuelles sollicitations sur ces quatre mois?
- suis-je tenue de consulter ma messagerie académique et/ou mon ENT?
Après une fin d'année particulièrement éprouvante et une nouvelle année qui s'annonce très dense (plusieurs HSA, classes de cycles terminal uniquement), je souhaite profiter le plus possible de mon congé maternité pour ce à quoi il est prévu : m'occuper de mon enfant et (accessoirement) de ma santé.
Merci!
En ADT, on doit s'abstenir de toute activité, l'employeur ne peut nous astreindre qu'à un contrôle via la Sécurité Sociale.
- CasparProphète
En effet, la question elle est vite répondue.
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