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- RaspaillouNiveau 3
Salut à tous,
Ca y est c'est fait : Nous avons signé nos contrats avec un établissements français à l'étranger, mon épouse et moi même, on part en famille s'installer en août dans un pays d'Europe de l'Est (sauf rebondissement).
Et hier nous avons fêté ça avec des amis, la question de nos motivations a été évoqué et j'ai répondu dans l'ordre d'importance :
1) Quitter la France et vivre une expérience à l'étranger
2) Avoir des élèves un peu (beaucoup) plus studieux
3) Permettre à mes enfants de vivre une expérience d'expatriation
4) Quitter le marasme de l'EN
5) Eventuellement construire une vie hors de France sur le long terme.
6) Améliorer son niveau de vie
Et vous c'est quoi vos motivations? Je pense créer un blog sur le sujet de mon expatriation et du métier de prof en règle générale alors j'aimerais pouvoir en discuter avec vous : vous partez pour quelles raisons? Et qu'est ce qui pourrait vous faire revenir en France?
J'en profite pour remercier toutes les personnes sur ce forum qui m'ont donné de bons conseils sur le sujet depuis plusieurs mois !
Ca y est c'est fait : Nous avons signé nos contrats avec un établissements français à l'étranger, mon épouse et moi même, on part en famille s'installer en août dans un pays d'Europe de l'Est (sauf rebondissement).
Et hier nous avons fêté ça avec des amis, la question de nos motivations a été évoqué et j'ai répondu dans l'ordre d'importance :
1) Quitter la France et vivre une expérience à l'étranger
2) Avoir des élèves un peu (beaucoup) plus studieux
3) Permettre à mes enfants de vivre une expérience d'expatriation
4) Quitter le marasme de l'EN
5) Eventuellement construire une vie hors de France sur le long terme.
6) Améliorer son niveau de vie
Et vous c'est quoi vos motivations? Je pense créer un blog sur le sujet de mon expatriation et du métier de prof en règle générale alors j'aimerais pouvoir en discuter avec vous : vous partez pour quelles raisons? Et qu'est ce qui pourrait vous faire revenir en France?
J'en profite pour remercier toutes les personnes sur ce forum qui m'ont donné de bons conseils sur le sujet depuis plusieurs mois !
- chenmawonNiveau 7
Salut,
Je ne réponds pas vraiment, mais je dis juste attention à l'idée d'un blog: pour votre expatriation pas de soucis, mais pour le côté "votre vie de prof", je l'ai vécu en tant que résident, je me suis fait parfois taper sur les doigts par l'AEFE (oui oui qui fait de la veille internet!!!). Bien faire attention à ce que tu as le droit de publier si tu es sous contrat résident et ce que tu as le droit de publier si tu es local (et là ça dépend de la législation de ton pays d'accueil).
Voilà c'était tout pour moi!
Je ne réponds pas vraiment, mais je dis juste attention à l'idée d'un blog: pour votre expatriation pas de soucis, mais pour le côté "votre vie de prof", je l'ai vécu en tant que résident, je me suis fait parfois taper sur les doigts par l'AEFE (oui oui qui fait de la veille internet!!!). Bien faire attention à ce que tu as le droit de publier si tu es sous contrat résident et ce que tu as le droit de publier si tu es local (et là ça dépend de la législation de ton pays d'accueil).
Voilà c'était tout pour moi!
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Jan'l pase'l pase'l
- RaspaillouNiveau 3
chenmawon a écrit:Salut,
Je ne réponds pas vraiment, mais je dis juste attention à l'idée d'un blog: pour votre expatriation pas de soucis, mais pour le côté "votre vie de prof", je l'ai vécu en tant que résident, je me suis fait parfois taper sur les doigts par l'AEFE (oui oui qui fait de la veille internet!!!). Bien faire attention à ce que tu as le droit de publier si tu es sous contrat résident et ce que tu as le droit de publier si tu es local (et là ça dépend de la législation de ton pays d'accueil).
Voilà c'était tout pour moi!
Salut,
Oui bien sûr je ferais attention et je n'en dirais pas trop, mais c'est un rappel utile en effet.
- Le_pyrénéenNiveau 2
Je suis d'accord avec tes 6 points, pas exactement dans le même ordre mais peu importe.
Notre seule différence : je n'ai pas (encore) obtenu de poste !!!
Si tu crées un blog, je le suivrai avec plaisir.
Bonne expatriation
Notre seule différence : je n'ai pas (encore) obtenu de poste !!!
Si tu crées un blog, je le suivrai avec plaisir.
Bonne expatriation
- FatrasNiveau 8
Félicitations pour ce nouveau départ.
Il est probable que tu vives les 6 points évoqués. Pour nous qui sommes de retour après 5 ans d'expatriation, c'est essentiellement le point 6 que nous n'avons pas vécu, car nous avions choisi de retourner en France régulièrement (et nos billets d'avion coutaient très cher).
Je suis à 100% d'accord avec le post de Chenmawon, il ne faut pas oublier que tu vas travailler pour un lycée privé et que toute critique publique pourra être vue comme de la déloyauté.
Il est probable que tu vives les 6 points évoqués. Pour nous qui sommes de retour après 5 ans d'expatriation, c'est essentiellement le point 6 que nous n'avons pas vécu, car nous avions choisi de retourner en France régulièrement (et nos billets d'avion coutaient très cher).
Je suis à 100% d'accord avec le post de Chenmawon, il ne faut pas oublier que tu vas travailler pour un lycée privé et que toute critique publique pourra être vue comme de la déloyauté.
- 3Ines1Niveau 1
Les motivations sont pour certaines partagées : voyager, voire d'autres profils d'élèves ou encore apprendre une nouvelle culture... Mais qu'en est il de la réalité ? Les attentes ne sont elles pas trop fantasmées ?
- JeanB.Niveau 6
Pour ma part, étant un ancien élève de l'AEFE, si j'ai décidé d'aller enseigner à l'étranger pendant quelques temps, c'était surtout pour "passser de l'autre côté de la barrière".
Pour répondre à tes questions, je pense que tout ce que tu cites est bien réel. Mais dans l'absolu, passer d'un collège en REP, à un lycée de centre-ville, c'est déjà une grande découverte.
Pour répondre à tes questions, je pense que tout ce que tu cites est bien réel. Mais dans l'absolu, passer d'un collège en REP, à un lycée de centre-ville, c'est déjà une grande découverte.
- PofekkoNiveau 7
Bonjour,
Nous sommes déjà à l'étranger. Notre première motivation a été pour nos enfants. Notre vie en France allait bien, nous aimons toujours autant notre pays. Nous souhaitions en revanche faire passer nos enfants dans la division supérieure et c'est le cas. Moins d' élèves par classe , plus d'heures de cours par semaine, plus de matières (ingénierie, langue 3 dès la sixième, théâtre durant les heures de cours...). Juste pour ce point, nous sommes déjà contents. Nous concernant, nous y avons aussi gagné financièrement. Enfin, les classes sont beaucoup plus calmes. Nous souhaitons donc rester le plus longtemps possible ici. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin et nous finirons pas rentrer. Cela ne sera pas une mauvaise nouvelle non plus. Nous avons toujours pensé que cette aventure était une parenthèse. Nous étions heureux avant, nous le sommes pendant, et le serons après. Nous envisageons une autre destination après notre temps ici avant un retour définitif en métropole.
Nous sommes déjà à l'étranger. Notre première motivation a été pour nos enfants. Notre vie en France allait bien, nous aimons toujours autant notre pays. Nous souhaitions en revanche faire passer nos enfants dans la division supérieure et c'est le cas. Moins d' élèves par classe , plus d'heures de cours par semaine, plus de matières (ingénierie, langue 3 dès la sixième, théâtre durant les heures de cours...). Juste pour ce point, nous sommes déjà contents. Nous concernant, nous y avons aussi gagné financièrement. Enfin, les classes sont beaucoup plus calmes. Nous souhaitons donc rester le plus longtemps possible ici. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin et nous finirons pas rentrer. Cela ne sera pas une mauvaise nouvelle non plus. Nous avons toujours pensé que cette aventure était une parenthèse. Nous étions heureux avant, nous le sommes pendant, et le serons après. Nous envisageons une autre destination après notre temps ici avant un retour définitif en métropole.
- MehitabelVénérable
3Ines1 a écrit:Les motivations sont pour certaines partagées : voyager, voire d'autres profils d'élèves ou encore apprendre une nouvelle culture... Mais qu'en est il de la réalité ? Les attentes ne sont elles pas trop fantasmées ?
Pour moi, mon deuxième départ était principalement motivé par offrir à mes enfants une scolarité que j'estimais qu'elles ne recevraient pas en France, en terme de qualité d'enseignement, d'ambition scolaire.
Et c'est exactement à cause de ce point-là que je suis rentrée en France car j'étais catastrophée du niveau de l'établissement où j'étais, de l'enseignement que recevaient mes enfants avec lequel j'étais en désaccord total. Ca plus le COVID et son lot de restrictions qui rappellent où on vit, c'était trop. Oui c'était fantasmé de mon côté sur ce point-là en tout cas.
Après deux années de retour, je ne regrette pas du tout le pourquoi je suis rentrée.
- RaspaillouNiveau 3
3Ines1 a écrit:Les motivations sont pour certaines partagées : voyager, voire d'autres profils d'élèves ou encore apprendre une nouvelle culture... Mais qu'en est il de la réalité ? Les attentes ne sont elles pas trop fantasmées ?
En effet j'ai l'impression qu'il y a une part de fantasme dans le départ, on espère une vie totalement différente mais cela sous-entend aussi un lot de surprises désagréables auquel on ne s'attend pas nécessairement. Ceci explique en partie pourquoi tant de collègues reviennent au bout d'un ou deux ans. On s'est imaginé trop de choses dans nos têtes.
- RaspaillouNiveau 3
Pofekko a écrit:Bonjour,
Nous sommes déjà à l'étranger. Notre première motivation a été pour nos enfants. Notre vie en France allait bien, nous aimons toujours autant notre pays. Nous souhaitions en revanche faire passer nos enfants dans la division supérieure et c'est le cas. Moins d' élèves par classe , plus d'heures de cours par semaine, plus de matières (ingénierie, langue 3 dès la sixième, théâtre durant les heures de cours...). Juste pour ce point, nous sommes déjà contents. Nous concernant, nous y avons aussi gagné financièrement. Enfin, les classes sont beaucoup plus calmes. Nous souhaitons donc rester le plus longtemps possible ici. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin et nous finirons pas rentrer. Cela ne sera pas une mauvaise nouvelle non plus. Nous avons toujours pensé que cette aventure était une parenthèse. Nous étions heureux avant, nous le sommes pendant, et le serons après. Nous envisageons une autre destination après notre temps ici avant un retour définitif en métropole.
Franchement, vous souhaitez rester le plus longtemps possible à l'étranger mais vous vous dites que vous devrez rentrer à un moment, que ce n'est qu'une parenthèse, vous pensez vraiment que vous pourrez le supporter? Si tout se passe vraiment bien là où vous êtes vous pensez que vous supporterez le retour dans un établissement classique, peut être même moins que cela, en métropole? Je dois avouer que ça me fait un peu peur, m'éclater pendant quelques années puis revenir à une vie plus "normale" ici et surtout, j'ai la même motivation que toi pour mes enfants et si ça marche à l'étranger, j'ai peur de leur retour en France dans des écoles lambda.
- RaspaillouNiveau 3
Mehitabel a écrit:3Ines1 a écrit:Les motivations sont pour certaines partagées : voyager, voire d'autres profils d'élèves ou encore apprendre une nouvelle culture... Mais qu'en est il de la réalité ? Les attentes ne sont elles pas trop fantasmées ?
Pour moi, mon deuxième départ était principalement motivé par offrir à mes enfants une scolarité que j'estimais qu'elles ne recevraient pas en France, en terme de qualité d'enseignement, d'ambition scolaire.
Et c'est exactement à cause de ce point-là que je suis rentrée en France car j'étais catastrophée du niveau de l'établissement où j'étais, de l'enseignement que recevaient mes enfants avec lequel j'étais en désaccord total. Ca plus le COVID et son lot de restrictions qui rappellent où on vit, c'était trop. Oui c'était fantasmé de mon côté sur ce point-là en tout cas.
Après deux années de retour, je ne regrette pas du tout le pourquoi je suis rentrée.
Sincérement ? Il y a vraiment des écoles françaises à l'étranger où le niveau est si faible que ça , même par rapport à des établissements publics classiques en France? Et tu n'es pas déçu par le niveau de l'école en France pour tes enfants? La plupart des gens avec qui j'ai parlé m'ont expliqué au contraire que c'était vraiment le point fort du départ : donner accès à des écoles d'un autre niveau à ses propres enfants. Et les restrictions COVID étaient plus dures dans le pays où tu étais qu'en France?
- ElaïnaDevin
Il faut quand même être bien naïf pour ignorer que les restrictions COVID en France ont été dérisoires par rapport à ce qui a été mis en place dans de très nombreux pays !!
Par ailleurs, en ce qui me concerne, l'envie de tenter l'enseignement à l'étranger n'a rien à voir avec la scolarité de mes enfants (à la limite, avec leur ouverture culturelle). En effet, je ne fais pas trop confiance à l'école en général (définitivement, quand on a un gamin en CM1 qui, s'il n'avait pas travaillé en plus à la maison, ne connaîtrait toujours pas l'existence du passé composé et de la division, on finit par être totalement blasé) , mais encore moins à l'enseignement privé.
Les établissements de l'étranger connaissent la même évolution que ceux de France : quelques établissements excellents, de plus en plus de médiocrité, car il ne faut pas se fâcher avec "le client" (normal, en période de réduction des budgets à l'AEFE, l'argent ne coule plus à flots si tant est qu'il ait tellement coulé d'ailleurs). D'ailleurs je lisais encore il y a peu un article qui expliquait qu'à l'étranger, on mettait de moins en moins ses gamins dans le lycée français, qui n'était plus du tout prestigieux, et de plus en plus bien sûr dans le lycée américain.
Par ailleurs, en ce qui me concerne, l'envie de tenter l'enseignement à l'étranger n'a rien à voir avec la scolarité de mes enfants (à la limite, avec leur ouverture culturelle). En effet, je ne fais pas trop confiance à l'école en général (définitivement, quand on a un gamin en CM1 qui, s'il n'avait pas travaillé en plus à la maison, ne connaîtrait toujours pas l'existence du passé composé et de la division, on finit par être totalement blasé) , mais encore moins à l'enseignement privé.
Les établissements de l'étranger connaissent la même évolution que ceux de France : quelques établissements excellents, de plus en plus de médiocrité, car il ne faut pas se fâcher avec "le client" (normal, en période de réduction des budgets à l'AEFE, l'argent ne coule plus à flots si tant est qu'il ait tellement coulé d'ailleurs). D'ailleurs je lisais encore il y a peu un article qui expliquait qu'à l'étranger, on mettait de moins en moins ses gamins dans le lycée français, qui n'était plus du tout prestigieux, et de plus en plus bien sûr dans le lycée américain.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Lisak40Expert spécialisé
Je ne sais pas pour le niveau, mais des amis n'ont pas du tout apprécié l'expérience des écoles françaises a l'étranger. Profs qui s'en fichent en gros, aucune pédagogie, rien à faire des élèves en difficulté, ne répondent pas aux mails. Et pendant le confinement, d'après une amie en Asie : 100% des cours en visio, sauf que pas mal de profs qui donnent RDV et ne sont pas là le jour prévu (sans excuse ni explications ni proposition de remplacement), et ce plusieurs fois, ou bien parfois qui si le cours se termine à 15h arrêtaient littéralement le cours à 15h, sans laisser la possibilité aux élèves de poser de questions même une minute après, pas de correction du travail envoyé... Et le pompon, un ami dont la fille était au lycée français d'une grande ville d'Amérique du Nord. Remise du bulletin du 3e trimestre : le PP ne connaissait même pas le prénom de l'élève et il a dit à son père (mon ami), "Désolé, vous savez il y a beaucoup d'élèves Chinois et comme ils se ressemblent tous..." Alors 1 mon ami et sa fille ne sont pas Chinois, et 2 ben juste non. La famille l'a changée d'école dès la rentrée suivante. Alors bien sûr, ce ne sont pas tous les profs, et il y en a probablement très peu de cet accabit, mais voilà il ne faut pas trop se faire d'illusions non plus. Mon amie asiatique a rapatrié ses enfants en France, chez leur père (avec qui elle ne vit pas, donc elle est séparée de ses enfants ce qui est très dur pour elle, mais elle a décidé de faire ce sacrifie pour leur éducation ; mon ami qui vit en Amérique du Nord a mis sa fille dans l'ultra-privé, l'ultra-cher, l'ultra-select et strict (comportement, travail, tout y est hyper réglementé et les exigences sont super élevées). Elle intègrera à la rentrée la meilleure université du pays.
- RaspaillouNiveau 3
[quote="Elaïna"]Il faut quand même être bien naïf pour ignorer que les restrictions COVID en France ont été dérisoires par rapport à ce qui a été mis en place dans de très nombreux pays !!
C'était juste une question, j'ai demandé si les restrictions COVID étaient plus dures qu'en France je n'ai pas prétendu que la France avaient appliqué les mesures covid les plus dures, ça sous-entendait également que je lui demandais dans quel pays elle était (Chine, Inde...). Macroniste pour se montrer susceptible sur ce sujet?
C'était juste une question, j'ai demandé si les restrictions COVID étaient plus dures qu'en France je n'ai pas prétendu que la France avaient appliqué les mesures covid les plus dures, ça sous-entendait également que je lui demandais dans quel pays elle était (Chine, Inde...). Macroniste pour se montrer susceptible sur ce sujet?
- ElaïnaDevin
Pas besoin d'être macroniste pour constater que les restrictions, finalement légères, en France par rapport à d'autres pays (au PMO, en Afrique du Nord, en Asie, etc) ont montré ce qu'étaient de nombreux pays : des dictatures. Et que la dictature, si on peut s'en accommoder en temps normal (oui, je pense qu'on vit très bien aujourd'hui dans une grande métropole chinoise, ou asiatique en général, ou du PMO, quand tout va bien), en temps de crise, c'est pas joli joli.
A titre personnel, depuis le début de la crise, je n'ai jamais vu un seul flic dans la rue même lors du printemps 2020 alors qu'on nous avait annoncé des contrôles partout, l'écrasante majorité des gens partout où nous allions n'avait pas de masque au moment où il était obligatoire (le plus méchant que j'ai vu ? Un contrôleur qui a dit à un mec avec masque sous le nez dans le TGV : "monsieur, pourriez-vous remettre votre masque ?". Le type n'a même pas fait le geste de le remonter. Le contrôleur est parti). Pas exactement la même ambiance au PMO ou en Asie.
Les collègues enseignant dans de nombreux pays en temps de covid ont largement plus morflé que nous en France. Les réseaux de consulat et d'ambassade ont aussi montré leur grande faiblesse pour soutenir les Français de l'étranger. J'ai été très marquée par ces expatriés qui ont fait le constat amer de l'impuissance (au mieux) voire du je m'en foutisme (au pire) des ambassades et des consulats (la personne qui m'a dit "garde bien présent à l'esprit que le Français de l'étranger est SEUL en cas de problème" se reconnaîtra). Et j'avoue que ça fait partie des choses qui font que je me pose davantage de questions sur une expatriation.
A titre personnel, depuis le début de la crise, je n'ai jamais vu un seul flic dans la rue même lors du printemps 2020 alors qu'on nous avait annoncé des contrôles partout, l'écrasante majorité des gens partout où nous allions n'avait pas de masque au moment où il était obligatoire (le plus méchant que j'ai vu ? Un contrôleur qui a dit à un mec avec masque sous le nez dans le TGV : "monsieur, pourriez-vous remettre votre masque ?". Le type n'a même pas fait le geste de le remonter. Le contrôleur est parti). Pas exactement la même ambiance au PMO ou en Asie.
Les collègues enseignant dans de nombreux pays en temps de covid ont largement plus morflé que nous en France. Les réseaux de consulat et d'ambassade ont aussi montré leur grande faiblesse pour soutenir les Français de l'étranger. J'ai été très marquée par ces expatriés qui ont fait le constat amer de l'impuissance (au mieux) voire du je m'en foutisme (au pire) des ambassades et des consulats (la personne qui m'a dit "garde bien présent à l'esprit que le Français de l'étranger est SEUL en cas de problème" se reconnaîtra). Et j'avoue que ça fait partie des choses qui font que je me pose davantage de questions sur une expatriation.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- DaphnéDemi-dieu
Raspaillou a écrit:Elaïna a écrit:Il faut quand même être bien naïf pour ignorer que les restrictions COVID en France ont été dérisoires par rapport à ce qui a été mis en place dans de très nombreux pays !!
C'était juste une question, j'ai demandé si les restrictions COVID étaient plus dures qu'en France je n'ai pas prétendu que la France avaient appliqué les mesures covid les plus dures, ça sous-entendait également que je lui demandais dans quel pays elle était (Chine, Inde...). Macroniste pour se montrer susceptible sur ce sujet?
Très limites ces propos !
Et quand bien même, chacun a encore le droit en France de penser ce qu'il veut.
- MehitabelVénérable
Raspaillou a écrit:Mehitabel a écrit:3Ines1 a écrit:Les motivations sont pour certaines partagées : voyager, voire d'autres profils d'élèves ou encore apprendre une nouvelle culture... Mais qu'en est il de la réalité ? Les attentes ne sont elles pas trop fantasmées ?
Pour moi, mon deuxième départ était principalement motivé par offrir à mes enfants une scolarité que j'estimais qu'elles ne recevraient pas en France, en terme de qualité d'enseignement, d'ambition scolaire.
Et c'est exactement à cause de ce point-là que je suis rentrée en France car j'étais catastrophée du niveau de l'établissement où j'étais, de l'enseignement que recevaient mes enfants avec lequel j'étais en désaccord total. Ca plus le COVID et son lot de restrictions qui rappellent où on vit, c'était trop. Oui c'était fantasmé de mon côté sur ce point-là en tout cas.
Après deux années de retour, je ne regrette pas du tout le pourquoi je suis rentrée.
Sincérement ? Il y a vraiment des écoles françaises à l'étranger où le niveau est si faible que ça , même par rapport à des établissements publics classiques en France? Et tu n'es pas déçu par le niveau de l'école en France pour tes enfants? La plupart des gens avec qui j'ai parlé m'ont expliqué au contraire que c'était vraiment le point fort du départ : donner accès à des écoles d'un autre niveau à ses propres enfants. Et les restrictions COVID étaient plus dures dans le pays où tu étais qu'en France?
Oui j'étais dans une zone qui est connue pour le très faible niveau de français des élèves (ce n'est pas partout pareil), et maintenant avec le contrôle continu c'est festival. Si je prends les petites classes GS/CP, entre mes deux filles, c'est le jour et la nuit. En France, ma petite a eu un enseignement structuré, syllabique, progressif, sans bling bling ou projets paillettes, et c'est aujourd'hui grâce à cela une excellente lectrice. Ecoles publiques à chaque fois des quartiers où je me suis installée. Mon aînée a eu 3 années sur 4 chaotiques en terme d'enseignement. Elle a fait pleins de choses intéressantes, des sorties, des compétitions de sport, des rencontres, de la musique, des trucs et des machins, mais elle est rentrée en France en CE1 sans savoir lire et écrire, je trouve cela très problématique de mon point de vue.
Le problème principal est lié à la maîtrise de la langue française, là où une école américaine qui accueille des gamins non anglophones va mettre le "paquet" sur la langue, avec heures supplémentaires, décharges de cours jugés non prioritaires, interactions +++ pour parler la langue, nous, on ne fait rien. Pas de cours de FLE/FLS. On laisse s'imprégner. Ca marche quand dans la classe tu as 5 non francophones et 20 francophones, mais quand c'est l'inverse, cela ne fonctionne plus. En fait, à l'étranger, c'est comme en France, on a envie de faire pleins de choses, on a pleins d'idées, mais on ne met jamais les moyens pour le faire.
Quant au confinement, rien à voir avec la France. Les enfants étaient interdits de sortie, tout court. Interdiction de mettre le nez dehors. Seule avec mes deux filles, j'ai dû les laisser seules enfermées pour aller faire des courses, elles en parlent encore, elles avaient 4 et 6 ans quand même. Je passe sur les frontières fermées bouclées, les interdictions et absurdités en tout genre (interdiction d'être à deux en voiture...). Ma fille aînée s'est éclatée le menton en juin 2020, l'hôpital a interdit l'accès à ma deuxième, j'ai dû parlementer et supplier plus d'une heure pour qu'il la laisse dans l'entrée, tout seule à 4 ans pendant que j'accompagnais mon aînée se faire recoudre. Non il n'y a rien de comparable.
Néanmoins, je ne dis à personne de ne pas le faire, bien sûr qu'il faut le faire si on en a envie, que l'on a la motivation pour ! Ce sont des expériences de la vie fantastique, y compris pour les enfants. Je pense que j'étais arrivée au bout de ce type de voyages. J'avais envie d'autres "voyages".
- shanksouJe viens de m'inscrire !
Le taux de cotisation passe de 11 à 28 donc aucun intérêt de partir à l'étranger, a moins d'y aller en étant tout sauf fonctionnaire
- sconesNiveau 3
shanksou a écrit:Le taux de cotisation passe de 11 à 28 donc aucun intérêt de partir à l'étranger, a moins d'y aller en étant tout sauf fonctionnaire
Bonjour, je me demandais si les nouveaux résidents en suivi de conjoint subissaient la même chose? Merci
- sioloisNiveau 2
shanksou a écrit:Le taux de cotisation passe de 11 à 28 donc aucun intérêt de partir à l'étranger, a moins d'y aller en étant tout sauf fonctionnaire
C'est quand même hallucinant, non? C'était prévu? Annoncé? Je me souviens avoir reçu un papier qui annonçait l'augmentation sur plusieurs années pour passer au taux actuel (pour passer de 8 à 11% en 10 ans!)... Mais là!
- Le_pyrénéenNiveau 2
siolois a écrit:
C'est quand même hallucinant, non? C'était prévu? Annoncé? Je me souviens avoir reçu un papier qui annonçait l'augmentation sur plusieurs années pour passer au taux actuel (pour passer de 8 à 11% en 10 ans!)... Mais là!
Une réponse syndicale : http://sections.se-unsa.org/HdF/spip.php?article2241
- 3Ines1Niveau 1
Le fait que le taux (de cfe) de cotisation passe de 11 à 28% est il un véritable frein pour les ecoles ou cela reste surmontable même si coûteux...?
- PofekkoNiveau 7
Ce changement de taux est une incompréhension. Gris sujet de conversation aujourd'hui en salle des profs. Beaucoup dont moi, envisageons de ne plus cotiser du tout et d'économiser de notre côté. C'est incroyable de passer de 11 à 28 % sans annonce préalable, ni étapes. Est-ce même légal cette différence de traitement ? Payer plus pour avoir la même chose!
Concernant le bac international vs le bac français, il n'y a plus photo je pense malheureusement en termes d'attractivité. Les filières françaises souffrent.
Concernant le bac international vs le bac français, il n'y a plus photo je pense malheureusement en termes d'attractivité. Les filières françaises souffrent.
- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:Il faut quand même être bien naïf pour ignorer que les restrictions COVID en France ont été dérisoires par rapport à ce qui a été mis en place dans de très nombreux pays !!
Par ailleurs, en ce qui me concerne, l'envie de tenter l'enseignement à l'étranger n'a rien à voir avec la scolarité de mes enfants (à la limite, avec leur ouverture culturelle). En effet, je ne fais pas trop confiance à l'école en général (définitivement, quand on a un gamin en CM1 qui, s'il n'avait pas travaillé en plus à la maison, ne connaîtrait toujours pas l'existence du passé composé et de la division, on finit par être totalement blasé) , mais encore moins à l'enseignement privé.
Les établissements de l'étranger connaissent la même évolution que ceux de France : quelques établissements excellents, de plus en plus de médiocrité, car il ne faut pas se fâcher avec "le client" (normal, en période de réduction des budgets à l'AEFE, l'argent ne coule plus à flots si tant est qu'il ait tellement coulé d'ailleurs). D'ailleurs je lisais encore il y a peu un article qui expliquait qu'à l'étranger, on mettait de moins en moins ses gamins dans le lycée français, qui n'était plus du tout prestigieux, et de plus en plus bien sûr dans le lycée américain.
Qu’est-ce qui te motive alors ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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