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- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:Il faut quand même être bien naïf pour ignorer que les restrictions COVID en France ont été dérisoires par rapport à ce qui a été mis en place dans de très nombreux pays !!
Par ailleurs, en ce qui me concerne, l'envie de tenter l'enseignement à l'étranger n'a rien à voir avec la scolarité de mes enfants (à la limite, avec leur ouverture culturelle). En effet, je ne fais pas trop confiance à l'école en général (définitivement, quand on a un gamin en CM1 qui, s'il n'avait pas travaillé en plus à la maison, ne connaîtrait toujours pas l'existence du passé composé et de la division, on finit par être totalement blasé) , mais encore moins à l'enseignement privé.
Les établissements de l'étranger connaissent la même évolution que ceux de France : quelques établissements excellents, de plus en plus de médiocrité, car il ne faut pas se fâcher avec "le client" (normal, en période de réduction des budgets à l'AEFE, l'argent ne coule plus à flots si tant est qu'il ait tellement coulé d'ailleurs). D'ailleurs je lisais encore il y a peu un article qui expliquait qu'à l'étranger, on mettait de moins en moins ses gamins dans le lycée français, qui n'était plus du tout prestigieux, et de plus en plus bien sûr dans le lycée américain.
Qu’est-ce qui te motive alors ?
- ElaïnaDevin
Alors ma motivation c'est "changer d'air pour voir". Mais il y a pas mal de paramètres qui font que "changer d'air" risque de ne pas être suffisant. De toute façon cette année je n'ai pas postulé, notamment à cause des annonces comme quoi il n'y aurait plus de résidents recrutés de France (bon et accessoirement la grossesse qui fait que mon mari ne se voyait pas débarquer dans un pays étranger avec un bébé de deux mois).
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:Alors ma motivation c'est "changer d'air pour voir". Mais il y a pas mal de paramètres qui font que "changer d'air" risque de ne pas être suffisant. De toute façon cette année je n'ai pas postulé, notamment à cause des annonces comme quoi il n'y aurait plus de résidents recrutés de France (bon et accessoirement la grossesse qui fait que mon mari ne se voyait pas débarquer dans un pays étranger avec un bébé de deux mois).
La grossesse, ce n'est pas une mauvaise raison pour ne pas partir.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire des recrutements. J'ai compris qu'il fallait déjà travailler sur place pour être retenu. C'est objectivement un frein.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User2264Niveau 5
Faut bien choisir ses pays…
Voire ses établissements…
Par exemple, ce n’est pas la norme dans les établissements AEFE d’avoir un faible niveau scolaire ou des problèmes de discipline. En général c’est plutôt des établissements élitistes.
Mais vous trouverez facilement des contre-exemples, des collègues revenant du Moyen Orient qui se sont sentis impuissants face à des familles princières dont l’enfant est roi (pas toujours au sens figuré d’ailleurs…).
Quand à tout ce qui est dit sur des americans schools, faire des généralités est faux: des bahuts AEFE proposent du FLE pour les nouveaux arrivants allophone en classes aménagées, des projets personnalisés, un suivi et une intégration poussée.
Alors que les americans school coûtent souvent le double ou le triple pour des « natifs » sans qualification pédagogique, des élèves turbulents mais intouchables, une pédagogie fourbe mettant l’accent sur le paraître, un management toxique, des parents absents ou peu impliqués.
Donc on peut dire tout et son contraire, précisément par qu’à travers la diversité des établissements on trouve tout et son contraire.
Faites vos expériences en prenant soin de sélectionner vos établissements. Quand y a un truc qui va pas, ça remonte d’une manière ou d’une autre.
Voire ses établissements…
Par exemple, ce n’est pas la norme dans les établissements AEFE d’avoir un faible niveau scolaire ou des problèmes de discipline. En général c’est plutôt des établissements élitistes.
Mais vous trouverez facilement des contre-exemples, des collègues revenant du Moyen Orient qui se sont sentis impuissants face à des familles princières dont l’enfant est roi (pas toujours au sens figuré d’ailleurs…).
Quand à tout ce qui est dit sur des americans schools, faire des généralités est faux: des bahuts AEFE proposent du FLE pour les nouveaux arrivants allophone en classes aménagées, des projets personnalisés, un suivi et une intégration poussée.
Alors que les americans school coûtent souvent le double ou le triple pour des « natifs » sans qualification pédagogique, des élèves turbulents mais intouchables, une pédagogie fourbe mettant l’accent sur le paraître, un management toxique, des parents absents ou peu impliqués.
Donc on peut dire tout et son contraire, précisément par qu’à travers la diversité des établissements on trouve tout et son contraire.
Faites vos expériences en prenant soin de sélectionner vos établissements. Quand y a un truc qui va pas, ça remonte d’une manière ou d’une autre.
- RaspaillouNiveau 3
Je suis un peu déçu, j'aurais aimé le que le topic marche un peu plus, avoir davantage de retours sur les motivations de tout un chacun. Je me demande aussi ce qu'il advient du rapport à la France? Je poste donc un petit commentaire pour remettre le topic en avant.
En tout cas de notre côté on est en train de tout mettre en place, la deuxième voiture a été vendue, les bureaux et les bibliothèques aussi, la maison se vide et ça nous fait un peu d'argent de poche avant de partir. C'est fou à quel point on accumule des conneries, pardonnez moi le gros mot, tout au long d'une vie.
En tout cas de notre côté on est en train de tout mettre en place, la deuxième voiture a été vendue, les bureaux et les bibliothèques aussi, la maison se vide et ça nous fait un peu d'argent de poche avant de partir. C'est fou à quel point on accumule des conneries, pardonnez moi le gros mot, tout au long d'une vie.
- CasparProphète
Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de réactions parce que tout le monde doit avoir les mêmes réponses à ta question: changer d'air, changer de vie, découvrir un nouveau pays, offrir une expérience intéressante à ses enfants si on en a, sans oublier le salaire qui peut être très intéressant.
- RaspaillouNiveau 3
Caspar a écrit:Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de réactions parce que tout le monde doit avoir les mêmes réponses à ta question: changer d'air, changer de vie, découvrir un nouveau pays, offrir une expérience intéressante à ses enfants si on en a, sans oublier le salaire qui peut être très intéressant.
Oui probablement mais j'aurais aimé des détails, des arguments, un peu de discussion et peut être un peu de polémique aussi : certains sont ils déçus des choix politiques des français et décident de quitter le pays pour cette raison? Etc..De quoi nourrir mon imagination avant le départ et peut être nourrir mon futur blog.
- CasparProphète
Les choix politiques on n'y échappe pas vraiment en restant dans le système français.
- RaspaillouNiveau 3
Caspar a écrit:Les choix politiques on n'y échappe pas vraiment en restant dans le système français.
Tu veux dire qu'on ne fuit pas les choix politiques de nos concitoyens en allant enseigner dans un lycée français? Pas sûr, pour un prof qui ne serait pas en accord avec ces choix, il n'aurait que son boulot de prof pour s'expatrier et se faisant il n'aurait guère le choix : lycée français ou lycée privée international très difficile à obtenir. Au final, oui il continue à travailler dans le système français mais quand il sort de son boulot, il ne subit plus les choix de ses concitoyens, il vit dans un autre espace politique.
- CochonouNiveau 9
Raspaillou,
Je crois être parti à l'étranger pour les raisons exposées par Caspar. En partant à l'étranger, je ne cherchais pas à quitter la France ; je désirais simplement aller à l'étranger.
Cela dit, je crois pouvoir dire que je reste à l'étranger parce que je ne veux pas rentrer en France. J'aime mon pays, sa langue et sa culture. Cependant, en vivant à l'étranger, j'ai l'impression d'être sorti de la matrice. Désormais, je regarde mon pays et mes concitoyens avec un tout autre regard.
En vivant là où je suis, j'ai appris qu'un pouvoir politique fort n'avait pas que des inconvénients. J'ai appris par exemple à aimer ce sentiment de sécurité dont je jouis au quotidien et que je n'ai pas quand je suis en France. En travaillant dans une école privée, j'ai appris que le privé n'était pas le mal absolu et qu'il y avait du bon à travailler avec des élèves issus d'un milieu favorisé. En vivant là où je vis, j'en suis venu à croire que la France confondait égalité et égalitarisme. Grâce au salaire qui est le mien, j'ai un niveau de vie nettement supérieur à la moyenne, et j'ai appris à trouver cela normal car un enseignant mérite d'avoir une belle qualité de vie. Enfin, en vivant à l'étranger, j'en suis venu à croire que les Français de France sont soumis à une forme de propagande insidieuse dont ils ne se rendent pas compte mais qui conditionne leur vision de la France, du monde et de la place de la France dans le monde. A titre personnel, je suis content d'avoir pris mes distances avec tout cela.
J'ignore si je rentrerai un jour en France, mais je sais que je ne le souhaite pas.
P.S. : Si tu souhaites entendre des propos polémiques, tu risques fort d'être déçu car la polémique est assez mal vue ici.
Je crois être parti à l'étranger pour les raisons exposées par Caspar. En partant à l'étranger, je ne cherchais pas à quitter la France ; je désirais simplement aller à l'étranger.
Cela dit, je crois pouvoir dire que je reste à l'étranger parce que je ne veux pas rentrer en France. J'aime mon pays, sa langue et sa culture. Cependant, en vivant à l'étranger, j'ai l'impression d'être sorti de la matrice. Désormais, je regarde mon pays et mes concitoyens avec un tout autre regard.
En vivant là où je suis, j'ai appris qu'un pouvoir politique fort n'avait pas que des inconvénients. J'ai appris par exemple à aimer ce sentiment de sécurité dont je jouis au quotidien et que je n'ai pas quand je suis en France. En travaillant dans une école privée, j'ai appris que le privé n'était pas le mal absolu et qu'il y avait du bon à travailler avec des élèves issus d'un milieu favorisé. En vivant là où je vis, j'en suis venu à croire que la France confondait égalité et égalitarisme. Grâce au salaire qui est le mien, j'ai un niveau de vie nettement supérieur à la moyenne, et j'ai appris à trouver cela normal car un enseignant mérite d'avoir une belle qualité de vie. Enfin, en vivant à l'étranger, j'en suis venu à croire que les Français de France sont soumis à une forme de propagande insidieuse dont ils ne se rendent pas compte mais qui conditionne leur vision de la France, du monde et de la place de la France dans le monde. A titre personnel, je suis content d'avoir pris mes distances avec tout cela.
J'ignore si je rentrerai un jour en France, mais je sais que je ne le souhaite pas.
P.S. : Si tu souhaites entendre des propos polémiques, tu risques fort d'être déçu car la polémique est assez mal vue ici.
- RaspaillouNiveau 3
Cochonou a écrit:Raspaillou,
Je crois être parti à l'étranger pour les raisons exposées par Caspar. En partant à l'étranger, je ne cherchais pas à quitter la France ; je désirais simplement aller à l'étranger.
Cela dit, je crois pouvoir dire que je reste à l'étranger parce que je ne veux pas rentrer en France. J'aime mon pays, sa langue et sa culture. Cependant, en vivant à l'étranger, j'ai l'impression d'être sorti de la matrice. Désormais, je regarde mon pays et mes concitoyens avec un tout autre regard.
En vivant là où je suis, j'ai appris qu'un pouvoir politique fort n'avait pas que des inconvénients. J'ai appris par exemple à aimer ce sentiment de sécurité dont je jouis au quotidien et que j'ai pas quand je suis en France. En travaillant dans une école privée, j'ai appris que le privé n'était pas le mal absolu et qu'il y avait du bon à travailler avec des élèves issus d'un milieu favorisé. En vivant là où je vis, j'en suis venu à croire que la France confondait égalité et égalitarisme. Grâce au salaire qui est le mien, j'ai un niveau de vie nettement supérieur à la moyenne, et j'ai appris à trouver cela normal car un enseignant mérite d'avoir une belle qualité de vie. Enfin, en vivant à l'étranger, j'en suis venu à croire que les Français de France sont soumis à une forme de propagande insidieuse dont ils ne se rendent pas compte mais qui conditionne leur vision de la France, du monde et de la place de la France dans le monde. A titre personnel, je suis content d'avoir pris mes distances avec tout cela.
J'ignore si je rentrerai un jour en France, mais je sais que je ne le souhaite pas.
Ah voila, ça c'est une réponse qui est vraiment intéressante, ça me plait, on peut être d'accord ou pas (j'ai tendance à être d'accord) mais en tout cas c'est une véritable réponse. Du coup ça donne en plus un prolongement de la première question de ce topic : Pourquoi on RESTE à l'étranger. Ce qui est peut être encore plus important. Les collègues devraient d'ailleurs se poser la question, qu'est ce qui fait que des enseignants du secondaire en France décident de rester à l'étranger? Et là tu réponds parfaitement à ça Cochounou.
- RaspaillouNiveau 3
Cochonou a écrit:
P.S. : Si tu souhaites entendre des propos polémiques, tu risques fort d'être déçu car la polémique est assez mal vue ici.
Alalala c'est vraiment dommage pour le coup, je trouve que nous les profs, nous sommes souvent très très lisses, on manque un peu de volonté de susciter le véritable débat, un échange un peu passionné.
- CasparProphète
En tout cas d'après mon expérience les collègues qui sont en poste à l'étranger n'ont pas spécialement envie de revenir, et s'ils reviennent ils ont envie de repartir.
- Lowpow29Neoprof expérimenté
@Raspaillou C'est ironique j'espère ?? Un coup d'oeil sur le forum suffit à mon avis pour voir que nous sommes tout sauf lisses...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- RaspaillouNiveau 3
Lowpow29 a écrit:@Raspaillou C'est ironique j'espère ?? Un coup d'oeil sur le forum suffit à mon avis pour voir que nous sommes tout sauf lisses...
Non ce n'est pas ironique et nous ne devons pas avoir la même vision de ce que le forum propose dans sa majorité mais je ne veux pas partir sur ce sujet ici, parce que je sais une chose : partir sur ce débat ici cela reviendrait à annuler le sujet de base de ce topic et je ne le souhaite pas mais j'ajouterais simplement une chose : je juge ce côté "lisse" sur bien plus que le forum, sur ce que je vois au quotidien dans mon métier, voila mais je vous invite si vous voulez en discuter à créer un forum sur le sujet.
- HyperionJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Bon je viens de m'inscrire il y a 5 minutes et justement je suis expat en contrat local en Asie, quand j'ai vu ton sujet je me suis dis : c'est pour moi. Et justement je suis dans la situation décrite, je suis parti il y a 5 ans car je ne me sentais plus en adéquation avec mon pays, avec mon peuple. Pour diverses raisons, disons simplement qu'à la différence de beaucoup de nos collègues je ne suis pas de gauche (je ne veux pas créer de polémique, je ne suis pas là pour débattre de politique), et certaines choses dans mon pays ne me convenaient plus. N'ayant pas d'enfants à j'en ai profité pour m'expatrier, dans un pays d'Asie, je n'en dirais pas plus. C'était LA raison principale,, divergence politique avec notre milieu pro et avec certains choix de nos dirigeants. Pour le reste, je n'avais pas beaucoup d'attente, je me disais que si je gardais le même niveau de vie qu'en France, ça me conviendrait, finalement j'ai quitté la classe moyenne pour la petite bourgeoisie, rentrant rarement en France je dépense peu dans les trajets en avion. J'ai même rencontré une compagne locale qui va devenir mon épouse dans quelques mois.
Pourquoi suis-je resté à l'étranger?
-Parce que quand tu quittes la France tu te rends compte qu'il y a beaucoup de choses qui sont inadmissibles dans le quotidien du pays (je ne commenterais pas des événements récents liés au football...) et qui sont rares, voire même n'arrivent jamais dans d'autres pays, pourtant réputés plus pauvres que la France.
-Parce que les élèves, c'est quand même autre chose, on te dira "ben oui en même temps ce sont des enfants de la grande bourgeoisie, c'est normal" , oui oui et ben d'accord va enseigner dans les établissements pas terribles (pour le dire gentiment) et moi je garde les enfants de riche (faut pas exagérer non plus) : ça me convient et à moins d'être dans la volonté de sacrifice au nom de je ne sais quelle valeur, on vit quand même mieux comme ça.
-Parce que, aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi je rentrerais en France. Mon travail est plus agréable ici, je gagne mieux ma vie, je suis en désaccord avec les choix politiques de mon pays, entretemps j'ai démissionné de l'EN donc maintenant j'ai encore moins d'intérêt à revenir.
Voila, j'espère avoir répondu à ton interrogation, moi aussi je songe à publier un blog.
Bon je viens de m'inscrire il y a 5 minutes et justement je suis expat en contrat local en Asie, quand j'ai vu ton sujet je me suis dis : c'est pour moi. Et justement je suis dans la situation décrite, je suis parti il y a 5 ans car je ne me sentais plus en adéquation avec mon pays, avec mon peuple. Pour diverses raisons, disons simplement qu'à la différence de beaucoup de nos collègues je ne suis pas de gauche (je ne veux pas créer de polémique, je ne suis pas là pour débattre de politique), et certaines choses dans mon pays ne me convenaient plus. N'ayant pas d'enfants à j'en ai profité pour m'expatrier, dans un pays d'Asie, je n'en dirais pas plus. C'était LA raison principale,, divergence politique avec notre milieu pro et avec certains choix de nos dirigeants. Pour le reste, je n'avais pas beaucoup d'attente, je me disais que si je gardais le même niveau de vie qu'en France, ça me conviendrait, finalement j'ai quitté la classe moyenne pour la petite bourgeoisie, rentrant rarement en France je dépense peu dans les trajets en avion. J'ai même rencontré une compagne locale qui va devenir mon épouse dans quelques mois.
Pourquoi suis-je resté à l'étranger?
-Parce que quand tu quittes la France tu te rends compte qu'il y a beaucoup de choses qui sont inadmissibles dans le quotidien du pays (je ne commenterais pas des événements récents liés au football...) et qui sont rares, voire même n'arrivent jamais dans d'autres pays, pourtant réputés plus pauvres que la France.
-Parce que les élèves, c'est quand même autre chose, on te dira "ben oui en même temps ce sont des enfants de la grande bourgeoisie, c'est normal" , oui oui et ben d'accord va enseigner dans les établissements pas terribles (pour le dire gentiment) et moi je garde les enfants de riche (faut pas exagérer non plus) : ça me convient et à moins d'être dans la volonté de sacrifice au nom de je ne sais quelle valeur, on vit quand même mieux comme ça.
-Parce que, aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi je rentrerais en France. Mon travail est plus agréable ici, je gagne mieux ma vie, je suis en désaccord avec les choix politiques de mon pays, entretemps j'ai démissionné de l'EN donc maintenant j'ai encore moins d'intérêt à revenir.
Voila, j'espère avoir répondu à ton interrogation, moi aussi je songe à publier un blog.
- Camille BNiveau 9
Caspar a écrit:En tout cas d'après mon expérience les collègues qui sont en poste à l'étranger n'ont pas spécialement envie de revenir, et s'ils reviennent ils ont envie de repartir.
Après dix ans à enseigner dans 3 pays différents sous trois types de contrats différents, je me suis réinstallée en France en juillet dernier, par choix. Je ne regrette absolument pas d'être partie à l'étranger, et pas du tout d'être revenue. La qualité de vie française me manquait sérieusement (offre culturelle, cadre de vie, activités associatives, sans parler de ma famille et de mes amis). J'ai perdu en réintégrant la France un cadre professionnel exceptionnel : un petit lycée français vivant comme une grande famille, mais j'ai gagné d'autres challenges pédagogiques intéressants (ah oui les REP+ c'est pas la même ambiance, on ne s'y ennui pas non plus et il en arrive des vertes et des pas mûres chaque semaine ) et surtout une qualité de vie en dehors de mon boulot qui me font penser que j'aurais du rentrer un an plus tôt (fini les embouteillages d'une heure pour faire cinq kilomètres, le bruit de la circulation et la pollution dans les grandes villes sont dix fois moindres et l'offre de transports en commun permet de se mettre au vert en une heure grand max) . Je ne me fais pas trop de souci pour retrouver un poste à l'étranger d'ici quelques années si j'en ai envie.
Je garde ce regard extérieur sur la France, avec ses côtés négatifs et positifs (comme partout), notamment cette sensation retrouvée que l'Europe vit dans sa bulle idéologique, sans se rendre compte que la plupart des autres pays du monde, même les plus développés) n'en ont en fait absolument rien à f... des droits humains et de la destruction de la planète (la quoi ???, cela n'existe pas en fait, ni dans la culture américaine, ni dans les cultures asiatiques, c'est consommons, jetons, et on s'en fiche de demain, ce n'est JAMAIS mentionné ni par les politiques ni dans les médias ni dans les pubs ou presque, un peu plus aux US mais à peine). Cela ne me rend pas très optimiste sur l'avenir à moyen et encore plus long terme.
- RaspaillouNiveau 3
Camille B a écrit:Caspar a écrit:En tout cas d'après mon expérience les collègues qui sont en poste à l'étranger n'ont pas spécialement envie de revenir, et s'ils reviennent ils ont envie de repartir.
Après dix ans à enseigner dans 3 pays différents sous trois types de contrats différents, je me suis réinstallée en France en juillet dernier, par choix. Je ne regrette absolument pas d'être partie à l'étranger, et pas du tout d'être revenue. La qualité de vie française me manquait sérieusement (offre culturelle, cadre de vie, activités associatives, sans parler de ma famille et de mes amis). J'ai perdu en réintégrant la France un cadre professionnel exceptionnel : un petit lycée français vivant comme une grande famille, mais j'ai gagné d'autres challenges pédagogiques intéressants (ah oui les REP+ c'est pas la même ambiance, on ne s'y ennui pas non plus et il en arrive des vertes et des pas mûres chaque semaine ) et surtout une qualité de vie en dehors de mon boulot qui me font penser que j'aurais du rentrer un an plus tôt (fini les embouteillages d'une heure pour faire cinq kilomètres, le bruit de la circulation et la pollution dans les grandes villes sont dix fois moindres et l'offre de transports en commun permet de se mettre au vert en une heure grand max) . Je ne me fais pas trop de souci pour retrouver un poste à l'étranger d'ici quelques années si j'en ai envie.
Je garde ce regard extérieur sur la France, avec ses côtés négatifs et positifs (comme partout), notamment cette sensation retrouvée que l'Europe vit dans sa bulle idéologique, sans se rendre compte que la plupart des autres pays du monde, même les plus développés) n'en ont en fait absolument rien à f... des droits humains et de la destruction de la planète (la quoi ???, cela n'existe pas en fait, ni dans la culture américaine, ni dans les cultures asiatiques, c'est consommons, jetons, et on s'en fiche de demain, ce n'est JAMAIS mentionné ni par les politiques ni dans les médias ni dans les pubs ou presque, un peu plus aux US mais à peine). Cela ne me rend pas très optimiste sur l'avenir à moyen et encore plus long terme.
Bonjour Camille, merci pour ton message ! J'aurais quelques questions :
-Avec ton salaire à l'étranger tu n'avais pas accès à une offre culturelle conséquente?
-Tu crois vraiment que tu vas supporter le passage d'un cadre pro "exceptionnel" selon tes propres mots à la REP+ (je suis passé par là, ça ne me manquera JAMAIS).
-Tu étais vers où si je peux me permettre de demander (tu peux donner une zone globale, rien de précis)
- RaspaillouNiveau 3
Hyperion a écrit:Bonjour,
Bon je viens de m'inscrire il y a 5 minutes et justement je suis expat en contrat local en Asie, quand j'ai vu ton sujet je me suis dis : c'est pour moi. Et justement je suis dans la situation décrite, je suis parti il y a 5 ans car je ne me sentais plus en adéquation avec mon pays, avec mon peuple. Pour diverses raisons, disons simplement qu'à la différence de beaucoup de nos collègues je ne suis pas de gauche (je ne veux pas créer de polémique, je ne suis pas là pour débattre de politique), et certaines choses dans mon pays ne me convenaient plus. N'ayant pas d'enfants à j'en ai profité pour m'expatrier, dans un pays d'Asie, je n'en dirais pas plus. C'était LA raison principale,, divergence politique avec notre milieu pro et avec certains choix de nos dirigeants. Pour le reste, je n'avais pas beaucoup d'attente, je me disais que si je gardais le même niveau de vie qu'en France, ça me conviendrait, finalement j'ai quitté la classe moyenne pour la petite bourgeoisie, rentrant rarement en France je dépense peu dans les trajets en avion. J'ai même rencontré une compagne locale qui va devenir mon épouse dans quelques mois.
Pourquoi suis-je resté à l'étranger?
-Parce que quand tu quittes la France tu te rends compte qu'il y a beaucoup de choses qui sont inadmissibles dans le quotidien du pays (je ne commenterais pas des événements récents liés au football...) et qui sont rares, voire même n'arrivent jamais dans d'autres pays, pourtant réputés plus pauvres que la France.
-Parce que les élèves, c'est quand même autre chose, on te dira "ben oui en même temps ce sont des enfants de la grande bourgeoisie, c'est normal" , oui oui et ben d'accord va enseigner dans les établissements pas terribles (pour le dire gentiment) et moi je garde les enfants de riche (faut pas exagérer non plus) : ça me convient et à moins d'être dans la volonté de sacrifice au nom de je ne sais quelle valeur, on vit quand même mieux comme ça.
-Parce que, aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi je rentrerais en France. Mon travail est plus agréable ici, je gagne mieux ma vie, je suis en désaccord avec les choix politiques de mon pays, entretemps j'ai démissionné de l'EN donc maintenant j'ai encore moins d'intérêt à revenir.
Voila, j'espère avoir répondu à ton interrogation, moi aussi je songe à publier un blog.
Bonjour Hyperion, merci pour ton message, j'aurais quelques questions
-Je crois que je vois où tu veux en venir politiquement parlant, est ce que tu as rencontré d'autres collègues pensant comme toi à l'étranger? Est ce qu'ils admettent que des problèmes sécuritaires (si c'est ce que tu sous-entendais dans ton message) ont pu les motiver?
-Or la famille et les amis, est ce qu'il y a des choses qui te manquent en France?
-Est ce que tu peux donner des précisions sur ta situation contractuelle : tu gagnes un plus haut salaire que ce que tu aurais gagné en France ou bien est ce proportionnel au pays dans lequel tu te trouves que tu vies mieux malgré un salaire numériquement plus faible?
- CasparProphète
Je regrette souvent de ne pas avoir essayé de demander un poste à l'étranger, découragé d'avance par la complexité des démarches (question de caractère aussi: "mon dossier n'est pas assez bon, on ne me prendra pas c'est sûr...) et à mon âge (50 ans), je me dis que c'est trop tard.
La France n'est pas parfaite c'est sûr mais je suis gay, et si je veux vivre librement et sans me faire du souci ça élimine pas mal de pays, on n'y pense pas forcément quand on est hétéro (certes j'ai rencontré des Saoudiens, par exemple, qui te disent qu'on peut parfaitement vivre sa sexualité "à condition d'être discret" mais je n'ai plus envie de faire attention tout le temps et d'être "discret", même si l'homophobie existe aussi en France évidemment).
La France n'est pas parfaite c'est sûr mais je suis gay, et si je veux vivre librement et sans me faire du souci ça élimine pas mal de pays, on n'y pense pas forcément quand on est hétéro (certes j'ai rencontré des Saoudiens, par exemple, qui te disent qu'on peut parfaitement vivre sa sexualité "à condition d'être discret" mais je n'ai plus envie de faire attention tout le temps et d'être "discret", même si l'homophobie existe aussi en France évidemment).
- Camille BNiveau 9
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Bonjour Camille, merci pour ton message ! J'aurais quelques questions :
-Avec ton salaire à l'étranger tu n'avais pas accès à une offre culturelle conséquente?
-Tu crois vraiment que tu vas supporter le passage d'un cadre pro "exceptionnel" selon tes propres mots à la REP+ (je suis passé par là, ça ne me manquera JAMAIS).
-Tu étais vers où si je peux me permettre de demander (tu peux donner une zone globale, rien de précis)
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- Alors non dans le dernier pays ou j'ai passé cinq ans, vu qu'il n'y avait pour ainsi dire pas d'offre culturelle du tout ou très peu, un bon salaire ne servait pas à grand chose pour y remédier: deux trois festivals de films étrangers par an, et sinon uniquement des blokbusters américains (le même film dans chacune des quatre salles du cinéma), pour les concerts/musiques très peu d'offres aussi et pas à moins d'1h/1h30 d'embouteillages quand c'est le soir sans être sûr du coup qu'on pourra arriver à l'heure (ça refroidit). L'autre pays était très développé et l'opéra/ les concerts étaient très chers/ réservés à une élite, l'offre y était néanmoins nettement meilleure alors que c'était une ville de province : musée d'art exceptionnel, cinéma d'art et d'essai... C'est à cause du management et du mode de vie à l'américaine que je suis partie.
- On verra, en tous cas pour l'instant ça va, j'y avais déjà enseigné avant et je savais à peu près à quoi m'attendre, pour moi le pire étant le manque de travail des élèves, toujours lié au désinvestissement parfois total d'une majorité de parents (voire négligence, de ce fait signalée aux services sociaux), la ségrégation scolaire, et le manque d'AESH pour les élèves ayant de gros PAP. J'ai passé la majorité de l'année avec ZÉRO AESH pour 90 sixièmes dont 6 ULIS et au moins 5 ou 6 PAP lourds en plus (dossiers complets, acceptés par la MDPH etc...). C'est scandaleux, les parents pourraient carrément porter plainte au tribunal administratif, mais ne le feront pas et l'État le sait bien et en profite. Rien que deux ou trois AESH sur mes cours pour mes six ULIS et mes 3 PAP les plus lourds (des élèves adorables et volontaires par ailleurs) leur aurait complètement changé la vie, et la mienne, et celle de la classe indirectement. On fonctionne donc en mode dégradé sans avoir les moyens prévus par la loi, demandés, et reconnus en suivant toutes les procédures.
- Afrique du Nord, puis Amérique du Nord puis Asie su Sud Est. Aucun pays n'est idéal. Dans chacun il y a des choses que j'ai adorées et d'autres que j'ai détestées.
Bonjour Camille, merci pour ton message ! J'aurais quelques questions :
-Avec ton salaire à l'étranger tu n'avais pas accès à une offre culturelle conséquente?
-Tu crois vraiment que tu vas supporter le passage d'un cadre pro "exceptionnel" selon tes propres mots à la REP+ (je suis passé par là, ça ne me manquera JAMAIS).
-Tu étais vers où si je peux me permettre de demander (tu peux donner une zone globale, rien de précis)
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- Alors non dans le dernier pays ou j'ai passé cinq ans, vu qu'il n'y avait pour ainsi dire pas d'offre culturelle du tout ou très peu, un bon salaire ne servait pas à grand chose pour y remédier: deux trois festivals de films étrangers par an, et sinon uniquement des blokbusters américains (le même film dans chacune des quatre salles du cinéma), pour les concerts/musiques très peu d'offres aussi et pas à moins d'1h/1h30 d'embouteillages quand c'est le soir sans être sûr du coup qu'on pourra arriver à l'heure (ça refroidit). L'autre pays était très développé et l'opéra/ les concerts étaient très chers/ réservés à une élite, l'offre y était néanmoins nettement meilleure alors que c'était une ville de province : musée d'art exceptionnel, cinéma d'art et d'essai... C'est à cause du management et du mode de vie à l'américaine que je suis partie.
- On verra, en tous cas pour l'instant ça va, j'y avais déjà enseigné avant et je savais à peu près à quoi m'attendre, pour moi le pire étant le manque de travail des élèves, toujours lié au désinvestissement parfois total d'une majorité de parents (voire négligence, de ce fait signalée aux services sociaux), la ségrégation scolaire, et le manque d'AESH pour les élèves ayant de gros PAP. J'ai passé la majorité de l'année avec ZÉRO AESH pour 90 sixièmes dont 6 ULIS et au moins 5 ou 6 PAP lourds en plus (dossiers complets, acceptés par la MDPH etc...). C'est scandaleux, les parents pourraient carrément porter plainte au tribunal administratif, mais ne le feront pas et l'État le sait bien et en profite. Rien que deux ou trois AESH sur mes cours pour mes six ULIS et mes 3 PAP les plus lourds (des élèves adorables et volontaires par ailleurs) leur aurait complètement changé la vie, et la mienne, et celle de la classe indirectement. On fonctionne donc en mode dégradé sans avoir les moyens prévus par la loi, demandés, et reconnus en suivant toutes les procédures.
- Afrique du Nord, puis Amérique du Nord puis Asie su Sud Est. Aucun pays n'est idéal. Dans chacun il y a des choses que j'ai adorées et d'autres que j'ai détestées.
- HyperionJe viens de m'inscrire !
Raspaillou a écrit:Hyperion a écrit:
Bonjour Hyperion, merci pour ton message, j'aurais quelques questions
-Je crois que je vois où tu veux en venir politiquement parlant, est ce que tu as rencontré d'autres collègues pensant comme toi à l'étranger? Est ce qu'ils admettent que des problèmes sécuritaires (si c'est ce que tu sous-entendais dans ton message) ont pu les motiver?
-Or la famille et les amis, est ce qu'il y a des choses qui te manquent en France?
-Est ce que tu peux donner des précisions sur ta situation contractuelle : tu gagnes un plus haut salaire que ce que tu aurais gagné en France ou bien est ce proportionnel au pays dans lequel tu te trouves que tu vies mieux malgré un salaire numériquement plus faible?
Alors dans l'ordre :
-Globalement non, la plupart des collègues n'en parlent pas ou alors c'est à base sous-entendus, mais ça me va très bien parce que je ne tiens pas à parler politique là ou je travaille, en revanche beaucoup des collègues deviennent moins "de gauche" quand ils restent à l'étranger. Ou alors tu te retrouves avec des donneurs de leçons, ils critiquent le pays dans lequel ils sont en le comparant à la France alors même qu'ils ont fuient le pays !
-Ben a la limite la gastronomie, mais à part ça, non, rien ne me manque or ma famille et quelques amis (avec qui j'ai presque tous perdu le contact).
-Je gagne à peu près le même salaire que je gagnerais en France (je suis à 2100, si j'étais resté dans l'EN je serais à 2400 ou 2500), mais je vis beaucoup mieux ici avec 2100 qu'en France avec 2500 ou même 3000 euros par mois. Il faut réfléchir en terme de coût de la vie et pas uniquement en numéraire
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Je me demande sincèrement dans quel pays d'Asie il fait si bon vivre mais bon après avoir lu ailleurs que finalement un régime plus autoritaire c'est pas si mal et qu'on se sent en sécurité quand il y a plein de caméras partout qui dissuadent les voleurs, on est plus à ça près...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- DaphnéDemi-dieu
Et puis ce qu'on appelle "le bon vivre " peut varier énormément d'une personne à une autre.
On n'a pas tous les mêmes gouts, envies, objectifs professionnels ou personnels.
On n'a pas tous les mêmes gouts, envies, objectifs professionnels ou personnels.
- RaspaillouNiveau 3
Merci de ne pas partir sur des éléments qui n'ont aucun rapport avec le sujet. Et surtout d'éviter de juger ceux qui se donnent du mal pour apporter des réponses. Vous pouvez créer vos topic si vous le souhaitez.
- RaspaillouNiveau 3
Caspar a écrit:Je regrette souvent de ne pas avoir essayé de demander un poste à l'étranger, découragé d'avance par la complexité des démarches (question de caractère aussi: "mon dossier n'est pas assez bon, on ne me prendra pas c'est sûr...) et à mon âge (50 ans), je me dis que c'est trop tard.
La France n'est pas parfaite c'est sûr mais je suis gay, et si je veux vivre librement et sans me faire du souci ça élimine pas mal de pays, on n'y pense pas forcément quand on est hétéro (certes j'ai rencontré des Saoudiens, par exemple, qui te disent qu'on peut parfaitement vivre sa sexualité "à condition d'être discret" mais je n'ai plus envie de faire attention tout le temps et d'être "discret", même si l'homophobie existe aussi en France évidemment).
Après vous savez, il n'y a pas d'âge pour partir, j'ai rencontré un type qui s'est expatrié à trois ou quatre ans de la retraite et puis vous savez beaucoup de pays ne s'occupent tout simplement pas de la sexualité de leurs résidents et/ou ressortissants.
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