- CasparProphète
Shakti a écrit:Caspar a écrit:Tu peux dire aussi que le cours est "co-construit avec les élèves en fonction de leurs besoins", en général ça calme bien et si tu es en forme tu peux ajouter "selon une progression spiralaire".
(Et pourquoi pas, évoquer au détour que tu vas travailler "la posture du scripteur dans la remédiation post évaluation sommative au terme de la séquence" par exemple...)
En fait je ne plaisantais qu'à moitié car c'est bien ce que je réponds aux parents d'élèves absents qui me demandent de leur "envoyer le cours" (en revanche je ne parle pas de spiralaire ).
- ElaïnaDevin
Je retiens la formule, merci beaucoup Caspar !!
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Manu7Expert spécialisé
Tangleding a écrit:De façon générale on parle aux parents en réunion de ce que doivent faire leurs enfants au lieu de centrer sur ce qu'iels peuvent faire d'utile pour accompagner leurs enfants dans leurs apprentissages.
Je suis toujours médusé, à la réunion de rentrée, quand j'entends mes collègues expliquer ce que les parents doivent faire pour aider leurs enfants. Parfois , quand mon tour vient, j'ai envie de dire tout simplement, pour ma part je ne vous demande rien, normalement vos enfants savent faire les exercices sans aide. Mais comme je suis assez réglo avec mes collègues, je dis simplement aux parents que je compte sur eux pour que tout soit mis en oeuvre pour que les enfants puissent faire leur travail dans de bonnes conditions et que je préfère un exercice faux que nous corrigerons ensemble qu'un exercice juste que l'enfant n'a pas rédigé lui-même car justement le travail à la maison c'est l'occasion de vérifier qu'on a bien compris et qu'on est capable de réussir tout seul. Et si jamais les exercices ne sont pas faits alors je le signale sur le carnet donc il faut consulter le carnet régulièrement et c'est tout.
Par contre, après la réunion, j'ai discuté avec les profs qui parlent pendant 10 minutes du rôle des parents, et je pose une question toute simple : et si les parents ne sont pas là le soir, comment font-ils ? Le comble c'est que ce sont les mêmes collègues qui voudraient qu'on cessent de donner des devoirs "écrits"... Mais ils voudraient que les parents passent 20 minutes tous les soirs pour reprendre et mémoriser la leçon du jour...
Je suis totalement opposé à cette pédagogie, pour moi, dès qu'on parle de mémorisation alors on rentre dans un domaine complexe : la méta-cognition et on ne peut pas imposer à un enfant une manière de mémoriser, c'est à l'élève de se connaître lui-même et de savoir comment il doit mémoriser. Et la meilleure solution c'est de donner des choses à mémoriser et pas du tout expliquer comment on mémorise, car chaque personne est différente. Et le parent doit bien faire comprendre à l'enfant qu'il n'a pas le choix. Il doit savoir son poème, son cours, ses tables, ...
- TangledingGrand Maître
Je ne crois pas avoir parlé d'apprendre par cœur, j'ai expliqué 100 fois que ce n'est pas ce que j'attends de mes élèves le cours n'est pas conçu à cette fin
Mais justement le réflexe des parents les plus éloignés de l'école est de faire réciter à leur enfant, ce qui est totalement contre-productif.
Je pense être assez bien placé pour savoir que ce que j'explique aux parents leur est utile et qu'ils l'apprécient.
Mais si tu penses le contraire, c'est ton droit.
Mais justement le réflexe des parents les plus éloignés de l'école est de faire réciter à leur enfant, ce qui est totalement contre-productif.
Je pense être assez bien placé pour savoir que ce que j'explique aux parents leur est utile et qu'ils l'apprécient.
Mais si tu penses le contraire, c'est ton droit.
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- Manu7Expert spécialisé
Tangleding a écrit:Je ne crois pas avoir parlé d'apprendre par cœur, j'ai expliqué 100 fois que ce n'est pas ce que j'attends de mes élèves le cours n'est pas conçu à cette fin
Mais justement le réflexe des parents les plus éloignés de l'école est de faire réciter à leur enfant, ce qui est totalement contre-productif.
Je pense être assez bien placé pour savoir que ce que j'explique aux parents leur est utile et qu'ils l'apprécient.
Mais si tu penses le contraire, c'est ton droit.
J'ai été très clair, je parlais de certains de mes collègues donc je ne comprends pas ta réponse agressive, je rebondissais uniquement sur ta remarque, mais je ne vois pas comment je pourrais savoir ce que tu expliques aux parents, à ma connaissance nous ne sommes pas collègues. Nous sommes en vacances, il faut se détendre un peu.
- TangledingGrand Maître
Dire aux parents qu'ils doivent s'assurer que leur enfant dispose des conditions matérielles pour se mettre au travail, comme tu le fais (je ne vois pas trop en quoi cela relève de la nécessité d'être réglo, mais passons), ça me semble plutôt pertinent, et plus intéressant que de dire qu'iels n'ont pas à se soucier de ce que fait leur enfant au sortir du collège.Manu7 a écrit:Je suis toujours médusé, à la réunion de rentrée, quand j'entends mes collègues expliquer ce que les parents doivent faire pour aider leurs enfants.
On peut ajouter : vérifier que leur enfant a compris ce qu'il a à faire et comment il peut le faire.
Sur le fond je suis plutôt pour qu'on limite le travail hors la classe, et notamment parce que les élèves les plus faibles ont le plus souvent besoin qu'on leur explicite oralement les consignes écrites. Or souvent leurs parents ne sont pas en mesure de le faire une fois l'agenda ouvert.
Par ailleurs je ne pense pas que les élèves après 6h de cours devraient enquiller avec 20 minutes de travail écrit ou non par discipline. L'essentiel du travail d'apprentissage se fait en cours.
Par contre être capable d'expliquer ce qu'on a fait en français ce jour/cette semaine est utile et est une bonne façon de consolider les apprentissages. Quand on n'est pas en mesure de le faire, cela signifie que les apprentissages ne se font pas et il importe de comprendre pourquoi.
Dans tous les cas penser que répéter aux parents les consignes destinées aux enfants est efficace me semble le signe qu'on ne prend pas en compte la différence fondamentale entre l'élève et ses parents : c'est l'élève qui doit apprendre, pas ses parents et l'élève a participé au cours, pas ses parents.
Parler de ce qui se passe en cours aux parents n'est pas forcément inutile, mais si cela permet d'éclairer ce que l'élève peut faire d'utile hors la classe avec ce qui a une existence pour l'élève comme pour ses parents : la "trace écrite", les documents, ou encore le manuel.
Mais parler du comportement attendu de l'élève en classe alors que les parents ne peuvent le contrôler auprès de l'enfant, je ne comprends pas l'intérêt :
_ Tu as participé ?
_ Oui.
Ok super. Question sans intérêt si on ne sait pas comment le vérifier.
Ou encore :
_ Tu as été attentif ? Concentré ?
Quel élève prétendra le contraire ?
Alors que :
_ Qu'est-ce que vous avez fait en français aujourd'hui?
_ Je ne sais pas./On a travaillé sur telle fable.
Le parent d'élève dispose d'un premier indicateur lui permettant d'évaluer si son enfant est perdu ou non. Et la question qu'il pose aide éventuellement à apprendre si l'enfant est en mesure de répondre.
Cela dit on s'éloigne du sujet. Le point de départ de mon intervention était que je trouve dommageable de ne pas aborder les enjeux didactiques de la discipline auprès des parents, c'est quelque chose d'utile pour l'élève que ses parents comprennent non pas le cours mais l'objet des cours.
Pour prendre un exemple typique : quand leur enfant arrive en 6e, beaucoup de parents pensent qu'en français il s'agit de connaître ses conjugaisons. Ce n'est qu'un aspect de la discipline, et en fait il s'inscrit dans un ensemble plus large et essentiel : s'exprimer correctement, à l'oral et à l'écrit. Mais cela ne concerne pas que la terminaison du verbe, en réalité il y a plein d'autres enjeux - la construction de la phrase, car on ne s'exprime pas en récitant un tableau de conjugaison, le système des temps car avant de conjuguer correctement il faut "choisir" le bon temps. Etc. Première source d'incompréhension qui peut entraîner des difficultés (conflit de loyauté).
Et bien entendu en collège le français c'est aussi l'entrée dans l'analyse littéraire. Donc il faut que les parents intègrent cette nouveauté fondamentale de ce qu'ils nomment indifféremment français au primaire comme au collège.
Ça ne veut pas dire que les parents doivent connaître les figures de style. Juste qu'il est utile qu'ils comprennent que l'on va travailler sur la façon dont les textes sont écrits, pour comprendre ce qu'ils disent et comment ils le disent.
Ce sont des exemples concrets de l'intérêt que peut revêtir un échange centré sur la didactique et la pédagogie.
J'ajoute que c'est notre domaine d'expertise, donc aussi à mon sens un domaine dans lequel nous sommes à l'aise, ce qui peut être un enjeu quand le parent d'élève veut régler des comptes.
Pour revenir au sujet initial, les parents ne peuvent pas exiger une programmation heure par heure, qui n'a pas d'utilité, ils ne sont pas non plus en droit d'exiger même une progression prévisionnelle d'ensemble, mais si on peut la communiquer, je ne vois pas trop de raison de les en priver, ça a un aspect rassurant, et ça permet d'expliciter un peu concrètement le programme tout en donnant une vision d'ensemble de l'année scolaire en cours dans la discipline.
Après si on fonctionne de telle façon qu'on préfère pouvoir improviser en permanence, c'est évident qu'on ne peut pas donner une progression qui reste à construire et sera construite au fil de l'eau.
Si je fonctionnais de la sorte je l'expliciterais simplement aux parents en veillant à ce que la façon de le communiquer soit rassurante pour les parents.
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- roxanneOracle
Entièrement d'accord avec toi. Quant à moi, au lycée, je donne aux élèves ma progression annuelle avec les livres à acheter et à lire avec une date approximative le premier jour. Pour pour les premières, ce n'est pas très compliqué d'ailleurs puisque le programme est imposé. J'ai remarqué que ça a le mérite d'une part de montrer dès le début qu'on n'est pas là pour rigoler, il y a un blanc qui s'installe après la distribution. D'autre part, j'ai remarqué que ça permet d'avoir plus facilement les livres. Certaines familles les achètent dès le départ, on ne peut pas argumenter du fameux« il est en commande il n'est pas arrivé» quand le livre est demandé depuis des mois. Bon, certains les perdent entre-temps.
Je donne aussi le lien d' eduscol, à la page des programmes pour bien montrer pourquoi je fais les choses. Je ne considère pas les parents comme des inspecteurs ou des ennemis a priori. Et je veux être aussi très claire avec les élèves.
Je donne aussi le lien d' eduscol, à la page des programmes pour bien montrer pourquoi je fais les choses. Je ne considère pas les parents comme des inspecteurs ou des ennemis a priori. Et je veux être aussi très claire avec les élèves.
- TivinouDoyen
J'adore le moment du blanc qui s'installe !roxanne a écrit:Entièrement d'accord avec toi. Quant à moi, au lycée, je donne aux élèves ma progression annuelle avec les livres à acheter et à lire avec une date approximative le premier jour. Pour pour les premières, ce n'est pas très compliqué d'ailleurs puisque le programme est imposé. J'ai remarqué que ça a le mérite d'une part de montrer dès le début qu'on n'est pas là pour rigoler, il y a un blanc qui s'installe après la distribution. D'autre part, j'ai remarqué que ça permet d'avoir plus facilement les livres. Certaines familles les achètent dès le départ, on ne peut pas argumenter du fameux« il est en commande il n'est pas arrivé» quand le livre est demandé depuis des mois. Bon, certains les perdent entre-temps.
Je donne aussi le lien d' eduscol, à la page des programmes pour bien montrer pourquoi je fais les choses. Je ne considère pas les parents comme des inspecteurs ou des ennemis a priori. Et je veux être aussi très claire avec les élèves.
Une année, un parent d'élève m'a reproché d'avoir distribué ce papier. J'avais effrayé fifille...
- Spoiler:
- qui était élève de première L
- roxanneOracle
Ceci étant dit, je suis tombée cette année sur une mère très particulière, déléguée de parents d'élèves au conseil en plus. Elle m'a beaucoup sollicitée pour son fils, et a été odieuse le jour du conseil, essayant même, en vain de monter les délégués élèves contre moi. Elle a aussi entraîné un père d'un gamin notoirement glandeur qui tout à coup, a multiplié les messages me demandant tout un tas de documents notamment mon séquencement pédagogique.( je ne m'en suis pas remise et ça a bien fait rire toute la salle des profs). Tout ça a fini par m'agacer un peu ( beaucoup) et j'ai fini par répondre à ce monsieur qui n'était pas mon supérieur hiérarchique ni mon inspecteur et que la priorité était plutôt à faire bosser son fils. Quant à la dame, je lui ai signifié que je ne répondrai plus aux messages, et j'ai renvoyé tout ça à ma direction. Le proviseur a lui aussi envoyé un message pour recadrer. Et finalement, ils m'ont renvoyé des messages d'excuse et de remerciement. Et au dernier conseil, la dame a dit combien les élèves étaient bien préparés au bac de français. Je pense qu'on peut être dans le dialogue avec les parents mais aussi bien montrer que certaines limites ne doivent pas être franchies.
- IphigénieProphète
Je crois que les parents demandent surtout à pouvoir se fier au professeur et à savoir ce qu’ils doivent contrôler pour leur enfant: il y a un équilibre à trouver entre informer de la direction à suivre et ne pas paraître déléguer aux parents le contrôle quotidien du programme ce qui serait finalement assez inquiétant pour eux . Surtout si on pense que les élèves ont une dizaine de matières et donc de professeurs, et de progressions à suivre.
Le plus simple me paraît donc de donner surtout les informations essentielles: il y aura des livres à acheter et à lire réellement ( lesquels si on sait déjà pour l’année en tout cas pour le trimestre) du travail fait en classe mais à revoir à la maison( y a rien à faire: c’est forcément faux) et un lien pronote. Une demande de rdv si on doute ou on veut des détails supplémentaires . Et c’est à peu près tout.
Le plus simple me paraît donc de donner surtout les informations essentielles: il y aura des livres à acheter et à lire réellement ( lesquels si on sait déjà pour l’année en tout cas pour le trimestre) du travail fait en classe mais à revoir à la maison( y a rien à faire: c’est forcément faux) et un lien pronote. Une demande de rdv si on doute ou on veut des détails supplémentaires . Et c’est à peu près tout.
- IphigénieProphète
Oui voilà: raison de plus pour ne pas le leur demander!Fesseur Pro a écrit:Enseignant, c'est un métier.
Le problème qui se développe de plus en plus dans nos établissements est que les parents pensent pouvoir faire à notre place et comprendre sans souci notre métier.
C'est la suite logique de la dévalorisation de notre métier et du manque de "respect" qu'on reçoit.
- Manu7Expert spécialisé
Tangleding a écrit:Dire aux parents qu'ils doivent s'assurer que leur enfant dispose des conditions matérielles pour se mettre au travail, comme tu le fais (je ne vois pas trop en quoi cela relève de la nécessité d'être réglo, mais passons), ça me semble plutôt pertinent, et plus intéressant que de dire qu'iels n'ont pas à se soucier de ce que fait leur enfant au sortir du collège.
Je ne dois pas m'exprimer assez clairement donc je vais traduire mes propos. A la réunion de rentrée, quand je passe après des collègues qui viennent de décrire tous ce qu'ils attendent de la part des parents et bien je suis réglo avec mes collègues et j'évite de dire que je ne suis pas du tout d'accord avec eux, que je n'attends rien de leur part mais uniquement de la part des élèves.
Pour être plus clair, j'ai des collègues qui laissent entendre que si les parents ne prennent pas du temps pour leurs enfants tous les soirs, alors les enfants ne pourront pas suivre, et je parle du collège. Ces mêmes collègues sont aussi des parents d'élèves très pénibles, ils s'organisent pour suivre les cours de leurs enfants tous les soirs et ils connaissent justement les progressions sur le bout des doigts, souvent ils me montrent la progression du prof de maths de leurs enfants pour vérifier que le prof de math tient bien la route. Sauf que je n'ai jamais vu un prof de math suivre une mauvaise progression donc c'est vraiment secondaire. J'ai vraiment du mal à échanger avec ce genre de collègues dont les enfants ont souvent un an d'avance... Comme ils ont mes enfants en cours, parfois ils me demandent ce que je pense de leur cours, et ils sont déçus quand je dis que je ne sais même pas quelle est la séquence actuelle. Alors que pour moi c'est plutot un bon signe, car lorsque mes enfants me demandent de l'aide, c'est pour moi mauvais signe. Et souvent leur demande est légitime car moi aussi je ne cromprends pas les consignes données.
- MathouneNiveau 7
Je pense que ça dépend des matières et du niveau. Je suis en maths au lycée.
Depuis le Covid je parle pas mal de progression à la réunion de rentrée, mais pas pour en donner le détail, j’explique surtout :
1. Que nous avons une progression commune à l’équipe de maths et qu’on fait régulièrement des points pour voir si ça dérape, ce qui nous a permis de faire les mêmes priorités notamment quand il a fallu faire des choix avec la demi-jauge. L’année suivante tous les élèves ont vu les mêmes chapitres donc on sait ce qu’il faut reprendre,
2. Que cette progression commune nous permet de faire des devoirs communs en 1ere pour le contrôle continu du bac (on se recale à chaque période de vacances en gros),
3. Qu’on alterne analyse, algèbre et géométrie, donc pas de risque qu’un élève soit perdu « parce qu’il a du mal en géométrie » par exemple,
4. Enfin, parce que je sais que certains parents vont essayer de faire le programme avec leur enfant, pour éviter qu’ils ne paniquent en pensant qu’on ne va pas assez loin, je préviens tout de suite que les chapitres sur les suites et la dérivation seront coupés en deux, et que la dérivation commencera juste avant les vacances de Noël, pas avant, et que c’est exprès. J’insiste aussi sur le fait qu’ils ne doivent pas essayer d’interroger leur enfant sur ce qui n’a pas été vu, et que s’ils décident de prendre un prof particulier j’aimerais bien que ce prof particulier regarde le cours dans le cahier / classeur de leur enfant avant d’essayer de faire autrement… et que je ne suis pas vraiment pour les profs particuliers, que je peux corriger des exercices supplémentaires si leurs enfants souhaitent en faire.
Pour ce qui est des autres matières, j’avoue que concernant mes enfants, en français j’aime bien qu’on me donne la liste des livres à acheter à l’avance, donc c’est la principale question que je pose « savez-vous déjà quels livres vous étudierez et à peu près quand ? ». Je n’en demande pas plus, et je ne sais pas si c’est ce que les collègues appellent une « progression » en français ; par exemple j’aime bien qu’à la réunion de rentrée le collègue dise : « nous avons commencé par (XXX), j’ai demandé à vos enfants de se procurer (XXX) pour début octobre, puis nous étudierons YYY, et j’envisage le livre YYY… » ; si j’ai la vision de l’année c’est encore mieux, car ça me permet de relancer mes enfants (surtout le plus jeune qui est le plus étourdi) si je vois que ça fait longtemps qu’il ne m’a pas demandé d’acheter une œuvre…
Pour les autres matières, s’il n’y a pas de livres à acheter, je n’ai pas besoin d’avoir une idée de la progression prévue.
Depuis le Covid je parle pas mal de progression à la réunion de rentrée, mais pas pour en donner le détail, j’explique surtout :
1. Que nous avons une progression commune à l’équipe de maths et qu’on fait régulièrement des points pour voir si ça dérape, ce qui nous a permis de faire les mêmes priorités notamment quand il a fallu faire des choix avec la demi-jauge. L’année suivante tous les élèves ont vu les mêmes chapitres donc on sait ce qu’il faut reprendre,
2. Que cette progression commune nous permet de faire des devoirs communs en 1ere pour le contrôle continu du bac (on se recale à chaque période de vacances en gros),
3. Qu’on alterne analyse, algèbre et géométrie, donc pas de risque qu’un élève soit perdu « parce qu’il a du mal en géométrie » par exemple,
4. Enfin, parce que je sais que certains parents vont essayer de faire le programme avec leur enfant, pour éviter qu’ils ne paniquent en pensant qu’on ne va pas assez loin, je préviens tout de suite que les chapitres sur les suites et la dérivation seront coupés en deux, et que la dérivation commencera juste avant les vacances de Noël, pas avant, et que c’est exprès. J’insiste aussi sur le fait qu’ils ne doivent pas essayer d’interroger leur enfant sur ce qui n’a pas été vu, et que s’ils décident de prendre un prof particulier j’aimerais bien que ce prof particulier regarde le cours dans le cahier / classeur de leur enfant avant d’essayer de faire autrement… et que je ne suis pas vraiment pour les profs particuliers, que je peux corriger des exercices supplémentaires si leurs enfants souhaitent en faire.
Pour ce qui est des autres matières, j’avoue que concernant mes enfants, en français j’aime bien qu’on me donne la liste des livres à acheter à l’avance, donc c’est la principale question que je pose « savez-vous déjà quels livres vous étudierez et à peu près quand ? ». Je n’en demande pas plus, et je ne sais pas si c’est ce que les collègues appellent une « progression » en français ; par exemple j’aime bien qu’à la réunion de rentrée le collègue dise : « nous avons commencé par (XXX), j’ai demandé à vos enfants de se procurer (XXX) pour début octobre, puis nous étudierons YYY, et j’envisage le livre YYY… » ; si j’ai la vision de l’année c’est encore mieux, car ça me permet de relancer mes enfants (surtout le plus jeune qui est le plus étourdi) si je vois que ça fait longtemps qu’il ne m’a pas demandé d’acheter une œuvre…
Pour les autres matières, s’il n’y a pas de livres à acheter, je n’ai pas besoin d’avoir une idée de la progression prévue.
- TangledingGrand Maître
@mathoune : c'est finalement du bon sens.
Pour te donner une idée, voici grosso modo, le document que je fournirai à la rentrée pour les 5e, ce que beaucoup de collègues de lettres désignent par "progression annuelle", en gros l'ordre des chapitres et donc les œuvres étudiées. Certains collègues précisent le calendrier, mais je suis trop irrégulier pour cela.
En réalité on a souvent une progression plus détaillée, avec le type de rédaction pour chaque chapitre, les leçons de grammaire, mais là encore je ne communique pas là-dessus car j'ai du mal à m'y tenir.
Pour te donner une idée, voici grosso modo, le document que je fournirai à la rentrée pour les 5e, ce que beaucoup de collègues de lettres désignent par "progression annuelle", en gros l'ordre des chapitres et donc les œuvres étudiées. Certains collègues précisent le calendrier, mais je suis trop irrégulier pour cela.
En réalité on a souvent une progression plus détaillée, avec le type de rédaction pour chaque chapitre, les leçons de grammaire, mais là encore je ne communique pas là-dessus car j'ai du mal à m'y tenir.
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- MathouneNiveau 7
Voilà, c’est du bon sens, et ce que tu donnes est déjà très détaillé, bien suffisant pour le besoin des parents.
- Légalement, quelles sont les tâches que nous sommes tenus d'effectuer ?
- CAD2 : Sommes-nous tenus d'assister aux réunions préparant la rentrée prochaine ?
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