Fermeture d'une classe à la rentrée au collège à Hochfelden, des élèves dans le couloir

Personne n'imagine quelles sont les conditions de travail des élèves, des personnels ? Il y a certainement des Écoles bien dotées en terme de locaux, de DGH, etc... et c'est cela qu'on nous ressert à chaque fois.
Dans mon lepa, la direction a "envoyé" les élèves de 4 ème et 3 emme, de cap dans le bâtiment le moins adapté, salles petites, pas aérées, WiFi inexistant ou presque, ménage oublié, salles tres chaudes faute d'occultant et d'aération. On l' à signalé x fois, surtout en periode de covid, mais on ne peut compter sur les famillles. Et la direction de répondre que l' année suivante cela allait changer. A votre avis. Idem pour d'autres salles dans un autre bâtiment.
On ne peut compter sur les familles sauf que le recrutement devient difficile et c'est la faute à qui ? Devinez! Pas assez de projets, de sorties, d'événements, etc...
Je n'y suis plus mais mes collègues en plus de ce que je vous écrit, sont inquiets et fatigués.
Concernant la sécurité, les salles de mon lepa ont bien deux portes, mais elles s'ouvrent sur une autre salle, quand elles s'ouvrent. La plupart du temps fermées à clé, parfois avec le passé, parfois une autre clé ( ou est- elle?) , ou encore serrure bouchée par un chewing gum et il faut bien du temps pour réparer etc.
Personnellement, j'aime bien l'idée des élèves tournants
J'espère que les familles vont réagir. Pour le reste, pas optimiste du tout, le rectorat leur opposera, manque de classes, manque de profs, bref une liste de manques.
Ça me donne envie de pleurer.

Petit détail : l'Alsace est une zone à risque sismique...

*Ombre* a écrit:Le couloir, c'est juste pour faire réagir les parents. C'est un malin, ce principal. Je vais conseiller la même chose à ma chef, puisque chez nous aussi, comme ailleurs, il a fallu entasser les élèves jusqu'à condamner les issues de secours.

J'ai eu ça également, on rajoutait des tables dans les allées de la classe, impossible de bouger, surveiller les cahiers etc... mais c'était comme ça.
Là le couloir c'est vrai que c'est excellent pour faire réagir les parents :serge: :serge:

Le droit de retrait, ce n'est pas mal non plus !

Delia a écrit:Petit détail : l'Alsace est une zone à risque sismique...

Il y a peut-être un truc à jouer là.
Dans mon établissement, quand il y a eu une volonté de changer le règlement pour avoir plus d'élèves, on a opposé des règles de sécurité pour les labos de chimie. On attend de voir si ça marche.

Delia a écrit:Le droit de retrait, ce n'est pas mal non plus !

Il ne peut en aucun cas s'appliquer dans cette situation.

Ah bon ? Entassés dans une salle dont les issues sont bloquées, le couloir encombré, personne ne serait en danger ?

Pas en danger immédiat.

Delia a écrit:Ah bon ? Entassés dans une salle dont les issues sont bloquées, le couloir encombré, personne ne serait en danger ?

Il vaut mieux bien se renseigner avant de conseiller le droit de retrait. Je te conseille de lire la documentation syndicale à ce sujet, car dans ce cas, non, il ne peut s'appliquer.

Sinon, le MEN a certainement la solution: installer des bureaux en hauteur pour les élèves (avec RDC et premier étage). Une caricature circulait les réseaux sociaux et montrait cette idée. 

Cassandrine a écrit:Sinon, le MEN a certainement la solution: installer des bureaux en hauteur pour les élèves (avec RDC et premier étage). Une caricature circulait les réseaux sociaux et montrait cette idée. 

Pas de longueur, pas de largeur pas de hauteur non plus.

Daphné a écrit:Pas en danger immédiat.

Daphné, en zone sismique, le danger est immédiat en permanence : comme il est impossible de prévoir les secousses, il faut se comporter comme si elles allaient se déclencher d'une seconde à l'autre.
En zone sismique, mieux vaut ne pas transformer les classes en pièges mortels.

(Au demeurant, je ne donne aucun conseil, je me contente de témoigner.)

Ah mais alors comme très peu de bâtiments sont réellement anti-sismiques, on fait valoir son droit de retrait toute l'année scolaire, tout le temps, indépendamment du nombre d'élèves, non ? De même, tous les établissements situés à proximité d'une autoroute sur laquelle circulent des camions de matières dangereuses, hop, droit de retrait. Un peu près d'une forêt ? Droit de retrait.

Tu dis :

Delia a écrit:Le droit de retrait, ce n'est pas mal non plus !

Je veux bien que ce soit un témoignage, mais je ne vois pas trop en quoi.

Et non, dans ce cas précis être en zone sismique ne constituera pas les conditions d'un droit de retrait car le danger ne peut pas être considéré comme "imminent ou dans un délai rapproché". Pas plus que, par exemple, être en zone inondable si une alerte inondation n'est pas en cours.
Compare avec la situation d'un bâtiment qui présenterait subitement de nombreuses fissures : dans ce cas, le danger - en l'occurrence, que le bâtiment s'écroule - serait imminent ou susceptible de se produire dans un délai rapproché.

Lorsque la situation de travail présente un danger grave et imminent: Événement qui peut produire, dans un délai brusque ou rapproché, une maladie ou un accident grave ou mortel pour sa vie ou sa santé, le salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer sans obtenir l'accord de l'employeur.

Il peut alors exercer son droit de retrait et interrompre ses activités, tant que l'employeur n'a pas mis en place les mesures de prévention adaptées.

L'origine du danger peut être diverse, par exemple :

Véhicule ou équipement de travail défectueux et non conforme aux normes de sécurité
Absence d'équipements de protection collective ou individuelle
Processus de fabrication dangereux
Risque d'agression

Le salarié n'a pas à prouver qu'il y a bien un danger, mais il doit se sentir potentiellement menacé par un risque de blessure, d'accident ou de maladie. Le risque peut être immédiat ou survenir dans un délai rapproché.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1136

Par contre dans un cas pareil, il faut renseigner le registre santé et sécurité pour signaler l'irrégularité : le CDE a obligation d'y répondre sousdeux ou trois jours, et s'il n'est pas de son ressort de faire en sorte que la situation dénoncée soit réglée, il doit signaler le problème à l'autorité compétente.

Cassandrine a écrit:Sinon, le MEN a certainement la solution: installer des bureaux en hauteur pour les élèves (avec RDC et premier étage). Une caricature circulait les réseaux sociaux et montrait cette idée. 

En mezzanine ça m'aurait bien plu en tant qu'élève

y a-t-il eu une action syndicale ? est-il possible que l'affaire soit portée devant un tribunal?

ai-j bien compris : c'est pour que la porte de secours reste accessible que le cde a décidé de placer des élèves dans le couloir ? auquel cas les normes de sécurité ne sont tout de même pas respectées j'imagine?

henriette a écrit:Tu dis :

Delia a écrit:Le droit de retrait, ce n'est pas mal non plus !

Je veux bien que ce soit un témoignage, mais je ne vois pas trop en quoi.

Et non, dans ce cas précis être en zone sismique ne constituera pas les conditions d'un droit de retrait car le danger ne peut pas être considéré comme "imminent ou dans un délai rapproché". Pas plus que, par exemple, être en zone inondable si une alerte inondation n'est pas en cours.
Compare avec la situation d'un bâtiment qui présenterait subitement de nombreuses fissures : dans ce cas, le danger - en l'occurrence, que le bâtiment s'écroule - serait imminent ou susceptible de se produire dans un délai rapproché.

Lorsque la situation de travail présente un danger grave et imminent: Événement qui peut produire, dans un délai brusque ou rapproché, une maladie ou un accident grave ou mortel pour sa vie ou sa santé, le salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer sans obtenir l'accord de l'employeur.

Il peut alors exercer son droit de retrait et interrompre ses activités, tant que l'employeur n'a pas mis en place les mesures de prévention adaptées.

L'origine du danger peut être diverse, par exemple :

Véhicule ou équipement de travail défectueux et non conforme aux normes de sécurité
Absence d'équipements de protection collective ou individuelle
Processus de fabrication dangereux
Risque d'agression

Le salarié n'a pas à prouver qu'il y a bien un danger, mais il doit se sentir potentiellement menacé par un risque de blessure, d'accident ou de maladie. Le risque peut être immédiat ou survenir dans un délai rapproché.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1136

Par contre dans un cas pareil, il faut renseigner le registre santé et sécurité pour signaler l'irrégularité : le CDE a obligation d'y répondre sousdeux ou trois jours, et s'il n'est pas de son ressort de faire en sorte que la situation dénoncée soit réglée, il doit signaler le problème à l'autorité compétente.

Bien, Henriette.
Dis-nous maintenant depuis combien de temps tu vis dans une zone sismique, ou combien de temps tu y as passé.

En Alsace jusqu'à l'âge de 25 ans.