- NicétasNiveau 9
beaverforever a écrit:On parle d'Assas... Certains de ses étudiants seraient capables de faire une manifestation de soutien à Blanquer.Arlon75 a écrit:Certains groupes étudiants peuvent devenir si virulents que la direction pliera de peur de générer des situations explosives.
c'est vrai, et il sera reçu avec une haie d'honneur.
Toutefois, je crois aussi que cette nomination ne plaît pas à un certain nombre d'enseignants d'Assas.
- VerduretteModérateur
Les enseignants-chercheurs se réjouissent de voir qu'on peut créer des postes rapidement pour pallier à leurs manques criants depuis des années :
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/apres-sa-deroute-aux-legislatives-jean-michel-blanquer-pressenti-pour-integrer-l-universite-paris-pantheon-assas_5213068.html
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/apres-sa-deroute-aux-legislatives-jean-michel-blanquer-pressenti-pour-integrer-l-universite-paris-pantheon-assas_5213068.html
Anne Roger a écrit:"On pourrait se dire que c'est une bonne nouvelle puisque, apparemment, on peut créer des postes à la demande", ironise sur France-Info la secrétaire générale du premier syndicat des enseignants chercheurs, le SNESUP-FSU, Anne Roger.
"On inverse complètement la procédure en ne partant pas du terrain et des besoins mais de la nécessité de trouver une place pour un ministre qui ne l'est plus", déplore-t-elle. "C'est d'autant plus écoeurant qu'on n'arrête pas de répéter que le sous-encadrement est énorme et qu'il faut près de 7 000 postes pour remettre l'université à flot. On nous dit qu'il n'y a pas d'argent magique et qu'il faut arrêter de croire que c'est en claquant des doigts qu'on trouve des moyens."
- HonchampDoyen
Evoqué ce matin sur France Inter, entre 8 et 9 h, je ne sais plus par quel journaliste. J'écoutais d'une oreille distraite ...
Mais évoqué tout de même.
Mais évoqué tout de même.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CasparProphète
Hier soir également pendant le journal de 19 heures, mais très brièvement. Ce type est en Téflon de toute façon, il va encore s'en sortir sans problème.Honchamp a écrit:Evoqué ce matin sur France Inter, entre 8 et 9 h, je ne sais plus par quel journaliste. J'écoutais d'une oreille distraite ...
Mais évoqué tout de même.
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Je propose un poste de chroniqueur à Cnews sur le wokisme et ses dérives.
- VinZTDoyen
Prosper de Barante a écrit:Je propose un poste de chroniqueur à Cnews sur le wokisme et ses dérives.
Il a toutes les compétences, certes, mais il y a une rude concurrence sur cette chaîne en ce domaine.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- JacqGuide spirituel
Luc Ferry se la raconte sur LCI donc CNEWS c'est pas mal, même si, comme l'indiquait notre camarade : la concurrence est rude...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
À ma connaissance, son dernier poste de PU était à Lille II. Techniquement, ou bien il a sans cesse demandé et obtenu un détachement, ou bien il a démissionné de son poste. Dans le premier cas, il devrait retourner sur le poste dont il a été détaché. Dans le second, il devrait recandidater sur un poste ou sur un autre.
Et pourquoi pas le réaffecter dans une INSPÉ, c'est-à-dire dans un purgatoire permanent?
henriette a écrit:Ça va virer au "3615 Qui n'en veut", le recasage de Blanquer. Enfin, il lui restera toujours l'option DJ à Ibiza...
Et pourquoi pas le réaffecter dans une INSPÉ, c'est-à-dire dans un purgatoire permanent?
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Si tu vales valeo.
- CasparProphète
Jacq a écrit:Luc Ferry se la raconte sur LCI donc CNEWS c'est pas mal, même si, comme l'indiquait notre camarade : la concurrence est rude...
Blanquer a plus le profil LCI je trouve...
- JacqGuide spirituel
epekeina.tes.ousias a écrit:À ma connaissance, son dernier poste de PU était à Lille II. Techniquement, ou bien il a sans cesse demandé et obtenu un détachement, ou bien il a démissionné de son poste. Dans le premier cas, il devrait retourner sur le poste dont il a été détaché. Dans le second, il devrait recandidater sur un poste ou sur un autre.
C'est un peu la question que je me posais concernant les détachements... depuis le temps il semble qu'il a dû être définitif.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jacq a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:À ma connaissance, son dernier poste de PU était à Lille II. Techniquement, ou bien il a sans cesse demandé et obtenu un détachement, ou bien il a démissionné de son poste. Dans le premier cas, il devrait retourner sur le poste dont il a été détaché. Dans le second, il devrait recandidater sur un poste ou sur un autre.
C'est un peu la question que je me posais concernant les détachements... depuis le temps il semble qu'il a dû être définitif.
C'est ce que je me dirais si n'avait pas parlé M. Braconnier d'une “mutation depuis l’université Paris 3” [cf. https://etudiant.lefigaro.fr/article/jean-michel-blanquer-pourrait-atterrir-a-l-universite-pantheon-assas_302640c8-f17a-11ec-83d6-f149b8e320dc/ ]: je sais qu'il arrive que le poste dont on est détaché puisse être transféré dans une autre Université (si tant est que le support financier correspondant au poste soit compensé par un support équivalent).
Mais même comme cela, mettons qu'il y a ait un poste créé à Panthéon-Assas [même référence: ce qui tend à indiquer que le support est toujours à Sorbonne Nouvelle]: je me demande comment quelqu'un pourrait y être nommé sans que le poste soit mis au mouvement comme “ouvert à la mutation”… Cela dit, on m'expliquerait que la possibilité technique existe que je ne serais pas plus étonné que ça.
Ça n'est plus un poste à moustaches: c'est un poste à béret et à barbe poivre sel!
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Si tu vales valeo.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
À casquette pseudo-prolétarienne (avec du mépris dedans).
- CasparProphète
beaverforever a écrit:À casquette pseudo-prolétarienne (avec du mépris dedans).
Je crois que la casquette a un but beaucoup plus pragmatique: se protéger du soleil quand on n'a plus beaucoup de cheveux et qu'on doute arpenter les rues (je compatis: peau claire et calvitie galopante).
- Ajonc35Sage
Tu oublies qu'il est plus habitué aux plafonds de la haute administration et aux salons climatisés.Caspar a écrit:beaverforever a écrit:À casquette pseudo-prolétarienne (avec du mépris dedans).
Je crois que la casquette a un but beaucoup plus pragmatique: se protéger du soleil quand on n'a plus beaucoup de cheveux et qu'on doute arpenter les rues (je compatis: peau claire et calvitie galopante).
M Ajonc est aussi un usager du chapeau ( plutôt en hiver) et de la casquette ( plutôt en été) et ce n'est pas pour arpenter les marchés. Pourtant le soleil et le froid il connaît, car son plafond c'est le ciel et le jardin ou son atelier ses salons dorés.
- CasparProphète
Ajonc35 a écrit:Tu oublies qu'il est plus habitué aux plafonds de la haute administration et aux salons climatisés.Caspar a écrit:beaverforever a écrit:À casquette pseudo-prolétarienne (avec du mépris dedans).
Je crois que la casquette a un but beaucoup plus pragmatique: se protéger du soleil quand on n'a plus beaucoup de cheveux et qu'on doute arpenter les rues (je compatis: peau claire et calvitie galopante).
M Ajonc est aussi un usager du chapeau ( plutôt en hiver) et de la casquette ( plutôt en été) et ce n'est pas pour arpenter les marchés. Pourtant le soleil et le froid il connaît, car son plafond c'est le ciel et le jardin ou son atelier ses salons dorés.
D'où l'importance de la casquette.
- Ajonc35Sage
Ah oui! Je n'avais pas pensé à ça.Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Tu oublies qu'il est plus habitué aux plafonds de la haute administration et aux salons climatisés.Caspar a écrit:beaverforever a écrit:À casquette pseudo-prolétarienne (avec du mépris dedans).
Je crois que la casquette a un but beaucoup plus pragmatique: se protéger du soleil quand on n'a plus beaucoup de cheveux et qu'on doute arpenter les rues (je compatis: peau claire et calvitie galopante).
M Ajonc est aussi un usager du chapeau ( plutôt en hiver) et de la casquette ( plutôt en été) et ce n'est pas pour arpenter les marchés. Pourtant le soleil et le froid il connaît, car son plafond c'est le ciel et le jardin ou son atelier ses salons dorés.
D'où l'importance de la casquette.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/06/22/les-non-dits-de-l-arrivee-eventuelle-de-jean-michel-blanquer-a-l-universite-paris-pantheon-assas_6131608_3224.html
Dans l’hypothèse où le poste ne serait pas créé ad hoc, comme l’affirme l’université dans son communiqué, à quoi faisait référence M. Braconnier lorsqu’il évoquait dans son message du 17 juin un « emploi dédié et nouvellement créé » ? Selon nos informations, la polémique enflant alors que le nombre d’ouverture de postes d’enseignants-chercheurs a été divisé par deux en dix ans (– 43 % entre 2012 et 2021), il est probable que l’établissement ait finalement préféré puiser dans la réserve de postes vacants qu’elle conserverait traditionnellement comme postes réservés pour des « pistonnés ». « Vous greffez dessus des postes d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche (ATER) pour garder la masse salariale au niveau budgétaire, le temps de penser à quel titulaire, professeur des universités, vous l’attribuerez », témoigne, sous le couvert de l’anonymat, un professeur de droit.
Quoi qu’il en soit, un président d’établissement ne peut annoncer à ses équipes quelle personne est pressentie à un poste, et ce, avant même que se soit réuni le comité de sélection, un jury de pairs chargé d’examiner les différentes candidatures. Reste à savoir si les arguments déployés par M. Braconnier sur l’expérience et la valeur ajoutée du professeur Blanquer auront touché les membres de ce comité, dont la première réunion se serait tenue mercredi 22 juin, selon nos informations. Légalement, un délai de quinze jours doit être respecté avant la proclamation des résultats.
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Si tu vales valeo.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Merveilleux.
Donc les docteurs qui ont fait la meilleure thèse de l'année dans leur domaine, sont arrivés premiers à l'ENS et à l'agrégation, ont fait leur post-doc à Harvard, ont publié 17 articles dans des revues de rang A ou internationales avec des facteurs d'impact de 8, ne sont pas recrutés comme maître de conférence à 2 000€ bruts/mois parce qu'il n'y a plus de sous MAIS les universités gardent sous le coude des postes pour les copains, comme poire pour la soif.
J'ai bien compris ?
Donc les docteurs qui ont fait la meilleure thèse de l'année dans leur domaine, sont arrivés premiers à l'ENS et à l'agrégation, ont fait leur post-doc à Harvard, ont publié 17 articles dans des revues de rang A ou internationales avec des facteurs d'impact de 8, ne sont pas recrutés comme maître de conférence à 2 000€ bruts/mois parce qu'il n'y a plus de sous MAIS les universités gardent sous le coude des postes pour les copains, comme poire pour la soif.
J'ai bien compris ?
- Patience et raisonFidèle du forum
Selon toute probabilité, l'université a un volant de postes non pourvu volontairement pour mieux maîtriser sa masse salariale.
Le ministère ou Matignon ou l'Élysée a demandé à l'établissement d'utiliser un support de poste pour réintégrer l'ex-ministre juridiquement qualifié pour occuper le poste (et à probablement assurer l'université que la masse salariale correspondante lui serait attribuée).
Le recrutement se faisant "hors campagne d'emploi".
Légal a priori, quand à la légitimité ou à l'acceptabilité...
Le ministère ou Matignon ou l'Élysée a demandé à l'établissement d'utiliser un support de poste pour réintégrer l'ex-ministre juridiquement qualifié pour occuper le poste (et à probablement assurer l'université que la masse salariale correspondante lui serait attribuée).
Le recrutement se faisant "hors campagne d'emploi".
Légal a priori, quand à la légitimité ou à l'acceptabilité...
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- JacqGuide spirituel
Extrait du Monde :
"Dans ce message, envoyé le 17 juin à la petite centaine d’enseignants-chercheurs du département de droit public".
Normalement le 18 juin il y a un message qui appelle à l'inverse.
HS.
Je sors.
Et quand je sors, je sors... parce qu'avoir un poste toujours au chaud depuis 2004...
"Dans ce message, envoyé le 17 juin à la petite centaine d’enseignants-chercheurs du département de droit public".
Normalement le 18 juin il y a un message qui appelle à l'inverse.
HS.
Je sors.
Et quand je sors, je sors... parce qu'avoir un poste toujours au chaud depuis 2004...
- CeladonDemi-dieu
Mamamia ce que tu as l'esprit mal tourné, Beaver ! :diable:beaverforever a écrit:Merveilleux.
Donc les docteurs qui ont fait la meilleure thèse de l'année dans leur domaine, sont arrivés premiers à l'ENS et à l'agrégation, ont fait leur post-doc à Harvard, ont publié 17 articles dans des revues de rang A ou internationales avec des facteurs d'impact de 8, ne sont pas recrutés comme maître de conférence à 2 000€ bruts/mois parce qu'il n'y a plus de sous MAIS les universités gardent sous le coude des postes pour les copains, comme poire pour la soif.
J'ai bien compris ?
- CeladonDemi-dieu
Tout ce qu'on a rendu légal pour faire passer le pas très beau, le moche et parfois hélas le pire...Patience et raison a écrit:Selon toute probabilité, l'université a un volant de postes non pourvu volontairement pour mieux maîtriser sa masse salariale.
Le ministère ou Matignon ou l'Élysée a demandé à l'établissement d'utiliser un support de poste pour réintégrer l'ex-ministre juridiquement qualifié pour occuper le poste (et à probablement assurer l'université que la masse salariale correspondante lui serait attribuée).
Le recrutement se faisant "hors campagne d'emploi".
Légal a priori, quand à la légitimité ou à l'acceptabilité...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jacq a écrit:Extrait du Monde :
"Dans ce message, envoyé le 17 juin à la petite centaine d’enseignants-chercheurs du département de droit public".
Normalement le 18 juin il y a un message qui appelle à l'inverse.
HS.
Je sors.
Et quand je sors, je sors... parce qu'avoir un poste toujours au chaud depuis 2004...
Enfin, tout dépend… C'est long, mais ça ne me choque pas a priori.
Car, encore une fois, s'il a été en détachement et que la DGESIP et les autorités universitaires le lui ont accordé, il est normal qu'il retrouve “son” poste.
Là, ce que je trouve gênant, c'est l'idée que l'implantation du poste pourrait être “n'importe où”. Je sais très bien que les Universités ont pris l'habitude de “gérer” la masse financière correspondant aux salaires en les “gelant” (plus récemment: en les “immobilisant”). Certaines U. sont prises à la gorge financièrement par ladite masse qui tend dangereusement vers les 84% (je crois que c'est le seuil) à partir de quoi elles peuvent être placées en gestion rectorale directe.
Mais dans le cas présent, on nous dit d'abord qu'il va retrouver “son” poste dans une Université qui n'est pas son Université d'origine, par un processus de “mutation”, puis tout à coup que ça n'est pas exactement cela (car enfin: les mutations sont possibles, mais les postes doivent être ouverts à la mutation, les COS formés etc.). Ça donne l'impression que l'U. d'arrivée s'est félicitée de l'aubaine et que certains n'ont pas hésité à le dire tout haut — avant de s'apercevoir, au vu des réactions, que c'était scandaleux, et se met à rétropédaler laborieusement…
On se demande comment il peut se faire que son support de poste ait pu se balader et puisse se transférer comme magiquement au gré des caprices.
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Si tu vales valeo.
- Reine MargotDemi-dieu
beaverforever a écrit:Merveilleux.
Donc les docteurs qui ont fait la meilleure thèse de l'année dans leur domaine, sont arrivés premiers à l'ENS et à l'agrégation, ont fait leur post-doc à Harvard, ont publié 17 articles dans des revues de rang A ou internationales avec des facteurs d'impact de 8, ne sont pas recrutés comme maître de conférence à 2 000€ bruts/mois parce qu'il n'y a plus de sous MAIS les universités gardent sous le coude des postes pour les copains, comme poire pour la soif.
J'ai bien compris ?
Non, je crois qu'on crée des postes sur mesure plutôt
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.marianne.net/societe/education/jean-michel-blanquer-a-t-il-beneficie-dun-passe-droit-a-luniversite-dassas-paris-ii
Le détail a son intérêt. La chute est amusante.
Habituellement, les recrutements dans les universités sont soumis à une mise en concurrence de candidatures, au moins formellement. Mais le processus n’est pas du tout, ici, celui d’un recrutement sur la base d'une création de poste, comme l'a précisé le président de l'université de Paris-II dans un communiqué. Il s’agit d’une réintégration ou encore d'une « mutation » au sein de son corps d’origine, celui des professeurs d’université, dont Jean-Michel Blanquer était détaché depuis 2004. Successivement maître de conférences puis professeur d’université depuis 1996 notamment à Lille puis à Paris-III, Jean-Michel Blanquer a ensuite été détaché, puis mis en disponibilité quand il a été nommé ministre. Pour rappel, il est devenu recteur en Guyane, à Créteil, directeur général de l’enseignement scolaire, directeur de l’Essec puis ministre de l’Éducation nationale. Autant de missions considérées comme « d’intérêt public ».
[…]
Le haut fonctionnaire n’est pas obligé de revenir dans son établissement d’origine, c'est-à-dire à l'université Paris-III, lorsqu’il est en « disponibilité » comme l’est Blanquer. « On s’arrange pour que les choses se passent bien », glisse Salzmann. Cet avantage peut paraître incroyable ou outrancier, mais c’est une tradition ancienne. Depuis que Blanquer n’est plus ministre, sa disponibilité est terminée. Sans poste attribué, il toucherait automatiquement, dès le mois de septembre, son traitement de fonctionnaire professeur d’université sans avoir à exercer le métier ! « Le risque serait surtout qu’il soit payé à rien foutre », a commenté sur Twitter, sans prendre de gants, Hervé Joly, directeur de recherche au CNRS : « il est un peu étonnant de voir autant d’habituels défenseurs du service public être choqués par une réintégration d’un fonctionnaire titulaire ».
Le détail a son intérêt. La chute est amusante.
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Si tu vales valeo.
- Marie LaetitiaBon génie
En effet...e-Wanderer a écrit:Quand on sait à quel point il est difficile pour un jeune docteur de trouver un poste à l'université et dans quelles difficultés financières se trouvent la plupart des établissements, il y a de quoi être écœuré par ce genre de passe-droit (je me souviens du scandale qu'avait déjà provoqué la charge de cours payée mais apparemment non assurée de Luc Ferry, autre ancien sinistre de l'éducation de ministre réputation ).
Chez nous (pourtant fac environnée IDEX), TOUS les postes, quelle que soit la discipline (y compris dans les secteurs hautement concurrentiels comme la physique ou la médecine), sont gelés au moins 2 ans. Dans ma seule UFR, nous ouvrons 15 postes d'ATER cette année, peut-être même 2 de plus si les mutations annoncées se confirment. Dans ma discipline, ça va faire la cinquième année de rang que nous allons fonctionner avec un ATER, à qui nous sommes obligés de confier des cours d'agrégation…
epekeina.tes.ousias a écrit:À ma connaissance, son dernier poste de PU était à Lille II. Techniquement, ou bien il a sans cesse demandé et obtenu un détachement, ou bien il a démissionné de son poste. Dans le premier cas, il devrait retourner sur le poste dont il a été détaché. Dans le second, il devrait recandidater sur un poste ou sur un autre.henriette a écrit:Ça va virer au "3615 Qui n'en veut", le recasage de Blanquer. Enfin, il lui restera toujours l'option DJ à Ibiza...
Et pourquoi pas le réaffecter dans une INSPÉ, c'est-à-dire dans un purgatoire permanent?
Et Jacques Lang avant lui qui était, si je ne me trompe, supposé donner des cours au CNAM (ce dont il s'est bien gardé, la plupart du temps)Cleroli a écrit:Il "risque" de connaître le même sort de Ferry en son temps : un poste, une rémunération mais pas de cours devant élèves. Je compte sur lui pour courir les plateaux TV comme consultant en faisant au passage de la pub pour sa fac (oui, oui, au travers du bandeau qui précisera ses nouvelles fonctions).Ajonc35 a écrit:Je trouve que vous manquez de bienveillance avec.... les futurs étudiants qui vont devoir le supporter.
Avec ce "nouveau collègue"qui a dit pendant 5 ans que le métier de professeur était merveilleux, respectable ( je ne sais plus) et qui va se coltiner les bacheliers 2022 issus de parcours sup. Il pourra ainsi apprécier le fabuleux niveau de nos lycéens.
Au fait quel niveau? Pas sûre qu'on lui donne les 1eres années et c'est bien dommage. Mettre les mains dans le cambouis, il va apprécier.
Vous manquez aussi de bienveillance avec ceux qui devront le côtoyer. Pas sûre qu'ils apprécient.
Bon courage à tous
epekeina.tes.ousias a écrit:https://www.marianne.net/societe/education/jean-michel-blanquer-a-t-il-beneficie-dun-passe-droit-a-luniversite-dassas-paris-ii
Habituellement, les recrutements dans les universités sont soumis à une mise en concurrence de candidatures, au moins formellement. Mais le processus n’est pas du tout, ici, celui d’un recrutement sur la base d'une création de poste, comme l'a précisé le président de l'université de Paris-II dans un communiqué. Il s’agit d’une réintégration ou encore d'une « mutation » au sein de son corps d’origine, celui des professeurs d’université, dont Jean-Michel Blanquer était détaché depuis 2004. Successivement maître de conférences puis professeur d’université depuis 1996 notamment à Lille puis à Paris-III, Jean-Michel Blanquer a ensuite été détaché, puis mis en disponibilité quand il a été nommé ministre. Pour rappel, il est devenu recteur en Guyane, à Créteil, directeur général de l’enseignement scolaire, directeur de l’Essec puis ministre de l’Éducation nationale. Autant de missions considérées comme « d’intérêt public ».
[…]
Le haut fonctionnaire n’est pas obligé de revenir dans son établissement d’origine, c'est-à-dire à l'université Paris-III, lorsqu’il est en « disponibilité » comme l’est Blanquer. « On s’arrange pour que les choses se passent bien », glisse Salzmann. Cet avantage peut paraître incroyable ou outrancier, mais c’est une tradition ancienne. Depuis que Blanquer n’est plus ministre, sa disponibilité est terminée. Sans poste attribué, il toucherait automatiquement, dès le mois de septembre, son traitement de fonctionnaire professeur d’université sans avoir à exercer le métier ! « Le risque serait surtout qu’il soit payé à rien foutre », a commenté sur Twitter, sans prendre de gants, Hervé Joly, directeur de recherche au CNRS : « il est un peu étonnant de voir autant d’habituels défenseurs du service public être choqués par une réintégration d’un fonctionnaire titulaire ».
Le détail a son intérêt. La chute est amusante.
Je dois faire erreur, mais lorsque, pauvre plébéienne, je suis revenue dans mon corps d'origine, le secondaire, après un détachement, je devais prendre mon poste pour toucher ma rémunération. En serait-il autrement pour les PU???
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- [Médiapart] Comment Blanquer tua le bac
- Avenir lycéen : un syndicat choyé par Blanquer (Médiapart)
- Interview de J.-M. Blanquer dans L'Express : "L'école doit aider à conquérir la liberté"
- [Mediapart] Le distanciel, « un outil redoutable » pour contrer la mobilisation à l’université
- Création de poste et MCS
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