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- DracoSHJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Actuellement en première année de master de japonais, à 24 ans, j’envisage, après ma 2ème année de me diriger vers l’enseignement de l’anglais en allant en MEEF. Je me dirige vers vous car j’entends beaucoup de choses à ce sujet, et cela me terrifie un peu.
Un petit historique pour que vous compreniez : je détiens une licence d’anglais, faite avec 2 années en prépa, une année en université, une licence de Japonais, et je suis en master de japonais plus par dépit que par conviction — j’ai bien conscience qu’à terme, je n’aurais pas d’emploi (et je suis terrifiée à l’idée d’être à jamais un fardeau pour mes parents sans travailler et rester chez eux toute ma vie)
En parallèle de mes études, j’offre du soutien scolaire à travers Complétude, déjà, pour faire rentrer quelques deniers, et en plus, pour voir si j’ai des qualités pour accompagner & si j’ai des affinités avec ce milieu.
Il se trouve que oui, en y ayant bien réfléchi, ça me fait envie. En même temps, de ce que je lis, et bien, on ne gagne pas sa vie décemment, et j’ai peur d’être rendue malheureuse dans ma vie privé à cause de cela. Je ne suis pas spécialement dépensière, cependant, il y a certaines choses, qui peuvent coûter un peu chères en temps comme en argent, qui me tiennent à coeur. J’ai peur de devoir les abandonner si je deviens enseignante.
Pour faire court : j'aime dessiner, j'aimerais pouvoir aller au Japon par exemple une fois tous les trois ans, par exemple.
J’ai conscience que de l’extérieur on a tendance à idéaliser ce travail. C’est pour ça que je viens ici : je veux savoir à quoi je m’engage si je pars dans cette voie. Je tenais également à préciser que je ne suis pas à me dire "ohlala, tu verras, ce sera trop bien". A vrai dire, justement, c’est quand j’ai vu les récits d’enseignants dans les zones difficiles, et cette question de la rémunération lamentable, et que plutôt que de me donner envie de ne surtout pas le faire, ça m’a déprimé : c’est là que j’ai compris qu’il fallait creuser, parce que c’était quelque chose qui me parlait vraiment.
Je vous remercie pour votre temps, et j’espère pouvoir trouver ici bon conseil.
Actuellement en première année de master de japonais, à 24 ans, j’envisage, après ma 2ème année de me diriger vers l’enseignement de l’anglais en allant en MEEF. Je me dirige vers vous car j’entends beaucoup de choses à ce sujet, et cela me terrifie un peu.
Un petit historique pour que vous compreniez : je détiens une licence d’anglais, faite avec 2 années en prépa, une année en université, une licence de Japonais, et je suis en master de japonais plus par dépit que par conviction — j’ai bien conscience qu’à terme, je n’aurais pas d’emploi (et je suis terrifiée à l’idée d’être à jamais un fardeau pour mes parents sans travailler et rester chez eux toute ma vie)
En parallèle de mes études, j’offre du soutien scolaire à travers Complétude, déjà, pour faire rentrer quelques deniers, et en plus, pour voir si j’ai des qualités pour accompagner & si j’ai des affinités avec ce milieu.
Il se trouve que oui, en y ayant bien réfléchi, ça me fait envie. En même temps, de ce que je lis, et bien, on ne gagne pas sa vie décemment, et j’ai peur d’être rendue malheureuse dans ma vie privé à cause de cela. Je ne suis pas spécialement dépensière, cependant, il y a certaines choses, qui peuvent coûter un peu chères en temps comme en argent, qui me tiennent à coeur. J’ai peur de devoir les abandonner si je deviens enseignante.
Pour faire court : j'aime dessiner, j'aimerais pouvoir aller au Japon par exemple une fois tous les trois ans, par exemple.
J’ai conscience que de l’extérieur on a tendance à idéaliser ce travail. C’est pour ça que je viens ici : je veux savoir à quoi je m’engage si je pars dans cette voie. Je tenais également à préciser que je ne suis pas à me dire "ohlala, tu verras, ce sera trop bien". A vrai dire, justement, c’est quand j’ai vu les récits d’enseignants dans les zones difficiles, et cette question de la rémunération lamentable, et que plutôt que de me donner envie de ne surtout pas le faire, ça m’a déprimé : c’est là que j’ai compris qu’il fallait creuser, parce que c’était quelque chose qui me parlait vraiment.
Je vous remercie pour votre temps, et j’espère pouvoir trouver ici bon conseil.
- ElaïnaDevin
Difficile de te répondre sur le métier en lui-même car il y. Autant de situations de de professeurs ou presque...
Par contre
- plutôt qu'un master MEEF qui te coince dans la voie du professorat, je te conseille plutôt de rester dans un "vrai" master disciplinaire.
- pour ce qui est d'aller au Japon régulièrement, c'est ce que nous avions prévu de faire en famille (sachant que la première fois qu'on est partis c'était à 4 pendant trois semaines complètes et que les prochaines fois ça sera à 5) et qu'on ferait si le Japon se rouvrait vraiment aux touristes. Par contre ce sera sur les vacances scolaires oui... Nous ça ne nous pose pas trop de problème pour l'été (45 degrés à Tokyo on a kiffé, même nos enfants) donc bon si tu es célibataire et surtout agrégée tu auras de quoi y aller régulièrement oui !
Par contre
- plutôt qu'un master MEEF qui te coince dans la voie du professorat, je te conseille plutôt de rester dans un "vrai" master disciplinaire.
- pour ce qui est d'aller au Japon régulièrement, c'est ce que nous avions prévu de faire en famille (sachant que la première fois qu'on est partis c'était à 4 pendant trois semaines complètes et que les prochaines fois ça sera à 5) et qu'on ferait si le Japon se rouvrait vraiment aux touristes. Par contre ce sera sur les vacances scolaires oui... Nous ça ne nous pose pas trop de problème pour l'été (45 degrés à Tokyo on a kiffé, même nos enfants) donc bon si tu es célibataire et surtout agrégée tu auras de quoi y aller régulièrement oui !
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- AustrucheerranteHabitué du forum
Je souscris au message d'Elaïna, en particulier en ce qui concerne la fuite du master MEEF, et en recommandant également l'agrégation, tant qu'elle existe encore.
(Attention cependant si tu comptes passer le concours en japonais, je pense que les postes doivent être très limités et donc ta situation géographique très contrainte).
(Attention cependant si tu comptes passer le concours en japonais, je pense que les postes doivent être très limités et donc ta situation géographique très contrainte).
- Une passanteEsprit éclairé
Elaïna a écrit:Difficile de te répondre sur le métier en lui-même car il y. Autant de situations de de professeurs ou presque...
Par contre
- plutôt qu'un master MEEF qui te coince dans la voie du professorat, je te conseille plutôt de rester dans un "vrai" master disciplinaire.
- pour ce qui est d'aller au Japon régulièrement, c'est ce que nous avions prévu de faire en famille (sachant que la première fois qu'on est partis c'était à 4 pendant trois semaines complètes et que les prochaines fois ça sera à 5) et qu'on ferait si le Japon se rouvrait vraiment aux touristes. Par contre ce sera sur les vacances scolaires oui... Nous ça ne nous pose pas trop de problème pour l'été (45 degrés à Tokyo on a kiffé, même nos enfants) donc bon si tu es célibataire et surtout agrégée tu auras de quoi y aller régulièrement oui !
Je suis désolée de nuancer les propos d'Elaïna mais être célibataire, même agrégé(e), comporte beaucoup de frais et de charges qu'on doit gérer seul(e).
Si, par exemple, on souhaite à un moment devenir propriétaire, le budget voyage peut fortement diminuer (j'ai une collègue qui faisait ainsi autrefois de beaux voyages tous les deux-trois ans, mais qui n'est plus en mesure de le faire).
On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, ni la façon dont nos envies vont évoluer (une envie de voyage tous les trois ans peut devenir un besoin vital de s'aérer l'esprit tous les ans, sauf que le budget ne suivra pas forcément), alors miser sur une carrière professionnelle en partant du principe qu'aujourd'hui, on a peu de besoins (d'autant plus en vivant encore chez ses parents, donc un peu éloigné des réalités de la gestion financière d'une vie quotidienne) me semble hasardeux.
Après, si tu te mets en couple avec quelqu'un ayant un salaire confortable, la question de ton propre salaire sera forcément moins cruciale.
Pour la réalité du métier lui-même, en effet, cela dépend de beaucoup de facteurs : établissement d'affectation (ou statut de TZR), le fait d'être en poste sur un ou plusieurs établissements, le nombre d'élèves par classe, la gestion de l'établissement (bien ou mal tenu, ce qui peut engendrer des incivilités quotidiennes), et la discipline enseignée (si peu considérée, manque d'intérêt des élèves, s'il y a beaucoup de copies / longues copies à corriger etc...).
Le point commun a beaucoup d'enseignants, je pense, est la charge mentale : il y a plusieurs classes à gérer, toujours quelque chose à penser (cours à préparer, copies en attente, conseils de classe, rv de parents et multiples réunions toujours de plus en plus nombreuses), cela dans un emploi du temps contraint (par exemple avec beaucoup d'heures de trous, donc tu as une heure pour bosser efficacement entre deux heures de cours, alors même que tu as la fatigue de ces cours). C'est, en ce qui me concerne, un des aspects les plus pénibles, je n'en ai jamais fini avec le travail, je ne peux pas rentrer chez moi en me disant que je reprends le boulot le lendemain matin, il y a toujours quelque chose à faire, à préparer / anticiper. L'autre point commun, c'est la fatigue engendrée par le métier, largement sous-estimée par qui n'a jamais enseigné : les heures de cours sont vite épuisantes (comme un comédien qui fait sa représentation de deux heures et s'écroule ensuite chez lui, sauf que l'enseignant a encore du travail à faire, et souvent bien plus de deux heures à faire dans la journée, même si toutes les heures ne sont pas aussi intenses, mais cela, on ne le sait jamais à l'avance), gérer 30 élèves n'a rien à voir avec des cours particuliers, on est entre le comédien qui doit faire un show pour maintenir l'attention, et le policier qui doit être hyper vigilant pour ne rien louper.
Je crois que certains collègues parviennent à alléger leur charge mentale, c'est sans doute lié encore une fois à la discipline enseignée, et à la personnalité de chacun.
(pardon, ma formulation est brouillonne, mais j'ai des copies en attente....)
- MitcindyNiveau 10
on est entre le comédien qui doit faire un show pour maintenir l'attention, et le policier qui doit être hyper vigilant pour ne rien louper.
bien dit !! :serge:
bien dit !! :serge:
- MathadorEmpereur
DracoSH a écrit:En parallèle de mes études, j’offre du soutien scolaire à travers Complétude, déjà, pour faire rentrer quelques deniers, et en plus, pour voir si j’ai des qualités pour accompagner & si j’ai des affinités avec ce milieu.
Il se trouve que oui, en y ayant bien réfléchi, ça me fait envie.
Attention, le soutien scolaire et le travail en classe c'est tout de même assez différent. Je faisais du soutien scolaire (bénévole) pendant mes études, cela ne m'a pas empêché de vouloir changer de métier au bout de 3 ans dans l'EN.
DracoSH a écrit:En même temps, de ce que je lis, et bien, on ne gagne pas sa vie décemment, et j’ai peur d’être rendue malheureuse dans ma vie privé à cause de cela.
Si tu es agrégée il y a un paye qui est clairement insuffisante par rapport à la qualification et au travail fourni mais qui dans l'absolu permet de vivre décemment. L'agrégation de japonais existe mais il y a très peu de places…
DracoSH a écrit:Je ne suis pas spécialement dépensière, cependant, il y a certaines choses, qui peuvent coûter un peu chères en temps comme en argent, qui me tiennent à coeur. J’ai peur de devoir les abandonner si je deviens enseignante.
Pour faire court : j'aime dessiner, j'aimerais pouvoir aller au Japon par exemple une fois tous les trois ans, par exemple.
Avec de bons arbitrages dans les dépenses ça devrait passer. Bon après si tu es certifiée en RP ça ne fera pas de miracles…
Pour ce qui est du voyage au Japon il y a aussi la question de la disponibilité dans le temps; si tu voyages entre mi-juillet et fin août ça passe mais si tu veux faire un voyage plus long (PVT de 6 mois ou 1 an par exemple) les moyens de te libérer (temps partiel annualisé, disponibilité) existent mais ils sont à la discrétion de l'administration et on peut te les refuser pour cause de nécessité de service.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- DracoSHJe viens de m'inscrire !
Je vous remercie pour tous vos précieux conseils et témoignages. Je vais essayer de répondre point par point pour être la plus claire possible.
Je ne savais pas que c’était tout à fait jouable de rejoindre la profession sans le master adapté, vous estimez que tout en entrant dans un master autre (je sais que mon université parisienne propose des masters en RI et commerce international), cela resterait jouable ?
Il est vrai que j’avais considéré, si je choisissais de me diriger vers cette voie, de passer l’agrégation, mais pas immédiatement, car déjà que je n’ai pas vraiment confiance en moi pour le CAPES (bien qu’en me préparant très bien, je suppose que je puisse le passer avec les honneurs), je me dis que le niveau au dessus, c’est forcément au dessus de mes moyens (même en travaillant beaucoup, on ne fait pas de miracles).
Je tiens à préciser que j’ai tout à fait conscience que le japonais d’une part, c’est peu de places pour beaucoup de concurrents, et d’autre part, je n’estime pas avoir une expérience de la langue suffisante pour me permettre de l’enseigner (je n’aurais que 5 ans d’études de la langue dans les pattes). C’est pourquoi l’anglais, qui est aussi très prévalent dans mon parcours, me parait plus adapté avec une bonne préparation (et aussi peut être, plus demandé que le japonais).
Pour ce qui est du travail concret, de la vie en tant qu’enseignant, je vous remercie d’être honnête, j’ai bien conscience que je ne dispose pas des éléments pour juger justement ce que la profession implique, et chaque exemple est précieux. Pour ce qui est de voyager, je me doutais que ce ne serait possible que pendant les voyages scolaires, et en tant que personne seule (et qui désire le rester, au moins pour l’instant), je vois donc que c’est compliqué (peut être très compliqué), mais pas impossible. Je me doutais bien que de faire du soutien scolaire c’est insuffisant pour s’assurer de sa vocation, je suis bien contente que vous m’ayez expliqué en quoi.
Je tiens à répéter que je vous suis très reconnaissante : je suis en proie à beaucoup d’angoisses vis-à-vis de l’avenir, encore plus depuis que j’ai remis l’idée de devenir une enseignante en question. C’était pour moi (et ma famille) quelque chose d’évident, mais si c’est insuffisant pour bien vivre, en tant que fille qui ne vient pas d’un milieu aisé et qui compte rester seule, il est important pour moi
Je ne savais pas que c’était tout à fait jouable de rejoindre la profession sans le master adapté, vous estimez que tout en entrant dans un master autre (je sais que mon université parisienne propose des masters en RI et commerce international), cela resterait jouable ?
Il est vrai que j’avais considéré, si je choisissais de me diriger vers cette voie, de passer l’agrégation, mais pas immédiatement, car déjà que je n’ai pas vraiment confiance en moi pour le CAPES (bien qu’en me préparant très bien, je suppose que je puisse le passer avec les honneurs), je me dis que le niveau au dessus, c’est forcément au dessus de mes moyens (même en travaillant beaucoup, on ne fait pas de miracles).
Je tiens à préciser que j’ai tout à fait conscience que le japonais d’une part, c’est peu de places pour beaucoup de concurrents, et d’autre part, je n’estime pas avoir une expérience de la langue suffisante pour me permettre de l’enseigner (je n’aurais que 5 ans d’études de la langue dans les pattes). C’est pourquoi l’anglais, qui est aussi très prévalent dans mon parcours, me parait plus adapté avec une bonne préparation (et aussi peut être, plus demandé que le japonais).
Pour ce qui est du travail concret, de la vie en tant qu’enseignant, je vous remercie d’être honnête, j’ai bien conscience que je ne dispose pas des éléments pour juger justement ce que la profession implique, et chaque exemple est précieux. Pour ce qui est de voyager, je me doutais que ce ne serait possible que pendant les voyages scolaires, et en tant que personne seule (et qui désire le rester, au moins pour l’instant), je vois donc que c’est compliqué (peut être très compliqué), mais pas impossible. Je me doutais bien que de faire du soutien scolaire c’est insuffisant pour s’assurer de sa vocation, je suis bien contente que vous m’ayez expliqué en quoi.
Je tiens à répéter que je vous suis très reconnaissante : je suis en proie à beaucoup d’angoisses vis-à-vis de l’avenir, encore plus depuis que j’ai remis l’idée de devenir une enseignante en question. C’était pour moi (et ma famille) quelque chose d’évident, mais si c’est insuffisant pour bien vivre, en tant que fille qui ne vient pas d’un milieu aisé et qui compte rester seule, il est important pour moi
- Clecle78Bon génie
Il ne faut pas exagérer tout de même. On peut vivre correctement avec un capes (même si on ne fait pas de folies c'est certain) y compris en région parisienne.
- TivinouDoyen
Je ne vis pas en région parisienne mais il me semble que les loyers sont élevés pour un salaire de prof débutant. Il faut attendre le 8e échelon pour atteindre 2000 euros nets sans HS.Clecle78 a écrit:Il ne faut pas exagérer tout de même. On peut vivre correctement avec un capes (même si on ne fait pas de folies c'est certain) y compris en région parisienne.
- MathadorEmpereur
Surtout lorsqu'il faut gagner 3 fois le loyer pour louer…
Pour le budget concret, c'est très variable selon la présence ou non des budgets clopes, diesel, enfants, soins coûteux, etc.
Quand on n'est pas concerné par ces postes de dépenses cela facilite beaucoup les choses.
Pour le budget concret, c'est très variable selon la présence ou non des budgets clopes, diesel, enfants, soins coûteux, etc.
Quand on n'est pas concerné par ces postes de dépenses cela facilite beaucoup les choses.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Clecle78Bon génie
J'ai travaillé longtemps en région parisienne et mes jeunes collègues neo titulaires arrivaient tout de même à s'en sortir et même à partir en vacances. En tant que fonctionnaire on parvient plus facilement à louer d'ailleurs. Je ne dis pas que c'est mirobolant mais ce n'est pas un salaire de misère non plus.Tivinou a écrit:Je ne vis pas en région parisienne mais il me semble que les loyers sont élevés pour un salaire de prof débutant. Il faut attendre le 8e échelon pour atteindre 2000 euros nets sans HS.Clecle78 a écrit:Il ne faut pas exagérer tout de même. On peut vivre correctement avec un capes (même si on ne fait pas de folies c'est certain) y compris en région parisienne.
- TivinouDoyen
Je n'ai pas parlé de salaire de misère, mais le salaire est bas, surtout quand on est seul : les dépenses comme le loyer, l'électricité, les charges sont les mêmes.
J'ai eu mon premier poste dans une zone rurale il y a plus de vingt ans, et je payais 400 euros de loyer pour un T3.
Combien paie-t-on aujourd'hui en région parisienne ?
J'ai eu mon premier poste dans une zone rurale il y a plus de vingt ans, et je payais 400 euros de loyer pour un T3.
Combien paie-t-on aujourd'hui en région parisienne ?
- MathadorEmpereur
Je dirais entre 800 et 1200 euros pour un 2 pièces.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TivinouDoyen
Voilà, et compte tenu du temps que nous passons à travailler chez nous, un studio d'étudiant c'est insuffisant. Et les agences ne loueront pas un T2 à 800 euros à un fonctionnaire qui en gagne 1500 (et encore, pas en début de carrière).Mathador a écrit:Je dirais entre 800 et 1200 euros pour un 2 pièces.
- Une passanteEsprit éclairé
Tivinou a écrit:Je n'ai pas parlé de salaire de misère, mais le salaire est bas, surtout quand on est seul : les dépenses comme le loyer, l'électricité, les charges sont les mêmes.
J'ai eu mon premier poste dans une zone rurale il y a plus de vingt ans, et je payais 400 euros de loyer pour un T3.
Combien paie-t-on aujourd'hui en région parisienne ?
Je ne peux pas répondre mais je regarde en ce moment pour mon fils, futur étudiant : pour 400 euros, dans une ville universitaire, il peut louer un studio entre 10 et 18 m2...
Dans cette même ville, je louais, il y a 25 ans, un appartement de 27 m2 pour l'équivalent de 250 euros.
Je crois que les loyers ont beaucoup augmenté (passage à l'euro, mais pas seulement), Clecle78, quand tes jeunes collègues néotitulaires et célibataires s'en sortaient sans problème ?
N'oublions pas quand même que les jeunes professeurs d'aujourd'hui perçoivent la prime d'activité, réservée aux bas salaires.
- Clecle78Bon génie
Il y a 2 ans c'était le cas en tout cas. On peut vivre avec un salaire de certifié et décourager quelqu'un sur ce seul argument je trouve ça franchement injustifié. I
- MathadorEmpereur
Bien sûr qu'on peut vivre avec un salaire de certifié, je l'ai d'ailleurs fait moi-même. Il y a même des gens qui vivent avec le SMIC (mais si l'on en croit Julie Graziani, il ne faut alors pas divorcer, et tant pis si le conjoint se révèle être une enflure).
Mais avec un bac+5 on peut aussi avoir un peu plus d'ambition, et par exemple viser un salaire de cadre : d'après l'INSEE, en 2018, les cadres du privé de moins de 30 ans avaient un salaire médian en équivalent temps plein de 2451 nets.
Mais avec un bac+5 on peut aussi avoir un peu plus d'ambition, et par exemple viser un salaire de cadre : d'après l'INSEE, en 2018, les cadres du privé de moins de 30 ans avaient un salaire médian en équivalent temps plein de 2451 nets.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- berzekoNiveau 8
Une passante a écrit:Tivinou a écrit:Je n'ai pas parlé de salaire de misère, mais le salaire est bas, surtout quand on est seul : les dépenses comme le loyer, l'électricité, les charges sont les mêmes.
J'ai eu mon premier poste dans une zone rurale il y a plus de vingt ans, et je payais 400 euros de loyer pour un T3.
Combien paie-t-on aujourd'hui en région parisienne ?
Je ne peux pas répondre mais je regarde en ce moment pour mon fils, futur étudiant : pour 400 euros, dans une ville universitaire, il peut louer un studio entre 10 et 18 m2...
Dans cette même ville, je louais, il y a 25 ans, un appartement de 27 m2 pour l'équivalent de 250 euros.
Je crois que les loyers ont beaucoup augmenté (passage à l'euro, mais pas seulement), Clecle78, quand tes jeunes collègues néotitulaires et célibataires s'en sortaient sans problème ?
N'oublions pas quand même que les jeunes professeurs d'aujourd'hui perçoivent la prime d'activité, réservée aux bas salaires.
C'est même sûr. Les grandes villes (Bordeaux,Lyon,Paris) ont pris +80 % sur les prix des loyers, donc vous aviez la chance de commencer à une autre époque. Et le tout détenu par 3.5% des propriétaires qui à eux seuls possèdent 50 % du parc immobilier locatif ce qui explique ces prix délirants.
- Clecle78Bon génie
Aucune chance de débuter dans ces grandes villes de toutes façons. D'autant que le salaire progresse assez vite au début même si cela reste insuffisant, on est d'accord, au vu du niveau exigé.
- dandelionVénérable
Nous allons emménager en région parisienne (on s’est dit que c’était le moment idéal pour devenir parents d’élève dans l’académie de Versailles) et les loyers à Paris et proche banlieue sont extrêmement élevés. Dès que l’on s’éloigne un peu, il faut une voiture, et cela signifie des coûts importants dans une région où les trajets aux heures de pointe sont très longs (les estimations de Google sont hilarantes: ce trajet prend entre 10 et 40 minutes suivant les conditions de circulation- et là tu sens bien que Google n’ose pas te dire deux heures les jours de grève). Sans compter le nombre d’appartements qui sont des passoires énergétiques. Inflation, hausse des prix de l’énergie, loyers élevés (et je confirme, le nombre d’appartements qui appartiennent à un même ‘grand bailleur institutionnel’ est surprenant), cela devrait faire réfléchir. Surtout que dans l’enseignement, on commence avec un salaire peu élevé, et on finit aussi avec un salaire peu élevé, alors que d’autres cadres progressent beaucoup plus vite.
Dans tous les cas, mieux vaut faire un essai en établissement pour se confronter aux réalités du terrain (en sachant qu’elles sont diverses, certes, mais qu’un débutant célibataire a peu de chances de se retrouver sur un poste dans un lycée de centre ville). Si le métier plaît, et qu’on n’est pas rebuté par les conditions de travail, le salaire n’est pas mirobolant mais on peut en effet faire le choix d’aller dans des zones plus reculées où le coût de la vie est moins élevé.
Dans tous les cas, mieux vaut faire un essai en établissement pour se confronter aux réalités du terrain (en sachant qu’elles sont diverses, certes, mais qu’un débutant célibataire a peu de chances de se retrouver sur un poste dans un lycée de centre ville). Si le métier plaît, et qu’on n’est pas rebuté par les conditions de travail, le salaire n’est pas mirobolant mais on peut en effet faire le choix d’aller dans des zones plus reculées où le coût de la vie est moins élevé.
- MelanieSLBDoyen
DracoSH a écrit:Je vous remercie pour tous vos précieux conseils et témoignages. Je vais essayer de répondre point par point pour être la plus claire possible.
Je ne savais pas que c’était tout à fait jouable de rejoindre la profession sans le master adapté, vous estimez que tout en entrant dans un master autre (je sais que mon université parisienne propose des masters en RI et commerce international), cela resterait jouable ?
C'est même fortement recommandé, le Master MEEF ne servant qu'à enfermer une population dans un métier qui ne lui conviendra peut-être pas. (C'est mon avis aujourd'hui, je ne prétends pas prédire les réformes qui seront menées les 5 prochaines années qui rendront peut-être le master MEEF obligatoire).
Les besoins en anglais sont tels qu'il n'est pas si dur d'avoir le CAPES aujourd'hui. Vise l'agrégation. Si tu remplis les conditions de diplôme, tu peux passer les deux et voir où tu arrives.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- ZetitcheurHabitué du forum
Bonjour DracoSH, ton témoignage et tes angoisses me touchent, car elles me renvoient bien en arrière (pour l'Anglais en tout cas, pour le Japonais je ne serais pas capable de sortir un seul mot ). Arrivée en maîtrise d'Anglais je ne savais toujours pas quel métier faire ! Pendant des années, je m'étais dit "tout sauf prof"... J'ai un peu paniqué, et un conseiller d'orientation m'a alors encouragée à partir comme assistante de langue française au Royaume-Uni ; j'ai adoré cette expérience et c'est ce qui m'a convaincue de passer les concours de l'enseignement. D'autant que mes parents partaient en retraite et qu'il fallait que je me décide.
J'ai eu l'agrégation, pour mon plus grand bonheur... mais l'année de stage fut une douche froide... Etre assistante de langue, ce n'était clairement pas la même chose ! J'ai hérité d'une classe très dure en face de laquelle je n'ai pas su me faire respecter. Gros questionnement sur mon orientation, des envies de démissionner. Mais pour faire quoi ???
Bref : quelqu'un m'a conseillé de postuler dans le supérieur, ce que j'ai fait et jamais regretté. Je ne me sentais pas capable de poursuivre dans les conditions que j'avais connues en stage, - je tire mon chapeau aux enseignants de collège et lycée... Je le vois ne serait-ce qu'à travers le parcours de mon fils.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait jamais de problèmes dans le supérieur, mais on apprend peu à peu à prendre confiance. Et j'ai eu la chance d'avoir des élèves motivés. Donc avec le recul, passer l'agrégation m'a énormément aidée et donné confiance (je doutais toujours de moi).
Ceci dit, malgré tous les témoignages que nous t'apportons, la réponse évidemment se trouve au fond de toi. Ce qui a été vrai pour chacun de nous ne le sera pas forcément pour toi.
Sur le côté financier, même en tant qu'agrégée, les premières années ne furent pas mirobolantes... Et en effet, il faut compter avec le coût du logement (j'ai enseigné à Paris) ! J'ai quand même réussi à faire de beaux voyages, mais pour les plus lointains il m'aura fallu un certain temps pour "me refaire" !
Je te souhaite de prendre confiance dans ton instinct, pour trouver la sérénité, que tu mérites !
J'ai eu l'agrégation, pour mon plus grand bonheur... mais l'année de stage fut une douche froide... Etre assistante de langue, ce n'était clairement pas la même chose ! J'ai hérité d'une classe très dure en face de laquelle je n'ai pas su me faire respecter. Gros questionnement sur mon orientation, des envies de démissionner. Mais pour faire quoi ???
Bref : quelqu'un m'a conseillé de postuler dans le supérieur, ce que j'ai fait et jamais regretté. Je ne me sentais pas capable de poursuivre dans les conditions que j'avais connues en stage, - je tire mon chapeau aux enseignants de collège et lycée... Je le vois ne serait-ce qu'à travers le parcours de mon fils.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait jamais de problèmes dans le supérieur, mais on apprend peu à peu à prendre confiance. Et j'ai eu la chance d'avoir des élèves motivés. Donc avec le recul, passer l'agrégation m'a énormément aidée et donné confiance (je doutais toujours de moi).
Ceci dit, malgré tous les témoignages que nous t'apportons, la réponse évidemment se trouve au fond de toi. Ce qui a été vrai pour chacun de nous ne le sera pas forcément pour toi.
Sur le côté financier, même en tant qu'agrégée, les premières années ne furent pas mirobolantes... Et en effet, il faut compter avec le coût du logement (j'ai enseigné à Paris) ! J'ai quand même réussi à faire de beaux voyages, mais pour les plus lointains il m'aura fallu un certain temps pour "me refaire" !
Je te souhaite de prendre confiance dans ton instinct, pour trouver la sérénité, que tu mérites !
- postulatNiveau 7
Je paye actuellement 700 euros pour un 18 m2 mais dans un coin du 5e à Paris plutôt sympa, il y a sans doute moins cher ailleurs. C'est petit mais je m'en fiche : je n'ai pas muté en RP (par choix évidemment) pour rester enfermé, je vis dehors !
- ElaïnaDevin
Pour les voyages c'est sûr qu'un salaire de prof ne permet pas de faire deux semaines au ski en février, Pâques aux Canaries et l'été un mois au Japon. Après chacun tient son budget comme il l'entend. L'année où nous sommes partis en famille pour trois semaines, on s'est quand même permis une virée à Londres en février et mes enfants sont allés au ski. Mes enfants sont petits donc c'est nous qui payons pour eux...
(Je précise avant qu'on me l'objecte pour la 2145e fois : non, ce n'est pas mon mari qui paye avec son gros salaire, nous partageons à égalité pour les loisirs). Mais on est peu dépensiers par ailleurs et le Japon c'était un projet ancien pour lequel nous avons beaucoup économisé. S'il n'y avait pas eu ensuite les restrictions covid on y serait déjà sûrement retournés mais bon...
Bref tout ça pour dire que en tenant un budget serré un salaire de prof te permet quand même de faire des choses
(Je précise avant qu'on me l'objecte pour la 2145e fois : non, ce n'est pas mon mari qui paye avec son gros salaire, nous partageons à égalité pour les loisirs). Mais on est peu dépensiers par ailleurs et le Japon c'était un projet ancien pour lequel nous avons beaucoup économisé. S'il n'y avait pas eu ensuite les restrictions covid on y serait déjà sûrement retournés mais bon...
Bref tout ça pour dire que en tenant un budget serré un salaire de prof te permet quand même de faire des choses
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- DracoSHJe viens de m'inscrire !
Je reviens vers vous après un certain temps : entre la fin du mémoire de première année à rédiger, et mes angoisses qui ne me permettaient pas de réfléchir clairement, je voulais prendre le temps pour essayer de mariner tout ça dans ma tête. Je voulais également pouvoir continuer à chercher, et voir quels étaient les enjeux d'entrer dans le métier sans passer de master MEEF (je suis toujours aussi surprise de son inutilité).
J'ai bien compris les enjeux de passer le CAPES et l'agrégation, le CAPES est préparable seul (avec beaucoup de volonté), l'agrégation, il faut passer par une préparation avec des professionnels. Je me demandais si, d'un point de vue administratif, il fallait faire preuve d'un master anglophone, ou si avec un M2 LLCER japonais, bien que ça ne fasse aucun sens du point de vue du projet, on pouvait s'inscrire à ces concours dans la filière anglaise parce que en soi, c'est un M2, et, si je compte suivre une préparation pour l'agrégation (et déjà m'y préparer seule pendant ma dernière année de japonais dans l'idéal), je n'ai pas pour autant envie d'aller directement dans l'optique de refaire deux années de master linguistique pour ensuite passer les concours. J'ai également vu qu'il fallait vraiment un niveau en langue orale, et, je suis bonne en anglais, je n'ai pas plus de soucis d'expression qu'en français, mais, pour ce qui est de la prononciation, je n'ai jamais eu les moyens de partir au pays et m'immerger un an dans la langue. Je suis très entourée par la langue car tout ce que je consomme en produit culturel est généralement anglais ou japonais, mais ça s'arrête là. Est ce que c'est un frein et c'est même pas la peine d'y penser, ou est ce que dans les faits, un accent imparfait n'est pas éliminatoire ?
J'ai bien compris les enjeux de passer le CAPES et l'agrégation, le CAPES est préparable seul (avec beaucoup de volonté), l'agrégation, il faut passer par une préparation avec des professionnels. Je me demandais si, d'un point de vue administratif, il fallait faire preuve d'un master anglophone, ou si avec un M2 LLCER japonais, bien que ça ne fasse aucun sens du point de vue du projet, on pouvait s'inscrire à ces concours dans la filière anglaise parce que en soi, c'est un M2, et, si je compte suivre une préparation pour l'agrégation (et déjà m'y préparer seule pendant ma dernière année de japonais dans l'idéal), je n'ai pas pour autant envie d'aller directement dans l'optique de refaire deux années de master linguistique pour ensuite passer les concours. J'ai également vu qu'il fallait vraiment un niveau en langue orale, et, je suis bonne en anglais, je n'ai pas plus de soucis d'expression qu'en français, mais, pour ce qui est de la prononciation, je n'ai jamais eu les moyens de partir au pays et m'immerger un an dans la langue. Je suis très entourée par la langue car tout ce que je consomme en produit culturel est généralement anglais ou japonais, mais ça s'arrête là. Est ce que c'est un frein et c'est même pas la peine d'y penser, ou est ce que dans les faits, un accent imparfait n'est pas éliminatoire ?
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