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- lene75Prophète
celitian a écrit:Visiblement elle n'avait pas le droit légalement.
Elle pouvait juste indiquer le niveau.
Si c'est vraiment le cas (j'ai de sérieux doutes), c'est un argument massif pour ne pas faire faire le test par un psy-EN, sauf éventuellement quand c'est juste un test « faire-valoir » pour un saut de classe qui reste interne à l'EN.
- AmaliahEmpereur
celitian a écrit:Visiblement elle n'avait pas le droit légalement.
Elle pouvait juste indiquer le niveau.
Est-ce que c'était il y a longtemps?
On a connu le test par la psy scolaire en 2008, rendez-vous avec la psy pour parler de l'enfant mais pas de compte-rendu écrit (je n'ai même pas pensé à en demander un à vrai dire, je n'étais même pas au courant, la demande venait de la maîtresse et j'ignorais tout des HPI).
Le même enfant a été retesté en 2016 par un psy au CIO, j'ai eu un compte-rendu détaillé et un compte-rendu avec conseils pour le corps enseignant.
L'an dernier, mon fils cadet a été testé par la psy EN au collège et j'ai reçu le compte-rendu en bonne et due forme.
Le psy-EN peut donc tout à fait donner le compte rendu précis. Celle de mon collège vient de le faire pour un de mes 6e.
- celitianSage
Honnêtement avoir le qi précis change quoi ?
Notre problématique n'était pas de confirmer son avance mais d'expliquer ses problèmes et qu'il puisse comprendre.
Je ne me souviens même pas si nous avons eu un compte-rendu écrit, je me souviens juste du rdv avec elle pour nous expliquer et nous rassurer (il allait vraiment très mal psychologiquement alors qu'il n'avait que 3 ans).
Notre problématique n'était pas de confirmer son avance mais d'expliquer ses problèmes et qu'il puisse comprendre.
Je ne me souviens même pas si nous avons eu un compte-rendu écrit, je me souviens juste du rdv avec elle pour nous expliquer et nous rassurer (il allait vraiment très mal psychologiquement alors qu'il n'avait que 3 ans).
- lene75Prophète
celitian a écrit:Honnêtement avoir le qi précis change quoi ?
Notre problématique n'était pas de confirmer son avance mais d'expliquer ses problèmes et qu'il puisse comprendre.
Je ne me souviens même pas si nous avons eu un compte-rendu écrit, je me souviens juste du rdv avec elle pour nous expliquer et nous rassurer (il allait vraiment très mal psychologiquement alors qu'il n'avait que 3 ans).
Ce n'est pas seulement le QI, même si ça peut être important pour une orientation, que le détail des difficultés et points d'appui pour mettre en place ou orienter une prise en charge efficace associant parents et professionnels.
J'ai eu le coup de l'orthophoniste qui ne faisait pas de compte-rendu, eh ben quand on en a changé la nouvelle a bien râlé de n'avoir aucune information. Et maintenant qu'on a des compte-rendus détaillés, je vois bien l'utilité que ça a pour tout le monde, nous à la maison, l'école, les autres professionnels, le dossier Mdph, etc. Eh oui, un compte-rendu d'orthophoniste peut être utile à un ophtalmo, ce à quoi l'orthophoniste n'avait pas pensé parce qu'on ne peut pas tout prévoir.
Et puis il y a une question de principe. On vit dans un pays libre. J'estime que quelqu'un n'a pas à détenir d'informations sur moi (ou mon enfant mineur) sans me les communiquer. Dans le même ordre d'idées, nous avons demandé (et obtenu), mon conjoint et moi, les données complètes de nos séquençages ADN et de celui de notre fille. Nous ne nous serions pas fait séquencer pour le plaisir, mais dans la mesure où ces données étaient disponibles, il nous paraît normal qu'elles nous soient communiquées. Elles nous appartiennent, c'est à nous de voir ce que nous souhaitons en faire ou pas, aujourd'hui ou dans l'avenir quand la médecine aura peut-être progressé. Ces données nous ont déjà été utiles pour mieux comprendre la maladie de notre fille à la lumière d'une étude américaine qui a été publiée entre temps.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
C'est étrange, j'ai toujours vu les parents obtenir facilement les tests de QI passés à l'école (ne serait-ce que parce que le centre référent les exigeait, ou ça m'est arrivé d'en demander). Et je pense que légalement les parents sont parfaitement en droit de les exiger. Les seules fois où j'ai eu des difficultés à avoir accès aux dossiers, c'est dans certains CMP/CMPP. Mais je pense que ça tient à une culture du secret, et au fait qu'ils n'utilisent pas toujours de tests étalonnés, préférant des interprétations psychanalytiques (pas tous heureusement, tout dépend de la direction).
Par contre je me rappelle avoir été choquée quand j'étais encore étudiante ; la prof qui nous présentait les bilans psychométriques nous avait dit "Ne jamais donner le QI devant les parents (elle parlait plutôt d'une pratique en milieu hospitalier) ; les parents n'ont pas toujours été informés". Et en effet ça m'est arrivé que l'hôpital me dise que le test indiquait une déficience, mais de ne pas le dire aux parents ; ils avaient par contre insisté auprès des parents sur la nécessité d'une scolarité adaptée (l'enfant est aujourd'hui en SEGPA même si l'hôpital demandait plutôt une orientation ULIS), je pense que les parents savent qu'il y a un truc mais cela n'a jamais été vraiment dit clairement. Ce que je trouve très gênant d'un point de vue éthique (et les différents professionnels marchent sur des œufs du coup, même dans mes bilans je ne peux pas faire figurer l'info).
Par contre je me rappelle avoir été choquée quand j'étais encore étudiante ; la prof qui nous présentait les bilans psychométriques nous avait dit "Ne jamais donner le QI devant les parents (elle parlait plutôt d'une pratique en milieu hospitalier) ; les parents n'ont pas toujours été informés". Et en effet ça m'est arrivé que l'hôpital me dise que le test indiquait une déficience, mais de ne pas le dire aux parents ; ils avaient par contre insisté auprès des parents sur la nécessité d'une scolarité adaptée (l'enfant est aujourd'hui en SEGPA même si l'hôpital demandait plutôt une orientation ULIS), je pense que les parents savent qu'il y a un truc mais cela n'a jamais été vraiment dit clairement. Ce que je trouve très gênant d'un point de vue éthique (et les différents professionnels marchent sur des œufs du coup, même dans mes bilans je ne peux pas faire figurer l'info).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- lene75Prophète
Après on va se plaindre que les parents refusent l'orientation.
Un peu dans le même registre, l'assistante sociale du Camsp nous a caché pendant 18 mois que nous pouvions faire un dossier de handicap. De sorte que pendant 18 mois, nous n'avons pu bénéficier d'aucune aide. Elle avait décrété que l'étiquette « handicap » pourrait nous traumatiser, notre fille et nous. Quand nous l'avons enfin eue, après plus de 2 ans, ça a été un soulagement pour nous et pour la petite, à qui nous avons pu expliquer sa différence, une grande aide pour sa grande sœur aussi. Mais même là, l'AS n'avait pas coché la case « carte d'invalidité », ce qui nous faisait perdre un certain nombre d'aides, ni la carte de stationnement alors qu'elle savait que c'était une vraie galère pour le stationnement à l'hôpital. C'est quand j'ai lourdement insisté pour qu'on fasse la demande (informée par une copine AS) qu'elle m'a sorti ses arguments psy à 2 balles.
Un peu dans le même registre, l'assistante sociale du Camsp nous a caché pendant 18 mois que nous pouvions faire un dossier de handicap. De sorte que pendant 18 mois, nous n'avons pu bénéficier d'aucune aide. Elle avait décrété que l'étiquette « handicap » pourrait nous traumatiser, notre fille et nous. Quand nous l'avons enfin eue, après plus de 2 ans, ça a été un soulagement pour nous et pour la petite, à qui nous avons pu expliquer sa différence, une grande aide pour sa grande sœur aussi. Mais même là, l'AS n'avait pas coché la case « carte d'invalidité », ce qui nous faisait perdre un certain nombre d'aides, ni la carte de stationnement alors qu'elle savait que c'était une vraie galère pour le stationnement à l'hôpital. C'est quand j'ai lourdement insisté pour qu'on fasse la demande (informée par une copine AS) qu'elle m'a sorti ses arguments psy à 2 balles.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Cléopatra2Guide spirituel
Après, Celitian, si tu dis que ton fils avait 3 ans, il ne s'agissait peut-être pas d'un test de QI proprement dit, donc effectivement sans résultat? Pour Arthur, la psy-EN nous a proposé un test psychométrique pas de QI, qui donnerait des indications mais pas un chiffre. Cela suffirait selon elle à ce qu'on comprenne mieux comment il fonctionne pour l'aider à l'école. Son psy a plutôt proposé d'attendre qu'il ait 6 ans pour faire un test "officiel" avec QI ensuite.
Comme il risque fortement de poser des problèmes de comportement à l'école, on a opté pour le fait d'attendre, comme ça on verra à ce moment-là s'il y a encore besoin.
Après, je ne suis pas certaine que cette psy soit au top (j'ai un peu eu une mauvaise expérience avec mon aînée) mais bon, on va dire qu'ils sont vraiment débordés dans le coin. Comme le test servira uniquement pour une problématique scolaire, je pense que c'est mieux de le faire faire par la psy EN qu'en libéral.
J'attends néanmoins un compte-rendu oral et écrit (et je m'assurerai avant qu'on les obtiendra bien).
Comme il risque fortement de poser des problèmes de comportement à l'école, on a opté pour le fait d'attendre, comme ça on verra à ce moment-là s'il y a encore besoin.
Après, je ne suis pas certaine que cette psy soit au top (j'ai un peu eu une mauvaise expérience avec mon aînée) mais bon, on va dire qu'ils sont vraiment débordés dans le coin. Comme le test servira uniquement pour une problématique scolaire, je pense que c'est mieux de le faire faire par la psy EN qu'en libéral.
J'attends néanmoins un compte-rendu oral et écrit (et je m'assurerai avant qu'on les obtiendra bien).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, ce que j'avais trouvé utile, c'était l'entretien avec le psy après le test — le test lui-même contenait un résumé de son évaluation (quant au score, ça n'est pas vraiment l'essentiel, sauf pour interpréter le caractère atypique et éventuellement problématique, ce qui revient au point précédent). En revanche, j'ai vu une fois un gamin que ça avait tellement “rassuré” qu'il gardait le test dans sa table de nuit (tout en n'en parlant jamais et en refusant de le montrer à qui que ce soit).
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Si tu vales valeo.
- celitianSage
On n'avait bien eu le détail mais pas de score.lene75 a écrit:celitian a écrit:Honnêtement avoir le qi précis change quoi ?
Notre problématique n'était pas de confirmer son avance mais d'expliquer ses problèmes et qu'il puisse comprendre.
Je ne me souviens même pas si nous avons eu un compte-rendu écrit, je me souviens juste du rdv avec elle pour nous expliquer et nous rassurer (il allait vraiment très mal psychologiquement alors qu'il n'avait que 3 ans).
Ce n'est pas seulement le QI, même si ça peut être important pour une orientation, que le détail des difficultés et points d'appui pour mettre en place ou orienter une prise en charge efficace associant parents et professionnels.
J'ai eu le coup de l'orthophoniste qui ne faisait pas de compte-rendu, eh ben quand on en a changé la nouvelle a bien râlé de n'avoir aucune information. Et maintenant qu'on a des compte-rendus détaillés, je vois bien l'utilité que ça a pour tout le monde, nous à la maison, l'école, les autres professionnels, le dossier Mdph, etc. Eh oui, un compte-rendu d'orthophoniste peut être utile à un ophtalmo, ce à quoi l'orthophoniste n'avait pas pensé parce qu'on ne peut pas tout prévoir.
Et puis il y a une question de principe. On vit dans un pays libre. J'estime que quelqu'un n'a pas à détenir d'informations sur moi (ou mon enfant mineur) sans me les communiquer. Dans le même ordre d'idées, nous avons demandé (et obtenu), mon conjoint et moi, les données complètes de nos séquençages ADN et de celui de notre fille. Nous ne nous serions pas fait séquencer pour le plaisir, mais dans la mesure où ces données étaient disponibles, il nous paraît normal qu'elles nous soient communiquées. Elles nous appartiennent, c'est à nous de voir ce que nous souhaitons en faire ou pas, aujourd'hui ou dans l'avenir quand la médecine aura peut-être progressé. Ces données nous ont déjà été utiles pour mieux comprendre la maladie de notre fille à la lumière d'une étude américaine qui a été publiée entre temps.
On savait également qu'il n'y aurait pas d'orthophoniste/psy après, on n'avait déjà tenté avant.
Elle avait fait des tests à 3 ans et le test officiel vers 6 ans.Cléopatra2 a écrit:Après, Celitian, si tu dis que ton fils avait 3 ans, il ne s'agissait peut-être pas d'un test de QI proprement dit, donc effectivement sans résultat? Pour Arthur, la psy-EN nous a proposé un test psychométrique pas de QI, qui donnerait des indications mais pas un chiffre. Cela suffirait selon elle à ce qu'on comprenne mieux comment il fonctionne pour l'aider à l'école. Son psy a plutôt proposé d'attendre qu'il ait 6 ans pour faire un test "officiel" avec QI ensuite.
Comme il risque fortement de poser des problèmes de comportement à l'école, on a opté pour le fait d'attendre, comme ça on verra à ce moment-là s'il y a encore besoin.
Après, je ne suis pas certaine que cette psy soit au top (j'ai un peu eu une mauvaise expérience avec mon aînée) mais bon, on va dire qu'ils sont vraiment débordés dans le coin. Comme le test servira uniquement pour une problématique scolaire, je pense que c'est mieux de le faire faire par la psy EN qu'en libéral.
J'attends néanmoins un compte-rendu oral et écrit (et je m'assurerai avant qu'on les obtiendra bien).
A vous lire, je me dis que nous aurions pu demander même si avoir ce score n'aurait pas changé grand-chose.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cela aurait sans doute été intéressant de pouvoir mettre en regard un test à 3 ans (le WPPSI qui est tout aussi officiel que les suivants) et celui de 6 ans, sans douterun WISC (qui court jusqu'à ~16 ans — celui pour adultes étant le WAIS). En général, accidents et maladies mis de côté, ils sont en continuité (en études longitudinales de cohortes).
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Si tu vales valeo.
- AmaliahEmpereur
Cléopatra2 a écrit:Après, Celitian, si tu dis que ton fils avait 3 ans, il ne s'agissait peut-être pas d'un test de QI proprement dit, donc effectivement sans résultat?
Pour Arthur, la psy-EN nous a proposé un test psychométrique pas de QI, qui donnerait des indications mais pas un chiffre. Cela suffirait selon elle à ce qu'on comprenne mieux comment il fonctionne pour l'aider à l'école. Son psy a plutôt proposé d'attendre qu'il ait 6 ans pour faire un test "officiel" avec QI ensuite. Comme le test servira uniquement pour une problématique scolaire, je pense que c'est mieux de le faire faire par la psy EN qu'en libéral.
Si, il existe un "vrai" test de QI pour les moins de six ans. La maîtresse de PS l'a demandé pour notre fils quand il avait 3 ans et et demi.
Je ne vois pas en quoi ce serait mieux de le faire par la psy EN qu'en libéral à vrai dire. C'est exactement la même chose (mis à part le fait qu'en libéral, c'est 250 euros).
epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ma part, ce que j'avais trouvé utile, c'était l'entretien avec le psy après le test — le test lui-même contenait un résumé de son évaluation (quant au score, ça n'est pas vraiment l'essentiel, sauf pour interpréter le caractère atypique et éventuellement problématique, ce qui revient au point précédent).
L'entretien avec le psy est en effet vraiment très intéressant. On a besoin du score pour justifier certains passages anticipés mais dans la vie de tous les jours, c'est tout le reste qui est intéressant.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Amaliah a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ma part, ce que j'avais trouvé utile, c'était l'entretien avec le psy après le test — le test lui-même contenait un résumé de son évaluation (quant au score, ça n'est pas vraiment l'essentiel, sauf pour interpréter le caractère atypique et éventuellement problématique, ce qui revient au point précédent).
L'entretien avec le psy est en effet vraiment très intéressant. On a besoin du score pour justifier certains passages anticipés mais dans la vie de tous les jours, c'est tout le reste qui est intéressant.
Voilà, c'est ça: ça permet de mieux comprendre ce qui se passe, y compris pour l'enfant (ou l'adulte). La mesure elle-même n'a d'intérêt que statistique (dans quel percentile ou “per-cent-millime” se situer) — mais le rapport lui-même (ceux que j'ai vu en tout cas) donne à mon avis des indications intéressantes sous forme de conseils, y compris pour les instits ou les profs.
Sinon, je me demande dans quelle mesure, dans la question posée dans ce fil, il n'y en a pas une autre. À ma connaissance, un psy dans le libéral ou en hôpital est tenu de respecter la confidentialité, mais aussi, comme n'importe quel praticien, le fait que le dossier du patient appartient au patient. Je ne sais pas s'il en est de même dans l'EN.
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Si tu vales valeo.
- AmaliahEmpereur
Je rebondis sur la confidentialité : le psy du CIO nous avait bien donné le compte-rendu destiné aux parents et un courrier de plusieurs pages destinés aux professeurs et contenant des explications, des conseils mais pas de mesures précises.
Cela dit, la psy vue en libérale pour ma fille l'an dernier nous a donné un compte-rendu que j'ai dû donner tel quel à l'école et que la maîtresse de cette année a récupéré.
Cela dit, la psy vue en libérale pour ma fille l'an dernier nous a donné un compte-rendu que j'ai dû donner tel quel à l'école et que la maîtresse de cette année a récupéré.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je sais qu'il existe un test de QI pour les enfants de moins de 6 ans, mais parfois les psy-EN ne sont pas très claires sur les tests qu'elles font passer, c'est le cas chez moi. Si je n'avais pas demandé le nom du test, elle ne m'aurait pas dit que ce n'était pas un test de QI mais que les résultats étaient corrélés. Donc quelqu'un qui n'est pas au courant peut légitimement penser que l'enfant a passé un test de QI. Et j'ai dû insister pour obtenir ces infos.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
S'agissant des tests de Wechsler, dans les grandes lignes il y a:
- moins de 6 ans: le WPPSI
- 6-16 ans 11 mois: le WISC
- au-delà: le WAIS
Ils sont remis à jour et réétalonnés régulièrement (pour compenser “l'effet Flynn”, mis à jour dans les années 80) — d'où aussi l'importance de la “version” que l'on passe (WISC-V à ce jour, si je ne me trompe pas).
- moins de 6 ans: le WPPSI
- 6-16 ans 11 mois: le WISC
- au-delà: le WAIS
Ils sont remis à jour et réétalonnés régulièrement (pour compenser “l'effet Flynn”, mis à jour dans les années 80) — d'où aussi l'importance de la “version” que l'on passe (WISC-V à ce jour, si je ne me trompe pas).
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Si tu vales valeo.
- ElietteNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:Quel est l'intérêt, du coup? J'avoue que j'ai du mal à comprendre qu'on fasse passer un test pour ensuite ne pas donner les résultats.
Nous hésitons pour faire passer le test à notre fils l'an prochain (sur recommandation de son psy), par la psy-EN. Elle ne nous a pas dit qu'elle ne nous donnerait pas les résultats. Si c'est le cas, autant ne pas le faire ou aller en libéral.
Pour notre fille, il y a 3 ans, elle nous a reçus, indiqué les scores pour les différents tests. On n'a eu aucun chiffre de qi, ni aucun document, mais elle a appelé de suite la directrice de l'école pour soutenir notre demande de saut et c'est tout ce qu'on voulait (directrice opposée aux sauts, quand bien même c'était une demande des deux dernières instits et de ma fille, et qui a exigé que des tests soient passés...).
Après c'était intéressant de voir les "points forts" qui n'étaient pas juste ceux auxquels que je pensais, mais ça n'a pas changé grand chose vu que la gamine est très bien dans ses baskets et se débrouille.
- *Fifi*Modérateur
Personnellement, mon fils de 6 ans a passé le wisc V par la PsyEN, nous avons eu un compte rendu de plusieurs pages sur les résultats et sur l’anamnèse. Nous avons eu les résultats chiffrés. Nous avons aussi eu un compte rendu oral lors d’un long entretien.
Je pense qu’un bilan écrit doit être demandé et peut être utile si l’on doit continuer les bilans.
Je pense qu’un bilan écrit doit être demandé et peut être utile si l’on doit continuer les bilans.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- lene75Prophète
Cléopatra2 a écrit:Je sais qu'il existe un test de QI pour les enfants de moins de 6 ans, mais parfois les psy-EN ne sont pas très claires sur les tests qu'elles font passer, c'est le cas chez moi. Si je n'avais pas demandé le nom du test, elle ne m'aurait pas dit que ce n'était pas un test de QI mais que les résultats étaient corrélés. Donc quelqu'un qui n'est pas au courant peut légitimement penser que l'enfant a passé un test de QI. Et j'ai dû insister pour obtenir ces infos.
Inversement la psy-EN ne nous avait pas dit que le test qu'elle voulait faire passer à notre fille était un WISC. Elle nous avait juste très évasivement parlé de faire « des » tests pour aider les maîtresses. C'est sur neo qu'on m'a mise en garde et conseillé de demander si c'était un WISC, et c'en était en effet un, qu'on a donc refusé, ce qu'elle n'a pas apprécié. Du coup elle n'a jamais vu notre fille, le test effectué par ses soins étant pour elle un préalable à tout autre entretien. Elle est juste obligée de venir aux ESS.
- maduNiveau 8
Quand mon fils était en ce2 ou cm1 la maîtresse m’a proposé de lui faire rencontrer la psychologue du secteur (on s’interrogeait sur une possible dyspraxie notamment).
J’ai accepté et j’ai reçu, peu après, un bilan ultra-light de ce que je n’ai pas identifié immédiatement comme un test de QI, et pour cause, je n’avais eu aucune info ni aucun retour sur la rencontre.
J’ai découvert ensuite que le test qu’il avait passé était obsolète.
Plus tard et pour d’autres raisons, ma fille a passé un test dans le privé. Je dois dire que le temps de passation, le retour oral et écrit particulièrement étoffé et la prise en charge qui a suivi m’ont confortée dans l’idée que, pour mon fils, c’était n’importe quoi (en particulier le compte-rendu non explicité).
Quoi qu’il en soit j’ai bien reçu un résultat.
J’ai accepté et j’ai reçu, peu après, un bilan ultra-light de ce que je n’ai pas identifié immédiatement comme un test de QI, et pour cause, je n’avais eu aucune info ni aucun retour sur la rencontre.
J’ai découvert ensuite que le test qu’il avait passé était obsolète.
Plus tard et pour d’autres raisons, ma fille a passé un test dans le privé. Je dois dire que le temps de passation, le retour oral et écrit particulièrement étoffé et la prise en charge qui a suivi m’ont confortée dans l’idée que, pour mon fils, c’était n’importe quoi (en particulier le compte-rendu non explicité).
Quoi qu’il en soit j’ai bien reçu un résultat.
- Cléopatra2Guide spirituel
lene75 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je sais qu'il existe un test de QI pour les enfants de moins de 6 ans, mais parfois les psy-EN ne sont pas très claires sur les tests qu'elles font passer, c'est le cas chez moi. Si je n'avais pas demandé le nom du test, elle ne m'aurait pas dit que ce n'était pas un test de QI mais que les résultats étaient corrélés. Donc quelqu'un qui n'est pas au courant peut légitimement penser que l'enfant a passé un test de QI. Et j'ai dû insister pour obtenir ces infos.
Inversement la psy-EN ne nous avait pas dit que le test qu'elle voulait faire passer à notre fille était un WISC. Elle nous avait juste très évasivement parlé de faire « des » tests pour aider les maîtresses. C'est sur neo qu'on m'a mise en garde et conseillé de demander si c'était un WISC, et c'en était en effet un, qu'on a donc refusé, ce qu'elle n'a pas apprécié. Du coup elle n'a jamais vu notre fille, le test effectué par ses soins étant pour elle un préalable à tout autre entretien. Elle est juste obligée de venir aux ESS.
Pareil pour ma fille. Nous avons refusé, vu qu'elle n'avait aucun problème d'adaptation scolaire.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais il est vrai qu'il existe d'autres tests: KABC et KABC-II, voire NEMI-2 et bientôt 3 (dérivé de Binet), etc.
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Si tu vales valeo.
- OlympiasProphète
Elyas a écrit:J'ai déjà parlé de ma PSY-EN qui m'expliquait que la pratique des bandelettes mouillées pour calmer les autistes était une pratique thérapeutique normale, je crois. J'ai souvent peu de confiance à l'égard des PSY-EN suite à mes diverses rencontres professionnelles.
C'est surtout complètement débile. Il faut quand même s'interroger sur la formation de certains PSY-EN qui ne savaient ni conseiller ni orienter, donnaient des informations obsolètes aux élèves, sans parler des analyses psychologiques au doigt mouillé...
- maikreeeesseGrand sage
Olympias a écrit:Elyas a écrit:J'ai déjà parlé de ma PSY-EN qui m'expliquait que la pratique des bandelettes mouillées pour calmer les autistes était une pratique thérapeutique normale, je crois. J'ai souvent peu de confiance à l'égard des PSY-EN suite à mes diverses rencontres professionnelles.
C'est surtout complètement débile. Il faut quand même s'interroger sur la formation de certains PSY-EN qui ne savaient ni conseiller ni orienter, donnaient des informations obsolètes aux élèves, sans parler des analyses psychologiques au doigt mouillé...
Oui, c'est ce que je demande depuis plusieurs messages: quelle était leur formation par rapport à une psy libérale ? Lorsque je m'y étais intéressé (il y a 15 ans...) il ne me semblait pas qu'il y avait de différences à part le CRPE en sus.
- lene75Prophète
Je pense que ça a beaucoup varié dans le temps, qu'il y a eu des reclassements, etc. On avait proposé à ma mère de le faire quand son job d'institutrice spécialisée a disparu. Certains de ses collègues ont accepté sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de psycho. C'était une formation 100% EN comme on les connaît dans ces situations de reclassement à l'arrache. Autant dire qu'ils ont appris sur le tas. Mon neveu était en psycho il y a 2 ans, ils avaient la possibilité de devenir psy-EN je ne saurais plus dire au bout de combien d'années OU de poursuivre leur formation plus longtemps, donc a priori formation plus courte pour les psy-EN. Entre les deux il y a eu probablement pas mal de situations collectives et individuelles différentes. Comme pour les profs, d'ailleurs. Là par exemple pour la rentrée, des contractuels vont être embauchés à bac+2, mais aussi des mères de 3 enfants et sportifs de haut niveau dispensés de diplôme. Ils n'auront aucune formation et suivant la conjoncture seront peut-être titularisés dans 5 ans alors que normalement il faut un master + un concours pour devenir prof.
Edit : je viens de regarder un peu sur internet, c'est peu clair et ça a l'air de dépendre des facs, mais en gros, les deux premières années d'études sont communes, et en 3e année, il faut choisir une spécialité, parmi lesquelles « psychologie clinique ». À la fin sur le papier tout le monde a un master 2, mais les cursus auront été différents. Après ce qui n'est pas clair c'est qu'apparemment on peut s'installer comme psychologue clinicien... sans avoir fait la spécialité du même nom ???
Re-édit : il existe par exemple un master en psychologie de l'orientation, de l'évaluation et du conseil, qui, si je comprends bien, permet d'être psy-EN, mais pas psychologue clinicien, on peut en revanche AUSSI devenir psy-EN avec un master en psychologie clinique.
Edit : je viens de regarder un peu sur internet, c'est peu clair et ça a l'air de dépendre des facs, mais en gros, les deux premières années d'études sont communes, et en 3e année, il faut choisir une spécialité, parmi lesquelles « psychologie clinique ». À la fin sur le papier tout le monde a un master 2, mais les cursus auront été différents. Après ce qui n'est pas clair c'est qu'apparemment on peut s'installer comme psychologue clinicien... sans avoir fait la spécialité du même nom ???
Re-édit : il existe par exemple un master en psychologie de l'orientation, de l'évaluation et du conseil, qui, si je comprends bien, permet d'être psy-EN, mais pas psychologue clinicien, on peut en revanche AUSSI devenir psy-EN avec un master en psychologie clinique.
- maikreeeesseGrand sage
Merci Lene. J'étais restée sur le master 2 (ou le DESS l mais je ne connaissais pas la subtilité du choix des options.
- elisa18Neoprof expérimenté
Pour mon fils, en 5 ème, c'est la cop qui a fait le Wisc pour détecter la dyspraxie visuo spatiale. Mais c'était à ma demande, pour aller plus vite, et c'était une jeune collègue. Par contre, pour le dossier MDPH, c'est une neuropsychologue en libéral qui l'a fait. Il a même fallu en refaire un pour le renouvellement (conseillé à l'ESS)
Cette année, j'ai demandé à la COP de mon collège pour un élève qui a d'énormes difficultés. De toute façon, elle n'a pas le temps.
Cette année, j'ai demandé à la COP de mon collège pour un élève qui a d'énormes difficultés. De toute façon, elle n'a pas le temps.
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