Faire une thèse en travaillant

Bonjour,

Oui, peut-être un énième sujet là-dessus.

Je viens de trouver un poste de directeur dans une structure qui a en gestion des archives , pour lequel des étudiants et chercheurs viennent travailler, a vocation à organiser des colloques, a des prix d'aides à la recherche, fait des publications et attend de moi que je fasse des publications.

Bref, d'un point de vue universitaire, est-ce possible de mener de front un travail à temps plein, et un travail de recherche ( qui serait fait en grande partie sur les fonds documentaire et archives de la structure) ?

Mon contrat de travail ne l'interdit pas. Mais, il est difficile de cumuler une autre activité avec un temps plein.

Je l'ai lu ici ou là que c'était quasi impossible, car il faut s'absenter de son poste pour assister à des colloques dans son université, des formations via l'école doctorale, rencontrer son directeur de thèse et donc ne plus être à son poste de travail, potentiellement.

Si vous avez un avis là-dessus.

En tout cas, je compte bien essayer !

Content pour toi jésus, félicitation pour cet emploi, il est possible que pendant les premières années ce soit impossible, le temps qu'une routine (au sens positif) se mette en place, mais ensuite si la structure ne manque pas cruellement de moyens (ce qui est le cas de presque tous les services publics aujourd'hui : lean management), alors pourquoi pas engager une thèse ? Par contre au bout de quelques années le risque c'est que le désir de faire une thèse soit étouffé. Bon courage.

Bonjour,

Oui, c'est ce que je présumais: laisser passer quelques années, prendre ses marques, se sentir à l'aise dans son poste pour avoir de la marge.
Mais, voilà, après cela, il faut trouver de la motivation, du temps pour le faire. Et malgré tout, il faut qu'il y ait un vrai intérêt hors de la " gloire" pour le faire.
Ici, ce serait pouvoir intervenir dans des colloques universitaires, donner quelques cours ( comme le faisait mon prédécesseur à ce poste)

Un de mes professeurs me disait qu'il faut savoir "garder à feu doux" sa recherche, son désir de savoir, ses questions, c'est-à-dire s'en occuper suffisamment régulièrement pour que ça chemine, que ça germe, ou au moins que ça reste assez vif.