Élève qui ne cesse de parler en classe malgré mes avertissements.

Bonjour,

J'ai un élève de 5e qui n'arrête pas de parler en cours. Il parle tellement fort que ça recouvre ma voix et je suis obligée de m'arrêter plusieurs fois par cours pour lui demander de se taire. Je dois répéter plusieurs fois les mêmes choses car quand je réponds à un élève ou quand j'explique quelque chose, certains élèves n'entendent pas ce que je dis.
Lors de la réunion parents profs, la maman de ce gamin m'a reproché d'être sans cesse sur lui, de lui mettre des sanctions sur le carnet sans réfléchir. Elle m'a également dit que je parlais mal aux élèves (c'est vrai qu'un jour j'ai dit " ferme ta gueule" à son gosse tellement j'étais à bout, et le pire, c'est que ça à marché, je ne l'ai plus entendu après, sans doute parcequ'il a été vexé). La mère m'a également dit que si son enfant avait des mauvaises notes en français, c'était parce que je ne l'aimais pas.
Depuis cette réunion, j'essaie de faire comme si son gosse n'était pas là et je ne le sanctionne plus même s'il me soule. Jeudi, en classe, il s'est mis à prendre son carnet de correspondance et à dire à voix haute devant toute la classe en riant "j'ai plus de sanction dans mon carnet depuis la réunion parents profs". J'ai pris ça comme une provocation après ce que m'a dit la mère à la réunion parents profs.

Bref, je ne sais plus quoi faire avec cet élève. Est-ce que quelqu'un aurait des solutions ?

Je pense qu'il faut continuer à le punir sinon tu donnes raison à la mère. S'il perturbé la classe à ce point, il faut l'exclure. Pour son insolence, je l'aurais collé.

Il ne faut pas rester seule face à cette situation : est-ce que tu en as parlé à l'équipe, au PP, au CPE ?
Est-ce que le comportement de cet élève est le même dans plusieurs cours ?

Mêmes avis. Et dans la mesure où il n'y a aucune amélioration (forcément, avec l'attitude de sa mère...), je remplacerais les mots dans le carnet par des heures de colle systématiques.

Quand je veux l'exclure, il me dit qu'il n'a rien fait et ses copains prennent sa défense. Et vu comment la mère s'est montrée virulente avec moi au moment de la réunion, ça m'embêterait de l'avoir tous les jours sur le dos. Je ne sais pas si au bout d'un moment, je pourrais supporter la pression.
L'autre jour, j'en ai discuté avec le prof principal qui m'a expliqué qu'il fallait arrêter de retirer des points dans le carnet car avec lui, ça sert à rien.

LadyOlenna a écrit:Il ne faut pas rester seule face à cette situation : est-ce que tu en as parlé à l'équipe, au PP, au CPE ?
Est-ce que le comportement de cet élève est le même dans plusieurs cours ?

J'en ai parlé au professeur principal. Il m'a dit que ce serait compliqué d'attendre de lui qu'il soit complètement silencieux (il est hyperactif). Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

LadyOlenna a écrit:Il ne faut pas rester seule face à cette situation : est-ce que tu en as parlé à l'équipe, au PP, au CPE ?
Est-ce que le comportement de cet élève est le même dans plusieurs cours ?

Il se comporte très bien en histoire géo, en techno et en physique chimie car les profs travaillent aussi dans un autre collège où la mère du gosse est CPE. Du coup, l'élève sait que ces profs vont voir sa mère plusieurs fois dans la semaine et qu'ils lui diront si ça se passe mal.
Et puis il paraît que l'an dernier en français, ça s'est mal passé avec la prof de l'an dernier. Donc je pense qu'il cherche à m'en faire payer les pots cassés.

Bonjour,

Tu montes d'un cran les sanctions à chaque fois.
Cet élève a beau être hyperactif, il est conscient de ce qu'il fait.
Place-le tout devant, juste devant ton nez, sans camarades à proximité.
Quant à la mère, tu lui fais peur en lui disant que si tu es sévère avec lui, c'est pour le bien du gamin et que s'il ne fait pas un effort (malgré son hyperactivité), tu vois noir pour son avenir...
Le gamin est suivi ?

C'est la maman qu'il faudrait punir...

Mitcindy a écrit:Bonjour,

Tu montes d'un cran les sanctions à chaque fois.
Cet élève a beau être hyperactif, il est conscient de ce qu'il fait.
Place-le tout devant, juste devant ton nez, sans camarades à proximité.
Quant à la mère, tu lui fais peur en lui disant que si tu es sévère avec lui, c'est pour le bien du gamin et que s'il ne fait pas un effort (malgré son hyperactivité), tu vois noir pour son avenir...
Le gamin est suivi ?

Je ne sais pas s'il voit des psys mais je sais qu'il voit un orthophoniste car la mère m'a reproché de lui avoir retiré le quatrième point du carnet (ils sont collés au bout de quatre points retirés) pour un motif qu'elle trouve idiot. Il s'est retrouvé collé à cause de ça et ça lui fait sauter une séance d'orthophoniste et ça casse le travail qu'il fait avec lui.

J'ai un élève comme ça. Il parle fort, et insolent, se moque de tout. J'ai failli renoncer à mettre une observation dans le carnet le jour où j'ai compté qu'il en avait déjà 31! On était au milieu du deuxième trimestre. Mais j'ai tenu bon. Il va de soi que quand on en arrive là, ni les observations ni les retenues n'ont d'effet. Cependant, il ne faut rien lâcher. C'est notre job. Et il faut qu'il reste des traces donc je fais régulièrement des rapports d'incident.
Courage !

Myrcab a écrit: L'autre jour, j'en ai discuté avec le prof principal qui m'a expliqué qu'il fallait arrêter de retirer des points dans le carnet car avec lui, ça sert à rien

Manifestement, le professeur principal a raison.

Myrcab a écrit: Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

Dirais-tu la même chose si l'élève souffrait d'incontinence et qu'il ne cessait d'aller aux toilettes pendant ton cours ? Quand le professeur parle, on reste en classe ?

Myrcab a écrit: Il se comporte très bien en histoire géo, en techno et en physique chimie car les profs travaillent aussi dans un autre collège où la mère du gosse est CPE. Du coup, l'élève sait que ces profs vont voir sa mère plusieurs fois dans la semaine et qu'ils lui diront si ça se passe mal. Et puis il paraît que l'an dernier en français, ça s'est mal passé avec la prof de l'an dernier. Donc je pense qu'il cherche à m'en faire payer les pots cassés.

Peut-être serait-il intéressant de discuter avec ces enseignants. L'attitude de l'élève s'explique peut-être autrement que par les relations que ces enseignants ont avec la mère. Après tout, tu ne manques pas de signaler à la mère l'attitude de son fils ; il ne suffit donc pas de rapporter à la mère ce que son enfant fait en classe pour que cet élève se comporte mieux. Quant au fait que l'élève pourrait te faire payer ce qui s'est passé l'an dernier, je n'y crois guère. Les élèves ont un rapport au temps assez différent du nôtre, et pour eux l'an dernier c'est très très loin.

Mitcindy a écrit: Quant à la mère, tu lui fais peur en lui disant que si tu es sévère avec lui, c'est pour le bien du gamin et que s'il ne fait pas un effort (malgré son hyperactivité), tu vois noir pour son avenir...

Faire croire à une mère - qui plus est CPE - que l'avenir de son enfant est incertain parce qu'à 12 ans il parle en classe est assez peu raisonnable.

Myrcab a écrit:

LadyOlenna a écrit:Il ne faut pas rester seule face à cette situation : est-ce que tu en as parlé à l'équipe, au PP, au CPE ?
Est-ce que le comportement de cet élève est le même dans plusieurs cours ?

Il se comporte très bien en histoire géo, en techno et en physique chimie car les profs travaillent aussi dans un autre collège où la mère du gosse est CPE. Du coup, l'élève sait que ces profs vont voir sa mère plusieurs fois dans la semaine et qu'ils lui diront si ça se passe mal.
Et puis il paraît que l'an dernier en français, ça s'est mal passé avec la prof de l'an dernier. Donc je pense qu'il cherche à m'en faire payer les pots cassés.

 En bref, d'après la maman c'est de ta faute si choupinou ne respecte rien du règlement intérieur ? C'est pratique pour elle... Et dire qu'elle est CPE !
 Désolé, je n'ai pas grand-chose à apporter si ce n'est : bon courage pour la fin d'année... Avec des parents pareils, pas besoin d'élèves pénibles.

Cochonou a écrit:

Myrcab a écrit: Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

Dirais-tu la même chose si l'élève souffrait d'incontinence et qu'il ne cessait d'aller aux toilettes pendant ton cours ? Quand le professeur parle, on reste en classe ?

Je trouve cette remarque très intéressante. J'ai un élève qui ressemble un peu à celui dont on parle ici et c'est une question que je me pose très souvent : l'hyperactivité explique certains comportements mais jusqu'où peut-elle les excuser ? Dis autrement : jusqu'à quel point faut-il tolérer plus dans ce genre de situation ?

Taillevent a écrit:

Cochonou a écrit:

Myrcab a écrit: Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

Dirais-tu la même chose si l'élève souffrait d'incontinence et qu'il ne cessait d'aller aux toilettes pendant ton cours ? Quand le professeur parle, on reste en classe ?

Je trouve cette remarque très intéressante. J'ai un élève qui ressemble un peu à celui dont on parle ici et c'est une question que je me pose très souvent : l'hyperactivité explique certains comportements mais jusqu'où peut-elle les excuser ? Dis autrement : jusqu'à quel point faut-il tolérer plus dans ce genre de situation ?

Sommes-nous sûrs qu'un élève incontinent qui, je cite, "ne cess[er]ait d'aller aux toilettes" pendant le cours, serait scolarisé dans un établissement courant ?
Sans parler du fait que l'effet sur le travail du groupe n'est pas comparable entre parler incessamment à voix haute (au point d'empêcher les autres d'entendre) et aller incessamment aux toilettes (ce qui peut se faire assez discrètement).
Et il faudrait prendre en compte la situation médicale précise de cet enfant. Quels sont les outils que l'administration a proposés ?

Cochonou a écrit:

Myrcab a écrit: L'autre jour, j'en ai discuté avec le prof principal qui m'a expliqué qu'il fallait arrêter de retirer des points dans le carnet car avec lui, ça sert à rien

Manifestement, le professeur principal a raison.

On peut lire les faits à l'invers : même en lui retirant des points, il nuit au groupe ; que ne ferait-il pas s'il n'y avait pas de réaction ?
En fait si, l'initiateur du fil en a fait l'essai : manifestement, ça n'a pas amélioré la situation précisément.

Cochonou a écrit:

Myrcab a écrit: L'autre jour, j'en ai discuté avec le prof principal qui m'a expliqué qu'il fallait arrêter de retirer des points dans le carnet car avec lui, ça sert à rien

Manifestement, le professeur principal a raison.

Myrcab a écrit: Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

Dirais-tu la même chose si l'élève souffrait d'incontinence et qu'il ne cessait d'aller aux toilettes pendant ton cours ? Quand le professeur parle, on reste en classe ?

Myrcab a écrit: Il se comporte très bien en histoire géo, en techno et en physique chimie car les profs travaillent aussi dans un autre collège où la mère du gosse est CPE. Du coup, l'élève sait que ces profs vont voir sa mère plusieurs fois dans la semaine et qu'ils lui diront si ça se passe mal. Et puis il paraît que l'an dernier en français, ça s'est mal passé avec la prof de l'an dernier. Donc je pense qu'il cherche à m'en faire payer les pots cassés.

Peut-être serait-il intéressant de discuter avec ces enseignants. L'attitude de l'élève s'explique peut-être autrement que par les relations que ces enseignants ont avec la mère. Après tout, tu ne manques pas de signaler à la mère l'attitude de son fils ; il ne suffit donc pas de rapporter à la mère ce que son enfant fait en classe pour que cet élève se comporte mieux. Quant au fait que l'élève pourrait te faire payer ce qui s'est passé l'an dernier, je n'y crois guère. Les élèves ont un rapport au temps assez différent du nôtre, et pour eux l'an dernier c'est très très loin.

Mitcindy a écrit: Quant à la mère, tu lui fais peur en lui disant que si tu es sévère avec lui, c'est pour le bien du gamin et que s'il ne fait pas un effort (malgré son hyperactivité), tu vois noir pour son avenir...

Faire croire à une mère - qui plus est CPE - que l'avenir de son enfant est incertain parce qu'à 12 ans il parle en classe est assez peu raisonnable.

Alors à ce moment-là, autant faire un règlement pour chaque cas d'élèves...je demande juste que ce gosse me respecte un peu plus et qu'il arrête de me prendre de haut à la moindre remarque. Dans mon établissement, on est très stricts sur les bavardages en classe. Si je laisse tout passer à lui qui est hyperactif, les autres vont essayer de se chercher des excuses pour être dispensés de sanctions. Je pense qu'au contraire, il faut lui demander d'essayer de faire des efforts et de souligner quand il en fait. Mais ça, la mère veut pas en entendre parler car son enfant est un petit ange...

Pour ma part, dans mon cours, la limite est très claire : dès lors que les problèmes de comportement nuisent régulièrement aux apprentissages des autres élèves de la classe et que mots et punitions n'ont pas d'effet, j'exclus avec rapport d'incident. Les autres élèves ont le droit d'avoir cours dans des conditions normales, propices à leur réussite. Un élève, quels que soient ses problèmes, ne peut en faire porter les effets sur les autres qui n'y sont pour rien et ne doivent pas en pâtir.

[quote="Cochonou"]

Myrcab a écrit:

Myrcab a écrit: Pour moi, l'hyperactivité ne doit pas être un motif d'irrespect envers le professeur. Quand le professeur parle, on se tait.

Dirais-tu la même chose si l'élève souffrait d'incontinence et qu'il ne cessait d'aller aux toilettes pendant ton cours ? Quand le professeur parle, on reste en classe ?

Je ne saisis pas bien le parallèle.

Si un élève aussi incontinent pouvait être scolarisé en milieu ordinaire, j'imagine qu'il s'éclipserait discrètement quand c'est nécessaire après avoir fait un petit signe au professeur. Sans "retourner" la classe avant de sortir.
On a régulièrement des élèves qui ont des problèmes les obligeant à aller souvent aux toilettes, ils n'en profitent pas pour mettre le bazar en classe.

Je trouve à vrai dire ta remarque assez désobligeante pour la collègue.

Quelques pistes de solutions

1. Poser 2 doigts sur la table, un objet transitionnel entre l'enseignant et l'élève. Il va se taire c'est sûr. (hommage à une vidéo mythique)

2. Plus sérieusement, je conseillerais d'échanger avec les collègues chez qui "ça se passe bien". S'ils ont une recette miracle, alléluia à utiliser. Si pas de recette miracle, car l’élève manifeste sa mauvaise humeur spécifiquement chez toi, appliquer le règlement intérieur. A partir du moment où l'élève est gênant pour les autres, c'est un devoir vis à vis des autres élèves de sanctionner pour que la majorité puisse suivre.

Selon comment tu le sens, tu peux aussi:

--> Conseiller à la maman de monter un dossier MDPH si son enfant à une pathologie particulière qui lui empêche d'être concentré dans certains cours.
--> Indiquer que tu peux faire du soutien scolaire individualité pour cet élève afin de l'aider à progresser pour 75€ HT / heure.

J’ai eu un élève hyperactif (en terminale, mais je crois que la même solution est possible ici), qui refusait de prendre correctement son traitement. Un jour je l’ai exclu car il chantait en classe (et ne s’est pas arrêté quand je le lui ai demandé), la CPE est venue me voir en me disant que je n’avais « pas le droit de l’exclure en raison de son handicap », donc je lui avais répondu « OK, mais dans un cas comme celui-là où il empêche la tenue normale du cours, mon rôle est de gérer pour pouvoir faire cours aux 34 autres élèves, donc OK je ne l’exclus pas, mais je l’envoie à l’infirmerie puisque c’est médical ». Elle n’avait pas pu faire autrement que me dire oui.
Bref, s’il y a bien un PAI ou un PAP pour hyperactivité, appuie-toi dessus pour l’envoyer à l’infirmerie s’il perturbe le cours « à cause de son handicap ».

Myrcab a écrit:Alors à ce moment-là, autant faire un règlement pour chaque cas d'élèves...je demande juste que ce gosse me respecte un peu plus et qu'il arrête de me prendre de haut à la moindre remarque. Dans mon établissement, on est très stricts sur les bavardages en classe. Si je laisse tout passer à lui qui est hyperactif, les autres vont essayer de se chercher des excuses pour être dispensés de sanctions. Je pense qu'au contraire, il faut lui demander d'essayer de faire des efforts et de souligner quand il en fait. Mais ça, la mère veut pas en entendre parler car son enfant est un petit ange...

Entendons-nous, je suis totalement d'accord sur le fait que le comportement de cet élève est en soi problématique et que la réaction de la mère n'est pas appropriée. Je souhaitais juste souligner l'idée que les situation particulières demandent un peu de souplesse, qui peut parfois contribuer à aider. Mais j'admets volontiers que dans ce cas, ça pourrait ne pas être la piste à explorer prioritairement.

valle a écrit:Sommes-nous sûrs qu'un élève incontinent qui, je cite, "ne cess[er]ait d'aller aux toilettes" pendant le cours, serait scolarisé dans un établissement courant ?

Une école "particulière" pour une incontinence ? Sérieusement ?

Mathoune a écrit:J’ai eu un élève hyperactif (en terminale, mais je crois que la même solution est possible ici), qui refusait de prendre correctement son traitement. Un jour je l’ai exclu car il chantait en classe (et ne s’est pas arrêté quand je le lui ai demandé), la CPE est venue me voir en me disant que je n’avais « pas le droit de l’exclure en raison de son handicap », donc je lui avais répondu « OK, mais dans un cas comme celui-là où il empêche la tenue normale du cours, mon rôle est de gérer pour pouvoir faire cours aux 34 autres élèves, donc OK je ne l’exclus pas, mais je l’envoie à l’infirmerie puisque c’est médical ». Elle n’avait pas pu faire autrement que me dire oui.
Bref, s’il y a bien un PAI ou un PAP pour hyperactivité, appuie-toi dessus pour l’envoyer à l’infirmerie s’il perturbe le cours « à cause de son handicap ».

C'est tellement désolant...

@Taillevent : Je pense que le post initial (auquel valle répondait) relève de la provocation (dont la pertinence m'échappe).

Pour avoir déjà eu en classe un élève ayant une telle pathologie, il y a des protections particulières qui permettent justement d'éviter cela, qui ne serait pas gérable (l'incontinent ne pouvant pas, par définition, se retenir le temps d'aller aux toilettes), et la mise en place d'un protocole et d'une aide pour qu'il puisse en changer très régulièrement.