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- ErgoDevin
Hapsolument !
Oui, les refus sont rarissimes (la 1re VP nous avait parlé de quelqu'un qui n'était pas venu faire ses cours par ex, et n'avait pas l'intention de venir) et on avait tous des rapports favorables mais c'est quand même mieux quand c'est fait.
e-Wanderer:
- IridianeFidèle du forum
Merci pour vos réponses !
Je comprends ta joie, fête bien
Je comprends ta joie, fête bien
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Oui, horrible affaire que celle de 2008. J'avais lu le rapport de l'IGAENR — il me semble bien que la collègue décédée avait été été “réhabilitée” suite à ce rapport (la prolongation de son année de stage avait été annulée) et que le président de l'U. avait reconnu que des erreurs de procédures avaient été commises. Mais honnêtement, ce type d'affaire est tout de même rarissime.
- ErgoDevin
Je crois qu'e-Wanderer évoque encore une autre affaire, hélas.
Pour MC Lorne, c'était encore du temps des commissions de spécialistes.
Maintenant, depuis une dizaine d'années, la titularisation passe par le conseil académique. Là, moi j'ai eu à fournir une liste de mes travaux (je n'ai volontairement donné que celle de l'année), l'avis des responsables de formation dans lesquelles j'intervenais, l'avis du directeur de l'unité de recherche et l'avis du directeur de ma composante. Ensuite un membre du CAcR a fait un rapport sur le dossier () et c'est passé comme une lettre à la poste. Mais j'avais lu des cas dans le canard syndical où des stagiaires avaient été un peu plus embêtés.
Iridiane: c'est sûr que tu seras mieux dans un autre département !
Pour MC Lorne, c'était encore du temps des commissions de spécialistes.
Maintenant, depuis une dizaine d'années, la titularisation passe par le conseil académique. Là, moi j'ai eu à fournir une liste de mes travaux (je n'ai volontairement donné que celle de l'année), l'avis des responsables de formation dans lesquelles j'intervenais, l'avis du directeur de l'unité de recherche et l'avis du directeur de ma composante. Ensuite un membre du CAcR a fait un rapport sur le dossier () et c'est passé comme une lettre à la poste. Mais j'avais lu des cas dans le canard syndical où des stagiaires avaient été un peu plus embêtés.
Iridiane: c'est sûr que tu seras mieux dans un autre département !
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ergo a écrit:Je crois qu'e-Wanderer évoque encore une autre affaire, hélas.
Pour MC Lorne, c'était encore du temps des commissions de spécialistes.
Maintenant, depuis une dizaine d'années, la titularisation passe par le conseil académique. Là, moi j'ai eu à fournir une liste de mes travaux (je n'ai volontairement donné que celle de l'année), l'avis des responsables de formation dans lesquelles j'intervenais, l'avis du directeur de l'unité de recherche et l'avis du directeur de ma composante. Ensuite un membre du CAcR a fait un rapport sur le dossier () et c'est passé comme une lettre à la poste. Mais j'avais lu des cas dans le canard syndical où des stagiaires avaient été un peu plus embêtés.
C'est bien possible. Pour ma part, je me félicite de la mise au point de procédures plus larges et plus collégiales : cela peut paraître un ensemble de tracasseries, mais cela peut peut-être permettre qu'il y ait moins de tragédies comme celles évoquées — même s'il est probable que cela n'empêche certainement pas à coup sûr toute forme d'abus.
Quoi qu'il en soit, te voilà universitaire pur jus de l'université, chère collègue !
- e-WandererGrand sage
Oui, c'est une vieille affaire, il y a un quart de siècle… Mais même si je n'ai pas vécu cette horrible affaire, ça m'a d'autant plus marqué qu'il s'agissait précisément du support de mon poste de MCF (heureusement, je n'étais pas le successeur immédiat et le fléchage avait un peu changé, sinon je crois que ça aurait été très difficile à vivre ).
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
- RogerMartinBon génie
Ce qui est triste aussi, c'est que 20-30 ans après on n'a pas beaucoup progressé (euphémisme) sur l'accompagnement des collègues dépressifs ou en burn-out. Je le vois même pour les BIATTS, à part balancer des jours de télétravail sans se soucier de la faisabilité de la mesure, le médecin du travail ne propose absolument rien.
Du temps des commissions de spécialistes il y avait des refus de titularisation scandaleux. J'avais vu ça pour une germaniste dans ma fac de l'époque dans les années 90. Comme les collègues se tiraient la bourre entre eux, un petit groupe de grands génies a décidé que contrairement à ce qu'elle avait annoncé lors de son audition, il allait falloir la forcer à déménager, ce qu'elle ne pouvait pas faire à cause d'une situation personnelle compliquée, et sa titularisation avait été refusée.
Du temps des commissions de spécialistes il y avait des refus de titularisation scandaleux. J'avais vu ça pour une germaniste dans ma fac de l'époque dans les années 90. Comme les collègues se tiraient la bourre entre eux, un petit groupe de grands génies a décidé que contrairement à ce qu'elle avait annoncé lors de son audition, il allait falloir la forcer à déménager, ce qu'elle ne pouvait pas faire à cause d'une situation personnelle compliquée, et sa titularisation avait été refusée.
- IridianeFidèle du forum
Mais c’est légal ça, de ne pas titulariser quelqu’un à cause de son lieu de résidence ???
- IridianeFidèle du forum
Par ailleurs il me semble qu’il règne une grande hypocrisie à propos de ces histoires de résidence. On m’a conseillé à toutes mes auditions de dire que j’allais déménager dans la ville en question - ce que j’ai fait sans connaître parfois lesdites villes et sans vraiment me poser de question. Parfois, les membres des COS posent la question alors qu’eux mêmes sont « turbo profs ». Je comprends bien qu’il faille s’assurer que le collègue recruté s’investira correctement, mais d’une part le lieu de résidence n’en est absolument pas une garantie, d’autre part on sait bien que ce genre de promesse n’engage que ceux qui y croient. Après tout, c’est le problème de la personne recrutée : si elle ne veut / peut pas venir s’installer, quel est le problème du moment qu’elle s’investit correctement ?
Étant donné la tension autour des postes d’enseignants chercheurs, on a un peu tendance à sacraliser la chose je trouve, du genre « étant donné que tu as eu la chance d’avoir un poste il faut maintenant tout sacrifier ». Mais enfin cela reste un travail, et si la situation personnelle de la personne recrutée fait qu’elle ne peut pas venir s’installer, eh bien c’est ainsi. Au demeurant, on ne peut pas non plus demander à quelqu’un de venir s’installer le jour de sa prise de poste : je ne connais pas la ville où j’ai été recrutée, je ne sais pas encore si je vais m’y installer, mais surtout je vais attendre de la connaître un peu pour l’envisager, ça me parait un peu normal.
Étant donné la tension autour des postes d’enseignants chercheurs, on a un peu tendance à sacraliser la chose je trouve, du genre « étant donné que tu as eu la chance d’avoir un poste il faut maintenant tout sacrifier ». Mais enfin cela reste un travail, et si la situation personnelle de la personne recrutée fait qu’elle ne peut pas venir s’installer, eh bien c’est ainsi. Au demeurant, on ne peut pas non plus demander à quelqu’un de venir s’installer le jour de sa prise de poste : je ne connais pas la ville où j’ai été recrutée, je ne sais pas encore si je vais m’y installer, mais surtout je vais attendre de la connaître un peu pour l’envisager, ça me parait un peu normal.
- joebar69Fidèle du forum
Cela m'est également arrivé (sur un poste de PRAG). Poste dans une école d'ingé d'une académie ou je n'étais pas résident.Iridiane a écrit:Par ailleurs il me semble qu’il règne une grande hypocrisie à propos de ces histoires de résidence. On m’a conseillé à toutes mes auditions de dire que j’allais déménager dans la ville en question - ce que j’ai fait sans connaître parfois lesdites villes et sans vraiment me poser de question. ...
J'avais clairement indiqué que je m'installerais à proximité de cette école (lors des entretiens pré-audition et en audition).
Je n'ai pas eu le poste (classé 2nd).
Le poste était resté vacant quasi un semestre, la personne nommée l'année d'avant ne s'était pas rapproché de l'étab (résidence à + de 300 kms) et n'avait pas tenu 1 semestre.
On peut comprendre que ce point était essentiel, au niveau du recrutement. Ils ont choisi quelqu'un du coin.
- IridianeFidèle du forum
Oui mais c’était pour un poste de PRAG, pas de McF, ce n’est pas le même service. Et évidemment si on vous pose explicitement la question à l’audition et que vous répondez non, vous ne serez pas classé premier. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est généralement assez hypocrite car quand cette question est posée, elle peut l’être par un comité dans lequel il y a par ailleurs des turbo profs, et il arrive très fréquemment que le candidat élu finalement ne s’installe pas, ou pas tout de suite (c’est normal, les gens sont obligés de tenir compte de leur situation personnelle).
Après, si on parle d’une personne recrutée qui ne déménage pas alors que la situation l’y contraint (fac beaucoup trop loin / mal desservie par rapport au lieu de résidence) et que cela a un impact sur son travail / son service, évidemment c’est une autre histoire. Et pour les PRAG la question se pose différemment car il est rare qu’un PRAG ait un EDT sur deux jours !
Après, si on parle d’une personne recrutée qui ne déménage pas alors que la situation l’y contraint (fac beaucoup trop loin / mal desservie par rapport au lieu de résidence) et que cela a un impact sur son travail / son service, évidemment c’est une autre histoire. Et pour les PRAG la question se pose différemment car il est rare qu’un PRAG ait un EDT sur deux jours !
- joebar69Fidèle du forum
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : On est d'accord. Tant que le job est fait correctement (MCF ou PRAG), j'entends par là, assurer les missions référentes au statut, il n'y a rien à dire.
Ce genre de question sur le lieu de résidence est border-line, comme vous l'avez souligné.
Que le comité de recrutement alerte le-la candidat.e sur "sa mobilité", pour accéder au lieu d'exercice, est une chose. En faire une question insidieuse (dont la réponse peut être tout aussi hypocrite) n'a aucun intérêt.
Ce genre de question sur le lieu de résidence est border-line, comme vous l'avez souligné.
Que le comité de recrutement alerte le-la candidat.e sur "sa mobilité", pour accéder au lieu d'exercice, est une chose. En faire une question insidieuse (dont la réponse peut être tout aussi hypocrite) n'a aucun intérêt.
- KassandraNiveau 1
RogerMartin a écrit:Ce qui est triste aussi, c'est que 20-30 ans après on n'a pas beaucoup progressé (euphémisme) sur l'accompagnement des collègues dépressifs ou en burn-out. Je le vois même pour les BIATTS, à part balancer des jours de télétravail sans se soucier de la faisabilité de la mesure, le médecin du travail ne propose absolument rien.
Comment un MCF peut faire du télétravail ? A moins de programmer les cours à distance.
- MathadorEmpereur
Et le statut des enseignants-chercheurs (décret n°84-431) dit justement (ou pas, mais pour l'instant telle est la réglementation) que:
Article 5
Modifié par Décret 92-71 1992-01-16 art. 1 JORF 22 janvier 1992
Modifié par Décret 87-555 1987-07-17 art. 1 JORF 19 juillet 1987
Les enseignants chercheurs sont astreints à résider au lieu d'exercice de leurs fonctions. Des dérogations individuelles peuvent être accordées par le président ou le directeur de l'établissement dans les limites compatibles avec les besoins du service.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- IridianeFidèle du forum
Oui oui bien sûr mais dans les faits ça n’est absolument pas appliqué, il y a plein de turbo profs. D’ailleurs si l’obligation était appliquée, la question ne se poserait pas et ne serait pas posée en audition.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
J'avais certes lu je ne sais plus où (dans un courrier syndical de la FSU ?) une explication différenciation la résidence administrative et le lieu de domiciliation, la première servant à calculer les éventuelles indemnités, mais n'impliquant pas de pouvoir contraindre la seconde puisqu'au terme du droit européen reconnu en France l'État n'a droit d'ingérence dans la vie privée ni dans la domiciliation (la seule contrainte étant évidemment de ne pas se soustraire au service)… Je pense toutefois que l'astreinte et première et la dérogation seconde.
Cela étant, au sens strict, exiger que le lieu de résidence soit la ville dans laquelle se situe l'établissement d'exercice, même assoupli à 30km (cf. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) n'est pas toujours matériellement possible. D'autre part, les dérogations individuelles doivent être motivées explicitement par un incompatibilité relative au service pour pouvoir être refusées.
D'autant que je me souviens aussi d'avoir vu un directeur de département chercher à “avoir la peau” d'un collègue MCF parce que celui-ci résidait “hors Académie”, à moins de 50km (sur une ligne de trains très fournie), alors que lui même résidait certes “dans l'Académie” — mais à 110km… Mieux vaut donc distinguer le droit (au sens formel) et les “pratiques” des uns et des autres. À mon avis, les dérogations sont presque toujours accordées tant qu'il n'y a pas de problème de service ni d'exagération (étant entendu par ex. que prétendre rester domicilié à Dunkerque pour enseigner à Nice, ou à Hendaye pour enseigner à Strasbourg risque de ne pas passer inaperçu).
Cela étant, au sens strict, exiger que le lieu de résidence soit la ville dans laquelle se situe l'établissement d'exercice, même assoupli à 30km (cf. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) n'est pas toujours matériellement possible. D'autre part, les dérogations individuelles doivent être motivées explicitement par un incompatibilité relative au service pour pouvoir être refusées.
D'autant que je me souviens aussi d'avoir vu un directeur de département chercher à “avoir la peau” d'un collègue MCF parce que celui-ci résidait “hors Académie”, à moins de 50km (sur une ligne de trains très fournie), alors que lui même résidait certes “dans l'Académie” — mais à 110km… Mieux vaut donc distinguer le droit (au sens formel) et les “pratiques” des uns et des autres. À mon avis, les dérogations sont presque toujours accordées tant qu'il n'y a pas de problème de service ni d'exagération (étant entendu par ex. que prétendre rester domicilié à Dunkerque pour enseigner à Nice, ou à Hendaye pour enseigner à Strasbourg risque de ne pas passer inaperçu).
- RogerMartinBon génie
Iridiane a écrit:Mais c’est légal ça, de ne pas titulariser quelqu’un à cause de son lieu de résidence ???
Quand tu veux noyer ton chien... C'est facile de prétendre que cela induit de trop fortes contraintes dans les EDT, voire l'impossibilité d'assister à telle ou telle réunion. Il n'y avait pas encore les mails à l'époque, un message important pouvait dormir dans le casier si on ne le relevait pas, etc.
Je n'ai aucune idée du motif invoqué officiellement pour ne pas la titulariser, ni s'il fallait en formuler un clairement. J'imagine qu'il suffisait de noter les résultats d'un vote contre la titularisation.
Les collègues de mon UFR aussi faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour rendre la vie impossible aux quelques-uns d'entre nous qui ne pouvaient pas être sur place. Jamais je n'ai été aussi heureuse de quitter une fac.
- RogerMartinBon génie
Et en plus, virus aigu de la réunionite, pour tout et pour rien, et je mettais un point d'honneur à être là. J'ai bien enrichi la SNCF et le parc hôtelier local
J'ai toujours dit la stricte vérité, à savoir que je ne pouvais pas déménager car je vivais avec quelqu'un qui enseignait en CPGE et ne pouvait pas faire les trajets de son côté, et cela n'a pas bloqué mon recrutement, à l'époque j'avais été prise sur plusieurs postes en province, plus ou moins loin de Paris (mais là aussi j'avais candidaté en fonction de la faisabilité des déplacements).
Mais j'ai le souvenir halluciné d'un président de commission qui m'avait appelé une semaine avant l'audition pour m'expliquer qu'on ne me prendrait pas si je ne m'engageais pas à déménager, et qui m'a fait une crise de nerfs au téléphone quand je lui ai annoncé que je n'irais pas à l'audition. Je ne voyais pas trop l'intérêt de payer des billets de train en sachant d'avance que j'étais disqualifiée. Il y avait (et il y a encore) de sacrés dingues dans la profession.
Iridiane a écrit:Oui oui bien sûr mais dans les faits ça n’est absolument pas appliqué, il y a plein de turbo profs. D’ailleurs si l’obligation était appliquée, la question ne se poserait pas et ne serait pas posée en audition.
J'ai toujours dit la stricte vérité, à savoir que je ne pouvais pas déménager car je vivais avec quelqu'un qui enseignait en CPGE et ne pouvait pas faire les trajets de son côté, et cela n'a pas bloqué mon recrutement, à l'époque j'avais été prise sur plusieurs postes en province, plus ou moins loin de Paris (mais là aussi j'avais candidaté en fonction de la faisabilité des déplacements).
Mais j'ai le souvenir halluciné d'un président de commission qui m'avait appelé une semaine avant l'audition pour m'expliquer qu'on ne me prendrait pas si je ne m'engageais pas à déménager, et qui m'a fait une crise de nerfs au téléphone quand je lui ai annoncé que je n'irais pas à l'audition. Je ne voyais pas trop l'intérêt de payer des billets de train en sachant d'avance que j'étais disqualifiée. Il y avait (et il y a encore) de sacrés dingues dans la profession.
- DesolationRowEmpereur
On m'avait conseillé de mentir sans vergogne, ce qui m'embêtait franchement ; et finalement, on ne m'a jamais posé la question.
- IridianeFidèle du forum
Pareil que DesolationRow, on m’a toujours conseillé de mentir sans vergogne, en me disant que tout le monde faisait ça et qu’étant donné le nombre de postes il ne fallait pas avoir de scrupule (renoncer à une audition est presque inenvisageable et il est extrêmement rare d’être pris sur plusieurs postes). Et moi aussi j’ai toujours détesté ce mensonge. Même si dans mon cas ça n’a jamais été un mensonge absolu, car dans les faits il y aurait une possibilité que je déménage, c’est juste que ce serait beaucoup de contraintes pour mon compagnon. Mais je ne l’exclus pas à l’usage.
En revanche, je suis bien d’accord avec ce qui a été dit plus haut : j’ai par exemple cette année postulé à Nice (qui n’est pas le poste que j’ai eu) et là bien évidemment il n’était pas question de faire les trajets.
En revanche, je suis bien d’accord avec ce qui a été dit plus haut : j’ai par exemple cette année postulé à Nice (qui n’est pas le poste que j’ai eu) et là bien évidemment il n’était pas question de faire les trajets.
- LucasSolNiveau 1
Tiens je voulais poser une question similaire ... et ca rejoins cette discussion
Ma femme et moi sommes affectés à deux villes assez éloignées (on n'y peut rien), et le compromis que nous considérons est de nous installer dans une ville plus au moins au milieu avec du temps de trajet pour les 2 (un peu moins d'1h pour elle et environ 1h30 pour moi). Je compte éventuellement prendre un hôtel si par chance j'arrive à négocier des jours de cours successifs.
Ma question est : quelles sont mes obligations et les attentes (dans le sens ca serait bien vu / mal vu par rapport aux collègues) de présence physique à la fac / au labo ? en dehors des heures de cours évidemment. (Par exemple si j'ai lundi / mardi / mercredi, prendre le train de bonne heure lundi et rentrer chez moi le mercredi et passer 2j sur place dans un hôtel).
De même pour les semaines ou je n'aurais pas de cours?
Ma femme et moi sommes affectés à deux villes assez éloignées (on n'y peut rien), et le compromis que nous considérons est de nous installer dans une ville plus au moins au milieu avec du temps de trajet pour les 2 (un peu moins d'1h pour elle et environ 1h30 pour moi). Je compte éventuellement prendre un hôtel si par chance j'arrive à négocier des jours de cours successifs.
Ma question est : quelles sont mes obligations et les attentes (dans le sens ca serait bien vu / mal vu par rapport aux collègues) de présence physique à la fac / au labo ? en dehors des heures de cours évidemment. (Par exemple si j'ai lundi / mardi / mercredi, prendre le train de bonne heure lundi et rentrer chez moi le mercredi et passer 2j sur place dans un hôtel).
De même pour les semaines ou je n'aurais pas de cours?
- RogerMartinBon génie
C'est à voir avec les collègues, chaque UFR/département a ses us et coutumes.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:On m'avait conseillé de mentir sans vergogne, ce qui m'embêtait franchement ; et finalement, on ne m'a jamais posé la question.
Mais enfin, pourquoi mentir alors ? Pour ma part, j'ai répondu : “je ferai évidemment ce qu'il faut”, avec un air hautement approbatif. Et, évidemment, je fais ce qu'il faut.
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