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- OccamNiveau 2
Bonjour à tous !
Je propose un témoignage qui pourrait intéresser mes collègues, car il pourrait bien être douloureusement instructif au sujet de l'image de la philosophie qu'entretiennent les enseignants de matières scientifiques dans le supérieur...
Je suis actuellement professeur agrégé de philosophie en lycée dans le Limousin mais je souhaite me reconvertir professionnellement. Si j'ai voulu m'installer en Corrèze, c'est surtout par amour pour cette région, et je me suis rendu compte que j'aspire à bien davantage que seulement y habiter : j'aimerais notamment travailler dans la conservation et la valorisation de son patrimoine naturel (ses tourbières, sa biodiversité...). A ceci s'ajoute le fait que je ressens fortement que je ne pourrais m'épanouir en demeurant prof de lycée toute ma vie, pour beaucoup de raisons mais principalement parce que le rapport aux élèves me rebute de plus en plus (leur immaturité, le besoin constant de discipline, leur manque de curiosité...).
Dans l'idéal mon objectif serait à terme de pouvoir travailler avec le Conservatoire des espaces naturels du parc naturel régional de Millevaches. Seulement pour cela il me faut au moins une qualification suffisante, par exemple une licence de biologie (plus précisément de biologie des organismes et des populations, BOP). C'est pourquoi j'ai décidé d'entreprendre les démarches, en juillet dernier, pour m'inscrire à la faculté de Limoges. C'était un peu tard mais j'ai pu participer à la phase complémentaire de Parcoursup, sur indication des responsables pédagogiques que j'avais pu contacter.
Et c'est là que tout a coincé. Apparemment mon profil leur a posé un problème. Malgré mon baccalauréat scientifique (certes datant de 2002) avec mention (14/20 en SVT et 17/20 en physique/chimie) et mon M1 en sciences cognitives (au Cogmaster, mention TB), ils ont estimé que je n'avais pas le niveau suffisant pour m'inscrire en première année, et m'ont imposé un parcours "Tremplin" d'une année supplémentaire (le fameux "oui si" de Parcoursup, d'ailleurs à ce sujet on peut lire ces deux articles très récents du Monde ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/10/19/annee-test-pour-les-remises-a-niveau-a-l-universite_5371650_4401467.html et ici : https://www.lemonde.fr/universites/article/2018/10/19/a-la-fac-de-toulon-une-licence-en-quatre-ans-mal-vecue_5371562_4468207.html). Cela aurait signifié une année de remise à niveau en compagnie des élèves issus des filières technologiques et professionnelles en matière de rédaction, d'anglais, de méthodologie, etc. Ayant eu moi-même à enseigner à des classes de terminale technologique, je comprends effectivement qu'ils en aient besoin ; mais j'ai un peu de mal à percevoir la pertinence d'une telle remise à niveau forcée pour mon cas. C'est à croire que mon cursus universitaire et/ou l'agrégation en philosophie a rebuté la commission de l'université de Limoges, donnant peut-être l'impression à ces enseignants qu'il s'agissait d'un profil principalement littéraire sans véritable affinité avec le domaine scientifique.
Face à cette situation, j'ai décliné leur proposition, et j'ai repoussé ma reconversion à l'année prochaine. Cependant, malgré cette humiliation (car je suis bien forcé d'admettre que c'est l'effet que cela produit, même si j'essaie de ne pas le vivre ainsi), je compte tout de même retenter de m'inscrire l'année prochaine à cette université, car la proximité du campus est réellement un atout. Le rectorat est d'accord pour m'accorder une mise en disponibilité pour études. Cependant je crains que la commission de l'université de Limoges ne renouvelle son exigence de m'imposer une remise à niveau "Tremplin" d'un an. Pour éviter si possible cela, j'aimerais constituer un dossier "solide" permettant de les convaincre que je suis capable, même si cela requiert des efforts supplémentaires, de réussir en première année de licence. Mon intention est de présenter celui-ci aux responsables pédagogiques de la licence, ainsi qu'au doyen de l'université.
J'en suis donc réduit à demander des lettres de recommandation à des biologistes de ma connaissance, à d'anciens collègues de l'université (j'étais ATER en philosophie des sciences à Paris IV Sorbonne) et à des collègues de lycée dans les matières scientifiques. Je ne sais pas si on peut mettre en fichiers joints des lettres de recommandation directement dans mon futur dossier Parcoursup, donc je pense leur remettre directement ça en mains propres à la Faculté des sciences de Limoges...
Que pensez-vous de cette situation ? Vous apparaît-elle aussi aberrante qu'à moi ? Qu'auriez-vous fait à ma place ? Je vous avoue que je me sens un peu perdu et démoralisé par cette histoire, mais ça ne modifie pas pour autant ma résolution de reprendre ces études (même si cette université de Limoges me dégoûte un peu désormais).
Je propose un témoignage qui pourrait intéresser mes collègues, car il pourrait bien être douloureusement instructif au sujet de l'image de la philosophie qu'entretiennent les enseignants de matières scientifiques dans le supérieur...
Je suis actuellement professeur agrégé de philosophie en lycée dans le Limousin mais je souhaite me reconvertir professionnellement. Si j'ai voulu m'installer en Corrèze, c'est surtout par amour pour cette région, et je me suis rendu compte que j'aspire à bien davantage que seulement y habiter : j'aimerais notamment travailler dans la conservation et la valorisation de son patrimoine naturel (ses tourbières, sa biodiversité...). A ceci s'ajoute le fait que je ressens fortement que je ne pourrais m'épanouir en demeurant prof de lycée toute ma vie, pour beaucoup de raisons mais principalement parce que le rapport aux élèves me rebute de plus en plus (leur immaturité, le besoin constant de discipline, leur manque de curiosité...).
Dans l'idéal mon objectif serait à terme de pouvoir travailler avec le Conservatoire des espaces naturels du parc naturel régional de Millevaches. Seulement pour cela il me faut au moins une qualification suffisante, par exemple une licence de biologie (plus précisément de biologie des organismes et des populations, BOP). C'est pourquoi j'ai décidé d'entreprendre les démarches, en juillet dernier, pour m'inscrire à la faculté de Limoges. C'était un peu tard mais j'ai pu participer à la phase complémentaire de Parcoursup, sur indication des responsables pédagogiques que j'avais pu contacter.
Et c'est là que tout a coincé. Apparemment mon profil leur a posé un problème. Malgré mon baccalauréat scientifique (certes datant de 2002) avec mention (14/20 en SVT et 17/20 en physique/chimie) et mon M1 en sciences cognitives (au Cogmaster, mention TB), ils ont estimé que je n'avais pas le niveau suffisant pour m'inscrire en première année, et m'ont imposé un parcours "Tremplin" d'une année supplémentaire (le fameux "oui si" de Parcoursup, d'ailleurs à ce sujet on peut lire ces deux articles très récents du Monde ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/10/19/annee-test-pour-les-remises-a-niveau-a-l-universite_5371650_4401467.html et ici : https://www.lemonde.fr/universites/article/2018/10/19/a-la-fac-de-toulon-une-licence-en-quatre-ans-mal-vecue_5371562_4468207.html). Cela aurait signifié une année de remise à niveau en compagnie des élèves issus des filières technologiques et professionnelles en matière de rédaction, d'anglais, de méthodologie, etc. Ayant eu moi-même à enseigner à des classes de terminale technologique, je comprends effectivement qu'ils en aient besoin ; mais j'ai un peu de mal à percevoir la pertinence d'une telle remise à niveau forcée pour mon cas. C'est à croire que mon cursus universitaire et/ou l'agrégation en philosophie a rebuté la commission de l'université de Limoges, donnant peut-être l'impression à ces enseignants qu'il s'agissait d'un profil principalement littéraire sans véritable affinité avec le domaine scientifique.
Face à cette situation, j'ai décliné leur proposition, et j'ai repoussé ma reconversion à l'année prochaine. Cependant, malgré cette humiliation (car je suis bien forcé d'admettre que c'est l'effet que cela produit, même si j'essaie de ne pas le vivre ainsi), je compte tout de même retenter de m'inscrire l'année prochaine à cette université, car la proximité du campus est réellement un atout. Le rectorat est d'accord pour m'accorder une mise en disponibilité pour études. Cependant je crains que la commission de l'université de Limoges ne renouvelle son exigence de m'imposer une remise à niveau "Tremplin" d'un an. Pour éviter si possible cela, j'aimerais constituer un dossier "solide" permettant de les convaincre que je suis capable, même si cela requiert des efforts supplémentaires, de réussir en première année de licence. Mon intention est de présenter celui-ci aux responsables pédagogiques de la licence, ainsi qu'au doyen de l'université.
J'en suis donc réduit à demander des lettres de recommandation à des biologistes de ma connaissance, à d'anciens collègues de l'université (j'étais ATER en philosophie des sciences à Paris IV Sorbonne) et à des collègues de lycée dans les matières scientifiques. Je ne sais pas si on peut mettre en fichiers joints des lettres de recommandation directement dans mon futur dossier Parcoursup, donc je pense leur remettre directement ça en mains propres à la Faculté des sciences de Limoges...
Que pensez-vous de cette situation ? Vous apparaît-elle aussi aberrante qu'à moi ? Qu'auriez-vous fait à ma place ? Je vous avoue que je me sens un peu perdu et démoralisé par cette histoire, mais ça ne modifie pas pour autant ma résolution de reprendre ces études (même si cette université de Limoges me dégoûte un peu désormais).
- CasparProphète
As-tu rencontré quelqu'un à l'université ? Un professeur par exemple pour lui expliquer ton cas...
Beau projet en tout cas. Tous les encouragements d'un Corrézien de naissance et de coeur.
Beau projet en tout cas. Tous les encouragements d'un Corrézien de naissance et de coeur.
- BoubouleDoyen
Bonjour,
Je trouve la décision totalement délirante. Tu as donc rencontré les responsables pédagogiques (mais qui ?) et ils ont pris cette décision ? Ce n'est pas sérieux (ou alors tu es apparu comme un "doux dingue", qualificatif à prendre affectueusement). Quel peut être l'universitaire responsable de cette décision ? Et je ne crois pas une seconde que ton dossier soit passé devant une commission digne de ce nom.
Ils ont devant eux quelqu'un encore jeune, qui sait parler et écrire (faut voir ce qui arrive de TS en fac) et surtout travailler seul, qui a un vrai projet (mais probablement compliqué car (trop) précis, mais peu importe). Bref, tout ce qu'ils ne recrutent pas...
Ce qui m'étonne vraiment, c'est que je suis à peu près certains que des CPGE ayant de la place t'auraient accueilli avec l'idée que l'expérience valait le coup d'être tentée (je parle en connaissant des cas) or on veut souvent faire croire que l'Université ets plus ouverte (mais ne serait-elle pas plus souvent qu'on en le pense, prisonnière d'un carcan plus que sclérosé). Las, là-bas, en consultant les formations, je vois que la BCPST est gérée conjointement par la fac (je me demande si ce n'est pas le seul cas en France).
Bref, je pense qu'effectivement il faut que tu rencontres les enseignants dans la démarche constructive de vouloir comprendre ce qui a pêché dans ton dossier.
Je trouve la décision totalement délirante. Tu as donc rencontré les responsables pédagogiques (mais qui ?) et ils ont pris cette décision ? Ce n'est pas sérieux (ou alors tu es apparu comme un "doux dingue", qualificatif à prendre affectueusement). Quel peut être l'universitaire responsable de cette décision ? Et je ne crois pas une seconde que ton dossier soit passé devant une commission digne de ce nom.
Ils ont devant eux quelqu'un encore jeune, qui sait parler et écrire (faut voir ce qui arrive de TS en fac) et surtout travailler seul, qui a un vrai projet (mais probablement compliqué car (trop) précis, mais peu importe). Bref, tout ce qu'ils ne recrutent pas...
Ce qui m'étonne vraiment, c'est que je suis à peu près certains que des CPGE ayant de la place t'auraient accueilli avec l'idée que l'expérience valait le coup d'être tentée (je parle en connaissant des cas) or on veut souvent faire croire que l'Université ets plus ouverte (mais ne serait-elle pas plus souvent qu'on en le pense, prisonnière d'un carcan plus que sclérosé). Las, là-bas, en consultant les formations, je vois que la BCPST est gérée conjointement par la fac (je me demande si ce n'est pas le seul cas en France).
Bref, je pense qu'effectivement il faut que tu rencontres les enseignants dans la démarche constructive de vouloir comprendre ce qui a pêché dans ton dossier.
- OccamNiveau 2
Merci pour vos réponses !
Oui bien sûr je compte bien rencontrer les enseignants de licence (ou au moins certains d'entre eux) pour mieux comprendre le problème. On m'a aussi conseillé de prendre rendez-vous avec le doyen pour exposer ma situation (mais je me tâte encore pour ça, je ne veux pas non plus tout de suite monter au créneau).
En juillet j'avais été voir les responsables administratifs de licence, qui m'avaient ensuite fait prendre contact avec la responsable de la licence 3 BOP (une maître de conf), et aussi avec la responsable de la procédure Parcoursup à cette faculté. C'est à cette occasion que j'ai appris que je devais moi aussi passer par Parcoursup (dans le cas des reprises d'études ce n'était pas tout à fait clair, j'avais des informations contradictoires), et que je n'aurais pas d'équivalence L2 car mon cursus était trop éloigné. (Je m'étais alors fait à l'idée de commencer en L1, sans m'attendre, je l'avoue, à ce qu'à leurs yeux en réalité je corresponde plutôt à un niveau L-1 !)
Pour les classes prépas de toute façon je pensais être complètement hors des clous à cause de l'âge... et oui je pensais que l'université était plus ouverte. Le contact avec la réalité fut rude...
Oui bien sûr je compte bien rencontrer les enseignants de licence (ou au moins certains d'entre eux) pour mieux comprendre le problème. On m'a aussi conseillé de prendre rendez-vous avec le doyen pour exposer ma situation (mais je me tâte encore pour ça, je ne veux pas non plus tout de suite monter au créneau).
En juillet j'avais été voir les responsables administratifs de licence, qui m'avaient ensuite fait prendre contact avec la responsable de la licence 3 BOP (une maître de conf), et aussi avec la responsable de la procédure Parcoursup à cette faculté. C'est à cette occasion que j'ai appris que je devais moi aussi passer par Parcoursup (dans le cas des reprises d'études ce n'était pas tout à fait clair, j'avais des informations contradictoires), et que je n'aurais pas d'équivalence L2 car mon cursus était trop éloigné. (Je m'étais alors fait à l'idée de commencer en L1, sans m'attendre, je l'avoue, à ce qu'à leurs yeux en réalité je corresponde plutôt à un niveau L-1 !)
Pour les classes prépas de toute façon je pensais être complètement hors des clous à cause de l'âge... et oui je pensais que l'université était plus ouverte. Le contact avec la réalité fut rude...
- BoubouleDoyen
Ton projet correspond mieux à l'Université vu sa spécialisation.
Si j'ai parlé des CPGE, c'est que j'ai déjà rencontré quelqu'un qui auparavant était au niveau technicien de la DDE et qui avait passé un an (ou deux, je ne sais plus) en CPGE scientifique pour ensuite passer le concours interne pour devenir ingénieur. J'avais trouvé que c'était courageux et loin de l'image d'un système fermé une fois que les années ont passé.
Si j'ai parlé des CPGE, c'est que j'ai déjà rencontré quelqu'un qui auparavant était au niveau technicien de la DDE et qui avait passé un an (ou deux, je ne sais plus) en CPGE scientifique pour ensuite passer le concours interne pour devenir ingénieur. J'avais trouvé que c'était courageux et loin de l'image d'un système fermé une fois que les années ont passé.
- lene75Prophète
Est-ce que les dossiers sont vraiment tous étudiés ? On dirait bien un dommage collatéral de Parcoursup.
Il y a une quinzaine d'années, je me suis inscrite en L1 de physique avec mon bac L, mais les cas comme le mien étaient étudiés à part. J'ai rencontré pas mal de monde, négocié, mis en concurrence deux facs et fini par m'inscrire à Jussieu. Il «suffisait» pour ça de l'accord du directeur des études. Bon,, ça m'a pris 6 mois pour obtenir un entretien avec lui, mais une fois son accord obtenu plus personne ne pouvait s'y opposer Pourtant les secrétaires ont fait tout leur possible pour : impossible informatiquement, je ne rentrais pas dans les cases. Quelque chose me dit qu'avec Parcoursup quand on ne rentre pas dans les cases, on est éjecté.
Et c'est évidemment stupide : étant en master de philo, face à des élèves de fac sortant de terminale, je majorais tout.
Il y a une quinzaine d'années, je me suis inscrite en L1 de physique avec mon bac L, mais les cas comme le mien étaient étudiés à part. J'ai rencontré pas mal de monde, négocié, mis en concurrence deux facs et fini par m'inscrire à Jussieu. Il «suffisait» pour ça de l'accord du directeur des études. Bon,, ça m'a pris 6 mois pour obtenir un entretien avec lui, mais une fois son accord obtenu plus personne ne pouvait s'y opposer Pourtant les secrétaires ont fait tout leur possible pour : impossible informatiquement, je ne rentrais pas dans les cases. Quelque chose me dit qu'avec Parcoursup quand on ne rentre pas dans les cases, on est éjecté.
Et c'est évidemment stupide : étant en master de philo, face à des élèves de fac sortant de terminale, je majorais tout.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- gauvain31Empereur
Un conseil : contacte la mission Formation Continue de ton université: tu n'as pas normalement à passer par Parcoursup et contacte directement LE responsable pédagogique de la L1 (en lui envoyant un mail ) pour qu'il te fasse une autorisation d'inscription. La chaîne d'inscription est différente de celle de l'Université . Je suis sincèrement surpris du refus. Même si ton bac est ancien, ton métier ton concours montre que tu es capable de travailler en autonomie. Et franchement la L1 en SV ne casse pas trois pattes à un canard: on reprend de nombreuses notions vues en lycée
A ta place j'aurais fait la même chose que toi.Tu n'a pas à faire cette remise à niveau. Tu as raison d'insister.
Je suis presque dans le même cas que toi , puisque je suis des cours en auditeur libre en L3 pour intégrer j'espère un master en deux ans lors d'un congé formation
A ta place j'aurais fait la même chose que toi.Tu n'a pas à faire cette remise à niveau. Tu as raison d'insister.
Je suis presque dans le même cas que toi , puisque je suis des cours en auditeur libre en L3 pour intégrer j'espère un master en deux ans lors d'un congé formation
- RogerMartinBon génie
Comme je vous l'ai écrit sur le fil Parcoursup-Les résultats, à 33 ans vous relevez de la reprise d'études, procédure pour laquelle les critères ne sont pas du tout les mêmes que pour Parcoursup, puisque par ce canal d'inscription les reconversions sont très nombreuses.
Contactez les universités qui vous intéressent en vous adressant aux services de la formation continue ou de la reprise d'études s'il y a un service ad hoc.
Contactez les universités qui vous intéressent en vous adressant aux services de la formation continue ou de la reprise d'études s'il y a un service ad hoc.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- RogerMartinBon génie
Bouboule a écrit:Bonjour,
Je trouve la décision totalement délirante. Tu as donc rencontré les responsables pédagogiques (mais qui ?) et ils ont pris cette décision ? Ce n'est pas sérieux (ou alors tu es apparu comme un "doux dingue", qualificatif à prendre affectueusement). Quel peut être l'universitaire responsable de cette décision ? Et je ne crois pas une seconde que ton dossier soit passé devant une commission digne de ce nom.
Ils ont devant eux quelqu'un encore jeune, qui sait parler et écrire (faut voir ce qui arrive de TS en fac) et surtout travailler seul, qui a un vrai projet (mais probablement compliqué car (trop) précis, mais peu importe). Bref, tout ce qu'ils ne recrutent pas...
Ce qui m'étonne vraiment, c'est que je suis à peu près certains que des CPGE ayant de la place t'auraient accueilli avec l'idée que l'expérience valait le coup d'être tentée (je parle en connaissant des cas) or on veut souvent faire croire que l'Université ets plus ouverte (mais ne serait-elle pas plus souvent qu'on en le pense, prisonnière d'un carcan plus que sclérosé). Las, là-bas, en consultant les formations, je vois que la BCPST est gérée conjointement par la fac (je me demande si ce n'est pas le seul cas en France).
Bref, je pense qu'effectivement il faut que tu rencontres les enseignants dans la démarche constructive de vouloir comprendre ce qui a pêché dans ton dossier.
Vous avez un exemple d'une CPGE inscrivant un collègue agrégé de 33 ans ou susceptible de le faire ? Je suis curieuse.
Merci de ne pas accabler les collègues de la fac de Limoges : Occam a candidaté en juillet à la procédure complémentaire de Parcoursup. Au milieu de tombereau de dossiers de candidats improbables, en effet, j'ai lu des dossiers distrayants l'an dernier.
Ce n'est pas comme cela qu'on prépare une reconversion, pour cela il y a la procédure de reprise d'études.
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- BoubouleDoyen
J'en parle juste après, il n'était même pas agrégé et c'était dans l'académie d'à côté.
J'ai également écrit que je ne pensais pas que son dossier était passé devant une quelconque commission. Et Occam est allé les rencontrer sans obtenir le renseignement que vous donnez.
Vous devez regarder les choses par le prisme d'un universitaire parisien. Là, c'est Limoges.
J'ai également écrit que je ne pensais pas que son dossier était passé devant une quelconque commission. Et Occam est allé les rencontrer sans obtenir le renseignement que vous donnez.
Vous devez regarder les choses par le prisme d'un universitaire parisien. Là, c'est Limoges.
- RogerMartinBon génie
Donc vous certifiez qu'un lycée a inscrit dans une CPGE un étudiant de plus de 30 ans ?
Je pose la question, parce que justement, je connais deux petites CPGE littéraires à la peine, à qui on refuse d'inscrire des gens qui ne seraient qu'auditeurs libres, parce qu'ils sont trop âgés ou trop diplômés pour s'inscrire aux concours.
Je pose la question, parce que justement, je connais deux petites CPGE littéraires à la peine, à qui on refuse d'inscrire des gens qui ne seraient qu'auditeurs libres, parce qu'ils sont trop âgés ou trop diplômés pour s'inscrire aux concours.
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- verdurinHabitué du forum
Disons qu'il y a 600 dossiers dans la licence.lene75 a écrit:Est-ce que les dossiers sont vraiment tous étudiés ? On dirait bien un dommage collatéral de Parcoursup. [ . . .]
Pour lire un dossier attentivement il faut cinq minutes.
Ce qui veut dire qu'il faut cinquante heures pour lire les dossiers attentivement.
Comme le bénévolat a des limites, on peut supposer que dossiers ne sont pas lu attentivement.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- OccamNiveau 2
Merci pour toutes vos réponses et suggestions !
J'espère qu'il s'agit effectivement d'une inattention dans la lecture des dossiers, en période de grande précipitation... mais comme j'avais eu les responsables au téléphone régulièrement pendant la procédure et qu'ils étaient tout à fait conscients de mon dossier et de mon cas particulier, j'ai eu du mal à penser que mon dossier avait ensuite pu être à peine survolé. J'en ai plutôt inféré que pour eux, véritablement, je correspondais à la procédure "Tremplin", même s'ils n'avaient pas osé me le dire au téléphone, ou bien que cela résultait d'une décision collégiale qui avait fini par s'imposer.
Par ailleurs, de fait tous mes contacts (administratifs et pédagogiques, la directrice de la formation et la responsable de la procédure Parcoursup à l'université de Limoges) m'ont certifié que je devais passer par Parcoursup, même si j'étais en reprise d'études. Et que je n'étais pas concerné par la formation continue puisque je n'ai pas de financement par un tiers (c'est aussi ce que m'a confirmé la directrice de la formation à distance de l'université d'Aix-Marseille).
En tout cas j'ai désormais nettement plus de temps (malheureusement ?) pour me préparer à cette inscription et pour rencontrer le plus de responsables possibles afin de défendre mon dossier. Et cette fois j'aurai des lettres de recommandation à la pelle, aussi absurde que cela paraisse :-/
J'espère qu'il s'agit effectivement d'une inattention dans la lecture des dossiers, en période de grande précipitation... mais comme j'avais eu les responsables au téléphone régulièrement pendant la procédure et qu'ils étaient tout à fait conscients de mon dossier et de mon cas particulier, j'ai eu du mal à penser que mon dossier avait ensuite pu être à peine survolé. J'en ai plutôt inféré que pour eux, véritablement, je correspondais à la procédure "Tremplin", même s'ils n'avaient pas osé me le dire au téléphone, ou bien que cela résultait d'une décision collégiale qui avait fini par s'imposer.
Par ailleurs, de fait tous mes contacts (administratifs et pédagogiques, la directrice de la formation et la responsable de la procédure Parcoursup à l'université de Limoges) m'ont certifié que je devais passer par Parcoursup, même si j'étais en reprise d'études. Et que je n'étais pas concerné par la formation continue puisque je n'ai pas de financement par un tiers (c'est aussi ce que m'a confirmé la directrice de la formation à distance de l'université d'Aix-Marseille).
En tout cas j'ai désormais nettement plus de temps (malheureusement ?) pour me préparer à cette inscription et pour rencontrer le plus de responsables possibles afin de défendre mon dossier. Et cette fois j'aurai des lettres de recommandation à la pelle, aussi absurde que cela paraisse :-/
- AnaxagoreGuide spirituel
Comme quoi, un bon coup de rasoir et on y voit plus clair.
:dehors2:
:dehors2:
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- liliepingouinÉrudit
Tu peux aussi intégrer le dispositif Tremplin en te disant que si tu es très au-dessus des autres étudiants tu pourras sans doute réintégrer le parcours direct.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- SlinkyNiveau 10
Je trouve cela logique de commencer en L1 et de ne pas avoir l'équivalence L2 étant donné que le bac remonte à loin et que la philosophie ne partage rien en commun avec une L1 bio.
_________________
Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Slinky75 a écrit:Je trouve cela logique de commencer en L1 et de ne pas avoir l'équivalence L2 étant donné que le bac remonte à loin et que la philosophie ne partage rien en commun avec une L1 bio.
D'après ce que j'ai compris le collègue souhaite intégrer une L1 mais l'université veut qu'il fasse une année de remise à niveau avant cette intégration.
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- OccamNiveau 2
liliepingouin a écrit:Tu peux aussi intégrer le dispositif Tremplin en te disant que si tu es très au-dessus des autres étudiants tu pourras sans doute réintégrer le parcours direct.
Tu veux dire que par exemple ils me réintégreraient au second semestre en L1, ce qui m'éviterait de perdre une année ? Dans ce cas c'est sûr que ça me poserait beaucoup moins de problème, mais est-ce que c'est vraiment si fréquent ? J'ai l'impression que le système est si rigide qu'un tel espoir serait un peu hasardeux... mais je me trompe peut-être.
- SlinkyNiveau 10
DaphNenya a écrit:Slinky75 a écrit:Je trouve cela logique de commencer en L1 et de ne pas avoir l'équivalence L2 étant donné que le bac remonte à loin et que la philosophie ne partage rien en commun avec une L1 bio.
D'après ce que j'ai compris le collègue souhaite intégrer une L1 mais l'université veut qu'il fasse une année de remise à niveau avant cette intégration.
Je faisais référence à ce paragraphe.
Occam a écrit: C'est à cette occasion que j'ai appris que je devais moi aussi passer par Parcoursup (dans le cas des reprises d'études ce n'était pas tout à fait clair, j'avais des informations contradictoires), et que je n'aurais pas d'équivalence L2 car mon cursus était trop éloigné. (Je m'étais alors fait à l'idée de commencer en L1, sans m'attendre, je l'avoue, à ce qu'à leurs yeux en réalité je corresponde plutôt à un niveau L-1 !)
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Her steps--slow, deliberate, and challenging, the set of her sleek head and her slender shoulders, the swing of her straight body, the slight swaying of her hips, are more deadly than all the leopard skins and languors of the old-time vampire. Here is Slinky!
- OccamNiveau 2
Slinky75 a écrit:Je trouve cela logique de commencer en L1 et de ne pas avoir l'équivalence L2 étant donné que le bac remonte à loin et que la philosophie ne partage rien en commun avec une L1 bio.
J'ai aussi un M1 en sciences cognitives, une formation pluri-disciplinaire où nous faisions notamment de la biologie. Mais personnellement je n'étais pas très étonné qu'on me demande de commencer en L1 (le problème étant plutôt qu'on m'impose une remise à niveau).
Ceci dit je reçois pas mal de témoignages de maîtres de conf qui me disent qu'une équivalence en L2 leur paraît naturel (à tort ou à raison j'en sais trop rien)... Par exemple celui-ci : "Pour avoir été de l'autre côté de Parcoursup (malgré mon opposition, mais ce serait trop long à expliquer), c'est évidemment absurde. J'ai vraiment du mal à ne pas penser qu'il s'agisse là d'un bug de l'algorithme local. Mais c'est quand même très étonnant qu'ils ne te proposent pas directement une L2 : c'est ce qu'on fait chez nous, même avec des disciplines éloignées, pour des titulaires de master ou plus. On compte sur la maturité pour rattraper l'éventuel retard et ça n'a jamais raté."
- BoubouleDoyen
RogerMartin a écrit:Donc vous certifiez qu'un lycée a inscrit dans une CPGE un étudiant de plus de 30 ans ?
Je pose la question, parce que justement, je connais deux petites CPGE littéraires à la peine, à qui on refuse d'inscrire des gens qui ne seraient qu'auditeurs libres, parce qu'ils sont trop âgés ou trop diplômés pour s'inscrire aux concours.
Je ne peux pas te faire un papier. Le cas précis auquel je pense était il y a plus de 10 ans. Au cours d'un repas, on me présente "un copain de prépa". Je rigole et je dis "mais il a dix ans de plus que toi, c'était ton prof ou ton colleur ?". Après la prépa, il a fait sa formation à l'ENTPE, école de la DDE à Lyon.
Et je ne vois pas ce qui l'interdirait à part une certaine frilosité. Les CPGE accueillent aussi des collègues en mini-stage pour bosser sur des points précis en vue de l'agrégation interne (sinon comment avoir accès au matériel ?).
- RogerMartinBon génie
Bouboule a écrit:RogerMartin a écrit:Donc vous certifiez qu'un lycée a inscrit dans une CPGE un étudiant de plus de 30 ans ?
Je pose la question, parce que justement, je connais deux petites CPGE littéraires à la peine, à qui on refuse d'inscrire des gens qui ne seraient qu'auditeurs libres, parce qu'ils sont trop âgés ou trop diplômés pour s'inscrire aux concours.
Je ne peux pas te faire un papier. Le cas précis auquel je pense était il y a plus de 10 ans. Au cours d'un repas, on me présente "un copain de prépa". Je rigole et je dis "mais il a dix ans de plus que toi, c'était ton prof ou ton colleur ?". Après la prépa, il a fait sa formation à l'ENTPE, école de la DDE à Lyon.
Et je ne vois pas ce qui l'interdirait à part une certaine frilosité. Les CPGE accueillent aussi des collègues en mini-stage pour bosser sur des points précis en vue de l'agrégation interne (sinon comment avoir accès au matériel ?).
OK, donc rien à voir avec les prépas dont je parle. Les modalités d'inscriptions légales sont désormais profondément différentes, avec le rattachement obligatoire aux universités (qui est pour moi une ânerie profonde) et l'obligation de passer par Parcoursup, et je n'ai jamais entendu parler d'un seul enseignant venu se recycler en CPGE -- à supposer qu'il soit libre durant les heures de cours. Je ne parle pas des cours organisés par les associations de profs de CPGE, le public est plus varié, bien sûr.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- BoubouleDoyen
RogerMartin a écrit:Bouboule a écrit:RogerMartin a écrit:Donc vous certifiez qu'un lycée a inscrit dans une CPGE un étudiant de plus de 30 ans ?
Je pose la question, parce que justement, je connais deux petites CPGE littéraires à la peine, à qui on refuse d'inscrire des gens qui ne seraient qu'auditeurs libres, parce qu'ils sont trop âgés ou trop diplômés pour s'inscrire aux concours.
Je ne peux pas te faire un papier. Le cas précis auquel je pense était il y a plus de 10 ans. Au cours d'un repas, on me présente "un copain de prépa". Je rigole et je dis "mais il a dix ans de plus que toi, c'était ton prof ou ton colleur ?". Après la prépa, il a fait sa formation à l'ENTPE, école de la DDE à Lyon.
Et je ne vois pas ce qui l'interdirait à part une certaine frilosité. Les CPGE accueillent aussi des collègues en mini-stage pour bosser sur des points précis en vue de l'agrégation interne (sinon comment avoir accès au matériel ?).
OK, donc rien à voir avec les prépas dont je parle. Les modalités d'inscriptions légales sont désormais profondément différentes, avec le rattachement obligatoire aux universités (qui est pour moi une ânerie profonde) et l'obligation de passer par Parcoursup, et je n'ai jamais entendu parler d'un seul enseignant venu se recycler en CPGE -- à supposer qu'il soit libre durant les heures de cours. Je ne parle pas des cours organisés par les associations de profs de CPGE, le public est plus varié, bien sûr.
Les laboratoires de physique et de chimie de CPGE ont beaucoup de matériel que n'ont pas les lycées avec juste du secondaire (et évidemment les collèges) or pour réussir les épreuves pratiques de l'agrégation, il faut maîtriser ce matériel (le Michelson par exemple).
Sinon sur le cas plus général de l'inscription, imaginons qu'une CPGE ait une place libre. Qu'un élève se pointe en septembre sans être passé par parcoursup, qu'est-ce qui empêche de l'inscrire ?
Et donc à plus forte raison à l'Université.
D'ailleurs sur le cas présent, si on lui demande de passer par parcoursup, c'est qu'on a déjà pris la décision qu'il devait commencer en L1 (et donc en fait en pré-L1 finalement) et ce sans l'avoir rencontré directement.
Mais quid de quelqu'un (par exemple moi) qui las de la physique souhaiterait refaire des maths et solliciterait une inscription directe en L2 ? Là, je ne passe pas par parcoursup mais par confort on me refuserait de passer directement en L2 ?
Je suis un peu surpris de cette rigidité annoncée (surtout après avoir vu et revu une grande souplesse au temps d'APB).
- Cha33Fidèle du forum
Tout d'abord, quelle belle reconversion ! Le plateau de Millevaches, la Haute-Corrèze, sont des terres chères à mon coeur, celles qui m'ont vu naître. Je ne peux que comprendre ce désir de sauvegarder un patrimoine naturel extraordinaire ! Je souhaite que tu parviennes à l'aboutissement de ton projet.
Concernant tes déboires, ils ne me surprennent pas, j'ai connu les mêmes dans une université fort éloignée de celle de Limoges. Agée de 31 ans, un peu lasse de l'enseignement dans une banlieue pas très facile (euphémisme, bonjour !), j'ai décidé de me reconvertir. L'année dernière, j'ai intégré une remise à niveau scientifique qui m'a coûté un rein et demi dans la seule officine privée qui en proposait. Le deal était clair : en échange d'une somme astronomique, je faisais en un an les parties du programme de 1e et Tle S nécessaires en première année de médecine. J'étais confiante ... jusqu'à ce que j'apprenne que j'étais contrainte de passer par cette splendeur nommée Parcoursup. Comme toi, je ne relevais pas de la formation continue ... En juin, j'eus la désagréable surprise de constater que l'on m'avait réservé le même sort qu'à toi : une année propédeutique (très élégant comme terme, beaucoup plus glamour que "remise à niveau" ou L0, j'en conviens). J'étais donc bien décidée à demander un recours. Très honnêtement, je suis persuadée qu'ils ont vu bac L et qu'ils ont directement mis mon dossier dans la pile "année propédeutique". Il m'a donc été conseillé de prendre contact avec la commission qui avait statué et a priori, c'était le seul recours possible. Cela s'est finalement révélé inutile puisque cette expérimentation de remise à niveau est tombée à l'eau pour cette année (c'est-à-dire qu'au moment où ils ont validé le "oui si" sur la plateforme, la scolarité ne pouvait donner AUCUN détail sur le contenu de ladite remise à niveau, n'ayant appris son existence que quelques jours auparavant ...). J'ai donc pu finalement bénéficier d'une place en PACES sans faire de recours.
Ce petit blabla pour te dire que tu n'es pas seul dans cette galère de la reprise d'études. J'ai vraiment vécu la première décision comme une humiliation et comme une négation de tous les efforts entrepris pendant une année pour me mettre à niveau. Ensuite, le seul conseil que je puisse te donner a posteriori, c'est effectivement de te faire connaître en amont du service de scolarité et des responsables des admissions dans le département mais aussi de te renseigner précisément sur les recours possibles et de connaître les portes auxquelles frapper pour être entendu.
Bon courage !
Concernant tes déboires, ils ne me surprennent pas, j'ai connu les mêmes dans une université fort éloignée de celle de Limoges. Agée de 31 ans, un peu lasse de l'enseignement dans une banlieue pas très facile (euphémisme, bonjour !), j'ai décidé de me reconvertir. L'année dernière, j'ai intégré une remise à niveau scientifique qui m'a coûté un rein et demi dans la seule officine privée qui en proposait. Le deal était clair : en échange d'une somme astronomique, je faisais en un an les parties du programme de 1e et Tle S nécessaires en première année de médecine. J'étais confiante ... jusqu'à ce que j'apprenne que j'étais contrainte de passer par cette splendeur nommée Parcoursup. Comme toi, je ne relevais pas de la formation continue ... En juin, j'eus la désagréable surprise de constater que l'on m'avait réservé le même sort qu'à toi : une année propédeutique (très élégant comme terme, beaucoup plus glamour que "remise à niveau" ou L0, j'en conviens). J'étais donc bien décidée à demander un recours. Très honnêtement, je suis persuadée qu'ils ont vu bac L et qu'ils ont directement mis mon dossier dans la pile "année propédeutique". Il m'a donc été conseillé de prendre contact avec la commission qui avait statué et a priori, c'était le seul recours possible. Cela s'est finalement révélé inutile puisque cette expérimentation de remise à niveau est tombée à l'eau pour cette année (c'est-à-dire qu'au moment où ils ont validé le "oui si" sur la plateforme, la scolarité ne pouvait donner AUCUN détail sur le contenu de ladite remise à niveau, n'ayant appris son existence que quelques jours auparavant ...). J'ai donc pu finalement bénéficier d'une place en PACES sans faire de recours.
Ce petit blabla pour te dire que tu n'es pas seul dans cette galère de la reprise d'études. J'ai vraiment vécu la première décision comme une humiliation et comme une négation de tous les efforts entrepris pendant une année pour me mettre à niveau. Ensuite, le seul conseil que je puisse te donner a posteriori, c'est effectivement de te faire connaître en amont du service de scolarité et des responsables des admissions dans le département mais aussi de te renseigner précisément sur les recours possibles et de connaître les portes auxquelles frapper pour être entendu.
Bon courage !
- OccamNiveau 2
Cha33 a écrit:Tout d'abord, quelle belle reconversion ! Le plateau de Millevaches, la Haute-Corrèze, sont des terres chères à mon coeur, celles qui m'ont vu naître. Je ne peux que comprendre ce désir de sauvegarder un patrimoine naturel extraordinaire ! Je souhaite que tu parviennes à l'aboutissement de ton projet.
Concernant tes déboires, ils ne me surprennent pas, j'ai connu les mêmes dans une université fort éloignée de celle de Limoges. Agée de 31 ans, un peu lasse de l'enseignement dans une banlieue pas très facile (euphémisme, bonjour !), j'ai décidé de me reconvertir. L'année dernière, j'ai intégré une remise à niveau scientifique qui m'a coûté un rein et demi dans la seule officine privée qui en proposait. Le deal était clair : en échange d'une somme astronomique, je faisais en un an les parties du programme de 1e et Tle S nécessaires en première année de médecine. J'étais confiante ... jusqu'à ce que j'apprenne que j'étais contrainte de passer par cette splendeur nommée Parcoursup. Comme toi, je ne relevais pas de la formation continue ... En juin, j'eus la désagréable surprise de constater que l'on m'avait réservé le même sort qu'à toi : une année propédeutique (très élégant comme terme, beaucoup plus glamour que "remise à niveau" ou L0, j'en conviens). J'étais donc bien décidée à demander un recours. Très honnêtement, je suis persuadée qu'ils ont vu bac L et qu'ils ont directement mis mon dossier dans la pile "année propédeutique". Il m'a donc été conseillé de prendre contact avec la commission qui avait statué et a priori, c'était le seul recours possible. Cela s'est finalement révélé inutile puisque cette expérimentation de remise à niveau est tombée à l'eau pour cette année (c'est-à-dire qu'au moment où ils ont validé le "oui si" sur la plateforme, la scolarité ne pouvait donner AUCUN détail sur le contenu de ladite remise à niveau, n'ayant appris son existence que quelques jours auparavant ...). J'ai donc pu finalement bénéficier d'une place en PACES sans faire de recours.
Ce petit blabla pour te dire que tu n'es pas seul dans cette galère de la reprise d'études. J'ai vraiment vécu la première décision comme une humiliation et comme une négation de tous les efforts entrepris pendant une année pour me mettre à niveau. Ensuite, le seul conseil que je puisse te donner a posteriori, c'est effectivement de te faire connaître en amont du service de scolarité et des responsables des admissions dans le département mais aussi de te renseigner précisément sur les recours possibles et de connaître les portes auxquelles frapper pour être entendu.
Bon courage !
Merci beaucoup pour ton témoignage et tes encouragements !
Je comprends tout à fait combien ça devait être rageant de voir son dossier expédié ainsi alors que tu avais fait l'effort d'une remise à niveau toi-même. C'est d'autant plus infantilisant et paternaliste que tu avais la trentaine (comme moi) et qu'on peut supposer que tu es capable toute seul d'estimer si oui ou non tu es capable de commencer directement en première année, quitte à redoubler d'efforts par rapport aux autres. Pour les jeunes bacheliers encore perdus dans leur orientation, ce paternalisme peut se comprendre (surtout si ça réduit le taux astronomique d'échec), mais pour les trentenaires (ou plus) en reprise d'études, ça me dépasse un peu...
En tout cas félicitations à toi d'avoir poursuivi ton projet ! J'avais moi-même fait une première année de médecine (on appelait ça à l'époque PCEM1, et c'était à la faculté Saint-Antoine) et j'avais été passionné par bon nombre de matières, mais c'est vrai que le rythme était bien soutenu. C'est pendant cette année que j'ai découvert une autre passion, celle de la philosophie, qui m'avait conduit à me réorienter (eh oui je suis un habitué des revirements )
A propos de la remise à niveau annulée dans ton cas, j'ai effectivement lu que cela avait été le lot de pas mal de dispositifs de ce genre, faute d'étudiants en nombre suffisant. D'ailleurs je me demande si ce n'est pas aussi leur désir de remplir leur dispositif "tremplin", afin de le pérenniser et de le valoriser, qui les a incité à y mettre le plus d'étudiants possible, quitte à faire des choix relativement discutables...
En tout cas je suis ravi de voir que la Haute-Corrèze a des amateurs
Je suis plus précisément situé dans les Monédières, à Affieux, près de Treignac !
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