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- valleExpert spécialisé
Ni l'une ni l'autre ne sont à priori pas vraies.Rauqelaure a écrit:
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
Quant à "avoir la décence" etc., je ne suis pas sûr de comprendre la portée de ta phrase. Il y a des lieux et des moments opportuns pour rendre compte de nos choix professionnels ; et cela n'a rien à voir avec cette "décence".
- RauqelaureNiveau 5
valle a écrit:Ni l'une ni l'autre ne sont à priori pas vraies.Rauqelaure a écrit:
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
Quant à "avoir la décence" etc., je ne suis pas sûr de comprendre la portée de ta phrase. Il y a des lieux et des moments opportuns pour rendre compte de nos choix professionnels ; et cela n'a rien à voir avec cette "décence".
à priori ? Je lis différentes sources sur le sujet depuis cet après-midi, pour l'instant rien ne contredit le fait qu'à partir du moment où il est inscrit au projet d'établissement, il faille obligatoirement le suivre.
Le conseil de classe me semble le lieu tout à fait approprié pour rendre compte de ses choix professionnels quand on n'a pas saisi l'opportunité de le faire via d'autres canaux de communication.
- HocamSage
De mieux en mieux, dis-moi. Ce n'est pas parce que cette façon idiote et lâche de traiter un collègue a été mise en œuvre chez toi qu'elle devrait l'être ailleurs. De ce que tu nous en dis, la direction a failli lourdement en ne recourant pas aux moyens mis à sa disposition pour « recadrer » l'enseignant, préférant l'accusation publique à la voie hiérarchique habituelle. Mais tu as l'air heureux du traitement réservé à ton collègue, grand bien t'en fasse.Rauqelaure a écrit:Hocam a écrit:Ben voyons, c'est sûr qu'un collègue qui refuse de répondre aux sollicitations de son administration va participer de bon cœur à son procès en conseil de classe. Elle est bien bonne, celle-là. Tu cites un cas extrême, un cas que tu as rencontré sans doute, mais qui ne prouve en rien l'efficacité d'évoquer le problème en conseil de classe. S'il refuse de répondre à sa direction et de se conformer aux règles absurdes édictées par le CA, c'est à sa direction de sévir via les outils prévus à cet effet. Les représentants des élèves n'ont pas à être spectateurs de ce genre de scène.
Si, si. L'efficacité a été prouvée : certifié conforme et garanti sur facture.
Mais bon, c'est sûr que c'est plus commode de s'octroyer la légitimité de s'exprimer sur ce à quoi on n'a pas assisté.
Quant à ta dernière phrase sur les représentants, ce n'est que ton avis qui n'engage que toi, bien évidemment.
- CasparProphète
Rauqelaure a écrit:valle a écrit:Ni l'une ni l'autre ne sont à priori pas vraies.Rauqelaure a écrit:
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
Quant à "avoir la décence" etc., je ne suis pas sûr de comprendre la portée de ta phrase. Il y a des lieux et des moments opportuns pour rendre compte de nos choix professionnels ; et cela n'a rien à voir avec cette "décence".
à priori ? Je lis différentes sources sur le sujet depuis cet après-midi, pour l'instant rien ne contredit le fait qu'à partir du moment où il est inscrit au projet d'établissement, il faille obligatoirement le suivre.
Le conseil de classe me semble le lieu tout à fait approprié pour rendre compte de ses choix professionnels quand on n'a pas saisi l'opportunité de le faire via d'autres canaux de communication.
Tu vas te faire beaucoup d'amis ici je le sens.
- valleExpert spécialisé
Je vois que tu as ouvert un fil sur le PLE. J'y écrirai.Rauqelaure a écrit:valle a écrit:Ni l'une ni l'autre ne sont à priori pas vraies.Rauqelaure a écrit:
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
Quant à "avoir la décence" etc., je ne suis pas sûr de comprendre la portée de ta phrase. Il y a des lieux et des moments opportuns pour rendre compte de nos choix professionnels ; et cela n'a rien à voir avec cette "décence".
à priori ? Je lis différentes sources sur le sujet depuis cet après-midi, pour l'instant rien ne contredit le fait qu'à partir du moment où il est inscrit au projet d'établissement, il faille obligatoirement le suivre.
Ta formulation me paraît curieuse, et peut donner lieu à deux réponses :Rauqelaure a écrit:
Le conseil de classe me semble le lieu tout à fait approprié pour rendre compte de ses choix professionnels quand on n'a pas saisi l'opportunité de le faire via d'autres canaux de communication.
1 - L'enseignant est désireux de rendre compte de ses choix professionnels, a eu des opportunités de le faire et ne l'a pas fait. Dans ce cas-là, je dirais que personne ne lui a demandé de se justifier et qu'il peut le faire ailleurs.
2 - Quelqu'un lui demande des comptes sus ses choix professionnels, et l'"opportunité" dont tu parles était en effet une exigence. Soit la personne qui lui demande des comptes n'est pas en droit de le faire, et le sujet est clos, soit la personne est en droit de le faire, et doit donc chercher à avoir une réponse par le canal approprié.
- illiziaEsprit éclairé
Ha ha ha, n'importe quoi Heureusement que je ne t'ai pas comme collègue, ça se finirait vite avec une sortie en bonne et due forme de cette mascarade honteuse (dejà fait, ça calme bien tout le monde, cde pas nets, parents casse-bonbons outrepassant leur rôle...)Rauqelaure a écrit:
Le conseil de classe me semble le lieu tout à fait approprié pour rendre compte de ses choix professionnels quand on n'a pas saisi l'opportunité de le faire via d'autres canaux de communication.
- RauqelaureNiveau 5
Mais à ceux qui pensent que le conseil de classe n'est pas le lieu approprié pour évoquer les problèmes de la classe : vos affirmations se basent sur des textes précis ou bien sur vos avis personnels qui n'ont pas valeur de principe réglementaire ?
Non parce-qu'à part argumenter à grands renforts de cris d'orfaie, et de smileys, le discours reste un peu creux, je trouve.
Je réitère donc ce que j'ai dit : tu ne connais pas les tenants et aboutissants de l'histoire, tu serais donc bien inspiré de ne pas avoir un avis trop tranché sur cette situation dont tu ne connais pas grand chose, je me trompe ?
La question n'a pas été évoquée par la direction lors du conseil de classe, tu sur-interprètes complètement.
Quant à ma prétendue réjouissance de cette situation, comment dire ? Je crois que ça se passe de commentaires, en fait.
Non parce-qu'à part argumenter à grands renforts de cris d'orfaie, et de smileys, le discours reste un peu creux, je trouve.
Hocam a écrit:De mieux en mieux, dis-moi. Ce n'est pas parce que cette façon idiote et lâche de traiter un collègue a été mise en œuvre chez toi qu'elle devrait l'être ailleurs. De ce que tu nous en dis, la direction a failli lourdement en ne recourant pas aux moyens mis à sa disposition pour « recadrer » l'enseignant, préférant l'accusation publique à la voie hiérarchique habituelle. Mais tu as l'air heureux du traitement réservé à ton collègue, grand bien t'en fasse.Rauqelaure a écrit:Hocam a écrit:Ben voyons, c'est sûr qu'un collègue qui refuse de répondre aux sollicitations de son administration va participer de bon cœur à son procès en conseil de classe. Elle est bien bonne, celle-là. Tu cites un cas extrême, un cas que tu as rencontré sans doute, mais qui ne prouve en rien l'efficacité d'évoquer le problème en conseil de classe. S'il refuse de répondre à sa direction et de se conformer aux règles absurdes édictées par le CA, c'est à sa direction de sévir via les outils prévus à cet effet. Les représentants des élèves n'ont pas à être spectateurs de ce genre de scène.
Si, si. L'efficacité a été prouvée : certifié conforme et garanti sur facture.
Mais bon, c'est sûr que c'est plus commode de s'octroyer la légitimité de s'exprimer sur ce à quoi on n'a pas assisté.
Quant à ta dernière phrase sur les représentants, ce n'est que ton avis qui n'engage que toi, bien évidemment.
Je réitère donc ce que j'ai dit : tu ne connais pas les tenants et aboutissants de l'histoire, tu serais donc bien inspiré de ne pas avoir un avis trop tranché sur cette situation dont tu ne connais pas grand chose, je me trompe ?
La question n'a pas été évoquée par la direction lors du conseil de classe, tu sur-interprètes complètement.
Quant à ma prétendue réjouissance de cette situation, comment dire ? Je crois que ça se passe de commentaires, en fait.
- illiziaEsprit éclairé
"Réjouissance", je n'en sais rien en effet, et j'espère bien que non, en revanche, si certains cde laissent le conseil de classe (de "classe" le conseil,pas le tribunal des enseignants ou le SAV pour parents pas contents) dériver vers ce genre de truc, c'est souvent qu'il y a des collègues assez pleutres et/ou peu au fait des missions et rôles de chacun et de chaque instance pour cautionner par leur attitude. Le pire étant ceux qui sont PP de la classe. Heureusement en de nombreuses années d'expérience et dans moult établissements, je n'en ai rencontrés que rarement: dans l'ensemble, les collègues au moins, et souvent les chefs, recadrent et on travaille sérieusement et dans le respect de chacun.
- valleExpert spécialisé
(Je ne cite que le début de ton message pour ne pas trop rallonger les posts).Rauqelaure a écrit:Mais à ceux qui pensent que le conseil de classe n'est pas le lieu approprié pour évoquer les problèmes de la classe : vos affirmations se basent sur des textes précis ou bien sur vos avis personnels qui n'ont pas valeur de principe réglementaire ?
Non parce-qu'à part argumenter à grands renforts de cris d'orfaie, et de smileys, le discours reste un peu creux, je trouve.
Le code de l'éducation définit le rôle du conseil de classe, mais tu connais assurément déjà ce texte.
La question est toute autre : les attributions du conseil étant très limitées (acter un pied de bulletin avec d'éventuelles mentions ou avertissements, donner des conseils et, pour quelques trimestres, un avis d'orientation), il est inutile et hors lieu qu'il s'intéresse à ce sur quoi il n'a rien à dire.
Les choix professionnels des membres du conseil supérieur des programmes, du ministre, du chef d'établissement, des inspecteurs pédagogiques, du CPE, de la vie scolaire, des enseignants, vont au-delà des compétences du conseil, et leur discussion y est donc hors place.
- RauqelaureNiveau 5
Mais encore une fois, d'où ça sort cette légende urbaine que le conseil de classe n'a pas vocation à aborder les problèmes de la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
Rectification : je viens de voir le message de Valle. Le code de l'éducation ne contredit donc pas le fait d'aborder un problème inhérent à la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
Rectification : je viens de voir le message de Valle. Le code de l'éducation ne contredit donc pas le fait d'aborder un problème inhérent à la classe.
- AsclépiosNiveau 7
Rauqelaure a écrit:Mais à ceux qui pensent que le conseil de classe n'est pas le lieu approprié pour évoquer les problèmes de la classe : vos affirmations se basent sur des textes précis ou bien sur vos avis personnels qui n'ont pas valeur de principe réglementaire ?
Mon avis est que le conseil de classe est fait pour parler des élèves et pas des professeurs.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause (même si c'est justifié) ni devant les collègues, ni devant les parents et encore moins devant les élèves.
Car aucune des ces personnes n'est en mesure de juger mon professionnalisme.
- RauqelaureNiveau 5
Asclépios a écrit:Rauqelaure a écrit:Mais à ceux qui pensent que le conseil de classe n'est pas le lieu approprié pour évoquer les problèmes de la classe : vos affirmations se basent sur des textes précis ou bien sur vos avis personnels qui n'ont pas valeur de principe réglementaire ?
Mon avis est que le conseil de classe est fait pour parler des élèves et pas des professeurs.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause (même si c'est justifié) ni devant les collègues, ni devant les parents et encore moins devant les élèves.
Car aucune des ces personnes n'est en mesure de juger mon professionnalisme.
Effectivement, mais je crois qu'on a tous compris qu'on avait des avis différents sur la question. De la même façon qu'on a tous compris que les avis des uns et des autres n'avaient pas valeur de principe réglementaire.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause devant les collègues, deux solutions pour ça :
-ne pas se mettre délibérément en faute
- ne pas refuser le dialogue quand le point précédent n'a pas été respecté.
- valleExpert spécialisé
Je ne sais de quel cas de figure tu parles, et je ne sais pas ce que tu veux dire par "légende urbaine" et la "vocation" du conseil de classe, dont le rôle est défini par l'art. R421-51 du code de l'éducation.Rauqelaure a écrit:Mais encore une fois, d'où ça sort cette légende urbaine que le conseil de classe n'a pas vocation à aborder les problèmes de la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
En tout cas, je pense que ta réponse montre le problème : tu prends le conseil par le supérieur hiérarchique de quelqu'un, une instance de dialogue ou un canal de communication. Ce n'est pas parce que je trouve mon CDE au supermarché (ou au conseil de classe...) que je vais lui répéter qu'il a pris une décision hors la loi; le conseil de classe n'est pas juste un lieu de réunion où on discute en dernière instance de ce qui nous inquiète.
- RauqelaureNiveau 5
valle a écrit:Je ne sais de quel cas de figure tu parles, et je ne sais pas ce que tu veux dire par "légende urbaine" et la "vocation" du conseil de classe, dont le rôle est défini par l'art. R421-51 du code de l'éducation.Rauqelaure a écrit:Mais encore une fois, d'où ça sort cette légende urbaine que le conseil de classe n'a pas vocation à aborder les problèmes de la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
En tout cas, je pense que ta réponse montre le problème : tu prends le conseil par le supérieur hiérarchique de quelqu'un, une instance de dialogue ou un canal de communication. Ce n'est pas parce que je trouve mon CDE au supermarché (ou au conseil de classe...) que je vais lui répéter qu'il a pris une décision hors la loi; le conseil de classe n'est pas juste un lieu de réunion où on discute en dernière instance de ce qui nous inquiète.
Mais je ne prends le conseil de classe pour rien d'autre qu'un espace de discussion pour évoquer les problème de la classe. Tout le reste, ce ne sont que tes interprétations hasardeuses...
- zigmag17Guide spirituel
Rauqelaure a écrit:Asclépios a écrit:Rauqelaure a écrit:Mais à ceux qui pensent que le conseil de classe n'est pas le lieu approprié pour évoquer les problèmes de la classe : vos affirmations se basent sur des textes précis ou bien sur vos avis personnels qui n'ont pas valeur de principe réglementaire ?
Mon avis est que le conseil de classe est fait pour parler des élèves est pas des professeurs.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause (même si c'est justifié) ni devant les collègues, ni devant les parents et encore moins devant les élèves.
Car aucune des ces personnes n'est en mesure de juger mon professionnalisme.
Effectivement, mais je crois qu'on a tous compris qu'on avait des avis différents sur la question. De la même façon qu'on a tous compris que les avis des uns et des autres n'avaient pas valeur de principe réglementaire.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause devant les collègues, deux solutions pour ça :
-ne pas se mettre délibérément en faute
- ne pas refuser le dialogue quand le point précédent n'a pas été respecté.
Je pense que tu ne travailles pas avec des élèves retors.
Parce que ton présupposé n.1 est sujet à caution: nul besoin d'être " en faute" avec certains pour être désigné comme l'Ennemi ( être en faute étant souvent synonyme de "demander de sortir ses affaires", " demander de se taire", " interdire le portable" etc)
Dans ces cas là, pour moi il ne s'agit pas de refus de dialogue, mais de refus de l'élève d'obéir à des consignes simples pour que le cours fonctionne normalement.
Ne faisons pas de mauvais procès aux collègues, n'inversons pas les rôles.
Le conseil de classe n'est pas le procès des profs.
- valleExpert spécialisé
Mais précisément, ce n'est pas un espace de discussion, c'est une instance de suivi et d'examen des élèves. Comme toute instance collégiale, la cadre des éventuelles discussions est celui de ses missions et compétences. La CA n'a pas à mettre en cause les programmes parce qu'il n'y peut rien.Rauqelaure a écrit:valle a écrit:Je ne sais de quel cas de figure tu parles, et je ne sais pas ce que tu veux dire par "légende urbaine" et la "vocation" du conseil de classe, dont le rôle est défini par l'art. R421-51 du code de l'éducation.Rauqelaure a écrit:Mais encore une fois, d'où ça sort cette légende urbaine que le conseil de classe n'a pas vocation à aborder les problèmes de la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
En tout cas, je pense que ta réponse montre le problème : tu prends le conseil par le supérieur hiérarchique de quelqu'un, une instance de dialogue ou un canal de communication. Ce n'est pas parce que je trouve mon CDE au supermarché (ou au conseil de classe...) que je vais lui répéter qu'il a pris une décision hors la loi; le conseil de classe n'est pas juste un lieu de réunion où on discute en dernière instance de ce qui nous inquiète.
Mais je ne prends le conseil de classe pour rien d'autre qu'un espace de discussion pour évoquer les problème de la classe. Tout le reste, ce ne sont que tes interprétations hasardeuses...
- eliamEsprit éclairé
Débattre devant les élèves ne solutionnera rien. Les élèves comprennent juste qu'ils ont raison de contester leur professeur. Nul doute que les problèmes en classe seront aggravés.
- PequodNiveau 5
Je m'étonnerai toujours de voir à quel point les élèves sont soucieux de leurs droits tout en étant négligeant envers leurs devoirs.
Depuis le début de l'année on m'a sorti que je n'avais pas le droit de mettre un 0, pas le droit de faire copier des lignes, pas le droit de donner des devoirs. Par contre saboter les cours ça c'est autorisé apparemment.
Depuis le début de l'année on m'a sorti que je n'avais pas le droit de mettre un 0, pas le droit de faire copier des lignes, pas le droit de donner des devoirs. Par contre saboter les cours ça c'est autorisé apparemment.
- RauqelaureNiveau 5
zigmag17 a écrit:Rauqelaure a écrit:
Effectivement, mais je crois qu'on a tous compris qu'on avait des avis différents sur la question. De la même façon qu'on a tous compris que les avis des uns et des autres n'avaient pas valeur de principe réglementaire.
Je ne souhaiterais pas être mis en cause devant les collègues, deux solutions pour ça :
-ne pas se mettre délibérément en faute
- ne pas refuser le dialogue quand le point précédent n'a pas été respecté.
Je pense que tu ne travailles pas avec des élèves retors.
Parce que ton présupposé n.1 est sujet à caution: nul besoin d'être " en faute" avec certains pour être désigné comme l'Ennemi ( être en faute étant souvent synonyme de "demander de sortir ses affaires", " demander de se taire", " interdire le portable" etc)
Dans ces cas là, pour moi il ne s'agit pas de refus de dialogue, mais de refus de l'élève d'obéir à des consignes simples pour que le cours fonctionne normalement.
Ne faisons pas de mauvais procès aux collègues, n'inversons pas les rôles.
Le conseil de classe n'est pas le procès des profs.
Oui mais là on parle d'une situation particulière. Tout le monde ou presque savait qu'elle était en faute, pas besoin d'avoir fait l'ENS et polytech' pour lire un PLE (entériné au CA et inscrit au projet d'établissement) qui a été envoyé aux parents.
Je ne me prononcerais pas sur la situation que tu évoques.
valle a écrit:
Mais précisément, ce n'est pas un espace de discussion, c'est une instance de suivi et d'examen des élèves. Comme toute instance collégiale, la cadre des éventuelles discussions est celui de ses missions et compétences. La CA n'a pas à mettre en cause les programmes parce qu'il n'y peut rien.
Oui, enfin c'est une instance où l'on discute, où l'on débat, où l'on émet des avis. C'est ce que j'entendais par espace de discussion. Je pense qu'il faut arrêter de couper le cheveux en quatre et de s'écharper sur les termes. Moi, ce que j'en retiens c'est qu'il n'est pas interdit d'évoquer ce genre de situations en conseil de classe.
eliam a écrit:Débattre devant les élèves ne solutionnera rien. Les élèves comprennent juste qu'ils ont raison de contester leur professeur. Nul doute que les problèmes en classe seront aggravés.
Affirmation bien péremptoire qui se base sur quoi, d'ailleurs ? Ta connaissance de nos classes ? De notre établissement ?
Ce qui serait délétère, c'est de laisser planer un sentiment d'injustice chez des élèves et leurs parents : là pour le coup, les problèmes en classe risqueraient de s'aggraver à coup sûr.
- Reine MargotDemi-dieu
Rauqelaure a écrit:Mais encore une fois, d'où ça sort cette légende urbaine que le conseil de classe n'a pas vocation à aborder les problèmes de la classe.
"Les missions et rôles de chacun" ? Il me semble, au contraire, que c'est la dernière instance appropriée pour évoquer ce genre de situations quand on n'a refusé toutes les tentatives de dialogue sur des canaux de communication bien plus adéquats.
Moi aussi c'est la première fois que je rencontre le cas de figure. Sans doute parce-que c'est la première fois que je rencontre une collègue assez pleutre pour ne pas assumer les conséquences de sa décision.
Rectification : je viens de voir le message de Valle. Le code de l'éducation ne contredit donc pas le fait d'aborder un problème inhérent à la classe.
L'idée est que le conseil de classe ne doit surtout pas se transformer en procès d'un ou plusieurs collègues. On parle de la classe, ce n'est pas un tribunal pour juger des enseignants. Si un enseignant est défaillant, c'est le problème du CDE de le recevoir, voire de faire un signalement, mais pas pendant le conseil.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RauqelaureNiveau 5
Non mais là, on tourne en rond. Cela ne sert à rien d'employer de grands mots pour discréditer le débat : ce n'était pas un tribunal où l'on a passé les enseignants un à un sur le grill. Un problème persistant a été évoqué lors du conseil de classe puisque la collègue a refusé toutes les sollicitations sur les autres canaux de communication.
Par ailleurs, vous semblez bien prompts à vous émouvoir du sort de cette collègue, cela ne vous interpelle pas qu’elle s’assoit sur les règles ? Règles qu’elle est bien encline à évoquer quand ça l’arrange, d’ailleurs.
Défendre quelqu’un par corporatisme aveugle a toujours desservi une cause.
Vu qu'on a fait le tour de la question et que personne n'a été en mesure de prouver l'interdiction d'aborder ce genre de choses en conseil de classe (si ce n'est brandir son avis personnel bien discutable sur la question), ce sera mon dernier message sur cette discussion, on a largement digressé.
Par ailleurs, vous semblez bien prompts à vous émouvoir du sort de cette collègue, cela ne vous interpelle pas qu’elle s’assoit sur les règles ? Règles qu’elle est bien encline à évoquer quand ça l’arrange, d’ailleurs.
Défendre quelqu’un par corporatisme aveugle a toujours desservi une cause.
Vu qu'on a fait le tour de la question et que personne n'a été en mesure de prouver l'interdiction d'aborder ce genre de choses en conseil de classe (si ce n'est brandir son avis personnel bien discutable sur la question), ce sera mon dernier message sur cette discussion, on a largement digressé.
- valleExpert spécialisé
On ne s'en sortira pas. Tu évoques une situation précise : une collègue a pris une décision sur laquelle tu veux qu'elle s'exprime. Tu considères qu'elle ne s'est pas justifiée suffisamment par les canaux appropriés (je dis "tu penses" parce que je suppose que tu n'as pas accès à ses discussions privées avec le CDE et l'inspection). On ne connaît évidemment pas les détails de ton cas concret, ce qui te permet de nous dire que nous n'étions pas là, qu'on ne sait pas ce qui a porté ses fruits ou non, etc.
Devant notre connaissance imprécise, on est obligés de traiter l'affaire comme une question générale. Or il y a un problème que tu laisses voir quand tu dis "qu'il n'est pas interdit d'évoquer ce genre de situations en conseil de classe" : le problème est qu'on ne peut pas chercher un texte pour tout. Toutefois, l'ensemble des textes applicables sont à mettre en lien les uns avec les autres. En l'occurrence, la collègue n'a pas à se justifier devant le conseil de classe, qui n'a aucun pouvoir sur elle. Rien n'interdit en effet aux délégués de dire "Mme X met des zéros qu'on n'aime pas / qui nous paraissent contredire le PLE / quoi que ce soit". Ils n'iront pas en prison, ça n'aura aucune conséquence pour eux.
Or, que se passe-t-il après ? La collègue ne veut rien dire et on ne peut pas non plus la contraindre à le faire. Elle écoute ses plaintes sans fin ? Jusqu'à 3h du matin ?(Ça, en revanche, ça pourrait mal se finir pour le président du conseil). Le président n'a finalement guère le choix :
- Soit il dit "D'accord, on a entendu votre point de vue sur un sujet qui ne relève pas de la compétence du conseil. La professeure concernée a eu la possibilité d'en prendre note si elle le souhaite. On passe à traiter d'autres affaires".
- Le président ménage une "discussion" ou demande, implicitement ou explicitement, à l'enseignante de se justifier. Il ne peut pas le faire. L'enseignante a des obligations envers sa sa hiérarchie, non envers le conseil de classe, et cette mise sous pression d'une enseignante est contraire à ses obligations de cadre.
Devant notre connaissance imprécise, on est obligés de traiter l'affaire comme une question générale. Or il y a un problème que tu laisses voir quand tu dis "qu'il n'est pas interdit d'évoquer ce genre de situations en conseil de classe" : le problème est qu'on ne peut pas chercher un texte pour tout. Toutefois, l'ensemble des textes applicables sont à mettre en lien les uns avec les autres. En l'occurrence, la collègue n'a pas à se justifier devant le conseil de classe, qui n'a aucun pouvoir sur elle. Rien n'interdit en effet aux délégués de dire "Mme X met des zéros qu'on n'aime pas / qui nous paraissent contredire le PLE / quoi que ce soit". Ils n'iront pas en prison, ça n'aura aucune conséquence pour eux.
Or, que se passe-t-il après ? La collègue ne veut rien dire et on ne peut pas non plus la contraindre à le faire. Elle écoute ses plaintes sans fin ? Jusqu'à 3h du matin ?(Ça, en revanche, ça pourrait mal se finir pour le président du conseil). Le président n'a finalement guère le choix :
- Soit il dit "D'accord, on a entendu votre point de vue sur un sujet qui ne relève pas de la compétence du conseil. La professeure concernée a eu la possibilité d'en prendre note si elle le souhaite. On passe à traiter d'autres affaires".
- Le président ménage une "discussion" ou demande, implicitement ou explicitement, à l'enseignante de se justifier. Il ne peut pas le faire. L'enseignante a des obligations envers sa sa hiérarchie, non envers le conseil de classe, et cette mise sous pression d'une enseignante est contraire à ses obligations de cadre.
- NLM76Grand Maître
Cette pseudo-règle est irrationnelle, pour ne pas dire sotte et absurde. Ce qui m'inquiète, c'est qu'on s'assoie ainsi sur un des fondements de l'école : la rationalité.Rauqelaure a écrit:Non mais là, on tourne en rond. Cela ne sert à rien d'employer de grands mots pour discréditer le débat : ce n'était pas un tribunal où l'on a passé les enseignants un à un sur le grill. Un problème persistant a été évoqué lors du conseil de classe puisque la collègue a refusé toutes les sollicitations sur les autres canaux de communication.
Par ailleurs, vous semblez bien prompts à vous émouvoir du sort de cette collègue, cela ne vous interpelle pas qu’elle s’assoit sur les règles ? Règles qu’elle est bien encline à évoquer quand ça l’arrange, d’ailleurs.
Défendre quelqu’un par corporatisme aveugle a toujours desservi une cause.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- valleExpert spécialisé
Euh, moi ça m'interpelle que quelqu'un sans le moindre pouvoir disciplinaire sur un enseignant ait jugé sa façon de servir. Chacun son rôle.Rauqelaure a écrit:Non mais là, on tourne en rond. Cela ne sert à rien d'employer de grands mots pour discréditer le débat : ce n'était pas un tribunal où l'on a passé les enseignants un à un sur le grill. Un problème persistant a été évoqué lors du conseil de classe puisque la collègue a refusé toutes les sollicitations sur les autres canaux de communication.
Par ailleurs, vous semblez bien prompts à vous émouvoir du sort de cette collègue, cela ne vous interpelle pas qu’elle s’assoit sur les règles ? Règles qu’elle est bien encline à évoquer quand ça l’arrange, d’ailleurs.
Défendre quelqu’un par corporatisme aveugle a toujours desservi une cause.
Vu qu'on a fait le tour de la question et que personne n'a été en mesure de prouver l'interdiction d'aborder ce genre de choses en conseil de classe (si ce n'est brandir son avis personnel bien discutable sur la question), ce sera mon dernier message sur cette discussion, on a largement digressé.
- RauqelaureNiveau 5
valle a écrit:On ne s'en sortira pas. Tu évoques une situation précise : une collègue a pris une décision sur laquelle tu veux qu'elle s'exprime. Tu considères qu'elle ne s'est pas justifiée suffisamment par les canaux appropriés (je dis "tu penses" parce que je suppose que tu n'as pas accès à ses discussions privées avec le CDE et l'inspection). On ne connaît évidemment pas les détails de ton cas concret, ce qui te permet de nous dire que nous n'étions pas là, qu'on ne sait pas ce qui a porté ses fruits ou non, etc.
Devant notre connaissance imprécise, on est obligés de traiter l'affaire comme une question générale. Or il y a un problème que tu laisses voir quand tu dis "qu'il n'est pas interdit d'évoquer ce genre de situations en conseil de classe" : le problème est qu'on ne peut pas chercher un texte pour tout. Toutefois, l'ensemble des textes applicables sont à mettre en lien les uns avec les autres. En l'occurrence, la collègue n'a pas a se justifier devant le conseil de classe, qui n'a aucun pouvoir sur elle. Rien n'interdit en effet aux délégués de dire "Mme X met des zéros qu'on n'aime pas / qui nous paraissent contredire le PLE / quoi que ce soit". Ils n'iront pas en prison, ça n'aura aucune conséquence pour eux.
Or, que se passe-t-il après ? La collègue ne veut rien dire et on ne peut pas non plus la contraindre à le faire. Elle écoute ses plaintes sans fin ? Jusqu'à 3h du matin ?(Ça, en revanche, ça pourrait mal se finir pour le président du conseil). Le président n'a finalement guère le choix :
- Soit il dit "D'accord, on a entendu votre point de vue sur un sujet qui ne relève pas de la compétence du conseil. La professeure concernée a eu la possibilité d'en prendre note si elle le souhaite. On passe à traiter d'autres affaires".
- Le président ménage une "discussion" ou demande, implicitement ou explicitement, à l'enseignante de se justifier. Il ne peut pas le faire. L'enseignante a des obligations envers sa sa hiérarchie, non envers le conseil de classe, et cette mise sous pression d'une enseignante est contraire à ses obligations de cadre.
Je ne veux pas qu'elle s'exprime spécialement sur la question. Je n'ai rien estimé du tout.
Par ailleurs, je n'ai jamais dit que le conseil de classe avait un quelconque pouvoir sur la collègue. Là encore, ce sont tes interprétations.
Je réitère mon précédent message : "Par ailleurs, vous semblez bien prompts à vous émouvoir du sort de cette collègue, cela ne vous interpelle pas qu’elle s’assoit sur les règles ? Règles qu’elle est bien encline à évoquer quand ça l’arrange, d’ailleurs.
Défendre quelqu’un par corporatisme aveugle a toujours desservi une cause.
Vu qu'on a fait le tour de la question et que personne n'a été en mesure de prouver l'interdiction d'aborder ce genre de choses en conseil de classe (si ce n'est brandir son avis personnel bien discutable sur la question), ce sera mon dernier message sur cette discussion, on a largement digressé."
- ProvenceEnchanteur
Mais qu’est-ce que ça peut te faire que ce collègue ait mis zéro à des élèves ? Ça va changer ta vie? Tu as besoin de cela pour te conforter dans l’idée que, toi, tu fais tout bien comme il faut ? Tu te prends pour le CDE ?
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