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- RauqelaureNiveau 5
Provence a écrit:Caspar a écrit:Je suis sur mon téléphone et je n'ai pas de source, désolé, c'est pour ça que j'ai écrit "il me semble" car je ne suis pas sûr de ce que j'avance en effet. En tout cas ce PLE est un carcan qui restreint notre liberté pédagogique.
https://snalc.fr/controle-continu-ne-pas-subir-le-projet-devaluation/
https://lille.snes.edu/Questions-reponses-sur-le-Plan-Local-d-evaluation.html
Si les collègues ont eu la bêtise de notifier une interdiction du zéro et que ça a été voté au CA, c’est un beau bazar…
Il est précisé dans le PLE de la matière concernée qu'on ne pouvait pas attribuer de 0 pour un devoir non rendu ou pour une tentative de triche. Seulement pour copie blanche. C'est creuser sa propre tombe que de se rajouter de telles contraintes, mais bon...
Le PLE a été entériné au CA et envoyé au rectorat.
- elsassfreiNiveau 7
Bonjour,
Je vais juste répondre au sujet des questions pièges : pense à dire régulièrement que si tu ne sais pas répondre à une question, tu va la noter et tu essayeras d'apporter une réponse la prochaine fois. Quand cela arrive, il suffira de bien noter la question (en prenant le temps) et en expliquant que tu vas chercher, tout en invitant l'élève ayant posé la question à le faire aussi de son côté.
Pour le reste, n'hésite pas à te faire conseiller, en expliquant tes problèmes : "Aujourd'hui je n'y suis pas arrivé. Est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller ? "
Cela arrive de temps en temps chez nous, mais je peux te garantir que personne ne sourit. Parce que tout le monde l'a vécu au moins une fois (que dis-je ça arrive parfois de façon imprévisible, même avec des classes réputées calmes et dociles).
Je vais juste répondre au sujet des questions pièges : pense à dire régulièrement que si tu ne sais pas répondre à une question, tu va la noter et tu essayeras d'apporter une réponse la prochaine fois. Quand cela arrive, il suffira de bien noter la question (en prenant le temps) et en expliquant que tu vas chercher, tout en invitant l'élève ayant posé la question à le faire aussi de son côté.
Pour le reste, n'hésite pas à te faire conseiller, en expliquant tes problèmes : "Aujourd'hui je n'y suis pas arrivé. Est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller ? "
Cela arrive de temps en temps chez nous, mais je peux te garantir que personne ne sourit. Parce que tout le monde l'a vécu au moins une fois (que dis-je ça arrive parfois de façon imprévisible, même avec des classes réputées calmes et dociles).
- Manu7Expert spécialisé
L'idée étant que si on ne fait pas n'importe quoi (mise en danger d'élèves, absence totale de travail, grosses gueulantes inutiles à répétitions voire pire, insultes et humiliations), et que par ailleurs on est bien conscient de ses insuffisances (qui n'en a pas? je n'ai pas croisé un seul enseignant dont c'était le cas), les critiques des uns et des autres glissent sur soi. Ou plutôt non, elles ont le seul rôle intelligent qu'on peut leur trouver: elles procurent un retour sur sa pratique et permettent de s'améliorer, mais elles n'inquiètent pas outre mesure: bin oui, c'est améliorable. Ca l'est toujours et c'est bien normal.
Je ne suis pas d'accord sur les critiques qui glissent, nous ne sommes pas tous égaux sur ce point. Pour ma part, j'ai fait des cauchemars pendant plusieurs années en revivant des situations de mon année de stage.
- FloxidNiveau 2
Les questions pièges/inopportunes s'évacuent aussi souvent en mode : "ce n'est pas le sujet, on va rester sur ce qui nous occupe". Réponse qui peut être adressée autant de fois que nécessaire pour une même question si un élève insiste.
- FloxidNiveau 2
Manu7 a écrit:
Je ne suis pas d'accord sur les critiques qui glissent, nous ne sommes pas tous égaux sur ce point. Pour ma part, j'ai fait des cauchemars pendant plusieurs années en revivant des situations de mon année de stage.
Oui c'est pas faux. Mon message n'avait pas pour but d'en minimiser l'impact, plutôt d'essayer d'indiquer des pistes pour s'en détacher.
Car le fait demeure qu'il faut des années pour apprendre à enseigner correctement, et que le fait de le savoir, de savoir que c'est NORMAL de ne pas être bon au départ, ça aide quand même à prendre du recul.
D'ailleurs, à ce sujet, y'a une méthode miracle pour couper court aux critiques si on est vraiment en difficulté: suivre le manuel. Ca vaut ce que ca vaut mais la position du "je n'ai pas , en tant que débutant (ou pas^^) , la capacité de faire mieux qu'un manuel écrit par des experts de l'enseignement, maitre formateurs etc, c'est du béton.
- CathEnchanteur
Rauqelaure a écrit:mamieprof a écrit:eliam a écrit:Les sourires peuvent s'interpréter autrement : certains collègues peuvent désapprouver le déballage public. Les remarques ne devraient pas remonter au conseil, ce n'est pas le lieu. Si ça arrive coupé court aux remarques en le rappelant.
Chez nous la direction rappelle vite que le CC sert à évoquer le travail et les résultats des élèves . Ce qui concerne un ou des profs est à voir avec les profs . Les élèves se font vraiment jeter quand ils osent évoquer quoi que ce soit concernant un collègue si ce n est le non remplacement en cas d absence longue.
C'est curieux, dans mon établissement le président du conseil de classe rappelle qu'il sert à évoquer les problèmes de la classe.
Quand tous les recours ont été épuisés et que les problèmes avec le professeur persistent malgré maintes et maintes discussions avec les collègues, l'administration et les parents (on a eu le cas cette année pour une professeur qui mettait des 0 au mépris du PLE) ben le conseil de classe reste la seule instance où on peut l'évoquer. Parce-qu'on ne va pas le faire en CA ou en conseil d'enseignement...
Ce que je déplore dans la situation exposée, c'est que visiblement le déballage a été effectué devant d'autres collègues en salle des professeurs. C'est particulièrement discourtois : un petit message factuel sur l'ENT aurait été de meilleur aloi, je pense.
En ce qui concerne les sourires en coin, on peut les interpréter d'une autre manière : certains collègues ont été soulagés d'apprendre qu'ils n'étaient pas les seuls à rencontrer ces problèmes et le soulagement s'est manifesté par un sourire en coin ?
Je ne sais pas ce qu'est un PLE, mais il ne peut aller contre la loi qui permet de mettre des 0, en cas de devoir non rendu par exemple.
- TailleventFidèle du forum
elsassfrei a écrit:Cela arrive de temps en temps chez nous, mais je peux te garantir que personne ne sourit. Parce que tout le monde l'a vécu au moins une fois (que dis-je ça arrive parfois de façon imprévisible, même avec des classes réputées calmes et dociles).
Ça me rappelle l'une des phrases les plus utiles qu'il m'ait été donné d'entendre d'un formateur : "Enseigner, ça n'est pas une science, c'est un art." Ça n'a pas arrêté de me déculpabiliser depuis. Effectivement, on a des outils mais parfois ça ne marche pas (et d'ailleurs, parfois on fait quelque chose qui n'est ni fait ni à faire et pourtant ça marche).
Les vieux de la vieille avec qui tout fonctionne ont souvent passé des années à développer une amnésie sélective leur permettant d'oublier (voire même de ne pas remarquer du tout) quand leur cours ne prend pas.
Chacun sa technique. À titre personnel, j'avoue que je me vois comme un susciteur de curiosité. J'ai beaucoup de mal à les renvoyer simplement dans les cordes quand quelque chose les intéresse (je sais assez me plaindre quand ils ne s'intéressent pas). Je signale volontiers que la question n'est pas celle du moment mais je me vois mal ne pas les inciter à chercher et ne pas vérifier moi-même si je ne sais pas.Floxid a écrit:Les questions pièges/inopportunes s'évacuent aussi souvent en mode : "ce n'est pas le sujet, on va rester sur ce qui nous occupe". Réponse qui peut être adressée autant de fois que nécessaire pour une même question si un élève insiste.
- CathEnchanteur
D'accord.
Dans tous les cas hiérarchie des normes. Le 0 est autorisé en cas de devoir non rendu.
Dans tous les cas hiérarchie des normes. Le 0 est autorisé en cas de devoir non rendu.
- eliamEsprit éclairé
Ce n'est pas le cas partout. J'ai le souvenir cuisant de mon 1er conseil de classe, j'étais stagiaire, une attaque sur la lecture méthodique que j'appliquais conformément aux consignes de l'IUFM, face à des élèves qui ne connaissaient que l'explication linéaire. Je n'ai pas su répondre car cela m'a prise au dépourvue, le CPE qui présidait le conseil n'a rien dit. Seul un collègue d'H-G à rappelé la règle. D'où mon conseil à la collègue.mamieprof a écrit:eliam a écrit:Les sourires peuvent s'interpréter autrement : certains collègues peuvent désapprouver le déballage public. Les remarques ne devraient pas remonter au conseil, ce n'est pas le lieu. Si ça arrive coupé court aux remarques en le rappelant.
Chez nous la direction rappelle vite que le CC sert à évoquer le travail et les résultats des élèves . Ce qui concerne un ou des profs est à voir avec les profs . Les élèves se font vraiment jeter quand ils osent évoquer quoi que ce soit concernant un collègue si ce n est le non remplacement en cas d absence longue.
- Mélusine2Niveau 10
Rauqelaure a écrit:
Il est précisé dans le PLE de la matière concernée qu'on ne pouvait pas attribuer de 0 pour un devoir non rendu ou pour une tentative de triche. Seulement pour copie blanche. C'est creuser sa propre tombe que de se rajouter de telles contraintes, mais bon...
Le PLE a été entériné au CA et envoyé au rectorat.
Mais enfin, qu'est-ce qu'ils ont dans la tête, ces collègues ? C'est totalement atterrant.
Pour revenir au sujet précis : à moins d'un petit pervers qui n'a que ça à faire, ça peut exister, je ne crois pas que les questions auxquelles on ne sait pas répondre sur l'instant soient forcément sciemment des "questions-pièges". En tout cas, il est parfaitement normal de ne pas avoir la science infuse, même dans sa propre matière. S'il te semble avoir affaire à un petit pervers qui a préparé son traquenard, lui demander s'il a la réponse peut permettre de vérifier l'hypothèse. Dans le cas contraire, eh bien c'est une question à laquelle tu ne sais pas répondre sur l'instant, c'est la vie, tout le monde cherche pour la fois suivante et c'est tout. Ne sois pas déstabilisée (facile à dire, je sais) : on peut même parfois dire à une classe qu'on a commis une erreur sans perdre une miette de crédibilité.
La PP aurait été bien inspirée de se taire, en revanche, et d'abord de refuser de prêter l'oreille aux doléances. Il arrive parfois, très rarement, qu'un collègue soit véritablement à la dérive (ce qui ne semble pas être ton cas), mais le PP n'a pas à s'en mêler, et encore moins à s'en délecter. Et en cas de difficultés "normales", ce qui paraît être le cas, l'issue est dans la solidarité, le bloc, pas contre les élèves mais bien posé en face de la classe.
Pour ce qui est des sourires en coin en sdp, je rejoins ce qui t'a été dit : ne surinterprète pas. Il peut y avoir mille raisons à ça, et il se peut aussi que tu aies été suffisamment déstabilisée par le discours de la PP pour prendre pour toi ce qui ne te concernait pas. Y a-t-il, à part cette dame, dans l'équipe des collègues sympa à qui tu pourrais te fier ?
- RauqelaureNiveau 5
La discussion sur le PLE me semble très intéressante, je vais éplucher les liens donnés par Provence.
Existe-il un fil traitant de la question ? Si non, peut-on en créer un ?
Existe-il un fil traitant de la question ? Si non, peut-on en créer un ?
- mimiNiveau 9
Pour les questions pièges, je trouve que ça ne pose aucun problème aux gosses quand on leur répond qu'on ne sait pas. Ils admettent parfaitement sans aucune malveillance qu'on n'ait pas la science infuse . On en sait de toute façon, mille fois plus qu'eux et quand par hasard ils nous devancent ou nous mettent en défaut, ça n'a aucune importance.
- CasparProphète
Le PLE a été évoqué sur des fils divers mais je ne pense pas qu'un sujet lui soit entièrement consacré.Rauqelaure a écrit:La discussion sur le PLE me semble très intéressante, je vais éplucher les liens donnés par Provence.
Existe-il un fil traitant de la question ? Si non, peut-on en créer un ?
- RauqelaureNiveau 5
Cath a écrit:D'accord.
Dans tous les cas hiérarchie des normes. Le 0 est autorisé en cas de devoir non rendu.
Sauf s'il est intégré au projet d'établissement, apparemment.
Le lien donné par Provence est clair là-dessus : "Tant qu’il n’est pas intégré au projet d’établissement, le PLE n’est pas contraignant formellement, rien ne nous oblige à le suivre (même s’il est « voté » en CA)."
Il serait peut-être opportun d'en faire une nouvelle discussion, pour ne pas interférer avec celle-ci (encore désolé pour la digression).
- alex2b01Niveau 2
@Zohra211
Bonjour,
Ne te prends pas la tête ... Ce sont des adolescents , ils te testent ... Ne rentre pas dans le jeu des élèves. Ils sentent si tu doutes et ils en profitent ...
Se remettre en question c'est bien... Mais on ne peut malheureusement pas s'améliorer sans expérience... Je pense que ça viendra avec le temps. Le tout c'est que tu prennes plaisir à enseigner ta matière. Laisse penser aux collègues ce qu'ils veulent. Eux aussi ne sont pas parfaits, même avec de l'ancienneté.
Prends du recul (de la hauteur) et pense à avoir des occupations hors EN.
Je débute également dans l'éducation nationale.
Bonjour,
Ne te prends pas la tête ... Ce sont des adolescents , ils te testent ... Ne rentre pas dans le jeu des élèves. Ils sentent si tu doutes et ils en profitent ...
Se remettre en question c'est bien... Mais on ne peut malheureusement pas s'améliorer sans expérience... Je pense que ça viendra avec le temps. Le tout c'est que tu prennes plaisir à enseigner ta matière. Laisse penser aux collègues ce qu'ils veulent. Eux aussi ne sont pas parfaits, même avec de l'ancienneté.
Prends du recul (de la hauteur) et pense à avoir des occupations hors EN.
Je débute également dans l'éducation nationale.
- mathmaxExpert spécialisé
Rauqelaure a écrit:Quand tous les recours ont été épuisés et que les problèmes avec le professeur persistent malgré maintes et maintes discussions avec les collègues, l'administration et les parents (on a eu le cas cette année pour une professeur qui mettait des 0 au mépris du PLE) ben le conseil de classe reste la seule instance où on peut l'évoquer. Parce-qu'on ne va pas le faire en CA ou en conseil d'enseignement...
Et à quoi cela pourrait-il bien servir de ” l’évoquer ” au conseil de classe ? Le conseil de classe ne va pas changer les moyennes.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- eliamEsprit éclairé
Non, le conseil de classe n'est pas l'instance où on peut l'évoquer. C'est au CDE de recevoir le collègue et de chercher une solution. Et ne venez pas dire que le CDE ignore le problème tant qu'il n'a pas été évoqué en CC. S' il y a un dysfonctionnement, il le sait par la vie scolaire, les parents, les élèves etc.
- NLM76Grand Maître
Vous faites suer les collègues parce qu'ils mettent zéro à un devoir nul ou inexistant ? Eh ben, on n'est pas sortis des ronces !Rauqelaure a écrit:mamieprof a écrit:eliam a écrit:Les sourires peuvent s'interpréter autrement : certains collègues peuvent désapprouver le déballage public. Les remarques ne devraient pas remonter au conseil, ce n'est pas le lieu. Si ça arrive coupé court aux remarques en le rappelant.
Chez nous la direction rappelle vite que le CC sert à évoquer le travail et les résultats des élèves . Ce qui concerne un ou des profs est à voir avec les profs . Les élèves se font vraiment jeter quand ils osent évoquer quoi que ce soit concernant un collègue si ce n est le non remplacement en cas d absence longue.
C'est curieux, dans mon établissement le président du conseil de classe rappelle qu'il sert à évoquer les problèmes de la classe.
Quand tous les recours ont été épuisés et que les problèmes avec le professeur persistent malgré maintes et maintes discussions avec les collègues, l'administration et les parents (on a eu le cas cette année pour une professeur qui mettait des 0 au mépris du PLE) ben le conseil de classe reste la seule instance où on peut l'évoquer. Parce-qu'on ne va pas le faire en CA ou en conseil d'enseignement...
Ce que je déplore dans la situation exposée, c'est que visiblement le déballage a été effectué devant d'autres collègues en salle des professeurs. C'est particulièrement discourtois : un petit message factuel sur l'ENT aurait été de meilleur aloi, je pense.
En ce qui concerne les sourires en coin, on peut les interpréter d'une autre manière : certains collègues ont été soulagés d'apprendre qu'ils n'étaient pas les seuls à rencontrer ces problèmes et le soulagement s'est manifesté par un sourire en coin ?
- IllianeExpert
NLM, cela s'appelle la bienveillance (envers les élèves, les profs on s'en fiche).
- NLM76Grand Maître
Oui, je connaissais. Mais la nouveauté, c'est que les collègues s'en mêlent...
Bon, on est d'accord. Le jour où le CA, PLE, CP ou je ne sais quoi encore décide que deux et deux font cinq, personne ne bronchera.
Bon, on est d'accord. Le jour où le CA, PLE, CP ou je ne sais quoi encore décide que deux et deux font cinq, personne ne bronchera.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IllianeExpert
Cela ne me surprend malheureusement pas : dans mon lycée aussi l'administration a estimé que le 0 était illégal (en faisant une lecture très biaisée du "texte" sur le zéro - je ne sais plus comment on l'appelle) et qu'il fallait proposer un devoir de rattrapage ; les collègues n'ont guère bronché (TZR venant de débarquer, je me suis quand même permis de montrer le texte officiel au proviseur adjoint puis m'en suis lavé les mains vu que personne ne bougeait). Personnellement je propose à l'élève de choisir : zéro ou deux heures de retenue, et bizarrement la quasi-totalité des élèves choisit le zéro . Si jamais on vient me chercher des noises, je dirai que dans ma grande bienveillance j'ai permis à l'élève de faire ce qu'il souhaitait...
- RauqelaureNiveau 5
mathmax a écrit:Rauqelaure a écrit:Quand tous les recours ont été épuisés et que les problèmes avec le professeur persistent malgré maintes et maintes discussions avec les collègues, l'administration et les parents (on a eu le cas cette année pour une professeur qui mettait des 0 au mépris du PLE) ben le conseil de classe reste la seule instance où on peut l'évoquer. Parce-qu'on ne va pas le faire en CA ou en conseil d'enseignement...
Et à quoi cela pourrait-il bien servir de ” l’évoquer ” au conseil de classe ? Le conseil de classe ne va pas changer les moyennes.
L'évoquer en conseil de classe servirait à ouvrir le dialogue sur un sujet que la collègue refuse d'aborder avec :
- L'administration (messages du CDE sur l'ENT)
- Le professeur principal de la classe concernée (en Terminale, avec Parcoursup et tout ce que cela représente)
- Les parents d'élèves l'ayant sollicitée à plusieurs reprises sur l'ENT et ayant demandé des RDV
- Les élèves eux-mêmes.
Certains affirment que le conseil de classe n'est pas l'instance appropriée pour discuter des problèmes de la classe. Fort bien.
D'où ça sort ?
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
- HocamSage
Ben voyons, c'est sûr qu'un collègue qui refuse de répondre aux sollicitations de son administration va participer de bon cœur à son procès en conseil de classe. Elle est bien bonne, celle-là. Tu cites un cas extrême, un cas que tu as rencontré sans doute, mais qui ne prouve en rien l'efficacité d'évoquer le problème en conseil de classe. S'il refuse de répondre à sa direction et de se conformer aux règles absurdes édictées par le CA, c'est à sa direction de sévir via les outils prévus à cet effet, pas un vague message sur l'ENT. Une convocation en bonne et due forme avec mention de l'objet de la discussion. Les représentants des élèves n'ont pas à être spectateurs de ce genre de scène.
- RauqelaureNiveau 5
Hocam a écrit:Ben voyons, c'est sûr qu'un collègue qui refuse de répondre aux sollicitations de son administration va participer de bon cœur à son procès en conseil de classe. Elle est bien bonne, celle-là. Tu cites un cas extrême, un cas que tu as rencontré sans doute, mais qui ne prouve en rien l'efficacité d'évoquer le problème en conseil de classe. S'il refuse de répondre à sa direction et de se conformer aux règles absurdes édictées par le CA, c'est à sa direction de sévir via les outils prévus à cet effet. Les représentants des élèves n'ont pas à être spectateurs de ce genre de scène.
Si, si. L'efficacité a été prouvée : certifié conforme et garanti sur facture.
Mais bon, c'est sûr que c'est plus commode de s'octroyer la légitimité de s'exprimer sur ce à quoi on n'a pas assisté.
Quant à ta dernière phrase sur les représentants, ce n'est que ton avis qui n'engage que toi, bien évidemment.
- valleExpert spécialisé
Ni l'une ni l'autre ne sont à priori pas vraies.Rauqelaure a écrit:
Quand on fait la bêtise d'entériner des règles absurdes qu'on n'est pas disposés à suivre dans le PLE (qui a été inscrit au projet d'établissement et qu'il faut donc respecter, textes syndicaux à l'appui) il faut au moins avoir la décence d'assumer ses décisions.
Quant à "avoir la décence" etc., je ne suis pas sûr de comprendre la portée de ta phrase. Il y a des lieux et des moments opportuns pour rendre compte de nos choix professionnels ; et cela n'a rien à voir avec cette "décence".
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