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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Thomas, tes interlocuteurs ne te comprennent pas car tu utilises le mot "comportement" dans le sens restreint d'une modélisation particulière de la science psychologique. Tes interlocuteurs le comprennent au sens commun.Thomas 0298 a écrit:Ta remarque @angelxxx est pertinente même si elle concerne un cas spécifique. De manière général, il s'agirait de la définir sous la forme affirmative : la performance adaptative concernerait ce qu'une personne ferait de ses connaissances afin de les appliquer dans une situation nouvelle pour elle ou pour essayer de faire évoluer son environnement. De manière concrète, une personne pourrait se demander : Comment pourrai-je faire face à cette situation nouvelle pour moi ? dans ton exemple ça pourrait donner : Comment réaliser mes activités professionnelles avec des conditions de travail inadéquates ?
Par cette interrogation, on voit que l'adaptation qui est demandée à l'individu est sous-jacente mais bien réelle ; d'où le terme de performance adaptative. La performance faisant référence à une évaluation objective de ce qui est émis par une personne.
Tu leur parles en jargon comme s'ils étaient tes collègues de séminaire académique. Typiquement, tes phrases articulent des mots abstraits, certains sont inconnus des lecteurs, d'autres sont trompeurs. D'où les multiples malentendus. Tu es victime de la malédiction du savoir dans la communication.
- Ajonc35Sage
Je pense Thomas, que tu as un projet sans doute intéressant.Thomas 0298 a écrit:Ta remarque @angelxxx est pertinente même si elle concerne un cas spécifique. De manière général, il s'agirait de la définir sous la forme affirmative : la performance adaptative concernerait ce qu'une personne ferait de ses connaissances afin de les appliquer dans une situation nouvelle pour elle ou pour essayer de faire évoluer son environnement. De manière concrète, une personne pourrait se demander : Comment pourrai-je faire face à cette situation nouvelle pour moi ? dans ton exemple ça pourrait donner : Comment réaliser mes activités professionnelles avec des conditions de travail inadéquates ?
Par cette interrogation, on voit que l'adaptation qui est demandée à l'individu est sous-jacente mais bien réelle ; d'où le terme de performance adaptative. La performance faisant référence à une évaluation objective de ce qui est émis par une personne.
Je reprends ta phrase: " comment réaliser mes activités professionnelles avec des conditions inadequates?".
Dans mon cas et celui de bien d'autres enseignants, nous n'avons fait que cela depuis bien longtemps. Par exemple en achetant notre matériel informatique. En nous formant seuls, les formations arrivant bien plus tard, en mettant à disposition de l'institution notre matériel et pas que, parfois pour les élèves aussi.
Pour ma part, j'ai quitté l'an passé, un lep, où les enseignants, mais pas que, sont déjà à l'os. C'est un peu comme si on demande aux Français de s'adapter leur chauffage vu l'augmentation des prix, alors qu'ils ne se chauffent plus dans certains cas.
Et s'adapter, ici je te parle des conditions matérielles, mais il y a tout le reste. S'adapter à chaque élève devient une bataille du quotidien dans certains cas.
Bon je n'ai pas lu le questionnaire mais s'adapter sans moyens, à minima, avec des exigences de plus en plus présentes de toutes parts cela relève de " mission. impossible".
Un autre exemple : faire l'appel dans les classes. Il nous était demandé de le faire avec notre téléphone vu l'indigence du réseau interne. J'ai refusé ( je n'amenais plus mon tel avec moi, car pas vraiment besoin non plus) usitant encore de l'appel papier à mes risques et périls. Oû était ma responsabilité puisque mon employeur était incapable de me donner un outil pour accomplir cette mission? Adaptation, je veux bien.....mais....
- DanskaProphète
beaverforever a écrit:Tu leur parles en jargon comme s'ils étaient tes collègues de séminaire académique. Typiquement, tes phrases articulent des mots abstraits, certains sont inconnus des lecteurs, d'autres sont trompeurs. D'où les multiples malentendus. Tu es victime de la malédiction du savoir dans la communication.
Dit plus simplement "s'adapter au niveau de son interlocuteur peut aider à se faire comprendre"... De la même façon que commencer par présenter son travail et ses objectifs au lieu de partir du principe que les interlocuteurs se débrouilleront bien seuls pour saisir les tenants et les aboutissants peut aider.
Cela dit je pense que tout le monde a bien compris maintenant, et qu'on a à peu près fait le tour de la question.
- MatteoNiveau 10
J'ai plutôt l'idée que c'est parce que l'on comprend trop bien ce qui est dit que ça ne passe pas. Au contraire dans l'entre-soi éthéré de ceux qui sont payés à produire un savoir "efficient" ça doit moins rager que chez ceux à qui on demande de prendre le vice pour la vertu.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Moui. Je ne suis pas vraiment convaincu. Les mots "comportement" et "adaptation" dans le texte de Thomas renvoient à des concepts précis en psychologie qui n'ont pas le même sens que dans le langage courant. Certains lecteurs ont sauté à la conclusion qu'il s'agissait de verbiage pseudo-savant cachant une intention maligne, ce qui me semble audacieux.Matteo a écrit:J'ai plutôt l'idée que c'est parce que l'on comprend trop bien ce qui est dit que ça ne passe pas. Au contraire dans l'entre-soi éthéré de ceux qui sont payés à produire un savoir "efficient" ça doit moins rager que chez ceux à qui on demande de prendre le vice pour la vertu.
- IncalNiveau 2
valle a écrit:
- HS:
En fait c'est vraiment pervers. Imaginons qu'on établit que le trait "bavard" est positivement corrélé avec la performativité adaptative. Désormais, le processus d'embauche intègrera un "test" où les candidats seront renfermés dans une salle et où l'on notera les comportements émis par chacun d'entre eux.Incal a écrit:Vous êtes un petit peu durs je trouve. J'ai fait le questionnaire, il s'agit juste pour la personne qui va les analyser de chercher des corrélations entre certains traits de personnalité, et certaines impressions de facilité face à telle ou telle situation. Rien de bien méchant donc.
Sauf erreur de ma part, cela correspond à une évolution générale de la psychologie du travail qui ne cherche pas à faire transpirer davantage la petite fourmi, mais à comprendre si on peut anticiper ses futures zones d'aise ou de difficulté à partir d'évaluation plus complètes que le diplôme, le cv ou les "compétences".
Ainsi, des certains candidats ne seront pas pris parce que statistiquement, il est probable qu'ils soient pires (= moins adaptables). C'est un peu comme si on prenait des pompiers non en leur faisant faire des pompes, mais en regardant la taille et la masse musculaire de leurs parents parce que ça a un impact statistique sur la performativité physique des enfants.
C'est le même principe que la sélection sur diplôme. Actuellement, on recrute des enseignants sur la base d'un niveau universitaire (et un concours assez facile), parce que statistiquement il y a plus de chances qu'ils aient des bonnes méthodes d'apprentissage et des connaissances globales de leur domaine s'ils sont allés jusque là. Mais en fait, on pourrait très bien avoir un prof qui a juste le brevet et qui se révèle excellent en terme d'apprentissages et de transmission de méthodes, et qui a une bonne culture de domaine. C'est juste moins probable. Je ne pense pas qu'un simple oral un jour de juillet puisse permettre de prendre une mesure représentative de ce que vaut une personne, on sait bien que c'est juste une caution, et que le vrai critère est le niveau universitaire.
Je ne pense pas que l'on enferme des candidats dans une salle pour observer des comportements. Ce qui se met de plus en plus en place, ce sont des aides à l'orientation (ou à la réorientation), en fonction du profil de la personne. Ca ne me paraît pas fou, s'il est avéré que les personnes "bavardes" (par exemple) gèrent en général mieux le cadre d'une classe, que l'on avertisse au moins une personne très peu "bavarde" que c'est quelque chose qui mérite réflexion pour elle avant qu'elle ne s'y engage.
En médecine, il commence à y avoir des passerelles par compétences/attitudes différentes. C'est un peu compliqué à détailler, mais il ne s'agit plus d'être "juste" bon en connaissances médicales, d'autres profils commencent à être recherchés pour arrondir les angles du milieu médical.
- Thomas 0298Niveau 1
Je vous rappelle juste le contexte dans lequel cette étude est émise : Validation d'un memoire pour mon Master 1 de psychologie du travail. Il est question de pouvoir mesurer quels peuvent être les prédicateurs de la performance adaptative. Concept inclus dans le large domaine de la performance ; chose à laquelle tout le monde est soumis. Vos réactions concernant la définition de la performance adaptative ne semblent pas être fondées. Les chercheurs s'étant intéressés à ce concept l'ont défini comme une émission de comportements dès lors qu'une personne se trouve dans une nouvelle situation. Cette définition fait suite à vos interrogations.
Par cette étude et ce post sur le forum, je ne m'attends pas à recevoir des critiques sur celle-ci. Je tiens à préciser qu'elle a été validée par des personnes compétentes dans la recherche. Car oui, le but de cette étude est de faire avancer la recherche.
Par cette étude et ce post sur le forum, je ne m'attends pas à recevoir des critiques sur celle-ci. Je tiens à préciser qu'elle a été validée par des personnes compétentes dans la recherche. Car oui, le but de cette étude est de faire avancer la recherche.
- valleExpert spécialisé
Thomas 0298 a écrit:Je vous rappelle juste le contexte dans lequel cette étude est émise : Validation d'un memoire pour mon Master 1 de psychologie du travail. Il est question de pouvoir mesurer quels peuvent être les prédicateurs de la performance adaptative. Concept inclus dans le large domaine de la performance ; chose à laquelle tout le monde est soumis. Vos réactions concernant la définition de la performance adaptative ne semblent pas être fondées. Les chercheurs s'étant intéressés à ce concept l'ont défini comme une émission de comportements dès lors qu'une personne se trouve dans une nouvelle situation. Cette définition fait suite à vos interrogations.
Par cette étude et ce post sur le forum, je ne m'attends pas à recevoir des critiques sur celle-ci. Je tiens à préciser qu'elle a été validée par des personnes compétentes dans la recherche. Car oui, le but de cette étude est de faire avancer la recherche.
Je pense au contraire que tu te méprends sur nos remarques.
Tout d'abord, on comprend assez bien le cadre, c'est pourquoi tu verras qu'il y a des multiples précisions sur le fait que l'on se s'attaque pas à toi en tant qu'étudiant.
Ensuite, l'histoire de la définition a deux problèmes : d'abord, tu nous la donnes après de multiples questionnements, tu ne peux pas prétendre que les demandes d'une définition sont absurdes parce que tu as répondu à ces demandes ; ensuite, comme un collègue l'a dit, ta définition (celle que tu as donnée) suppose un cadre théorique spécifique : elle doit être adaptée lorsqu'il faut l'utiliser hors ce cadre (oui, la définition "adaptée" sera sans doute moins précise que l'originale, c'est pourquoi les branches du savoir développent des termes techniques).
Finalement, tu nous donnes deux arguments d'autorité : ta démarche a été validée par des personnes "compétentes" et tu es toi-même un chercheur. Ça nous paraît sans doute très bien, mais n'empêche en rien qu'on débatte sur le sujet.
Un dernier point : ne nous en veuilles pas, il y a sans doute plein d'utilisateurs du forum qui ont lu ton message et on répondu au questionnaire ; seuls quelques-uns ont explicité ici une négative ou des réticences. C'est juste l'une des caractéristiques de ce forum : on a certes tendance à dévier et à transformer tous les sujets de discussion. Ce n'est peut-être pas trop pertinent de notre côté, mais il faut aussi accepter que tu as posté ton message dans un forum, et non dans un moyen unidirectionnel de communication.
- valleExpert spécialisé
- HS:
- Incal a écrit:valle a écrit:
- HS:
- Incal a écrit:Vous êtes un petit peu durs je trouve. J'ai fait le questionnaire, il s'agit juste pour la personne qui va les analyser de chercher des corrélations entre certains traits de personnalité, et certaines impressions de facilité face à telle ou telle situation. Rien de bien méchant donc.
Sauf erreur de ma part, cela correspond à une évolution générale de la psychologie du travail qui ne cherche pas à faire transpirer davantage la petite fourmi, mais à comprendre si on peut anticiper ses futures zones d'aise ou de difficulté à partir d'évaluation plus complètes que le diplôme, le cv ou les "compétences".
Ainsi, des certains candidats ne seront pas pris parce que statistiquement, il est probable qu'ils soient pires (= moins adaptables). C'est un peu comme si on prenait des pompiers non en leur faisant faire des pompes, mais en regardant la taille et la masse musculaire de leurs parents parce que ça a un impact statistique sur la performativité physique des enfants.
C'est le même principe que la sélection sur diplôme. Actuellement, on recrute des enseignants sur la base d'un niveau universitaire (et un concours assez facile), parce que statistiquement il y a plus de chances qu'ils aient des bonnes méthodes d'apprentissage et des connaissances globales de leur domaine s'ils sont allés jusque là. Mais en fait, on pourrait très bien avoir un prof qui a juste le brevet et qui se révèle excellent en terme d'apprentissages et de transmission de méthodes, et qui a une bonne culture de domaine. C'est juste moins probable. Je ne pense pas qu'un simple oral un jour de juillet puisse permettre de prendre une mesure représentative de ce que vaut une personne, on sait bien que c'est juste une caution, et que le vrai critère est le niveau universitaire.
Je ne pense pas que l'on enferme des candidats dans une salle pour observer des comportements. Ce qui se met de plus en plus en place, ce sont des aides à l'orientation (ou à la réorientation), en fonction du profil de la personne. Ca ne me paraît pas fou, s'il est avéré que les personnes "bavardes" (par exemple) gèrent en général mieux le cadre d'une classe, que l'on avertisse au moins une personne très peu "bavarde" que c'est quelque chose qui mérite réflexion pour elle avant qu'elle ne s'y engage.
En médecine, il commence à y avoir des passerelles par compétences/attitudes différentes. C'est un peu compliqué à détailler, mais il ne s'agit plus d'être "juste" bon en connaissances médicales, d'autres profils commencent à être recherchés pour arrondir les angles du milieu médical.
Je n'en suis pas sûr. Si on échoue a une épreuve disciplinaire ou sportive (je reprends ton exemple des concours de l'enseignement et le mien) on peut s'entraîner pour s'améliorer, ça rentre dans la logique de ce que l'on peut faire pour obtenir un travail. En revanche, voulons-nous vraiment vivre dans un monde où il faille un "entraînement de la personnalité" là où nous faisons aujourd'hui des révisions sur un point du programme ?
- BaldredSage
beaverforever a écrit:Moui. Je ne suis pas vraiment convaincu. Les mots "comportement" et "adaptation" dans le texte de Thomas renvoient à des concepts précis en psychologie qui n'ont pas le même sens que dans le langage courant. Certains lecteurs ont sauté à la conclusion qu'il s'agissait de verbiage pseudo-savant cachant une intention maligne, ce qui me semble audacieux.Matteo a écrit:J'ai plutôt l'idée que c'est parce que l'on comprend trop bien ce qui est dit que ça ne passe pas. Au contraire dans l'entre-soi éthéré de ceux qui sont payés à produire un savoir "efficient" ça doit moins rager que chez ceux à qui on demande de prendre le vice pour la vertu.
+1. Un langage professionnel, universitaire qui plus est, paraît vite jargonnant pour les non-initiés. Pour le mémoire du Caffa, j'ai dû faire bien pire en reprenant le vocabulaire de l'ergonomie du travail. Et que dirions-nous de Barthes aujourd'hui qui parfois en rajoute dans l'obscur...
J'ai répondu, et je suis plus gêné, comme dans la plupart de ces questionnaires, par certaines questions qui demanderaient plus de nuances que les options proposées et qui me paraissent entrainer des biais d'interprétation, et que mon "ne sais pas" ou "ni l'un ni l'autre" est tout sauf" un sans opinion", plutôt un "vous pouvez répéter la question ?" des Inconnus
A l'inverse, je confesse que dans certains questionnaires qui ouvrent une fenêtre où il faut justifier sa réponse quand on a dit "oui", il m'arrive de revenir en arrière et de répondre "non".
Thomas fait son job, bon courage.
- IncalNiveau 2
valle a écrit:Je n'en suis pas sûr. Si on échoue a une épreuve disciplinaire ou sportive (je reprends ton exemple des concours de l'enseignement et le mien) on peut s'entraîner pour s'améliorer, ça rentre dans la logique de ce que l'on peut faire pour obtenir un travail. En revanche, voulons-nous vraiment vivre dans un monde où il faille un "entraînement de la personnalité" là où nous faisons aujourd'hui des révisions sur un point du programme ?
A nouveau, je ne suis pas d'accord sur l'idée d'un "entraînement de la personnalité", car cela sous-entend (si je suis bien ton raisonnement) qu'une personne qui souhaite faire un métier ait à se corriger pour le faire à tout prix (parce qu'elle le veut) s'il y a des choses qui ne rentrent pas dans le moule. C'est d'ailleurs plus ou moins l'objet des critiques précédentes : si l'environnement change, on attend de nous que l'on change. L'idée qui se répand maintenant, c'est plutôt de mieux identifier en amont dans quels métiers ou dans quel type d'activité une personne pourrait être facilement à l'aise en ne se "corrigeant" pas ou peu, pour lui proposer tout un panel de possibilités auxquelles la plupart du temps la personne n'avait pas pensé elle-même (par exemple : "tiens ton profil correspond bien mieux à celui d'un gestionnaire qu'à celui d'un enseignant ; tu l'avais déjà envisagé ?").
Ce que l'on peut critiquer, et il me semble de mémoire que c'est le sujet d'un livre appelé "les psychopitres", c'est l'idée du "right man at the right place", cette image que par exemple tu es naturellement une cellule du poumon alors que je suis naturellement une cellule du foie, et que si l'on t'envoie vers le poumon ça va être super pour toi, c'est ce qu'il te fallait. C'est très critiqué en psychologie sociale (qui a une vision des choses généralement assez similaire à la morale de "Bienvenue à Gattaca"), mais plutôt assez corroboré en psychologie cognitive (non pas à travers l'idée des traits de personnalité, mais plutôt à travers l'idée de schémas de réactions sur-appris au cours du développement de l'individu, qui vont lui faciliter telle ou telle activité, ou au contraire le gêner).
Un sujet de débat passionnant !
- CasparProphète
Thomas 0298 a écrit:Je vous rappelle juste le contexte dans lequel cette étude est émise : Validation d'un memoire pour mon Master 1 de psychologie du travail. Il est question de pouvoir mesurer quels peuvent être les prédicateurs de la performance adaptative. Concept inclus dans le large domaine de la performance ; chose à laquelle tout le monde est soumis. Vos réactions concernant la définition de la performance adaptative ne semblent pas être fondées. Les chercheurs s'étant intéressés à ce concept l'ont défini comme une émission de comportements dès lors qu'une personne se trouve dans une nouvelle situation. Cette définition fait suite à vos interrogations.
Par cette étude et ce post sur le forum, je ne m'attends pas à recevoir des critiques sur celle-ci. Je tiens à préciser qu'elle a été validée par des personnes compétentes dans la recherche. Car oui, le but de cette étude est de faire avancer la recherche.
Ce qui n'empêche pas de nous expliquer ta recherche de manière moins jargonnante, nous ne sommes pas tous des experts en psychologie. Que tu emploies des termes techniques dans ton mémoire est tout à fait normal en revanche, mais là désolé tu ne me donnes pas spécialement envie de participer à ton étude.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Pour revenir au questionnaire lui-même.
D’abord je te remercie d’utiliser framaforms !
Ensuite il y a des questions sur les relations avec les personnes auxquelles il ne m’a pas été facile de répondre car la réponse est très différente selon la nature de la relation professionnelle : par exemple je ne réagis pas forcément de la même façon avec un CDE qu’avec un simple collègue.
Concernant la demande qui nous est faite de toujours nous adapter, c’est hélas un constat. En formation Gestion du stress (formation académique), il a été bien explicité qu’on nous donnait des outils (très intéressants au demeurant) pour supporter le stress dû aux conditions de travail sur lesquelles on n’a aucune espèce de pouvoir. Il y a donc des causes systémiques, extérieures à nous, et on nous forme pour les supporter. C’est cool, non ?
D’abord je te remercie d’utiliser framaforms !
Ensuite il y a des questions sur les relations avec les personnes auxquelles il ne m’a pas été facile de répondre car la réponse est très différente selon la nature de la relation professionnelle : par exemple je ne réagis pas forcément de la même façon avec un CDE qu’avec un simple collègue.
Concernant la demande qui nous est faite de toujours nous adapter, c’est hélas un constat. En formation Gestion du stress (formation académique), il a été bien explicité qu’on nous donnait des outils (très intéressants au demeurant) pour supporter le stress dû aux conditions de travail sur lesquelles on n’a aucune espèce de pouvoir. Il y a donc des causes systémiques, extérieures à nous, et on nous forme pour les supporter. C’est cool, non ?
- MatteoNiveau 10
beaverforever a écrit:Moui. Je ne suis pas vraiment convaincu. Les mots "comportement" et "adaptation" dans le texte de Thomas renvoient à des concepts précis en psychologie qui n'ont pas le même sens que dans le langage courant. Certains lecteurs ont sauté à la conclusion qu'il s'agissait de verbiage pseudo-savant cachant une intention maligne, ce qui me semble audacieux.Matteo a écrit:J'ai plutôt l'idée que c'est parce que l'on comprend trop bien ce qui est dit que ça ne passe pas. Au contraire dans l'entre-soi éthéré de ceux qui sont payés à produire un savoir "efficient" ça doit moins rager que chez ceux à qui on demande de prendre le vice pour la vertu.
Ce n'est pas parce que c'est dit par des psychologues que ça devient par nature intelligent et pertinent. Et franchement, c'est pas des concepts extrêmement compliqués. Tu es trop légitimiste et donc porté à reconnaître ceux qui savent le mieux se présenter comme des autorités au lieu de reconnaître ceux qui n'ont pas besoin de prétendre pour être.
- dryadeNiveau 8
J'ai abandonné le questionnaire en cours de route. Outre les répétitions et reformulations, qui sont sans doute volontaires, il y a des questions auxquelles je ne peux pas répondre. L'aménagement de "ma" salle notamment.
- A TuinVénérable
Incal a écrit:valle a écrit:Je n'en suis pas sûr. Si on échoue a une épreuve disciplinaire ou sportive (je reprends ton exemple des concours de l'enseignement et le mien) on peut s'entraîner pour s'améliorer, ça rentre dans la logique de ce que l'on peut faire pour obtenir un travail. En revanche, voulons-nous vraiment vivre dans un monde où il faille un "entraînement de la personnalité" là où nous faisons aujourd'hui des révisions sur un point du programme ?
A nouveau, je ne suis pas d'accord sur l'idée d'un "entraînement de la personnalité", car cela sous-entend (si je suis bien ton raisonnement) qu'une personne qui souhaite faire un métier ait à se corriger pour le faire à tout prix (parce qu'elle le veut) s'il y a des choses qui ne rentrent pas dans le moule. C'est d'ailleurs plus ou moins l'objet des critiques précédentes : si l'environnement change, on attend de nous que l'on change. L'idée qui se répand maintenant, c'est plutôt de mieux identifier en amont dans quels métiers ou dans quel type d'activité une personne pourrait être facilement à l'aise en ne se "corrigeant" pas ou peu, pour lui proposer tout un panel de possibilités auxquelles la plupart du temps la personne n'avait pas pensé elle-même (par exemple : "tiens ton profil correspond bien mieux à celui d'un gestionnaire qu'à celui d'un enseignant ; tu l'avais déjà envisagé ?").
Ce que l'on peut critiquer, et il me semble de mémoire que c'est le sujet d'un livre appelé "les psychopitres", c'est l'idée du "right man at the right place", cette image que par exemple tu es naturellement une cellule du poumon alors que je suis naturellement une cellule du foie, et que si l'on t'envoie vers le poumon ça va être super pour toi, c'est ce qu'il te fallait. C'est très critiqué en psychologie sociale (qui a une vision des choses généralement assez similaire à la morale de "Bienvenue à Gattaca"), mais plutôt assez corroboré en psychologie cognitive (non pas à travers l'idée des traits de personnalité, mais plutôt à travers l'idée de schémas de réactions sur-appris au cours du développement de l'individu, qui vont lui faciliter telle ou telle activité, ou au contraire le gêner).
Un sujet de débat passionnant !
Ah oui alors là encore tu te heurtes à quelque chose de fondamental : si on t'envoies vers quelque chose que tu n'aimes pas, qui ne te plaît pas, et qu'il faut "se forcer", et bien tu ne donneras pas ton plein potentiel.
C'est le même principe avec des élèves de 3e orientés dans des formations qu'ils n'aiment pas, et qui ne leur disent rien, cela ne fera pas d'eux des gens épanouis. Pour devenir épanouis ils se dirigeront d'eux-même après la formation obligatoire, vers des secteurs d'emploi qui leur plairont davantage.
C'est très binaire.
Pour bien faire, il faut aimer faire, et avoir envie de bien faire.
Ou sinon on fait, on "fonctionne", mais on se débarrasse.
Ou si on veut l'entre deux, on fait bien, mais en forçant - et au bout d'un moment on en revient aux propositions 1 ou 2, ou on tombe malade.
- IncalNiveau 2
A Tuin a écrit:Ah oui alors là encore tu te heurtes à quelque chose de fondamental : si on t'envoies vers quelque chose que tu n'aimes pas, qui ne te plaît pas, et qu'il faut "se forcer", et bien tu ne donneras pas ton plein potentiel.
C'est le même principe avec des élèves de 3e orientés dans des formations qu'ils n'aiment pas, et qui ne leur disent rien, cela ne fera pas d'eux des gens épanouis. Pour devenir épanouis ils se dirigeront d'eux-même après la formation obligatoire, vers des secteurs d'emploi qui leur plairont davantage.
C'est très binaire.
Pour bien faire, il faut aimer faire, et avoir envie de bien faire.
Ou sinon on fait, on "fonctionne", mais on se débarrasse.
Ou si on veut l'entre deux, on fait bien, mais en forçant - et au bout d'un moment on en revient aux propositions 1 ou 2, ou on tombe malade.
C'est vrai, je suis complètement d'accord avec toi. Ou pour reprendre une phrase simple : "ce qu'une personne veut et peut, elle le réussit".
Mais je ne pense pas qu'il soit question de forcer la main de qui que ce soit.
Ce que l'on aime faire est quand même assez fortement lié à l'image de soi et à l'image du monde. On ne devient pas enseignant avec l'image de soi et des autres que le plus riche est le meilleur Or ce sont des choses que l'on commence à analyser de mieux en mieux, il y a un sacré boulot derrière les questionnaires de personnalité, une vraie expertise, des dizaines d'années de recherche par des centaines de personnes qui y consacrent leurs réflexions.
Il est intéressant ensuite de noter que l'on constate des récurrences. Par exemple, un questionnaire comme le MBti (Myers-Briggs type indicator) donne une typologie de l'individu parmi 16 possibles. Il a été constaté que certaines professions sont surreprésentées chez les personnes qui se retrouvent dans telle ou telle typologie (par exemple les juges, avocats et assureurs sont statistiquement plus souvent dans la typologie "ESTJ" que le hasard ne l'aurait laissé supposer). Comment l'expliquer est une autre paire de manche, mais le constat est difficile à nier.
Tout ceci a finalement pour but de proposer des pistes en fonction des réponses, pas de pousser les gens dans quelque chose qui ne leur fait pas du tout envie. Si tu passes ce genre de tests et que l'on te dit : "on retrouve souvent votre typologie chez les juges et les avocats", on t'offre juste un questionnement, des "et si...". Libre à toi d'en faire ensuite ce que tu veux.
Je trouve ça plus sain que ce que j'entends à certains conseils de classe, avec des collègues qui se basent encore sur les résultats plutôt que sur la personnalité (récemment, une élève qui a 19 de moyenne générale avec une vraie puissance de raisonnement s'est faite critiquer parce qu'elle hésite entre être ouvrière agricole et travailler en crèche ; "quoi ?! avec 19 de moyenne ! elle n'avait pas parlé de devenir médecin à un moment ? etc..."; et sa réponse, simple et limpide : "j'aime la nature, les animaux et les enfants").
- A TuinVénérable
Oui c'est vrai, c'est bien cohérent.
Je viens de tester un MBti et j'obtiens comme résultat idéaliste. Parmi les types de métiers possibles se trouve l'enseignement....
Je viens de tester un MBti et j'obtiens comme résultat idéaliste. Parmi les types de métiers possibles se trouve l'enseignement....
- IncalNiveau 2
A Tuin a écrit:Oui c'est vrai, c'est bien cohérent.
Je viens de tester un MBti et j'obtiens comme résultat idéaliste. Parmi les types de métiers possibles se trouve l'enseignement....
Et dans les autres types de métiers souvent choisis par les personnes ayant eu le même profil, ce sont des métiers qui auraient pu te tenter ?
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