Suppression poste : réaffectation autre académie ?

Bonjour à tous,

Petite question : dans le cas d'une suppression de poste, est-il possible de ne pas être réaffecté dans sa propre académie ?
Je suis dans une spécialité où le nombre de poste est assez restreint (CAPET eco. gest option D).
Si vous avez une idée ou eu une expérience similaire, je vous écoute.

PS : mon poste n'est pas supprimée, mais une baisse de nos effectifs laisse planer une menace...

Merci !

Hélas oui.

Je suis dans le privé, un de mes collègues d'une matière rare (un truc d'informatique très pointu qui ne se trouve quasiment qu'en BTS et dans certains bac pro) était en poste à Lons-le-Saunier et a finalement atterri chez nous à Lyon, c'était le poste vacant le plus près et ce n'est pas la même académie.

Aie. Merci de ton retour !

Mais Zarkoffe est dans le public, non ? Je ne pense pas que ça puisse arriver dans le public.
Je pense que tu finirais TZR. D'autres confirmeront, ou pas…

Tu serais réaffecté en tant que TZR ou éventuellement en surnombre mais dans un établissement de ton académie.

Un collègue, titulaire, dans une langue rare, est chez lui payé à ne plus enseigner depuis des années, deux postes dans sa discipline dans le département quand il a été muté, plus qu’un maintenant suite à l’abandon de l’option et aux baisses d’effectifs petit à petit. Éloignés l’un de l’autre donc refus de bouger et faire 2h de route. Public. C’est un cas rare heureusement… je ne critique pas le collègue qui a bien le droit de refuser de faire énormément de route, que son employeur favorise sa discipline et ça règle le problème, mais ça donne une image assez déplorable, vu de l’extérieur, le cas en question étant connu par tout le département voire au-delà.
Dans le privé, c’est tout autre chose. En cas de refus de bouger (après perte en heures de plus de la moitié), y compris à des centaines de km, on est licencié sans possibilité de toucher le chômage.

EdithW a écrit:Un collègue, titulaire, dans une langue rare, est chez lui payé à ne plus enseigner depuis des années, deux postes dans sa discipline dans le département quand il a été muté, plus qu’un maintenant suite à l’abandon de l’option et aux baisses d’effectifs petit à petit. Éloignés l’un de l’autre donc refus de bouger et faire 2h de route. Public. C’est un cas rare heureusement… je ne critique pas le collègue qui a bien le droit de refuser de faire énormément de route, que son employeur favorise sa discipline et ça règle le problème, mais ça donne une image assez déplorable, vu de l’extérieur, le cas en question étant connu par tout le département voire au-delà.
Dans le privé, c’est tout autre chose. En cas de refus de bouger (après perte en heures de plus de la moitié), y compris à des centaines de km, on est licencié sans possibilité de toucher le chômage.

Je suis très très très étonné par ce que tu dis. Je ne vois pas comment le collègue pourrait refuser un poste et être payé à rester chez lui ! Il n'y aurait pas grand moment en région parisienne sinon...

J’ai aussi étė victime d’une suppression de poste, j’ai été réaffectée dans l’établissement le plus proche ( sur Paris, politique de l’ escargot, on tourne) d’ Economie- gestion C j’ai été l'affectée en A. Franchement changer d’académie cela me semblerait beaucoup. Par contre puisque vous savez que vous allez perdre le poste vous pourriez peut-être faire une demande de mutation intra académique en A, B ou C ( economie gestion) pour être certain de rester dans l’académie. J’enseigne en BTS Assurance ( en principe option D) et pourtant je suis option C. Désolée pour les collègues qui ne sont pas en Economie- gestion avec toutes les options c’est difficile à suivre.