Arriver dans un nouvel établissement : demander un mi-temps ou non ?

Et dernière petite question : dans le cas où je serais obligée de faire ma demande de mi-temps en juin (et pas avant) pensez-vous que le fait de me syndiquer pourrait m'aider à obtenir ce mi-temps ? En gros pour faire pression sur le chef d'établissement ? Même si ce n'est vraiment pas mon tempérament d'insister et d'en faire des tonnes.
Je viens de consulter les tarifs pour se syndiquer, et ce n'est pas donné... D'où ma question : est-ce que ça peut m'aider un peu - ou de toute façon, trop insister est-il contre-productif auprès du chef d'établissement ?

Lola56 a écrit:Et dernière petite question : dans le cas où je serais obligée de faire ma demande de mi-temps en juin (et pas avant) pensez-vous que le fait de me syndiquer pourrait m'aider à obtenir ce mi-temps ? En gros pour faire pression sur le chef d'établissement ? Même si ce n'est vraiment pas mon tempérament d'insister et d'en faire des tonnes.
Je viens de consulter les tarifs pour se syndiquer, et ce n'est pas donné... D'où ma question : est-ce que ça peut m'aider un peu - ou de toute façon, trop insister est-il contre-productif auprès du chef d'établissement ?

On ne devrait pas se syndiquer par opportunisme, mais pour ses convictions... Sinon, la cotisation syndicale est déductible des impôts à hauteur de 66 %. Donc sur 100 €, cela te coûtera réellement 33 €. Par ailleurs, en juin, tu demanderas un temps partiel sur autorisation, comme il est sur autorisation (et sans doute hors délai), l'administration pourra te le refuser et sera dans les clous, un syndicat ne pourra rien y changer.

Oui, Malavita, tu as tout à fait raison de me "reprendre" là-dessus... Je comprends ce que tu dis sur l'opportunisme de se syndiquer quand on a besoin. Je me disais exactement la même chose en l'écrivant - mais bon, cette pensée m'a traversé l'esprit et je n'ai pas pu m'empêcher de la formuler...
Merci pour tes réponses !

Lola56 a écrit:Oui, Malavita, tu as tout à fait raison de me "reprendre" là-dessus... Je comprends ce que tu dis sur l'opportunisme de se syndiquer quand on a besoin. Je me disais exactement la même chose en l'écrivant - mais bon, cette pensée m'a traversé l'esprit et je n'ai pas pu m'empêcher de la formuler...
Merci pour tes réponses !

Disons que c'est plus sympa si tu restes syndiquée par la suite .

Il y a quelques années, j'ai été dans ta situation. Nouvelle arrivante dans un établissement, j'ai demandé un mi-temps pour des raisons familiales (enfants petits et mari stressé et peu dispo). Je n'envisageais pas de reprendre à plein temps, j'étais sûre que j'allais craquer sinon. Lors de l'entretien de prise de contact en juin, le chef a tenté de faire pression et m'a dit qu'il ne m'accorderait pas le temps partiel, que c'était impossible, répartition, BMP bla bla bla. J'étais assez catastrophée au point que je lui ai dit que je ne pensais pas pouvoir tenir le coup et que j'allais prendre une dispo (de droit) plutôt que d'assurer le service prévu (en plus, il y avait 2 heures supp). Il m'a rappelé de manière peu amène que j'allais perdre le poste faute de pouvoir m'impliquer à la hauteur de ses besoins. Ce à quoi j'ai répondu (suis assez insolente parfois ):"oui bon ben votre collège c'est pas le Collège de France non plus" (de fait, collège correct sans plus mais j'étais quand même assez contente de l'avoir obtenu car je venais des quartiers Nord de Marseille mais bon j'aime pas quand les petits chefs sont incapables de sortir de leur logique comptable et de considérer un peu humainement l'interlocuteur).
Le lendemain, il me rappelait pour me dire que ô miracle, il avait trouvé un BMP pour assurer les heures manquantes (ce qui semblait absolument hors de portée la veille). Je pense que vu le manque de prof de lettres classiques, il n'avait pas vraiment intérêt à me laisser filer; je lui assurais au moins les heures de latin.
J'étais syndiquée mais je ne me souviens pas l'avoir mis en avant. Peut-être le savait-il cependant car j'étais assez impliquée et un simple googlage pouvait le renseigner. Comme d'autres l'ont rappelé, se syndiquer ne coûte pas si cher compte tenu des déductions fiscales.

ddd95 a écrit:Pour répondre quand même à certains propos sur les collègues qui n'ont rien à dire, que c'est comme ça, etc, on peut aussi comprendre que certains professeurs n'ont pas envie de devoir faire 2 heures sup car une collègue nouvellement arrivée demande un temps partiel.
Tu ne dois pas être un cas isolé, il y a certainement une disposition prévue pour les nouveaux entrants.
En tout cas, mieux vaut effectivement faire sa demande en amont et ne pas attendre le mois de juin. Si la demande est validée, il n'y aura pas besoin de négocier avec le CE.

Certes mais ça n'est pas de la faute du temps partiel s'il y a des hsa.

Malavita a écrit:

Lola56 a écrit:Et dernière petite question : dans le cas où je serais obligée de faire ma demande de mi-temps en juin (et pas avant) pensez-vous que le fait de me syndiquer pourrait m'aider à obtenir ce mi-temps ? En gros pour faire pression sur le chef d'établissement ? Même si ce n'est vraiment pas mon tempérament d'insister et d'en faire des tonnes.
Je viens de consulter les tarifs pour se syndiquer, et ce n'est pas donné... D'où ma question : est-ce que ça peut m'aider un peu - ou de toute façon, trop insister est-il contre-productif auprès du chef d'établissement ?

On ne devrait pas se syndiquer par opportunisme, mais pour ses convictions... Sinon, la cotisation syndicale est déductible des impôts à hauteur de 66 %. Donc sur 100 €, cela te coûtera réellement 33 €. Par ailleurs, en juin, tu demanderas un temps partiel sur autorisation, comme il est sur autorisation (et sans doute hors délai), l'administration pourra te le refuser et sera dans les clous, un syndicat ne pourra rien y changer.  

Le syndicat ne peut pas obtenir de passe-droit. Par contre, il y a des gens qui sauront décortiquer ton dossier et te dire ce qui est possible, te défendre si tu es dans ton bon droit, s'assurer que ton dossier est traité équitablement, etc. Par exemple, récemment, une collègue syndiquée était à la limite d'obtenir son avancement accéléré, le syndicat a demandé, avant la commission, s'il restait un reliquat de l'année dernière (sans parler de la collègue, juste une simple question) et comme c'était le cas, elle l'a obtenu. Sans cette intervention, elle serait peut-être restée dans son échelon un an de plus et il y aurait eu une promotion de plus l'année d'après. C'est la limite d'intervention, qui peut quand même te favoriser un peu. Je soutiens le fait de rester syndiqué "après", surtout cette année, avec les élections professionnelles. On peut penser pis que pendre des syndicats, mais c'est curieux qu'au moment des mutations, d'un souci ou de la retraite, on se souvienne qu'ils existent... Le côté financier ne doit pas être un frein, dans le mien, on prend tous les montants de cotisations, sans demander la fiche de paye. Les syndicats ont davantage besoin d'adhérents nombreux que d'argent, pour assurer la représentativité et continuer à vous/nous défendre. Dans le privé, ils ont encore plus de place puisqu'ils sont encore en commission de l'emploi par exemple.

Ok, merci beaucoup Edith pour tes précisions....