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- gauvain31Empereur
[Marianne] "Être enseignant, c’est subir un peu plus la pression chaque jour sans protection aucune"
Tribune de Pauline Larrour dans Marianne . Extrait :
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/etre-enseignant-cest-subir-un-peu-plus-la-pression-chaque-jour-sans-protection-aucune
Marianne a écrit:L’enseignement va mal : contesté en permanence, exposé aux groupes d’élèves ou de parents qui se montent sur les différents réseaux sociaux, en proie parfois à des propos mensongers et diffamatoires, un professeur se retrouve seul à se débattre au milieu d’un système gangrené. Quelle est sa place actuellement ? Toute autorité lui a été ôtée. Son autonomie est mise à mal en permanence. L’orientation ? Les parents sont décideurs. Ce sont eux qui jugent de la qualité pédagogique du professeur en fonction des notes obtenues par leurs enfants. Ces notes qui deviennent de moins en moins nombreuses mais de plus en plus importantes car elles sont déterminantes pour Parcoursup. Résultat : le stress des élèves s’en trouve aggravé. Des évaluations régulières et nombreuses permettaient à ces derniers de se rattraper, et de relativiser un échec ponctuel. En revanche plaquer le système universitaire sur le lycée, exiger trois notes déterminantes par trimestre, c’est mettre l’élève sous pression et aggraver une relation explosive qui peut surgir à tout instant.
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/etre-enseignant-cest-subir-un-peu-plus-la-pression-chaque-jour-sans-protection-aucune
- EdithWGrand sage
Très juste... Un des commentateurs regrette que l'auteur soit dans l'enseignement privé, mais je ne vois pas pourquoi ça changerait quelque chose au constat. Peut-être quelqu'un qui pense encore que l'enseignement privé c'est les grosses boîtes par lesquelles sont passés nos dirigeants, sans réaliser que l'immense majorité des établissement sous contrat n'est pas en position de choisir ses élèves par exemple...
- Manu7Expert spécialisé
Cet article est très intéressant et réaliste, elle explique bien que les élèves sont pris dans un étau, mais elle devrait insiter davantage sur le fait que finalement les parents aussi et quand les parents demandent des comptes à des profs et bien c'est le système mis en place qui les pousse dans ce sens. Ils sont totalement perdus. D'un côté, on voudrait un prof qui note correctement et pousse les élèves à réussir mais d'un autre on souhaite des bonnes notes pour parcoursup et pour éviter le décrochage des enfants... C'est la quadrature du cercle et les parents sont aussi des victimes commes les élèves et les profs...
- Charles-MauriceNiveau 10
Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
- roxanneOracle
J’ai quand même eu juste avant les vacances un message de parents m’intimant ou plutôt m’ordonnant de donner mon « séquencement pédagogique et les outils pédagogiques mis en place pour aider leur fils à appréhender mon cours où il dit s’ennuyer ». Rien que ça pour un gamin qui passe son temps à gribouiller et ricaner ( comme dans toutes les matières). J’ai donc rappelé qu’ils n’étaient pas mon inspecteur pédagogique et que si leur fils travaillait il s’ennuierait moins. Et le comble, c’est qu'ils m’ont répondu en me souhaitant bonnes vacances méritées avec des classes difficiles et des parents pénibles. Donc, ils le savent mais sont tellement sûrs de leur bon droit qu’ils y vont. Et c’est comme ça quasiment tous les jours dans notre lycée.
- EdithWGrand sage
Charles-Maurice a écrit:Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
Je ne sais pas… dans aucun des établissements privés fréquentés comme élève (mère au foyer, père petit artisan donc pas du tout favorisés) ou prof, les frais de scolarité étaient élevés. Dans mon collège actuel, il n’y en a pas du tout d’ailleurs et l’école de ma fille, c’est une dizaine d’euros par mois. Mais même dans le public, le message transmis à leurs enfants par certains parents c’est « c’est nous qui payons tes profs avec nos impôts ». Je l’ai entendu dans la bouche de camarades de mes enfants dans un couloir du collège public. Ce qui est juste, c’est que le chantage « si ça continue, je mets mon gamin dans le public » fonctionne très bien, surtout quand les effectifs sont en baisse et limite pour perdre des heures. C’est même à ma connaissance un des seuls moyens d’arriver à faire exclure un élève qui aurait déjà eu trois conseils de discipline dans le public, si trois ou quatre familles menacent d’enlever leur enfant.
L’auteur de la tribune a aussi écrit un texte très juste sur le management par la terreur dans l’enseignement privé. Ceux qui trouvent qu’on a la chance de choisir son lieu de résidence et qu’on a le gratin des élèves devraient le lire. Les affrontements stériles entre public et privé devraient vraiment céder devant la catastrophe qui concerne tout le monde. La grève du 13 janvier a été commune, espérons que ça recommence (l’alliance des syndicats des deux systèmes).
- MarxouHabitué du forum
Je me reconnais totalement dans le vécu relaté dans cette tribune... C'est devenu intenable, insensé.
On est mal barrés
On est mal barrés
- ProflambdadaHabitué du forum
+1EdithW a écrit:Charles-Maurice a écrit:Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
Je ne sais pas… dans aucun des établissements privés fréquentés comme élève (mère au foyer, père petit artisan donc pas du tout favorisés) ou prof, les frais de scolarité étaient élevés. Dans mon collège actuel, il n’y en a pas du tout d’ailleurs et l’école de ma fille, c’est une dizaine d’euros par mois. Mais même dans le public, le message transmis à leurs enfants par certains parents c’est « c’est nous qui payons tes profs avec nos impôts ». Je l’ai entendu dans la bouche de camarades de mes enfants dans un couloir du collège public. Ce qui est juste, c’est que le chantage « si ça continue, je mets mon gamin dans le public » fonctionne très bien, surtout quand les effectifs sont en baisse et limite pour perdre des heures. C’est même à ma connaissance un des seuls moyens d’arriver à faire exclure un élève qui aurait déjà eu trois conseils de discipline dans le public, si trois ou quatre familles menacent d’enlever leur enfant.
L’auteur de la tribune a aussi écrit un texte très juste sur le management par la terreur dans l’enseignement privé. Ceux qui trouvent qu’on a la chance de choisir son lieu de résidence et qu’on a le gratin des élèves devraient le lire. Les affrontements stériles entre public et privé devraient vraiment céder devant la catastrophe qui concerne tout le monde. La grève du 13 janvier a été commune, espérons que ça recommence (l’alliance des syndicats des deux systèmes).
- Pat BÉrudit
EdithW a écrit:Charles-Maurice a écrit:Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
Je ne sais pas… dans aucun des établissements privés fréquentés comme élève (mère au foyer, père petit artisan donc pas du tout favorisés) ou prof, les frais de scolarité étaient élevés. Dans mon collège actuel, il n’y en a pas du tout d’ailleurs et l’école de ma fille, c’est une dizaine d’euros par mois. Mais même dans le public, le message transmis à leurs enfants par certains parents c’est « c’est nous qui payons tes profs avec nos impôts ». Je l’ai entendu dans la bouche de camarades de mes enfants dans un couloir du collège public. Ce qui est juste, c’est que le chantage « si ça continue, je mets mon gamin dans le public » fonctionne très bien, surtout quand les effectifs sont en baisse et limite pour perdre des heures. C’est même à ma connaissance un des seuls moyens d’arriver à faire exclure un élève qui aurait déjà eu trois conseils de discipline dans le public, si trois ou quatre familles menacent d’enlever leur enfant.
L’auteur de la tribune a aussi écrit un texte très juste sur le management par la terreur dans l’enseignement privé. Ceux qui trouvent qu’on a la chance de choisir son lieu de résidence et qu’on a le gratin des élèves devraient le lire. Les affrontements stériles entre public et privé devraient vraiment céder devant la catastrophe qui concerne tout le monde. La grève du 13 janvier a été commune, espérons que ça recommence (l’alliance des syndicats des deux systèmes).
Je veux bien un lien pour ce que j'ai mis en gras : ça me parle assez bien en ce moment.
Mais sinon, oui, la tribune est très juste.
A un détail près : on pourrait croire, en lisant trop vite, qu'elle insinue que les épreuves du bac (les fameuses épreuves terminales) sont corrigées par les enseignants en charge de l'élève... faut de bien préciser qu'elle parle des épreuves du contrôle continu.
Et il est possible qu'on soit plus sensible à la pression des familles dans le privé, même si elle existe aussi dans le public : on a une pression énorme pour mettre de bonnes notes pour avoir de bons résultats au bac pour ne pas faire chuter le lycée dans les classements et perdre des familles (et donc des postes... sachant qu'on n'a pas une garantie d'emploi à temps plein et qu'on a beaucoup de contractuels)
- Ajonc35Sage
Au MAAF, le contrôle continu en cccf existe depuis plus de 30 ans. Les enseignants assument tout : l'écriture de l'évaluation certificative, la surveillance, la notation... un boulot qui est devenu dingue car il faut en plus gérer les élèves en situation de handicap, gérer les absences refaire un autre devoir si nécessaire ( et les absences devenaient plus nombreuses avec un certificat médical de complaisance parfois) tout cela sans moyens. Tant que les élèves étaient au niveau, pas de problème majeur. Mais ces dernières années vu le niveau, c'est plus compliqué et les attaques ne sont pas venues des parents mais de certains collègues eux-memes ( par exemple pp d'une classe) qui trouvaient que les collègues notaient trop dur. Pardon, manquaient de bienveillance. Je l'ai écrit sur un autre post, les plus belles attaques viennent souvent de l'intérieur.
Des situations ubuesques j'en ai vues, et concernant ces évaluations certificatives, j'ai pu voir le plus qu'elles ajoutaient, mais les dérives de ces dernières années, me font plutôt voir les effets négatifs.
Sans compter les épreuves doubles, par exemple français et eps, en cap, ce qui permet f'avoir la moyenne au module ( 7 en français et 14 en eps, c'est validé) ou maths et informatique.
Ces dernières années, je considérais que j'étais chanceuse, un oral en seconde ( gros boulot, mais un oral), et une épreuve terminale ( avec de plus en plus de difficultés à terminer le programme, tellement le niveau a degringolé)
Cependant j'ai enseigné en 4-3 et la pression existe depuis longtemps au nom de la bienveillance qui devient de la BIENVEILLANCE, car il faut un dossier pour être admis ici ou là. Dans l'ouest je n'ai jamais connu un élève de 3eme de mon lep, resté sans rien après sa 3eme même dans des lycees pro un peu sélectifs ( cfa, lycées publics ou prives)
Des situations ubuesques j'en ai vues, et concernant ces évaluations certificatives, j'ai pu voir le plus qu'elles ajoutaient, mais les dérives de ces dernières années, me font plutôt voir les effets négatifs.
Sans compter les épreuves doubles, par exemple français et eps, en cap, ce qui permet f'avoir la moyenne au module ( 7 en français et 14 en eps, c'est validé) ou maths et informatique.
Ces dernières années, je considérais que j'étais chanceuse, un oral en seconde ( gros boulot, mais un oral), et une épreuve terminale ( avec de plus en plus de difficultés à terminer le programme, tellement le niveau a degringolé)
Cependant j'ai enseigné en 4-3 et la pression existe depuis longtemps au nom de la bienveillance qui devient de la BIENVEILLANCE, car il faut un dossier pour être admis ici ou là. Dans l'ouest je n'ai jamais connu un élève de 3eme de mon lep, resté sans rien après sa 3eme même dans des lycees pro un peu sélectifs ( cfa, lycées publics ou prives)
- Mcready1Fidèle du forum
Ma copine en agricole vit ça, effectivement, depuis des années. Ce que tu dis de certains PP arrive aussi chez elle.
- Ajonc35Sage
La pression sur les PP existe aussi donc interne. Du vécu. PP d'une filière en fin de vie ( supprimée depuis) donc étaient inscrits des élèves..... j'ai entendu parler de MA classe avec des élèves d'un niveau faible. Déjà ce n'était ni MA classe, ni MES élèves.Mcready1 a écrit:Ma copine en agricole vit ça, effectivement, depuis des années. Ce que tu dis de certains PP arrive aussi chez elle.
Comme si PP te donnait les pouvoirs d'une fée.
Ils étaient faibles et jamais je n'ai eu l'idée de dire à mes collègues qu'ils manquaient de bienveillance. Et à quel titre? Au nom de quoi? Je vois cependant, de plus en plus, cette pratique se généraliser. Culpabiliser les enseignants sur leurs pratiques, leurs résultats ( ceux des élèves), leurs absences est devenue une méthode et les familles n'y sont pas pour grand chose.
( exemple récent: un collègue, rarement arrêté, a eu besoin d'un arrêt suite à un deuil. Il culpabilise....)
- VerduretteModérateur
Dès l'élémentaire, si tu ne fais pas réussir tes élèves, tous tes élèves, en différenciant autant que nécessaire, c'est de ta faute... Même si tu ne sais pas ce qu'ont certains élèves manifestement en difficulté, même si les parents refusent l'APC, les aménagements, les interventions du RASED etc ... c'est de ta faute.
- Manu7Expert spécialisé
Charles-Maurice a écrit:Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
Il me semble que tu caricatures beaucoup, je suis prof dans le privé sous contrat et mes enfants sont scolarisés aussi dans le privé. Et nous avons beaucoup de parents professeurs... Et nos parents d'élèves savent dans leur grande majorité (surtout ceux des CSP+) que c'est l'état qui paie les profs du privé sous contrat. Et nous subissons les mêmes réformes que dans le public, notre combat est le même.
- EdithWGrand sage
Pat B a écrit:EdithW a écrit:Charles-Maurice a écrit:Les parents d élèves appartenant dans l enseignement privé à des catégories socio professionnelles plus élevées, cela accroît leur mépris des professeurs, deconsideres économiquemenr. Et le fait que la scolarité leur soit facturée leur semble accréditer une légitimité à contester. Le témoignage de la collègue est, de ce fait, hautement représentatif.
Je ne sais pas… dans aucun des établissements privés fréquentés comme élève (mère au foyer, père petit artisan donc pas du tout favorisés) ou prof, les frais de scolarité étaient élevés. Dans mon collège actuel, il n’y en a pas du tout d’ailleurs et l’école de ma fille, c’est une dizaine d’euros par mois. Mais même dans le public, le message transmis à leurs enfants par certains parents c’est « c’est nous qui payons tes profs avec nos impôts ». Je l’ai entendu dans la bouche de camarades de mes enfants dans un couloir du collège public. Ce qui est juste, c’est que le chantage « si ça continue, je mets mon gamin dans le public » fonctionne très bien, surtout quand les effectifs sont en baisse et limite pour perdre des heures. C’est même à ma connaissance un des seuls moyens d’arriver à faire exclure un élève qui aurait déjà eu trois conseils de discipline dans le public, si trois ou quatre familles menacent d’enlever leur enfant.
L’auteur de la tribune a aussi écrit un texte très juste sur le management par la terreur dans l’enseignement privé. Ceux qui trouvent qu’on a la chance de choisir son lieu de résidence et qu’on a le gratin des élèves devraient le lire. Les affrontements stériles entre public et privé devraient vraiment céder devant la catastrophe qui concerne tout le monde. La grève du 13 janvier a été commune, espérons que ça recommence (l’alliance des syndicats des deux systèmes).
Je veux bien un lien pour ce que j'ai mis en gras : ça me parle assez bien en ce moment.
Mais sinon, oui, la tribune est très juste.
A un détail près : on pourrait croire, en lisant trop vite, qu'elle insinue que les épreuves du bac (les fameuses épreuves terminales) sont corrigées par les enseignants en charge de l'élève... faut de bien préciser qu'elle parle des épreuves du contrôle continu.
Et il est possible qu'on soit plus sensible à la pression des familles dans le privé, même si elle existe aussi dans le public : on a une pression énorme pour mettre de bonnes notes pour avoir de bons résultats au bac pour ne pas faire chuter le lycée dans les classements et perdre des familles (et donc des postes... sachant qu'on n'a pas une garantie d'emploi à temps plein et qu'on a beaucoup de contractuels)
Désolée, je n'arrive pas à remettre la main dessus ! Il était en dessous de la tribune citée en titre, avec une autre tribune libre de la même enseignante, et là, pouf, disparu. Si un abonné peut regarder et nous dire si c'est juste une question d'accès ou si l'article a tout simplement disparu... C'était vraiment une excellente analyse.
- CzarNiveau 9
J'ai trouvé 2 autres tribunes via un moteur de recherche. Est-ce l'une d'elle?
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-precarisation-des-enseignants-a-pris-un-tournant-majeur-sous-nicolas-sarkozy
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/les-chefs-detablissement-du-prive-sous-contrat-participent-a-lopacite-dun-systeme
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-precarisation-des-enseignants-a-pris-un-tournant-majeur-sous-nicolas-sarkozy
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/les-chefs-detablissement-du-prive-sous-contrat-participent-a-lopacite-dun-systeme
- EdithWGrand sage
Oui, c'est bien ça. Merci Czar!
- Pat BÉrudit
Merci. Je me rends compte que j'avais déjà lu l'article (le second) et je me reconnais tout à fait dans les difficultés évoquées en tant que représentante des enseignants au CSE (on avance... mais on doit se battre sur tout... avec un chef correspondant à ce qui est décrit avec en prime une dérive intégriste)
- MalavitaÉrudit
Ajonc35 a écrit:Au MAAF, le contrôle continu en cccf existe depuis plus de 30 ans. Les enseignants assument tout : l'écriture de l'évaluation certificative, la surveillance, la notation... un boulot qui est devenu dingue car il faut en plus gérer les élèves en situation de handicap, gérer les absences refaire un autre devoir si nécessaire ( et les absences devenaient plus nombreuses avec un certificat médical de complaisance parfois) tout cela sans moyens. Tant que les élèves étaient au niveau, pas de problème majeur. Mais ces dernières années vu le niveau, c'est plus compliqué et les attaques ne sont pas venues des parents mais de certains collègues eux-memes ( par exemple pp d'une classe) qui trouvaient que les collègues notaient trop dur. Pardon, manquaient de bienveillance. Je l'ai écrit sur un autre post, les plus belles attaques viennent souvent de l'intérieur.
Des situations ubuesques j'en ai vues, et concernant ces évaluations certificatives, j'ai pu voir le plus qu'elles ajoutaient, mais les dérives de ces dernières années, me font plutôt voir les effets négatifs.
Sans compter les épreuves doubles, par exemple français et eps, en cap, ce qui permet f'avoir la moyenne au module ( 7 en français et 14 en eps, c'est validé) ou maths et informatique.
Ces dernières années, je considérais que j'étais chanceuse, un oral en seconde ( gros boulot, mais un oral), et une épreuve terminale ( avec de plus en plus de difficultés à terminer le programme, tellement le niveau a degringolé)
Cependant j'ai enseigné en 4-3 et la pression existe depuis longtemps au nom de la bienveillance qui devient de la BIENVEILLANCE, car il faut un dossier pour être admis ici ou là. Dans l'ouest je n'ai jamais connu un élève de 3eme de mon lep, resté sans rien après sa 3eme même dans des lycees pro un peu sélectifs ( cfa, lycées publics ou prives)
Je préfère quand même le CCF au contrôle continu subit par les collègues des LGT (et je préfère surtout le ponctuel) puisque nous n'avons pas la pression des parents et des élèves qui ne connaissent pas les notes avant le résultat de l'examen. En revanche, il peut y avoir la pression des CDE, cela n'a jamais été le cas dans mon établissement et des inspecteurs. Une année, dans une matière, l'inspecteur était venue voir les collègues car les résultats n'étaient pas bons, après une réforme. Bref, les collègues avaient été "trop sévères". Ils ont compris que s'ils ne mettaient pas la moyenne sur cette épreuve, les élèves ne pouvaient avoir le même bac... Même eux avaient été surpris par les résultats finaux... Cela n'a pas empêché ces mêmes collègues de noter juste un classe d'un niveau affligeant l'an dernier et ils avaient des billes en cas de retour de l'inspecteur.
Quant aux collègues PP qui mettent la pression, je ne comprends pas, ils ne voient pas les notes de CCF des élèves, sauf si on leur montre, non ? J'ai vu seulement une fois un collègue PP (un communicant de première dans l’esbroufe) qui a demandé à d'autres collègues de noter les CCF de machin avec bienveillance. Il a eu une fin de non recevoir.
- Ajonc35Sage
Quand les notes sont faibles, c'est de tafaute. Tu notes trop dur, tu n'es pas bienveillant, ton devoir était trop difficile sans doute, t'es tu adaptée au niveau des élèves .... Entendu en réunion et pas que moi. J'ai vu des collegues se justifier, j'en avais mal pour eux. Je fais partie de ceux qui disaient : " viens à ma place", " je te donne les copies, on verra si tu feras mieux". Je pense à un pp en particulier et tous les élèves même le moins compétent, avaient au moins 10.Malavita a écrit:Ajonc35 a écrit:Au MAAF, le contrôle continu en cccf existe depuis plus de 30 ans. Les enseignants assument tout : l'écriture de l'évaluation certificative, la surveillance, la notation... un boulot qui est devenu dingue car il faut en plus gérer les élèves en situation de handicap, gérer les absences refaire un autre devoir si nécessaire ( et les absences devenaient plus nombreuses avec un certificat médical de complaisance parfois) tout cela sans moyens. Tant que les élèves étaient au niveau, pas de problème majeur. Mais ces dernières années vu le niveau, c'est plus compliqué et les attaques ne sont pas venues des parents mais de certains collègues eux-memes ( par exemple pp d'une classe) qui trouvaient que les collègues notaient trop dur. Pardon, manquaient de bienveillance. Je l'ai écrit sur un autre post, les plus belles attaques viennent souvent de l'intérieur.
Des situations ubuesques j'en ai vues, et concernant ces évaluations certificatives, j'ai pu voir le plus qu'elles ajoutaient, mais les dérives de ces dernières années, me font plutôt voir les effets négatifs.
Sans compter les épreuves doubles, par exemple français et eps, en cap, ce qui permet f'avoir la moyenne au module ( 7 en français et 14 en eps, c'est validé) ou maths et informatique.
Ces dernières années, je considérais que j'étais chanceuse, un oral en seconde ( gros boulot, mais un oral), et une épreuve terminale ( avec de plus en plus de difficultés à terminer le programme, tellement le niveau a degringolé)
Cependant j'ai enseigné en 4-3 et la pression existe depuis longtemps au nom de la bienveillance qui devient de la BIENVEILLANCE, car il faut un dossier pour être admis ici ou là. Dans l'ouest je n'ai jamais connu un élève de 3eme de mon lep, resté sans rien après sa 3eme même dans des lycees pro un peu sélectifs ( cfa, lycées publics ou prives)
Je préfère quand même le CCF au contrôle continu subit par les collègues des LGT (et je préfère surtout le ponctuel) puisque nous n'avons pas la pression des parents et des élèves qui ne connaissent pas les notes avant le résultat de l'examen. En revanche, il peut y avoir la pression des CDE, cela n'a jamais été le cas dans mon établissement et des inspecteurs. Une année, dans une matière, l'inspecteur était venue voir les collègues car les résultats n'étaient pas bons, après une réforme. Bref, les collègues avaient été "trop sévères". Ils ont compris que s'ils ne mettaient pas la moyenne sur cette épreuve, les élèves ne pouvaient avoir le même bac... Même eux avaient été surpris par les résultats finaux... Cela n'a pas empêché ces mêmes collègues de noter juste un classe d'un niveau affligeant l'an dernier et ils avaient des billes en cas de retour de l'inspecteur.
Quant aux collègues PP qui mettent la pression, je ne comprends pas, ils ne voient pas les notes de CCF des élèves, sauf si on leur montre, non ? J'ai vu seulement une fois un collègue PP (un communicant de première dans l’esbroufe) qui a demandé à d'autres collègues de noter les CCF de machin avec bienveillance. Il a eu une fin de non recevoir.
Je précise, au MAAF, on est responsable de tout. De la date du cccf, de son écriture etc... et contrairement au MEN, nous devons rendre la copie pour que les élèves puissent vérifier, voir leurs notes. Certains collègues font même signer les copies au cas oû nous serions malhonnêtes. On les récupère ensuite. Donc, au fur et à mesure de l'avancée du PEM, les élèves savent où ils en sont ( enfin normalement car la plupart ne comprennent rien aux coefficients. Donc on en jouait.
- zigmag17Guide spirituel
C'est dingue ce que tu racontes Ajonc, mais nous n'en sommes pas loin à l'EN.
Bon, la pression des pairs pour les notes, je ne connais pas. Tout au plus des précisions demandées par le CdE ou le PA, selon qui préside le conseil de classe, au cas où (dernièrement, une appréciation globale d'un collègue "niveau de classe très faible", assortie d'une moyenne de classe de 13, cela méritait quelques éclaircissements).
Les travaux de CCF sont archivés au cas où, je n'ai jamais entendu parler de réclamations de la part des familles pour aller consulter les copies. Mais cela va sans doute venir, car nous sommes dans une configuration telle que cette année et pour la première fois en CAP nous sommes confrontés à un cas de figure qui serait: 50% des élèves ne peuvent pas obtenir le diplôme. Si l'on veut être honnête, c'est comme ça: pas de validation. Certains élèves peuvent obtenir une qualification maison, avec des items propres à leur spécialité dûment remplis, mais en aucun cas ils ne sont capables de traiter un sujet d'examen. Si nous proposons des sujets d'examen à leur niveau, c'est le plantage assuré. Et là, à mon avis, on va voir du monde débouler: parents, IPR ne l'entendront pas de cette oreille. Si nous proposons un certificat qui ne délivre pas le CAP mais juste une attestation de niveau, ou bien nous mettons à leur portée en édulcorant puissance mille les sujets, on dérive trèès loin de la délivrance d'un diplôme national égal pour tous (on en est déjà assez loin dans certains cas mais là ce serait le pompon). Le CCF est parfois une machine à leurrer. J'apprécie d'avoir toujours un programme de terminale bac pro à tenir, avec une échéance ponctuelle, des élèves à bousculer, mais au moins, même si c'est aberrant (contenu ++ avec horaires indigents et élèves faibles et qui n'ont ni automonie, ni envie de travailler), on sait que l'on bosse tous dans la même optique et qu'au bout du compte tous les élèves auront à traiter le même sujet au mois de juin.
Ce diplôme du bac pro est très surfait (le bac pro dit "pochette covid" a fait des dégâts), mas si l'on parle d'une année complète, au moins on peut rester un peu cohérent en ne distribuant pas des moyennes de 15 à tour de bras, sachant qu'à la fin de l'année ce ne sera tout de même pas la même chanson (même en mode "bienveillance gnagnagna", l'élève qui n'a pas appris, n'a pas appris, point).
Edit: par rapport au titre du fil, sinon, évidemment, pression de tous les côtés en général, au quotidien, pour la moindre remarque faite à un élève (prière de ne pas traumatiser le gentil nadolescent qui ne voulait pas nembêter son prof ), etc
Bon, la pression des pairs pour les notes, je ne connais pas. Tout au plus des précisions demandées par le CdE ou le PA, selon qui préside le conseil de classe, au cas où (dernièrement, une appréciation globale d'un collègue "niveau de classe très faible", assortie d'une moyenne de classe de 13, cela méritait quelques éclaircissements).
Les travaux de CCF sont archivés au cas où, je n'ai jamais entendu parler de réclamations de la part des familles pour aller consulter les copies. Mais cela va sans doute venir, car nous sommes dans une configuration telle que cette année et pour la première fois en CAP nous sommes confrontés à un cas de figure qui serait: 50% des élèves ne peuvent pas obtenir le diplôme. Si l'on veut être honnête, c'est comme ça: pas de validation. Certains élèves peuvent obtenir une qualification maison, avec des items propres à leur spécialité dûment remplis, mais en aucun cas ils ne sont capables de traiter un sujet d'examen. Si nous proposons des sujets d'examen à leur niveau, c'est le plantage assuré. Et là, à mon avis, on va voir du monde débouler: parents, IPR ne l'entendront pas de cette oreille. Si nous proposons un certificat qui ne délivre pas le CAP mais juste une attestation de niveau, ou bien nous mettons à leur portée en édulcorant puissance mille les sujets, on dérive trèès loin de la délivrance d'un diplôme national égal pour tous (on en est déjà assez loin dans certains cas mais là ce serait le pompon). Le CCF est parfois une machine à leurrer. J'apprécie d'avoir toujours un programme de terminale bac pro à tenir, avec une échéance ponctuelle, des élèves à bousculer, mais au moins, même si c'est aberrant (contenu ++ avec horaires indigents et élèves faibles et qui n'ont ni automonie, ni envie de travailler), on sait que l'on bosse tous dans la même optique et qu'au bout du compte tous les élèves auront à traiter le même sujet au mois de juin.
Ce diplôme du bac pro est très surfait (le bac pro dit "pochette covid" a fait des dégâts), mas si l'on parle d'une année complète, au moins on peut rester un peu cohérent en ne distribuant pas des moyennes de 15 à tour de bras, sachant qu'à la fin de l'année ce ne sera tout de même pas la même chanson (même en mode "bienveillance gnagnagna", l'élève qui n'a pas appris, n'a pas appris, point).
Edit: par rapport au titre du fil, sinon, évidemment, pression de tous les côtés en général, au quotidien, pour la moindre remarque faite à un élève (prière de ne pas traumatiser le gentil nadolescent qui ne voulait pas nembêter son prof ), etc
- Ajonc35Sage
Quelques disciplines restent en ET dont le français, l'histoire-geo, les maths, une épreuve "technique " et le dossier de stage. Donc pour moi, c'est ouf! Je crains que ça change avec la réforme en cours au MAAF, pas pour moi, je suis partie mais pour celui qui a mon poste.zigmag17 a écrit:C'est dingue ce que tu racontes Ajonc, mais nous n'en sommes pas loin à l'EN.
Bon, la pression des pairs pour les notes, je ne connais pas. Tout au plus des précisions demandées par le CdE ou le PA, selon qui préside le conseil de classe, au cas où (dernièrement, une appréciation globale d'un collègue "niveau de classe très faible", assortie d'une moyenne de classe de 13, cela méritait quelques éclaircissements).
Les travaux de CCF sont archivés au cas où, je n'ai jamais entendu parler de réclamations de la part des familles pour aller consulter les copies. Mais cela va sans doute venir, car nous sommes dans une configuration telle que cette année et pour la première fois en CAP nous sommes confrontés à un cas de figure qui serait: 50% des élèves ne peuvent pas obtenir le diplôme. Si l'on veut être honnête, c'est comme ça: pas de validation. Certains élèves peuvent obtenir une qualification maison, avec des items propres à leur spécialité dûment remplis, mais en aucun cas ils ne sont capables de traiter un sujet d'examen. Si nous proposons des sujets d'examen à leur niveau, c'est le plantage assuré. Et là, à mon avis, on va voir du monde débouler: parents, IPR ne l'entendront pas de cette oreille. Si nous proposons un certificat qui ne délivre pas le CAP mais juste une attestation de niveau, ou bien nous mettons à leur portée en édulcorant puissance mille les sujets, on dérive trèès loin de la délivrance d'un diplôme national égal pour tous (on en est déjà assez loin dans certains cas mais là ce serait le pompon). Le CCF est parfois une machine à leurrer. J'apprécie d'avoir toujours un programme de terminale bac pro à tenir, avec une échéance ponctuelle, des élèves à bousculer, mais au moins, même si c'est aberrant (contenu ++ avec horaires indigents et élèves faibles et qui n'ont ni automonie, ni envie de travailler), on sait que l'on bosse tous dans la même optique et qu'au bout du compte tous les élèves auront à traiter le même sujet au mois de juin.
Ce diplôme du bac pro est très surfait (le bac pro dit "pochette covid" a fait des dégâts), mas si l'on parle d'une année complète, au moins on peut rester un peu cohérent en ne distribuant pas des moyennes de 15 à tour de bras, sachant qu'à la fin de l'année ce ne sera tout de même pas la même chanson (même en mode "bienveillance gnagnagna", l'élève qui n'a pas appris, n'a pas appris, point).
Edit: par rapport au titre du fil, sinon, évidemment, pression de tous les côtés en général, au quotidien, pour la moindre remarque faite à un élève (prière de ne pas traumatiser le gentil nadolescent qui ne voulait pas nembêter son prof ), etc
Et je rajoute que les surprises sont rares. Parfois nos élèves ont la chance de tomber sur un collègue très bienveillant ou le contraire, un méchant résistant.
- zigmag17Guide spirituel
Le méchant résistant se fait parfois remonter les bretelles (cela m'est arrivé une fois, un IPR qui passait par là pendant les corrections, prenait des copies au hasard, m'a demandé de remonter une note au motif que dans la réponse de l'élève il y avait une "idée" de ce qu'il fallait répondre. J'ai dit "oui oui" et ne l'ai pas fait (il n'est pas revenu vérifier).Ajonc35 a écrit:Quelques disciplines restent en ET dont le français, l'histoire-geo, les maths, une épreuve "technique " et le dossier de stage. Donc pour moi, c'est ouf! Je crains que ça change avec la réforme en cours au MAAF, pas pour moi, je suis partie mais pour celui qui a mon poste.zigmag17 a écrit:C'est dingue ce que tu racontes Ajonc, mais nous n'en sommes pas loin à l'EN.
Bon, la pression des pairs pour les notes, je ne connais pas. Tout au plus des précisions demandées par le CdE ou le PA, selon qui préside le conseil de classe, au cas où (dernièrement, une appréciation globale d'un collègue "niveau de classe très faible", assortie d'une moyenne de classe de 13, cela méritait quelques éclaircissements).
Les travaux de CCF sont archivés au cas où, je n'ai jamais entendu parler de réclamations de la part des familles pour aller consulter les copies. Mais cela va sans doute venir, car nous sommes dans une configuration telle que cette année et pour la première fois en CAP nous sommes confrontés à un cas de figure qui serait: 50% des élèves ne peuvent pas obtenir le diplôme. Si l'on veut être honnête, c'est comme ça: pas de validation. Certains élèves peuvent obtenir une qualification maison, avec des items propres à leur spécialité dûment remplis, mais en aucun cas ils ne sont capables de traiter un sujet d'examen. Si nous proposons des sujets d'examen à leur niveau, c'est le plantage assuré. Et là, à mon avis, on va voir du monde débouler: parents, IPR ne l'entendront pas de cette oreille. Si nous proposons un certificat qui ne délivre pas le CAP mais juste une attestation de niveau, ou bien nous mettons à leur portée en édulcorant puissance mille les sujets, on dérive trèès loin de la délivrance d'un diplôme national égal pour tous (on en est déjà assez loin dans certains cas mais là ce serait le pompon). Le CCF est parfois une machine à leurrer. J'apprécie d'avoir toujours un programme de terminale bac pro à tenir, avec une échéance ponctuelle, des élèves à bousculer, mais au moins, même si c'est aberrant (contenu ++ avec horaires indigents et élèves faibles et qui n'ont ni automonie, ni envie de travailler), on sait que l'on bosse tous dans la même optique et qu'au bout du compte tous les élèves auront à traiter le même sujet au mois de juin.
Ce diplôme du bac pro est très surfait (le bac pro dit "pochette covid" a fait des dégâts), mas si l'on parle d'une année complète, au moins on peut rester un peu cohérent en ne distribuant pas des moyennes de 15 à tour de bras, sachant qu'à la fin de l'année ce ne sera tout de même pas la même chanson (même en mode "bienveillance gnagnagna", l'élève qui n'a pas appris, n'a pas appris, point).
Edit: par rapport au titre du fil, sinon, évidemment, pression de tous les côtés en général, au quotidien, pour la moindre remarque faite à un élève (prière de ne pas traumatiser le gentil nadolescent qui ne voulait pas nembêter son prof ), etc
Et je rajoute que les surprises sont rares. Parfois nos élèves ont la chance de tomber sur un collègue très bienveillant ou le contraire, un méchant résistant.
Les bienveillants iront pleurer plus tard quand leurs maisons seront construites de traviole, que les vendeurs dans les magasins leur diront "wesh madame le jean il peut pas vous aller vu votre taille" etc (diplôme dans une pochette-surprise: ben voilà!).
A l'oral de rattrapage, pas de cadeau: jusque là personne n'est venu m'embêter, pourtant je ne les loupe pas, ils ont intérêt à avoir préparé, il ne faut pas exagérer (je parle là du bac pro ancienne mouture, pour le nouveau je n'ai pas testé les oraux).
- roxanneOracle
Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque a des BTS en alternance qui disent aux gens : " Ben y a plus de sous là. "
- zigmag17Guide spirituel
C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
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