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- zigmag17Guide spirituel
C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
- Ajonc35Sage
La pression, bientôt on ne l'aura plus. Quand je constate aujourd'hui que les bac pro sapat vont désormais, presqu'automatiquemnt en école d'infirmiers ( avant il y avait le concours et les élèves réfléchissaient avant de s'y inscrire et avec un bac pro, 2 voire 3, les meilleurs y entraient). Pas étonnant que beaucoup d'élèves infirmiers aient quitté la voie.zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
Quand je dis que bientôt on n'aura plus la pression c'est celle du goutte à goutte, de la seringue vu la capacité de certains à manier les mots et les chiffres, par contre dans les laboratoires on pourra te vider de quelques cl ou dl supplémentaires car cl ou dl c'est la même chose non ? 🥶 Ah non, lequel est plus grand? Et même dans les écoles d'infirmiers, le nombre de cours a baissé pour faire de la place à l'informatique, les stages dans tous les services ne sont plus obligatoires, etc....
Vive les Ecoles françaises.
- roxanneOracle
C’est ce que j’avais dit à un IPR en collège qui nous avait sorti que donner le brevet à tout le monde c’était faire acte social, une sorte de dû. Je lui avais demandé alors où s’arrêter, s’il irait dans un avion ou se faire opérer du cœur avec un pilote ou un chirurgien qui aurait eu son diplôme donné parce que c’est bienveillant. Pas eu de réponses.
- zigmag17Guide spirituel
On est dans l'horreur absolue du système.
- kai002Niveau 9
tous les profs partagent ce même constat, mais continuent à voter pour les mêmes
- agirouNiveau 6
roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque a des BTS en alternance qui disent aux gens : " Ben y a plus de sous là. "
J'ai reçu un coup de fil de la personne qui s'occupe de mon compte dans une banque où je suis depuis une bonne quinzaine d'année me proposant un produit à la place d'un autre. Je lui avais répondu de manière aimable que je décline sa proposition et j'ai essayé de lui proposer un rendez-vous pour qu'elle m'expose les contours de son nouveau produit et j'ai perçu un silence accompagné d'un "au revoir" que j'ai cru destiné à un(e) collègue à l'autre bout du fil. Non, c'est mon interlocutrice qui me donne congé en ne me laissant pas le temps de rebondir. Et je ne vous parle de vendeurs dans les magasins qui vous conseillent et pianotent au même temps sur leur deuxième cerveau, je l'ai d'ailleurs et à plusieurs reprises observé au niveau des caissiers qui n'hésitent pas à arrêter net leur tâche pour jeter un coup d'oeil certes discret au dit second cerveau. Je m'éloigne là du vif du sujet mais il faut s'attendre au changement radical du paradigme du travail quant aux relations humaines qui en découlent. D'aucuns me diront que cela correspond à l'évolution de la société et je réponds donc que je suis en train alors de régresser et de décliner au sein de ce qui fait société.zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
- EdithWGrand sage
zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
- kai002Niveau 9
roxanne a écrit:C’est ce que j’avais dit à un IPR en collège qui nous avait sorti que donner le brevet à tout le monde c’était faire acte social, une sorte de dû.
Un peu la même remarque de notre IPR: avant c'était horrible le passage au lycée car beaucoup de jeunes n'y allaient pas: elle se souvient que quand elle était en troisième, c'était une véritable déchirure de voir ses amies ne pas poursuivre au lycée contrairement à elle qui avait cette chance.
- kai002Niveau 9
EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
On doit pas avoir les mêmes, chez nous, ils bossent rien, même en UPE2A et ont refusé de faire la minute de silence pour Samuel Paty...
- zigmag17Guide spirituel
Agirou: C'est ce que l'on observe depuis quelques années en lycée pro: des élèves qui devaient (ré)apprendre le positionnement face à l'adulte (courtoisie, écoute, "obéissance" disons, langage adapté...) et progressaient au fil des stages, ont modifié leur comportement, ou plutôt ne le modifient plus, et agissent partout de la même façon: mal. Aussi impolis, intolérants à la frustration, rétifs au travail dans les matières générales que dans les matières professionnelles.
Ce sont les mêmes qui claquent la porte des lieux de stage désormais au motif que le tuteur leur "parle mal" (en fait il leur demande de travailler, et sans portable effectivement), ou bien ne se présentent pas sur leur lieu de stage, voire n'en cherchent pas.
Le Rectorat valide des formations où l'élève par exemple a fait 12 semaines de stage au lieu de 22 en bac pro (sur trois ans).
Pas étonnant que tout s'effondre. Quand pour des gens promis à un avenir professionnel, la norme est de venir travailler en survêt en ne lâchant pas leur portable, en parlant à peine au client et parfois en lui parlant mal, en arrivant le matin en traînant les pieds et en partant le soir en courant, ce n'est plus tenable.
Ce sont les mêmes qui claquent la porte des lieux de stage désormais au motif que le tuteur leur "parle mal" (en fait il leur demande de travailler, et sans portable effectivement), ou bien ne se présentent pas sur leur lieu de stage, voire n'en cherchent pas.
Le Rectorat valide des formations où l'élève par exemple a fait 12 semaines de stage au lieu de 22 en bac pro (sur trois ans).
Pas étonnant que tout s'effondre. Quand pour des gens promis à un avenir professionnel, la norme est de venir travailler en survêt en ne lâchant pas leur portable, en parlant à peine au client et parfois en lui parlant mal, en arrivant le matin en traînant les pieds et en partant le soir en courant, ce n'est plus tenable.
- roxanneOracle
On va revenir rapidement dans les grottes.
- kai002Niveau 9
agirou a écrit:roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque a des BTS en alternance qui disent aux gens : " Ben y a plus de sous là. "J'ai reçu un coup de fil de la personne qui s'occupe de mon compte dans une banque où je suis depuis une bonne quinzaine d'année me proposant un produit à la place d'un autre. Je lui avais répondu de manière aimable que je décline sa proposition et j'ai essayé de lui proposer un rendez-vous pour qu'elle m'expose les contours de son nouveau produit et j'ai perçu un silence accompagné d'un "au revoir" que j'ai cru destiné à un(e) collègue à l'autre bout du fil. Non, c'est mon interlocutrice qui me donne congé en ne me laissant pas le temps de rebondir. Et je ne vous parle de vendeurs dans les magasins qui vous conseillent et pianotent au même temps sur leur deuxième cerveau, je l'ai d'ailleurs et à plusieurs reprises observé au niveau des caissiers qui n'hésitent pas à arrêter net leur tâche pour jeter un coup d'oeil certes discret au dit second cerveau. Je m'éloigne là du vif du sujet mais il faut s'attendre au changement radical du paradigme du travail quant aux relations humaines qui en découlent. D'aucuns me diront que cela correspond à l'évolution de la société et je réponds donc que je suis en train alors de régresser et de décliner au sein de ce qui fait société.zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
Oui mais ça ne choquera que peu de monde, car c'est toute la société qui régresse en même temps et dans les mêmes proportions. Les employés auront en face d'eux des clients du même acabit.
- kai002Niveau 9
zigmag17 a écrit:Ce sont les mêmes qui claquent la porte des lieux de stage désormais au motif que le tuteur leur "parle mal" (en fait il leur demande de travailler, et sans portable effectivement), ou bien ne se présentent pas sur leur lieu de stage, voire n'en cherchent pas.
Le Rectorat valide des formations où l'élève par exemple a fait 12 semaines de stage au lieu de 22 en bac pro (sur trois ans).
Pas étonnant que tout s'effondre. Quand pour des gens promis à un avenir professionnel, la norme est de venir travailler en survêt en ne lâchant pas leur portable, en parlant à peine au client et parfois en lui parlant mal, en arrivant le matin en traînant les pieds et en partant le soir en courant, ce n'est plus tenable.
Pas grave, les candidats à la présidentielle ont trouvé la solution: un revenu étudiant à tous les jeunes pour leur éviter la peine d'aller travailler et de continuer à jouer sur leur portable
- MalavitaÉrudit
Ajonc35 a écrit:
Quand les notes sont faibles, c'est de tafaute. Tu notes trop dur, tu n'es pas bienveillant, ton devoir était trop difficile sans doute, t'es tu adaptée au niveau des élèves .... Entendu en réunion et pas que moi. J'ai vu des collegues se justifier, j'en avais mal pour eux. Je fais partie de ceux qui disaient : " viens à ma place", " je te donne les copies, on verra si tu feras mieux". Je pense à un pp en particulier et tous les élèves même le moins compétent, avaient au moins 10.
Je précise, au MAAF, on est responsable de tout. De la date du cccf, de son écriture etc... et contrairement au MEN, nous devons rendre la copie pour que les élèves puissent vérifier, voir leurs notes. Certains collègues font même signer les copies au cas oû nous serions malhonnêtes. On les récupère ensuite. Donc, au fur et à mesure de l'avancée du PEM, les élèves savent où ils en sont ( enfin normalement car la plupart ne comprennent rien aux coefficients. Donc on en jouait.
Je comprends mieux... A l'EN aussi, les sujets, corrections, dates de CCF, convocations sont réalisées par nous, mais on ne rend pas les copies, elles sont archivées. Aucun collègue dans mon lycée (pourtant on a eu de sacrés spécimens) ne se permet de juger les notes des collègues en réunion... En revanche, j'ai déjà entendu deux remarques, l'an dernier après les oraux de rattrapage. Une des mes collègues qui trouvaient des les collègues de LHG trop durs sur la notation (on était centre d'examen). Même chose, dans un autre lycée, un collègue qui avait vu ma note pour un de ses élèves et qui voulait que je la relève... Je serai sans doute de nouveau convoquer cette année, mais, je pense que je m'assurerai que l'anonymat soit bien respecté cette fois ci...
- zigmag17Guide spirituel
Non justement, pas partout.kai002 a écrit:agirou a écrit:roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque a des BTS en alternance qui disent aux gens : " Ben y a plus de sous là. "J'ai reçu un coup de fil de la personne qui s'occupe de mon compte dans une banque où je suis depuis une bonne quinzaine d'année me proposant un produit à la place d'un autre. Je lui avais répondu de manière aimable que je décline sa proposition et j'ai essayé de lui proposer un rendez-vous pour qu'elle m'expose les contours de son nouveau produit et j'ai perçu un silence accompagné d'un "au revoir" que j'ai cru destiné à un(e) collègue à l'autre bout du fil. Non, c'est mon interlocutrice qui me donne congé en ne me laissant pas le temps de rebondir. Et je ne vous parle de vendeurs dans les magasins qui vous conseillent et pianotent au même temps sur leur deuxième cerveau, je l'ai d'ailleurs et à plusieurs reprises observé au niveau des caissiers qui n'hésitent pas à arrêter net leur tâche pour jeter un coup d'oeil certes discret au dit second cerveau. Je m'éloigne là du vif du sujet mais il faut s'attendre au changement radical du paradigme du travail quant aux relations humaines qui en découlent. D'aucuns me diront que cela correspond à l'évolution de la société et je réponds donc que je suis en train alors de régresser et de décliner au sein de ce qui fait société.zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
Oui mais ça ne choquera que peu de monde, car c'est toute la société qui régresse en même temps et dans les mêmes proportions. Les employés auront en face d'eux des clients du même acabit.
Il m'est arrivé de ne plus me rendre dans une enseigne parce que l'accueil était plus que limite. Et forte de ce que je sais de ce manque d'efforts permanent de la part des élèves pendant leur cursus, je me dis que tant pis, je lâche la boutique pour aller dans une autre. Il faut tout de même un mimimum.
Une partie de la société régresse, pas toute. C'est ce qui fait mal au coeur: cette société à deux vitesses qui creuse les écarts à vitesse V, ceux qui ont les codes et les appliquent, ceux qui ne les connaissent pas ou ne veulent pas les appliquer.
On trouve encore des gens compétents dans leur domaine, à leur niveau (j'ai de petits CAP qui travaillent très bien en stage,ils sont à leur place, tout petit niveau scolaire mais bonne volonté, envie de progresser, écoute de l'adulte); à côté de ça, des Bac pro qui se croient supérieurs parce qu'ils suivent les influenceurs sur les réseaux sociaux ou regardent la télé-réalité et pour qui un prof c'est ringard, qui sont d'une arrogance absolue et d'une ignorance abyssale, ne progressent pas. Et pour revenir au thème du fil, c'est pour ces derniers que l'on nous demande d'être compréhensifs, bienveillants, blablabla. Ben non.
- zigmag17Guide spirituel
Je ne sais pas si être devenue IPR est une "chance"??kai002 a écrit:roxanne a écrit:C’est ce que j’avais dit à un IPR en collège qui nous avait sorti que donner le brevet à tout le monde c’était faire acte social, une sorte de dû.
Un peu la même remarque de notre IPR: avant c'était horrible le passage au lycée car beaucoup de jeunes n'y allaient pas: elle se souvient que quand elle était en troisième, c'était une véritable déchirure de voir ses amies ne pas poursuivre au lycée contrairement à elle qui avait cette chance.
- agirouNiveau 6
Nous sommes encore quelques uns à lutter certes pas nombreux. Je n'ai jamais sorti par exemple mon téléphone en classe depuis son interdiction-autorisation dans les établissements. J'en connais dans la SDP et pas des anciens qui ne le sortent que pour répondre à un appel. Et je me considère connecté et au fait de la chose numérique mais à des moments et endroits ad hoc.kai002 a écrit:agirou a écrit:roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque a des BTS en alternance qui disent aux gens : " Ben y a plus de sous là. "J'ai reçu un coup de fil de la personne qui s'occupe de mon compte dans une banque où je suis depuis une bonne quinzaine d'année me proposant un produit à la place d'un autre. Je lui avais répondu de manière aimable que je décline sa proposition et j'ai essayé de lui proposer un rendez-vous pour qu'elle m'expose les contours de son nouveau produit et j'ai perçu un silence accompagné d'un "au revoir" que j'ai cru destiné à un(e) collègue à l'autre bout du fil. Non, c'est mon interlocutrice qui me donne congé en ne me laissant pas le temps de rebondir. Et je ne vous parle de vendeurs dans les magasins qui vous conseillent et pianotent au même temps sur leur deuxième cerveau, je l'ai d'ailleurs et à plusieurs reprises observé au niveau des caissiers qui n'hésitent pas à arrêter net leur tâche pour jeter un coup d'oeil certes discret au dit second cerveau. Je m'éloigne là du vif du sujet mais il faut s'attendre au changement radical du paradigme du travail quant aux relations humaines qui en découlent. D'aucuns me diront que cela correspond à l'évolution de la société et je réponds donc que je suis en train alors de régresser et de décliner au sein de ce qui fait société.zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
Oui mais ça ne choquera que peu de monde, car c'est toute la société qui régresse en même temps et dans les mêmes proportions. Les employés auront en face d'eux des clients du même acabit.
- zigmag17Guide spirituel
C'était une boutade Edith! Pas forcément de très bon goût je l'admets. Mais sans malice je voulais dire que les vendeurs et autres employés formés en voie pro et à qui nous avons affaire aujourd'hui, dont nous nous plaignons parce qu'ils ne parlent ni ne se comportent correctement sur leur lieu de travail, seront remplacés demain par leurs camarades pires qu'eux (ils parlent et se comportent d'une manière encore plus inadaptée).EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
On peut s'attendre à de chaleureux accueils dans les espaces de vente (déjà fait l'expérience) - c'est une antiphrase ; et ce n'est qu'un exemple.
- MalavitaÉrudit
zigmag17 a écrit:Agirou: C'est ce que l'on observe depuis quelques années en lycée pro: des élèves qui devaient (ré)apprendre le positionnement face à l'adulte (courtoisie, écoute, "obéissance" disons, langage adapté...) et progressaient au fil des stages, ont modifié leur comportement, ou plutôt ne le modifient plus, et agissent partout de la même façon: mal. Aussi impolis, intolérants à la frustration, rétifs au travail dans les matières générales que dans les matières professionnelles.
Ce sont les mêmes qui claquent la porte des lieux de stage désormais au motif que le tuteur leur "parle mal" (en fait il leur demande de travailler, et sans portable effectivement), ou bien ne se présentent pas sur leur lieu de stage, voire n'en cherchent pas.
Le Rectorat valide des formations où l'élève par exemple a fait 12 semaines de stage au lieu de 22 en bac pro (sur trois ans).
Pas étonnant que tout s'effondre. Quand pour des gens promis à un avenir professionnel, la norme est de venir travailler en survêt en ne lâchant pas leur portable, en parlant à peine au client et parfois en lui parlant mal, en arrivant le matin en traînant les pieds et en partant le soir en courant, ce n'est plus tenable.
Oui, je me bats avec mes secondes pour leur faire comprendre que le jogging, ce n'est pas possible, mais certains ne voient pas le problème. Le téléphone portable, c'est un vrai fléau aussi. Nous avons eu une élève qui a mis fin à son stage dans un commerce car on lui demandait de passer le balai, tout comme les employés... Le père la soutenait... J'en ai aussi un qui ne voulait pas faire se stage et voulait une dérogation, il avait cherché sur Internet...
On a surtout des gros problèmes sur les CAP, actuellement, c'est une catastrophe... Bon là, comme le ministère a diminué le nombre de semaines de stage, cela va passer pour beaucoup, mais clairement, ils n'ont pas le niveau et ont de tels problèmes, que le lycée est le dernier de leur souci.
En revanche, clairement, avec le COVID il fallait diminuer le nombre de semaines de stage car dans certaines filières, on avait des classes entières avec plusieurs semaines non faites. Mais cela a fait beaucoup de mal. Et je connais plusieurs entreprises qui ne veulent pas des bacs obtenus depuis deux ans à la sauce covid.
Bref, la bienveillance sauce Education nationale, cela signifie être laxiste et mentir aux élèves... Et encore, j'ai de la chance, comme le signale @Zigmag, nos matières sont encore en épreuve ponctuelle... Mais je vais quand même devoir me battre avec mes terminales quand je vais rendre les bacs blancs car la moyenne à 8, risque de ne pas passer, alors que ce n'est pas catastrophique (beaucoup ont autour de 8 et avec des réglages peuvent pour grappiller des points), et que c'est la moyenne du bac...
- EdithWGrand sage
zigmag17 a écrit:C'était une boutade Edith! Pas forcément de très bon goût je l'admets. Mais sans malice je voulais dire que les vendeurs et autres employés formés en voie pro et à qui nous avons affaire aujourd'hui, dont nous nous plaignons parce qu'ils ne parlent ni ne se comportent correctement sur leur lieu de travail, seront remplacés demain par leurs camarades pires qu'eux (ils parlent et se comportent d'une manière encore plus inadaptée).EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!roxanne a écrit:Mais ils sont déjà. Ma sœur qui bosse dans une banque à des BTS en alternance qui disent au gens : " Ben y a plus de sous là. "
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
On peut s'attendre à de chaleureux accueils dans les espaces de vente (déjà fait l'expérience) - c'est une antiphrase ; et ce n'est qu'un exemple.
Je l’avais bien compris ainsi, et je sais (pour siéger en conseil de classe du lycée de ma fille, avec CAP, Bac pro et BTS), que le comportement en stage de certains élèves est juste . Je vous plains… et je plains les entreprises qui continuent néanmoins à en accueillir… pour combien de temps ???
- zigmag17Guide spirituel
Je ne sais pas comment vous procédez pour le bac blanc, mais pour éviter les contestations et les dérapages verbaux qui les accompagnent souvent, nous avions décidé une année avec des collègues d'intervenir dans les classes dont nous avions corrigé les copies. Ce fut rapide (3 classes en tout).Malavita a écrit:zigmag17 a écrit:Agirou: C'est ce que l'on observe depuis quelques années en lycée pro: des élèves qui devaient (ré)apprendre le positionnement face à l'adulte (courtoisie, écoute, "obéissance" disons, langage adapté...) et progressaient au fil des stages, ont modifié leur comportement, ou plutôt ne le modifient plus, et agissent partout de la même façon: mal. Aussi impolis, intolérants à la frustration, rétifs au travail dans les matières générales que dans les matières professionnelles.
Ce sont les mêmes qui claquent la porte des lieux de stage désormais au motif que le tuteur leur "parle mal" (en fait il leur demande de travailler, et sans portable effectivement), ou bien ne se présentent pas sur leur lieu de stage, voire n'en cherchent pas.
Le Rectorat valide des formations où l'élève par exemple a fait 12 semaines de stage au lieu de 22 en bac pro (sur trois ans).
Pas étonnant que tout s'effondre. Quand pour des gens promis à un avenir professionnel, la norme est de venir travailler en survêt en ne lâchant pas leur portable, en parlant à peine au client et parfois en lui parlant mal, en arrivant le matin en traînant les pieds et en partant le soir en courant, ce n'est plus tenable.
Oui, je me bats avec mes secondes pour leur faire comprendre que le jogging, ce n'est pas possible, mais certains ne voient pas le problème. Le téléphone portable, c'est un vrai fléau aussi. Nous avons eu une élève qui a mis fin à son stage dans un commerce car on lui demandait de passer le balai, tout comme les employés... Le père la soutenait... J'en ai aussi un qui ne voulait pas faire se stage et voulait une dérogation, il avait cherché sur Internet...
On a surtout des gros problèmes sur les CAP, actuellement, c'est une catastrophe... Bon là, comme le ministère a diminué le nombre de semaines de stage, cela va passer pour beaucoup, mais clairement, ils n'ont pas le niveau et ont de tels problèmes, que le lycée est le dernier de leur souci.
En revanche, clairement, avec le COVID il fallait diminuer le nombre de semaines de stage car dans certaines filières, on avait des classes entières avec plusieurs semaines non faites. Mais cela a fait beaucoup de mal. Et je connais plusieurs entreprises qui ne veulent pas des bacs obtenus depuis deux ans à la sauce covid.
Bref, la bienveillance sauce Education nationale, cela signifie être laxiste et mentir aux élèves... Et encore, j'ai de la chance, comme le signale @Zigmag, nos matières sont encore en épreuve ponctuelle... Mais je vais quand même devoir me battre avec mes terminales quand je vais rendre les bacs blancs car la moyenne à 8, risque de ne pas passer, alors que ce n'est pas catastrophique (beaucoup ont autour de 8 et avec des réglages peuvent pour grappiller des points), et que c'est la moyenne du bac...
Chacun des 3 profs sommes intervenus 20 minutes pour devant les élèves, expliquer la notation, rappeler les exigences de l'examen, et répondre à des questions quand il y en avait. De fait, il y en a eu très peu: en face à face, l'élève est moins enclin à contester en disant que le correcteur ne connait pas son boulot, ne sait pas noter etc. Je recommande vivement cette méthode. Elle nécessite des EDT permettant ce genre d'acrobatie horaire, mais franchement, nous avons trouvé ça plutôt porteur et satisfaisant, d'autant plus qu'hormis une ou deux copies disons "étonnantes " (un bon élève avec un 8, un très moyen avec un 13), très rares sont les écarts entre les notes de bac blanc et les notes habituelles des élèves, peu importe le correcteur.
Voilà: plus de contestation, tranquillité, zénitude...!
- zigmag17Guide spirituel
Ah bon!! Tant mieux!!!EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:C'était une boutade Edith! Pas forcément de très bon goût je l'admets. Mais sans malice je voulais dire que les vendeurs et autres employés formés en voie pro et à qui nous avons affaire aujourd'hui, dont nous nous plaignons parce qu'ils ne parlent ni ne se comportent correctement sur leur lieu de travail, seront remplacés demain par leurs camarades pires qu'eux (ils parlent et se comportent d'une manière encore plus inadaptée).EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:
C'est ça le problème: pour moi le grand remplacement il est là!!! Il y a péril en la demeure!!!!
Attention car ceux qui y sont déjà sont moins dangereux qui ceux qui arrivent: warning!!! (on est aux premières loges, on peut raconter, on est là pour vous prévenir!! )
Pour ton anecdote je suis à la fois effarée, pas étonnée, morte de rire et effondrée: je ne sais quel adjectif supplante les autres!!
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
On peut s'attendre à de chaleureux accueils dans les espaces de vente (déjà fait l'expérience) - c'est une antiphrase ; et ce n'est qu'un exemple.
Je l’avais bien compris ainsi, et je sais (pour siéger en conseil de classe du lycée de ma fille, avec CAP, Bac pro et BTS), que le comportement en stage de certains élèves est juste . Je vous plains… et je plains les entreprises qui continuent néanmoins à en accueillir… pour combien de temps ???
Sinon les entreprises continuent d'accueillir les élèves quand un premier stage s'est bien passé, dans le cas contraire elles sont moins enclines comme par le passé à nous laisser le bénéfice du doute, et nous sommes vites indésirables (réputation du lycée flinguée en deux secondes: dernièrement, pour donner une idée, un élève a envoyé son frère à sa place pour passer l'entretien lui permettant d'être accueilli en stage. Le tuteur a dit ok, a signé les conventions. Las! Le jour J c'est notre élève bien sûr qui s'est présenté sur le lieu de stage, pas son frère. Le tuteur , ne le connaissant pas, lui a demandé qui il était. L'élève nous a rapporté les faits de cette façon: "J'ai dit qui j'étais il a pas voulu me prendre, il a pas le droit il a signé les papiers". MDR!!! Le tuteur l'a viré directement. Justification a posteriori de l'élève: "J'avais pas le temps d' y aller pour les papiers, mon frère il avait le temps". Pour se refaire une petite réputation auprès de l'entreprise après ça, on va bien ramer...)
Edit: quand je relis ce que j'écris ici parfois, je me dis que plus ça va, plus le concept d'"étonnement" m'est étranger. Plus rien ne m'étonne je crois
- roxanneOracle
Elle est grandiose celle-là quand même avec le fameux rappel à la loi qui est devenu le nouveau mantra de nos élèves.
- zigmag17Guide spirituel
Oui elle est très bien!!! On en rit encore (jaune) en salle des profs. Ils nous auront tout fait . Enfin non, pas tout, chaque jour (heure?) apporte son lot de surprises...
- Ajonc35Sage
Je vous lis et non, pas plus étonnée.zigmag17 a écrit:Ah bon!! Tant mieux!!!EdithW a écrit:zigmag17 a écrit:C'était une boutade Edith! Pas forcément de très bon goût je l'admets. Mais sans malice je voulais dire que les vendeurs et autres employés formés en voie pro et à qui nous avons affaire aujourd'hui, dont nous nous plaignons parce qu'ils ne parlent ni ne se comportent correctement sur leur lieu de travail, seront remplacés demain par leurs camarades pires qu'eux (ils parlent et se comportent d'une manière encore plus inadaptée).EdithW a écrit:
C'est vrai, quand on voit avec quel courage/ténacité/travail des élèves arrivant de loin, qu'ils soient enfants d'immigrés, réfugiés ou autre, s'accrochent et réussissent, on se dit que CE grand remplacement est quasiment souhaitable! Tu m'étonnes que certains de nos élèves et leurs familles se sentent menacés, les afghans, rwandais ou yézidis qui arrivent parlent déjà deux ou trois langues pour certains. Alors que parmi les gens du cru, certains gosses ne maîtriseront jamais leur langue maternelle suffisamment.
On peut s'attendre à de chaleureux accueils dans les espaces de vente (déjà fait l'expérience) - c'est une antiphrase ; et ce n'est qu'un exemple.
Je l’avais bien compris ainsi, et je sais (pour siéger en conseil de classe du lycée de ma fille, avec CAP, Bac pro et BTS), que le comportement en stage de certains élèves est juste . Je vous plains… et je plains les entreprises qui continuent néanmoins à en accueillir… pour combien de temps ???
Sinon les entreprises continuent d'accueillir les élèves quand un premier stage s'est bien passé, dans le cas contraire elles sont moins enclines comme par le passé à nous laisser le bénéfice du doute, et nous sommes vites indésirables (réputation du lycée flinguée en deux secondes: dernièrement, pour donner une idée, un élève a envoyé son frère à sa place pour passer l'entretien lui permettant d'être accueilli en stage. Le tuteur a dit ok, a signé les conventions. Las! Le jour J c'est notre élève bien sûr qui s'est présenté sur le lieu de stage, pas son frère. Le tuteur , ne le connaissant pas, lui a demandé qui il était. L'élève nous a rapporté les faits de cette façon: "J'ai dit qui j'étais il a pas voulu me prendre, il a pas le droit il a signé les papiers". MDR!!! Le tuteur l'a viré directement. Justification a posteriori de l'élève: "J'avais pas le temps d' y aller pour les papiers, mon frère il avait le temps". Pour se refaire une petite réputation auprès de l'entreprise après ça, on va bien ramer...)
Edit: quand je relis ce que j'écris ici parfois, je me dis que plus ça va, plus le concept d'"étonnement" m'est étranger. Plus rien ne m'étonne je crois
Je me suis rendue au mois de novembre à la faculté des métiers ( oui c'est mieux que cfa). J'accompagnais, bénévolement, un animateur dans le cadre d'une journe6sur la sécurité. Il y avait aussi des pompiers, des gendarmes, le représentant d'une mutuelle d'assurances. Je les ai vus et si les autres intervenants( pas les gendarmes!, Eux ils voient pire) étaient étonnés du comportement des jeunes ( en tout petits groupes ) pas moi. Ils ont eu un regard, mais pas les gendarmes qui en ont raconté quelques unes au cours du repas pris ensemble.
- MalavitaÉrudit
zigmag17 a écrit:
Je ne sais pas comment vous procédez pour le bac blanc, mais pour éviter les contestations et les dérapages verbaux qui les accompagnent souvent, nous avions décidé une année avec des collègues d'intervenir dans les classes dont nous avions corrigé les copies. Ce fut rapide (3 classes en tout).
Chacun des 3 profs sommes intervenus 20 minutes pour devant les élèves, expliquer la notation, rappeler les exigences de l'examen, et répondre à des questions quand il y en avait. De fait, il y en a eu très peu: en face à face, l'élève est moins enclin à contester en disant que le correcteur ne connait pas son boulot, ne sait pas noter etc. Je recommande vivement cette méthode. Elle nécessite des EDT permettant ce genre d'acrobatie horaire, mais franchement, nous avons trouvé ça plutôt porteur et satisfaisant, d'autant plus qu'hormis une ou deux copies disons "étonnantes " (un bon élève avec un 8, un très moyen avec un 13), très rares sont les écarts entre les notes de bac blanc et les notes habituelles des élèves, peu importe le correcteur.
Voilà: plus de contestation, tranquillité, zénitude...!
Exceptionnellement, cette année nous n'avons pas fait d'échanges de copies car nous sommes tous à la ramasse sur le programme et que nous n'avions pas eu le temps de programmer des devoirs type bac avant et donc on voulait voir ce que les élèves pouvaient produire. Mais, pas de surprise, ceux qui ont eu la moyenne en Français sont les bons élèves et ils ont aussi eu la moyenne en Histoire-Géographie. Mais je suis un peu dépitée pour les sérieux avec un petit niveau, bon, ils ont autour de 8, cela peut peut-être passé le jour de l'examen. Mais de toute manière, il n'y aura pas de surprise : une année, j'avais comparé les notes de bac blanc et de bac et il n'y avait quasi pas d'écart. Mais je retiens ton idée pour les années suivantes.
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