- JennyMédiateur
https://paris.snes.edu/spip.php?article2074Les sections académiques SNES-FSU Paris, Créteil et Versailles ont été reçues en audience le 31 janvier par le directeur du SIEC et ses services pour faire le bilan de la session 2021 du baccalauréat et du BTS.
Les raisons de la catastrophe industrielle de 2021
Les nombreux dysfonctionnements de la session 2021 du baccalauréat proviennent de plusieurs facteurs selon le SIEC : la situation sanitaire, les décisions tardives du ministère, les défaillances informatiques mais surtout les changements de fond, de forme et d’outils qui n’ont pas été anticipés par le ministère. En effet, le module pour affecter les correcteurs n’a été livré que tardivement, empêchant les tests nécessaires ; il ne permettait notamment pas d’identifier les disciplines des correcteurs. Le travail a du être en partie fait à la main, par le SIEC et par les services des trois rectorats, ce qui a pu engendrer des erreurs et des convocations multiples. Pour le BTS, les couacs de la session de rattrapage viennent du décalage des vacances de printemps, des problèmes de contraintes sanitaires pour les centres d’examen, en particulier les plus grands, de la révélation tardive des contours de l’épreuve, le texte étant paru quelques jours avant le début de la session et enfin de la surcharge de travail pour tout le monde, en particulier pour les collègues de Lettres.
2022 : le pire est certain
Le SIEC a fait remonter les améliorations nécessaires sur les outils fournis par le ministère, attend un retour, et avoue un soulagement du report des épreuves de spécialité car ils n’auraient à nouveau pas pu tester l’outil, qui n’est toujours pas livré ( au 1er février 2022). Ils vont néanmoins avoir un gros travail à faire en raison de cette modification tardive de dates des épreuves. Le SIEC annonce une fin d’année scolaire extrêmement chargée pour les services (EDS, ECE, épreuves terminales…).
Pour les collègues, la correction des copies des épreuves de spécialités s’annonce une partie de plaisir : si le calendrier exact n’est pas connu, le SIEC précise que les modalités seront les mêmes que pour la session initialement prévue en mars : les collègues disposeront des copies une fois que leur scan sera effectué dans les établissements, ils auront ensuite environ 10 jours ouvrés de correction pour un paquet de 30 à 35 copies, mais sans que leurs cours soient supprimés. Si le SIEC veillera à ne pas mixer les sujets des jours 1 et 2 dans chaque paquet, il lui sera impossible de faire un tri dans les sujets au choix.
Il faudra aussi compter en mai et en juin :
• sur les réunions de jury avant les corrections des copies de spécialité
• sur les ECE (épreuves de capacités expérimentales) la semaine du 16 mai
• sur les copies des candidats individuels et du CNED qui passent le tronc commun les 9 et 10 mai
• sur les épreuves ponctuelles pour les élèves de l’établissement qui n’ont pas de moyenne représentative (organisation locale : pour le choix du sujet, le calendrier, la correction… à faire avant mi-juin pour la bascule des livrets scolaires).
• sur les commissions d’harmonisation du contrôle continu dont les dates ne sont pas encore connues mais seront aussi à assurer, probablement en juin.
• sur les conseils de classes à préparer et assurer
Les secondes et premières vont donc avoir un mois de mai très perturbé, autant dire que pour notre zone de vacances, leur année se terminera pratiquement avec les vacances de printemps : on est loin donc de la reconquête du mois de juin !
Concernant le grand oral, nous subirons toujours le système du jury par binôme avec un examinateur dit « naïf ». Il leur est impossible de confectionner des binômes avec les deux spécialités de chaque élève. Pour les élèves qui ont un enseignement de spécialité en LV, il y aura forcément un collègue de la LV dans le jury pour que l’élève puisse être compris s’il s’exprime dans la LV. Mais nous avons élargi le problème à toutes les disciplines qui méritent d’être examinées par un spécialiste, ce qui n’a pas été le cas lors de la session 2022 : le SIEC se réfugie derrière la définition de l’épreuve même, qui n’évalue pas le fond mais la forme… Selon les disciplines, si le vivier d’examinateurs est insuffisant, les collègues qui enseignent la spécialité en première pourront aussi être convoqués. Les correcteurs seront toujours convoqués sur 5 jours avec 12 candidats par jour, et payés au nombre de candidats (soit 9,60 euros de l’heure). Seule amélioration pour les collègues de Lettres : ils devraient obtenir les descriptifs 7 jours avant les oraux (29 juin au 5 juillet).
Pour les BTS, le problème du vivier de correcteurs en Lettres et de la charge de travail va se poser de façon accrue avec 4000 candidats supplémentaires (les bacheliers 2020, plus nombreux à avoir obtenu l’examen). A cela s’ajoute l’utilisation nouvelle de Santorin qui remplace l’ancien outil de dématérialisation. La dématérialisation s’accélère : dès cette session, les dossiers seront dématérialisés pour trois BTS (en 2023, ce sera davantage de BTS et la totalité des épreuves). Concernant la question de la session de rattrapage, le SIEC n’a encore aucune information. Le risque de chevauchement avec d’autres épreuves est donc encore présent.
Paiement du bac 2021
Le règlement des épreuves de l’année dernière se fera en février et mars, il est nécessaire que les pièces demandées dans la dpecothèque y soient : carte d’identité, carte vitale, RIB, feuille de paye.
En cas d’absence de paiement après la paye de mars, contactez le SNES (lycee@paris.snes.edu) avec votre demande à laquelle vous joindrez votre convocation, nous interviendrons auprès du SIEC.
- CasparProphète
J'espère un bordel monstrueux et de gros dysfonctionnements qui prouveraient que ce nouveau bac est un non-sens...même si le ministre actuel ne sera vraisemblablement plus en poste.
- ProtonExpert
Oui c'est ça le pire, c'est que le successeur paiera pour l'incompétence de Blanquer. Tout avait mal commencé avec lui ... je me souviens de sa première mesure, la rentrée en musique
Espérons, qu'après la terrible tempête de 5 ans qui s'est abattue sur l’Éducation, le beau temps reviendra et qu'un vrai ministre compétent remettra de l'ordre au MEN pour une rentrée enfin sereine.
Espérons, qu'après la terrible tempête de 5 ans qui s'est abattue sur l’Éducation, le beau temps reviendra et qu'un vrai ministre compétent remettra de l'ordre au MEN pour une rentrée enfin sereine.
- eliamEsprit éclairé
Le nouveau ministre continuera la même politique.Je ne vois pas pourquoi ça changerait puisque derrière Blaquer il y a Macron.
- CasparProphète
Si le mois de juin est vraiment catastrophique dans les lycées, il y aura sûrement des aménagements pour le bac 2023, mais je n'attends pas de miracles non plus. Blanquer ne veut pas perdre la face et se crispe sur sa précieuse réforme comme Gollum, mais ce sera plus facile pour son successeur de régler certains dysfonctionnements.
- profs(Niveau 9
Peu me chaut que ce soit une catastrophe. Je ne suis pas assez payé pour me pencher sur des problèmes qui ne sont pas de mon ressort.
- roxanneOracle
Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
- choup78Habitué du forum
roxanne a écrit:Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
Un désastre pour nous...
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Le désastre va être pour les profs face à toutes ces échéances arrivant en même temps.
- MoonchildSage
roxanne a écrit:Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
Certes, mais bien que nous sachions tous ici que l'enjeu final est dérisoire, le rituel du Bac conserve curieusement une portée symbolique et, si la désorganisation finit par avoir un impact sur le vécu des candidats et donc aussi de leurs familles, ça peut devenir un problème politique.
eliam a écrit:Le nouveau ministre continuera la même politique.Je ne vois pas pourquoi ça changerait puisque derrière Blanquer il y a Macron.
Sans aucun doute, mais cette session d'examen sous tension juste à la sortie des élections peut nous offrir l'occasion de lancer un ultimatum au nouveau ministre : s'il n'y a pas de signe fort en notre faveur, nous pouvons participer à cette désorganisation.
Dans le secondaire, nous avons peu de pouvoir de dissuasion réel mais, même s'il n'est que modérément suivi et que, pour des raisons financières, la participation est perlée, un préavis de grève sur la période des oraux peut mettre un sacré bordel ; mais cela suppose que nous acceptions d'en assumer l'impopularité et que les syndicats dépassent le tabou relatif à la tenue des examens.
- roxanneOracle
Je pense qu'il y a de l'implicite dans mon message hein.
Après, je suis prof de Lettres donc les conditions ubuesques de passage du bac, ça va j'ai donné. Mais effectivement, au bout du compte, tout ira bien avec des résultats qui crèveront les plafonds. On en sera en partie responsables ce ci dit.
Après, je suis prof de Lettres donc les conditions ubuesques de passage du bac, ça va j'ai donné. Mais effectivement, au bout du compte, tout ira bien avec des résultats qui crèveront les plafonds. On en sera en partie responsables ce ci dit.
- Spoiler:
- Dans mon établissement, certains collègues envisagent sérieusement de faire un bac blanc avec tout ce que ça comporte de temps passé à organiser, corriger et de le compter en bonus !
- Cléopatra2Guide spirituel
roxanne a écrit:Je pense qu'il y a de l'implicite dans mon message hein.
Après, je suis prof de Lettres donc les conditions ubuesques de passage du bac, ça va j'ai donné. Mais effectivement, au bout du compte, tout ira bien avec des résultats qui crèveront les plafonds. On en sera en partie responsables ce ci dit.
- Spoiler:
Dans mon établissement, certains collègues envisagent sérieusement de faire un bac blanc avec tout ce que ça comporte de temps passé à organiser, corriger et de le compter en bonus !
Chez nous aussi c'est l'inflation des bac blancs.
- AnankéNiveau 9
C'est le désastre depuis deux ans, j'ai quand même corrigé des copies la session dernière "pour la gloire" puisqu'on ne retenait que la meilleure des deux notes. Tout change tout le temps (le Covid a bon dos) et une élève m'a encore dit avant-hier que "de toute façon tout le monde a le bac". Pas faux : l'an dernier sur notre lycée, avec nos classes de techno semi-illetrées on a quand même eu 97% de réussite. Ceux qui sont allés au rattrapage et qui l'ont obtenu ne savent pas rédiger correctement, j'étais très étonnée d'apprendre qui l'avait obtenu (tous mes élèves semi absentéistes pour x raison l'ont eu). Anecdote révélatrice : à l'accueil des terminales de cette rentrée scolaire, à l'annonce des pourcentage de réussite au bac et de l'auto-congratulation de la proviseure, toute l'assemblée de lycéens a éclaté de rire. Oui, ils ont éclatés de rire au moment où la provieuser se félicitait de nos bons résultats, tout est dit.
- LemmyKHabitué du forum
Au moins ces lycéens ont une qualité que n'a pas la proviseur: la lucidité.Ananké a écrit:C'est le désastre depuis deux ans, j'ai quand même corrigé des copies la session dernière "pour la gloire" puisqu'on ne retenait que la meilleure des deux notes. Tout change tout le temps (le Covid a bon dos) et une élève m'a encore dit avant-hier que "de toute façon tout le monde a le bac". Pas faux : l'an dernier sur notre lycée, avec nos classes de techno semi-illetrées on a quand même eu 97% de réussite. Ceux qui sont allés au rattrapage et qui l'ont obtenu ne savent pas rédiger correctement, j'étais très étonnée d'apprendre qui l'avait obtenu (tous mes élèves semi absentéistes pour x raison l'ont eu). Anecdote révélatrice : à l'accueil des terminales de cette rentrée scolaire, à l'annonce des pourcentage de réussite au bac et de l'auto-congratulation de la proviseure, toute l'assemblée de lycéens a éclaté de rire. Oui, ils ont éclatés de rire au moment où la provieuser se félicitait de nos bons résultats, tout est dit.
- eliamEsprit éclairé
Chez nous, le tabou n'a pas été dépassé. Lorsqu'il y a eu un préavis de grève le jour des épreuves du bac écrit, nos délégués syndicaux quel que soit le syndicat, nous ont dissuadés de le suivre parce que cela allait mécontenter les parents et les élèves. Donc, l'avenir est fortement compromis.Moonchild a écrit:roxanne a écrit:Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
Certes, mais bien que nous sachions tous ici que l'enjeu final est dérisoire, le rituel du Bac conserve curieusement une portée symbolique et, si la désorganisation finit par avoir un impact sur le vécu des candidats et donc aussi de leurs familles, ça peut devenir un problème politique.eliam a écrit:Le nouveau ministre continuera la même politique.Je ne vois pas pourquoi ça changerait puisque derrière Blanquer il y a Macron.
Sans aucun doute, mais cette session d'examen sous tension juste à la sortie des élections peut nous offrir l'occasion de lancer un ultimatum au nouveau ministre : s'il n'y a pas de signe fort en notre faveur, nous pouvons participer à cette désorganisation.
Dans le secondaire, nous avons peu de pouvoir de dissuasion réel mais, même s'il n'est que modérément suivi et que, pour des raisons financières, la participation est perlée, un préavis de grève sur la période des oraux peut mettre un sacré bordel ; mais cela suppose que nous acceptions d'en assumer l'impopularité et que les syndicats dépassent le tabou relatif à la tenue des examens.
- InvitéInvité
[quote="eliam"]
C'est triste, mais nous pouvons agir en notre âme et conscience, hein !
Chez nous, le tabou n'a pas été dépassé. Lorsqu'il y a eu un préavis de grève le jour des épreuves du bac écrit, nos délégués syndicaux quel que soit le syndicat, nous ont dissuadés de le suivre.[/quote]Moonchild a écrit:roxanne a écrit:Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
Certes, mais bien que nous sachions tous ici que l'enjeu final est dérisoire, le rituel du Bac conserve curieusement une portée symbolique et, si la désorganisation finit par avoir un impact sur le vécu des candidats et donc aussi de leurs familles, ça peut devenir un problème politique.eliam a écrit:Le nouveau ministre continuera la même politique.Je ne vois pas pourquoi ça changerait puisque derrière Blanquer il y a Macron.
Sans aucun doute, mais cette session d'examen sous tension juste à la sortie des élections peut nous offrir l'occasion de lancer un ultimatum au nouveau ministre : s'il n'y a pas de signe fort en notre faveur, nous pouvons participer à cette désorganisation.
Dans le secondaire, nous avons peu de pouvoir de dissuasion réel mais, même s'il n'est que modérément suivi et que, pour des raisons financières, la participation est perlée, un préavis de grève sur la période des oraux peut mettre un sacré bordel ; mais cela suppose que nous acceptions d'en assumer l'impopularité et que les syndicats dépassent le tabou relatif à la tenue des examens.
C'est triste, mais nous pouvons agir en notre âme et conscience, hein !
- eliamEsprit éclairé
On a juste été remplacés pour les surveillances donc cela ne s'est même pas vu.
- CasparProphète
profs( a écrit:Peu me chaut que ce soit une catastrophe. Je ne suis pas assez payé pour me pencher sur des problèmes qui ne sont pas de mon ressort.
...mais qui ont des conséquences sur nos conditions de travail et notre bien-être.
- Dame JouanneÉrudit
Oui, c'est nous qui allons devoir gérer ce désastre...Caspar a écrit:profs( a écrit:Peu me chaut que ce soit une catastrophe. Je ne suis pas assez payé pour me pencher sur des problèmes qui ne sont pas de mon ressort.
...mais qui ont des conséquences sur nos conditions de travail et notre bien-être.
- ysabelDevin
roxanne a écrit:Quel désastre? Il y aura 95% ou plus de réussite, des mentions à gogo. Tout va bien.
tout à fait ! D'ailleurs je dis toujours à mes élèves que pour rater le bac il faut le faire exprès ou être vraiment ***... et qu'ils doivent bosser pour paroursup, pas pour le bac qu'ils auront.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ProtonExpert
95% de réussite au moins cette année serait la confirmation que la réforme de JM Blanquer a permis de rehausser le niveau d'exigence et donc de mieux faire réussir les élèves.
Une réforme juste et équilibrée qui permet de développer de nouvelles compétences chez les élèves et de mieux les orienter avec un parcours personnalisé et sculpté au fil des années par le jeune.
Vous pensez que je suis prêt pour le concours IA-IPR ?
Une réforme juste et équilibrée qui permet de développer de nouvelles compétences chez les élèves et de mieux les orienter avec un parcours personnalisé et sculpté au fil des années par le jeune.
Vous pensez que je suis prêt pour le concours IA-IPR ?
- floflo1010Niveau 6
Je pense même que tu peux te proposer en tant que conseiller en communication au ministère ....
- BalthazaardVénérable
Proton a écrit:95% de réussite au moins cette année serait la confirmation que la réforme de JM Blanquer a permis de rehausser le niveau d'exigence et donc de mieux faire réussir les élèves.
Une réforme juste et équilibrée qui permet de développer de nouvelles compétences chez les élèves et de mieux les orienter avec un parcours personnalisé et sculpté au fil des années par le jeune.
Vous pensez que je suis prêt pour le concours IA-IPR ?
Ah zut...un instant j'ai cru que tu venais de le réussir...préviens!
- BalthazaardVénérable
LemmyK a écrit:Au moins ces lycéens ont une qualité que n'a pas la proviseur: la lucidité.Ananké a écrit:C'est le désastre depuis deux ans, j'ai quand même corrigé des copies la session dernière "pour la gloire" puisqu'on ne retenait que la meilleure des deux notes. Tout change tout le temps (le Covid a bon dos) et une élève m'a encore dit avant-hier que "de toute façon tout le monde a le bac". Pas faux : l'an dernier sur notre lycée, avec nos classes de techno semi-illetrées on a quand même eu 97% de réussite. Ceux qui sont allés au rattrapage et qui l'ont obtenu ne savent pas rédiger correctement, j'étais très étonnée d'apprendre qui l'avait obtenu (tous mes élèves semi absentéistes pour x raison l'ont eu). Anecdote révélatrice : à l'accueil des terminales de cette rentrée scolaire, à l'annonce des pourcentage de réussite au bac et de l'auto-congratulation de la proviseure, toute l'assemblée de lycéens a éclaté de rire. Oui, ils ont éclatés de rire au moment où la provieuser se félicitait de nos bons résultats, tout est dit.
IL y a plus de 10 ans, à l'époque où les djeunes étaient encore sur FB, une fille avec qui j'étais ami (pour raisons sportives, je précise..) avait posté à ses copines "ben voila, j'ai eu mon bac, avec mention...comme tout le monde." pas un brin de joie, de triomphalisme dans son message, même pas un smiley.
Depuis longtemps les élèves ont compris, et, de plus, bien mieux que nous, ils savent qui bosse et ne fous rien dans une classe.
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