Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Est-ce de la chance ou est- ce que certaines personnes ont moins de risques de l'attraper ? Je n'ai pas de connaissances particulières mais je pense qu'au delà de la chance certains individus passent plus facilement que d'autres au travers de telle ou telle épidémie sans qu'on sache vraiment pourquoi.

La question aurait plus sa place dans le fil coronavirus France.

Les chances ou les risques d'attraper un virus, c'est assez complexe à évaluer. Tout d'abord, si le covidé envoie très peu de virus dans l'air, alors les risques sont limités, contrairement à un covidé qui éternue régulièrement. L'aération du foyer est aussi un facteur important. Et c'est clair que la constitution de chaque personne joue aussi un rôle, dans le cas du covid, on peut aussi admettre que celui qui n'est pas positif, a peut-être eu le covid à un autre moment sans s'en rendre compte. Et quand on dit que le omicron est tellement contagieux que tout le monde va l'avoir et bien dans la réalité on est très loin du "tout le monde", je ne connais pas les chiffres mais à mon avis on n'a pas dépassé les 50% et la moitié c'est encore très loin de tout le monde...

edit : je envoyé sans lire la remarque ci-dessus, pardon.

Jenny a écrit:La question aurait plus sa place dans le fil coronavirus France.

On peut faire le choix de restreindre ses sorties liées aux loisirs ou aux courses mais on est obligé d'aller travailler sans le respect des gestes barrières.

eliam a écrit:Est-ce de la chance ou est- ce que certaines personnes ont moins de risques de l'attraper ? Je n'ai pas de connaissances particulières mais je pense qu'au delà de la chance certains individus passent plus facilement que d'autres au travers de telle ou telle épidémie sans qu'on sache vraiment pourquoi.

Oui, c'est ce que je voulais dire. Bon, maintenant, je peux l'avoir dès lundi soir ( 8 heures de cours!). Je suis assez fataliste sur le sujet.

Bon courage à la vie scolaire qui va encore devoir jongler entre les vaccinés, non vaccinés et/ou masqués, non masqués pour savoir qui va devoir rester à la maison 7 jours et ceux qui peuvent rester en classe mais se faire tester.
Sans compter les parents qui vont mentir sur le statut vaccinal ou sur la réalisation du test j+2. Certains le font déjà, d'autres on déjà prévu de le faire : Un exemple.

SuperCED a écrit:Bon courage à la vie scolaire qui va encore devoir jongler entre les vaccinés, non vaccinés et/ou masqués, non masqués pour savoir qui va devoir rester à la maison 7 jours et ceux qui peuvent rester en classe mais se faire tester.
Sans compter les parents qui vont mentir sur le statut vaccinal ou sur la réalisation du test j+2. Certains le font déjà, d'autres on déjà prévu de le faire : Un exemple.

Pour ma part, je peux le comprendre. Surtout si on a droit à une nouvelle vague : les isolements de gamins vont se multiplier, et les collègues n'ont pas envie de bosser outre mesure pour que les absents puissent rattraper les cours correctement.

dandelion a écrit:Oui, aux Etats-Unis l’infection ne compte pas comme une dose, et il me semble qu’il ne faut attendre que dix jours après une contamination pour se faire vacciner. C’est bizarre mais il y a en fait des différences entre pays occidentaux concernant un certain nombre de pratiques médicales (même dans les analyses de sang les seuils ne sont pas toujours les mêmes).
Si cela peut vous rassurer, il n’y a pratiquement plus de masques ici et les chiffres continuent de descendre. A l’école, il y a eu beaucoup de cas en janvier (et déjà plus beaucoup de masques) puis cela s’est calmé. C’est assez tranquille maintenant. Mon aînée refuse d’enlever son masque tant que ses enseignants le portent (elle est en terminale et a les mêmes professeurs depuis deux voire trois ans) mais moi j’ai peur qu’elle l’attrape pendant ses examens.

Les décisions s'appuient autant sur le savoir scientifique (du moment) que sur des considérations d'ordre politique, économique, social etc. Selon les pays, il y a donc des différences. On l'a vu dès le début.

eliam a écrit:Est-ce de la chance ou est- ce que certaines personnes ont moins de risques de l'attraper ? Je n'ai pas de connaissances particulières mais je pense qu'au delà de la chance certains individus passent plus facilement que d'autres au travers de telle ou telle épidémie sans qu'on sache vraiment pourquoi.

Ce qui est avéré :
- les personnes du groupe sanguin O sont un peu moins à risque concernant la contamination (mais ils peuvent évidemment l'attraper). cf l'étude de Jacques le Pendu, de l'INSERM.
- la consommation / production de vitamine D limite aussi le risque (étude israélienne de 2022). Bref, prenez le soleil
- la génétique de chaque individu, les gênes impliqués dans une éventuelle protection sont encore inconnus.

Fin du masque aujourd'hui.
Deux points positifs
- on voit bien mieux qui bavarde.
- on peut constater que certains élèves continuent de le porter. Quelques uns correctement, la plupart comme ils le faisaient avant, bien sous le nez voire dans le cou. C'est bien, ça permet de confirmer le sentiment d'idiotie profonde qu'on pouvait parfois avoir à leur encontre.

Elaïna a écrit:Fin du masque aujourd'hui.
Deux points positifs
- on voit bien mieux qui bavarde.
- on peut constater que certains élèves continuent de le porter. Quelques uns correctement, la plupart comme ils le faisaient avant, bien sous le nez voire dans le cou. C'est bien, ça permet de confirmer le sentiment d'idiotie profonde qu'on pouvait parfois avoir à leur encontre.

Concernant le deuxième point, je pense que l'explication va certainement se chercher plus profondémment dans la psychologie des élèves, mais vous avez trouvé l'occasion d'exprimer par l'insulte le mépris que vous avez pour vos élèves. Bravo.

J'en ai eu quelque-uns avec le masque sous le nez ce matin, ce que je traduis plutôt par "ils ne sont pas à l'aise sans masque du tout après deux ans à le porter en cours" ou tout bêtement "ils hésitent entre le garder et l'enlever".

Les deux tiers des élèves sans masque du tout, c'est davantage que ce à quoi je m'attendais, j'avais parié pour la moitié environ.

Danska a écrit:J'en ai eu quelque-uns avec le masque sous le nez ce matin, ce que je traduis plutôt par "ils ne sont pas à l'aise sans masque du tout après deux ans à le porter en cours" ou tout bêtement "ils hésitent entre le garder et l'enlever".

Oui, un de mes élèves de 6e porte régulièrement le masque sous le nez depuis le début (il s'est fait sanctionné mais bon) et il a annoncé qu'il continuerait de le porter car il n'a « pas envie qu'on voit sa bouche ». Le nez, oui, la bouche et le menton, non. Ça paraît bête mais c'est assez fascinant psychologiquement.

Idée de fil polémique qui fermerait dans la journée : le masque sous le nez n'est-il pas un peu le crop top du visage ?

Tsss
Ça suffit, toi !

Danska a écrit:Les deux tiers des élèves sans masque du tout, c'est davantage que ce à quoi je m'attendais, j'avais parié pour la moitié environ.

En deux classes et en deux heures de cours, entre un tiers et une petite moitié démasqués.
Bref, la force de l'habitude, faut pas chercher à comprendre bien loin, ça devrait s'enlever progressivement.

Certains élèves ont toujours lemasque.
Leurs raisons : cacher les boutons/cacher leur double-menton ceux-là le portent donc sous la bouche).

Environ 15% d'élèves qui ont toujours leur masque après 4 heures, avec 4 classes différentes.

Parmi ces 15% :
2/3 ne sont plus à l'aise avec le fait de dévoiler leur visage (ça devrait se régler progressivement au contact des autres).
Le 1/3 restant souhaite protéger un ou des proches fragiles (mais on m'expliquera l'intérêt, si ledit masque est chirurgical et si l'élève se retrouve au milieu d'une horde de démasqués).

PrCosinus a écrit:

Elaïna a écrit:Fin du masque aujourd'hui.
Deux points positifs
- on voit bien mieux qui bavarde.
- on peut constater que certains élèves continuent de le porter. Quelques uns correctement, la plupart comme ils le faisaient avant, bien sous le nez voire dans le cou. C'est bien, ça permet de confirmer le sentiment d'idiotie profonde qu'on pouvait parfois avoir à leur encontre.

Concernant le deuxième point, je pense que l'explication va certainement se chercher plus profondémment dans la psychologie des élèves, mais vous avez trouvé l'occasion d'exprimer par l'insulte le mépris que vous avez pour vos élèves. Bravo.

Oui, concrètement, je méprise les élèves (et les gens en général qui portaient leur masque soigneusement dans le cou) qui ont porté leur masque sous le nez pendant des mois, sans considération pour les autres, malgré les rappels multiples, en regardant les gens qui leur demandaient de le porter correctement avec un mélange d'incompréhension, de hargne et de je m'en foutisme complet. Je n'ai aucun problème avec ça, en effet.
Limite si je n'ai pas plus de considération pour les gens qui faisaient le choix de ne pas le porter du tout, au moins ça avait de la cohérence et c'était en un sens assez courageux.

Effectivement beaucoup d’élèves avec un masque dans le cou, je ne comprends pas.

Plusieurs hypothèses : beaucoup prennent le bus, et le baissent petit à petit par la force des choses mais oublient de l'enlever complètement donc il finit dans le coup ; certains le gardent probablement comme un "outil" et le dégainent au besoin pour tricher pendant un devoir, ou bavarder en cours etc.

Deux heures de cours ce matin: aucun masque dans la première classe et un dans la deuxième. Peu d'élèves masqués dans le lycée.

Un petit quart des élèves gardant le masque. J'ai vu aussi que certains semblaient d'abord voir si je l'avais gardé ou non pour se décider à l'enlever. Clairement surtout une volonté de ne pas montrer le bas de son visage. C'est triste mais compréhensible après deux ans ainsi. J'ai trouvé la situation très étrange au début, l'impression d'être nu, comme si quelque chose manquait, et de redécouvrir aussi pas mal d'élèves (pour certains, c'est tout juste si sans masque je les aurais reconnu dans le couloir). On va vite s'y habituer, mais cette pandémie nous a bien abîmé collectivement, pour que le fait d'enlever un masque soit un geste parfois difficile.

Laotzi a écrit:Un petit quart des élèves gardant le masque. J'ai vu aussi que certains semblaient d'abord voir si je l'avais gardé ou non pour se décider à l'enlever. Clairement surtout une volonté de ne pas montrer le bas de son visage. C'est triste mais compréhensible après deux ans ainsi. J'ai trouvé la situation très étrange au début, l'impression d'être nu, comme si quelque chose manquait, et de redécouvrir aussi pas mal d'élèves (pour certains, c'est tout juste si sans masque je les aurais reconnu dans le couloir). On va vite s'y habituer, mais cette pandémie nous a bien abîmé collectivement, pour que le fait d'enlever un masque soit un geste parfois difficile.

Même impression qui a persisté pendant les deux heures de cours, je m'étais rarement sentie aussi exposée devant une classe ; et beaucoup d'élèves se regardaient du coin de l'oeil, pas tous très à l'aise non plus... Ça va s'atténuer au fur et à mesure, mais je partage ton avis sur l'aspect "bien abîmés par la pandémie".

Mes secondes ont passé une heure à glousser. Gênés je pense de découvrir mon visage et que je découvre les leurs...

En 6e, seuls deux ou trois élèves ont conservé leur masque ce matin. En 4e, pratiquement tous les élèves l'ont gardé, plus ou moins bien porté. En 3e, je leur ai clairement dit : "soit vous portez le masque sérieusement, pour des raisons sanitaires et donc au dessus du nez, soit vous l'enlevez". Huit élèves l'ont gardé, les autres l'ont enlevé.

Mon petit plaisir perso, ce matin, ça a été de pouvoir me mettre du rouge à lèvres ! Mais effectivement, je me suis rarement sentie aussi regardée, dévisagée qu'aujourd'hui !!

Caspar a écrit:Mes secondes ont passé une heure à glousser. Gênés je pense de découvrir mon visage et que je découvre les leurs...

Même expérience ce matin !