- BoubouleDoyen
henriette a écrit:Dans mon collège on ne voit pas vraiment de baisse. On est toujours entre 200 et 250 élèves absents chaque jour, et entre 450 et 475 en cumulé par semaine. Et aucune classe indemne.
Ça dure depuis décembre, et on se disait que, vu le nombre de cas et comme ce virus tourne dans les classes, tout le monde allait bientôt l'avoir eu et qu'on reviendrait à la normale ou presque, mais à présent, on commence à avoir des cas d'élèves l'attapant pour la 2e fois en deux mois.
Côté collègues, le parking des personnels est toujours nettement moins rempli que d'habitude, c'est vraiment visible, et ce depuis la deuxième semaine de janvier. Mais c'est un peu mieux aujourd'hui.
Heureusement que les vacances sont à la fin de cette semaine.
Delta puis omicron ? Deux virus différents donc il est vraisemblable de l'attraper deux fois.
- LizdarcyFidèle du forum
Le problème qui se rajoute est que les élèves cas contact non vaccinés sont absents pendant une semaine alors qu'ils sont négatifs. C'est d'autant plus perturbant qu'on peut être cas contact plus d'une fois et que ça parait en terme de jours manqués.Pour des enfants qui n'ont rien. Les vaccinés cas contact négatifs reviennent plus tôt. C'est un bazar sans nom.
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Dans la classe dont je parlais hier, 13 positifs avérés aujourd’hui, presque autant de vaccinés parmi eux. 16 absents encore… garderie nationale…
- henrietteMédiateur
Je suppose, je le sais avec certitude seulement pour un copain de mon fils qui a eu delta aux vacances de Noël et cette semaine a omicron, malade les deux fois mais avec un tableau clinique très différent.Bouboule a écrit:henriette a écrit:Dans mon collège on ne voit pas vraiment de baisse. On est toujours entre 200 et 250 élèves absents chaque jour, et entre 450 et 475 en cumulé par semaine. Et aucune classe indemne.
Ça dure depuis décembre, et on se disait que, vu le nombre de cas et comme ce virus tourne dans les classes, tout le monde allait bientôt l'avoir eu et qu'on reviendrait à la normale ou presque, mais à présent, on commence à avoir des cas d'élèves l'attapant pour la 2e fois en deux mois.
Côté collègues, le parking des personnels est toujours nettement moins rempli que d'habitude, c'est vraiment visible, et ce depuis la deuxième semaine de janvier. Mais c'est un peu mieux aujourd'hui.
Heureusement que les vacances sont à la fin de cette semaine.
Delta puis omicron ? Deux virus différents donc il est vraisemblable de l'attraper deux fois.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- nc33Niveau 10
Avec la forte contagiosité et le risque limité d'Omicron, on pourrait arrêter de faire semblant de faire du contact tracing en milieu scolaire/extra-scolaire.
- Manu7Expert spécialisé
Lizdarcy a écrit:Le problème qui se rajoute est que les élèves cas contact non vaccinés sont absents pendant une semaine alors qu'ils sont négatifs. C'est d'autant plus perturbant qu'on peut être cas contact plus d'une fois et que ça parait en terme de jours manqués.Pour des enfants qui n'ont rien. Les vaccinés cas contact négatifs reviennent plus tôt. C'est un bazar sans nom.
Les vaccinées négatifs reviennement plus tôt ??? Je ne comprends pas car normalement ils ne partent même plus avec le dernier protocole.
Dans mon collège, nous avons des moyennes de 5 à 6 absents par dans certaines classes depuis début janvier, mais quand on demande qui a eu le covd, ils ne sont que 2 ou 3 dans ses classes, donc nous sommes loin du pic chez nous... Les absents sont des élèves non vaccinés très souvent cas contact : certains ne sont venus que 3 ou 4 jours en 1 mois !!!
- frimoussette77Guide spirituel
Les parents ont la possibilité de venir rechercher l'enfant cas-contact s'ils le souhaitent.
- LizdarcyFidèle du forum
Manu7 a écrit:Lizdarcy a écrit:Le problème qui se rajoute est que les élèves cas contact non vaccinés sont absents pendant une semaine alors qu'ils sont négatifs. C'est d'autant plus perturbant qu'on peut être cas contact plus d'une fois et que ça parait en terme de jours manqués.Pour des enfants qui n'ont rien. Les vaccinés cas contact négatifs reviennent plus tôt. C'est un bazar sans nom.
Les vaccinées négatifs reviennement plus tôt ??? Je ne comprends pas car normalement ils ne partent même plus avec le dernier protocole.
Dans mon collège, nous avons des moyennes de 5 à 6 absents par dans certaines classes depuis début janvier, mais quand on demande qui a eu le covd, ils ne sont que 2 ou 3 dans ses classes, donc nous sommes loin du pic chez nous... Les absents sont des élèves non vaccinés très souvent cas contact : certains ne sont venus que 3 ou 4 jours en 1 mois !!!
Cas contact sans vaccination ou schéma incomplet de 12 ans et plus, isolement de 7 jours. Test antigenique ou pcr à l'issue de l'isolement. Voilà comment nombre de cas contact au-delà de la 6ème généralement, disparaissent des classes sans être malades.
- ProflambdadaHabitué du forum
Dans une de mes deux 6ème de 32 élèves (oui, oui...), j'avais aujourd'hui 19 élèves présents.. Certes le virus tourne (et même bien), que ce soit chez les profs ou les élèves (même si rien de grave).... Mais quel bonheur de faire cours à seulement 19 élèves ! Même 22 ou 23 d'ailleurs.. Tout cela a au moins cet effet positif : vivre ce que serait d'avoir une classe non surchargée.. ;-)
- VerduretteModérateur
Voici les masques envoyés ce jour aux collègues de maternelle :
- EnaecoVénérable
La fin de l'isolement des cas contact à la rentrée, peut-être
- micaschisteMonarque
Risque limité d'omicron...Il n'y a jamais eu autant de décès d'enfants de moins de 10 ans que depuis 4 semaines : 13 en janviernc33 a écrit:Avec la forte contagiosité et le risque limité d'Omicron, on pourrait arrêter de faire semblant de faire du contact tracing en milieu scolaire/extra-scolaire.
26 dans cette classe d'âge depuis mars 2020.
Pour l'instant pas de données sur les covids longs.
Les hospitalisations en réa pour PIMS sont en hausse.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- micaschisteMonarque
J'ai vu mardi un élève pour la première fois depuis la rentrée de janvier. Il a été plusieurs fois cas contact non vacciné.Lizdarcy a écrit:Le problème qui se rajoute est que les élèves cas contact non vaccinés sont absents pendant une semaine alors qu'ils sont négatifs. C'est d'autant plus perturbant qu'on peut être cas contact plus d'une fois et que ça parait en terme de jours manqués.Pour des enfants qui n'ont rien. Les vaccinés cas contact négatifs reviennent plus tôt. C'est un bazar sans nom.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- agirouNiveau 6
Les bulletins de ce trimestre seront clairsemés comme le sont les classes. C'est la première fois aussi que des collègues s'absentent en nombre parce que positifs et non pas uniquement pour une semaine.
- EnaecoVénérable
micaschiste a écrit:Risque limité d'omicron...Il n'y a jamais eu autant de décès d'enfants de moins de 10 ans que depuis 4 semaines : 13 en janviernc33 a écrit:Avec la forte contagiosité et le risque limité d'Omicron, on pourrait arrêter de faire semblant de faire du contact tracing en milieu scolaire/extra-scolaire.
26 dans cette classe d'âge depuis mars 2020.
Pour l'instant pas de données sur les covids longs.
Les hospitalisations en réa pour PIMS sont en hausse.
jamais en comparaison de quoi ?
Dans combien de ces décès le covid en est une cause ?
Il y a environ 3 000 décès par an d'enfants de moins de 10 ans (dont 1 000 qui ont atteint la 1ère année).
Il n'y a jamais eu autant de tests et de cas. Mécaniquement, il y a nécessairement plus d'enfants qui décèdent avec le covid.
Je ne nie pas que le covid tue les enfants. Je ne dis pas non plus que Omicron a un risque limité. En revanche, attention au traitement qu'on fait des informations (décès "avec covid", ce n'est pas "décès cause covid").
C'est le même genre de raisonnement qui conduit à dire qu'aujourd'hui, les hôpitaux sont remplis de vaccinés.
- micaschisteMonarque
Un enfant sur 4000 risque de faire une forme grave à cause du covid ( myocardite, pims), sans comorbidité.
C'est Olivier Véran qui donne ce chiffre ce soir sur BFM.
C'est Olivier Véran qui donne ce chiffre ce soir sur BFM.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Flo44Érudit
Enaeco a écrit:micaschiste a écrit:Risque limité d'omicron...Il n'y a jamais eu autant de décès d'enfants de moins de 10 ans que depuis 4 semaines : 13 en janviernc33 a écrit:Avec la forte contagiosité et le risque limité d'Omicron, on pourrait arrêter de faire semblant de faire du contact tracing en milieu scolaire/extra-scolaire.
26 dans cette classe d'âge depuis mars 2020.
Pour l'instant pas de données sur les covids longs.
Les hospitalisations en réa pour PIMS sont en hausse.
jamais en comparaison de quoi ?
Dans combien de ces décès le covid en est une cause ?
Il y a environ 3 000 décès par an d'enfants de moins de 10 ans (dont 1 000 qui ont atteint la 1ère année).
Il n'y a jamais eu autant de tests et de cas. Mécaniquement, il y a nécessairement plus d'enfants qui décèdent avec le covid.
Je ne nie pas que le covid tue les enfants. Je ne dis pas non plus que Omicron a un risque limité. En revanche, attention au traitement qu'on fait des informations (décès "avec covid", ce n'est pas "décès cause covid").
C'est le même genre de raisonnement qui conduit à dire qu'aujourd'hui, les hôpitaux sont remplis de vaccinés.
En effet. Par contre si tu regardes les nouveaux chiffres, ils tiennent compte des décès "avec" et "pour", mais surtout tu peux regarder les hospitalisations. Et là c'est très très clair : le "avec" est totalement négligeable par rapport au "pour".
Cet article reprend les courbes "avec" et "pour" de Taux d'hospitalisation des enfants "pour Covid", vers le milieu de l'article (pour les moins de 1 an et pour les 2-17 ans)
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-hospitalisations-omicron-ou-en-est-l-epidemie-chez-les-enfants_2166142.html
La première semaine de janvier 2022, la proportion de patients "avec Covid-19" s'élevait seulement à 11% chez les moins d'un an. Cette part est un peu plus élevée chez les adolescents (12-17 ans) : 32%
Après on peut se dire qu'avoir des milliers d'enfants hospitalisés, donc au plus mal, avec des tuyaux partout, et dont beaucoup auront des séquelles, ce n'est pas grave, que tant qu'ils ne sont pas morts, cela n'a pas d'importance. Ou se dire que c'est sérieux et qu'on devrait prendre des mesures de prévention. Sans compter que les services débordent pour les enfants aussi (surtout) et que ça veut dire aussi des milliers de petits patients dont on retarde les soins. Ce qui compromet la survie souvent (cancers notamment).
- egometDoyen
micaschiste a écrit:Risque limité d'omicron...Il n'y a jamais eu autant de décès d'enfants de moins de 10 ans que depuis 4 semaines : 13 en janviernc33 a écrit:Avec la forte contagiosité et le risque limité d'Omicron, on pourrait arrêter de faire semblant de faire du contact tracing en milieu scolaire/extra-scolaire.
26 dans cette classe d'âge depuis mars 2020.
Pour l'instant pas de données sur les covids longs.
Les hospitalisations en réa pour PIMS sont en hausse.
Sans vouloir être cynique, d'un point de vue statistique, ça reste très peu, même s'il est vrai que le nombre est plusieurs fois supérieur aux autres variants. Si vous multipliez presque rien, même par 5 ou 10, le résultat n'est pas forcément affolant. Et encore, comme on teste massivement et qu'il y a une certaine ambiguïté entre les morts du covid et les morts avec covid, les chiffres sont gonflés. L'un dans l'autre, on reste très loin du danger que représentent les accidents domestiques. Votre maison est plus dangereuse pour vos enfants que le covid qu'ils peuvent attraper à l'école.
La maladie semble devenir endémique. Il va quand même falloir se demander si ça vaut le coup de sacrifier la scolarité de millions d'élèves pour tenter de protéger une poignée d'entre eux. Et je dis bien tenter, parce qu'ils peuvent très bien attraper le covid ailleurs qu'à l'école.
https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde
Ce que je vois ici, c'est triste pour ceux sur qui ça tombe, mais ce n'est pas une catastrophe sanitaire pour les enfants. En ce qui concerne les vieux, c'est une autre affaire.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- micaschisteMonarque
Un des points où rien n'est fait à l'école et où les contaminations sont plus que probables, ce sont les cantines.egomet a écrit:
Sans vouloir être cynique, d'un point de vue statistique, ça reste très peu, même s'il est vrai que le nombre est plusieurs fois supérieur aux autres variants. Si vous multipliez presque rien, même par 5 ou 10, le résultat n'est pas forcément affolant. Et encore, comme on teste massivement et qu'il y a une certaine ambiguïté entre les morts du covid et les morts avec covid, les chiffres sont gonflés. L'un dans l'autre, on reste très loin du danger que représentent les accidents domestiques. Votre maison est plus dangereuse pour vos enfants que le covid qu'ils peuvent attraper à l'école.
La maladie semble devenir endémique. Il va quand même falloir se demander si ça vaut le coup de sacrifier la scolarité de millions d'élèves pour tenter de protéger une poignée d'entre eux. Et je dis bien tenter, parce qu'ils peuvent très bien attraper le covid ailleurs qu'à l'école.
Dans combien de cantines, y a t-il les fenêtres ouvertes pendant le repas ? ou des systèmes efficaces d'aération ? une réorganisation des services pour diminuer la densité des élèves ? des capteurs de CO2 ? Je n'évoque pas l'installation de système de filtration...
En quoi cela perturberait la scolarité de faire des efforts sur la cantine ?
De même, dans les classes, l'aération est encore mal comprise, pas possible avec efficacité. Les campagnes d'information n'ont pas tant insisté sur ce point.
Pour le coup de la maladie endémique, c'est loin de faire consensus chez les scientifiques.
Pour les accidents domestiques, en tant que parent, on peut faire en sorte de les limiter même si le risque zéro n'existe pas. L'aération des établissements scolaires n'est pas du ressort direct des parents. Mais les arguments il y a plus grave ailleurs, on peut se contaminer en dehors de l'école donc ne faisons rien...ou pas tout ce qui pourrait être fait m'exaspèrent.
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- nc33Niveau 10
Quand un élève contaminé respire sans masque, il émet des gouttelettes invisibles qui se répandent dans toute la pièce, au self par exemple. Alors depuis le début il est absurde de considérer que seuls les élèves assis à proximité d'un contaminé doivent être en isolement. C'est encore pire en considérant que beaucoup baissent le masque dès qu'ils en ont l'occasion. Là c'est comme si on essayait d'arrêter la marée montante avec une pelle et du sable. On perturbe la scolarité de milliers d'élèves sans rien sauver en retour pratiquement.
- egometDoyen
micaschiste a écrit:
Pour les accidents domestiques, en tant que parent, on peut faire en sorte de les limiter même si le risque zéro n'existe pas. L'aération des établissements scolaires n'est pas du ressort direct des parents. Mais les arguments il y a plus grave ailleurs, on peut se contaminer en dehors de l'école donc ne faisons rien...ou pas tout ce qui pourrait être fait m'exaspèrent.
Le problème, c'est que le choix n'est pas entre l'absence de danger et le danger. Ce serait si facile! Le choix est toujours entre un danger et un autre danger. C'est le mythe de Charybde et Scylla, si tu veux.
Les mesures de protection ont des conséquences. Si les conséquences sont d'avoir une nation d'ignorants, ou une nation de pauvres, ça va avoir des répercussions aussi sur la santé. Eduquer les enfants dans la peur et les surprotéger aussi. En essayant de supprimer tous les risques, on en fait des gens fragiles, incapables de faire face à l'adversité. Vu le très faible nombre d'enfants morts avec le covid, et considérant qu'un certain nombre d'entre eux auraient été contaminés de toute façon, on peut raisonnablement penser que le remède est pire que le mal. Combien ont abandonné l'école? Combien d'étudiants ont obtenu un diplôme au rabais? Combien de familles en miettes? Combien d'erreurs fatales commises en raison du stress?
D'où la nécessité de mettre les choses en perspective et de comparer les risques.
Je pense que ces enfants sont beaucoup plus en sécurité que si on avait banni les couteaux.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- VerduretteModérateur
Ce qui est sans doute vrai maintenant qu'on connait mieux Omicron ne l'était pas au moment où sévissait Delta qui envoyait non les enfants mais de nombreuses personnes de leur entourage à l'hôpital, en réa et parfois au cimetière (avec la culpabilité qui pouvait en découler pour eux). C'est toujours facile d'arriver avec de doctes réflexions après la bataille.
Pour les couteaux, je suis persuadée aussi que c'est mieux d'apprendre à s'en servir que de les interdire. Mais je rappelle que la société actuelle exige un "risque zéro" (qui ne peut malheureusement exister), un principe de précaution paroxystique, et que les parents d'élèves nous tombent dessus au moindre bobo, d'où une légitime prudence.
Les gamins (certains du moins )ont appris à utiliser les masques, à défaut des couteaux, c'est acquis en cas de nouvelle vague (je croise les doigts).
Je trouve que le contact tracing dans les classes n'a plus aucun sens actuellement, entre les autotests mal faits (et donc gaspillés et/ou inutiles), pas faits (vendus donc entrant dans la dépense publique mais pas utilisés), et surtout la rapidité de propagation et de déclaration (le test fait le soir qui est négatif, le gamin revient le lendemain et c'est là, en fait, qu'il est positif). C'est de la com' parapluie dans toute sa splendeur. Quant aux masques, ils arrivent, on ne va pas râler, mais tout de même un peu après la bataille. Et ce que je trouve curieux, c'est qu'on ait invoqué la dépense pour refuser des masques de bonne qualité dès le mois de novembre et pas maintenant quand c'est nettement moins utile. Une fois de plus, c'est du raisonnement à la petite semaine : en dehors même du fait qu'on doive par principe et selon la loi protéger son personnel, c'est sûrement plus coûteux d'avoir eu tant d'enseignants malades, de fermer des classes pour cette raison, et d'embaucher des suppléants. Bref je ne comprends même pas la logique économique (et pas du tout le manque de considération que cela traduit, bien évidemment).
Prétendre que des masques efficaces n'étaient pas utiles "car les enseignants sont la profession la moins contaminée", oups, je me rattrape en disant que c'est parce qu'ils sont responsables et appliquent mieux que les autres les gestes barrières, c'était tout de même d'un cynisme confondant.
Enfin, si on avait "profité" de cette crise pour repenser l'aération des établissements (utile même quand il n'y a pas le covid, cela a mis en lumière la mauvaise qualité de l'air que nos élèves et nous respirons dans de nombreux établissements scolaires, ce qui est mauvais pour la santé même sans virus) et améliorer l'hygiène, cela aurait été une dépense intelligente, et d'autant plus utile que pérenne.
Pour les couteaux, je suis persuadée aussi que c'est mieux d'apprendre à s'en servir que de les interdire. Mais je rappelle que la société actuelle exige un "risque zéro" (qui ne peut malheureusement exister), un principe de précaution paroxystique, et que les parents d'élèves nous tombent dessus au moindre bobo, d'où une légitime prudence.
Les gamins (certains du moins )ont appris à utiliser les masques, à défaut des couteaux, c'est acquis en cas de nouvelle vague (je croise les doigts).
Je trouve que le contact tracing dans les classes n'a plus aucun sens actuellement, entre les autotests mal faits (et donc gaspillés et/ou inutiles), pas faits (vendus donc entrant dans la dépense publique mais pas utilisés), et surtout la rapidité de propagation et de déclaration (le test fait le soir qui est négatif, le gamin revient le lendemain et c'est là, en fait, qu'il est positif). C'est de la com' parapluie dans toute sa splendeur. Quant aux masques, ils arrivent, on ne va pas râler, mais tout de même un peu après la bataille. Et ce que je trouve curieux, c'est qu'on ait invoqué la dépense pour refuser des masques de bonne qualité dès le mois de novembre et pas maintenant quand c'est nettement moins utile. Une fois de plus, c'est du raisonnement à la petite semaine : en dehors même du fait qu'on doive par principe et selon la loi protéger son personnel, c'est sûrement plus coûteux d'avoir eu tant d'enseignants malades, de fermer des classes pour cette raison, et d'embaucher des suppléants. Bref je ne comprends même pas la logique économique (et pas du tout le manque de considération que cela traduit, bien évidemment).
Prétendre que des masques efficaces n'étaient pas utiles "car les enseignants sont la profession la moins contaminée", oups, je me rattrape en disant que c'est parce qu'ils sont responsables et appliquent mieux que les autres les gestes barrières, c'était tout de même d'un cynisme confondant.
Enfin, si on avait "profité" de cette crise pour repenser l'aération des établissements (utile même quand il n'y a pas le covid, cela a mis en lumière la mauvaise qualité de l'air que nos élèves et nous respirons dans de nombreux établissements scolaires, ce qui est mauvais pour la santé même sans virus) et améliorer l'hygiène, cela aurait été une dépense intelligente, et d'autant plus utile que pérenne.
- TivinouDoyen
Les vacances commencent ce soir.
Toujours pas de masques chirurgicaux.
Toujours pas d'attestation pour les autotests.
Toujours pas de masques chirurgicaux.
Toujours pas d'attestation pour les autotests.
- roxanneOracle
Ah oui, nous on a eu tout ça.
- roxanneOracle
Enfin, "tout ça", on dirait que je parle d'un truc extraordinaire alors que ça aurait dû être fait depuis un moment.
- zigmag17Guide spirituel
Ici, attestations pour les autotests bien reçues, mais distribuées trop tard pour le mois de janvier ; la pharmacienne était écœurée quand je lui ai raconté le mode de " protection" au lycée.
Masques pas vus.
Jusque-là tout va bien...
Masques pas vus.
Jusque-là tout va bien...
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum