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- IphigénieProphète
Je suis assez persuadée que les temps s’apprennent et se comprennent mieux si on comprend globalement leur système en effet: j’ai en tout cas observé déjà en français ( seconde) que bien des élèves n’avaient jamais compris globalement, avec un tableau complet sous les yeux, l’histoire des temps simples et des temps composés: ils ne « visualisaient »pas l’ensemble et le fait de le leur montrer déjà les éclairait. A fortiori en latin.
- henrietteMédiateur
Oui, voilà, c'est tout à fait ça, Iphigénie, en français comme en latin : on donne la structure globale, on construit l'armoire avec les tiroirs qu'il faut là où il faut et les bonnes étiquettes dessus, et ensuite on les remplit progressivement. Ainsi les élèves peuvent comprendre la cohérence de l'ensemble, faire des liens, se repérer, assimiler.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- NLM76Grand Maître
Oui; tout à fait. Maintenant, dans ma progression, le perfectum arrive "assez vite", mais quand même pas tout de suite (en gros après une soixantaine d'heures de cours, où j'insiste sur la déclinaison et le sens des cas). De ce fait, il y a un assez long temps pendant lequel je fais apprendre seulement "amo, amas, amare". Donc la question est celle du "assez vite" : le temps qu'on apprenne le sens des déclinaisons concrètement, faut-il l'entrelacer de l'étude du perfectum ?henriette a écrit:Je trouve qu'on en a l'usage dans le sens où je veux que les élèves comprennent pourquoi on donne ces 5 (ou 4) formes pour un verbe et pourquoi je leur demande de les apprendre.
Et puis on en a l'usage car je mets assez vite en place la dichotomie temps/radical de l'infectum // temps/radical du perfectum.
Je trouve qu'aborder très tôt dans l'étude du verbe infectum/perfectum est important pour comprendre la conjugaison latine.
Cela me permet aussi de rencontrer plus facilement ensuite des temps du perfectum, ou le futur, même quand on ne les as pas encore vus : on repère sur quel radical la forme est construite et on procède par élimination pour cerner à quel temps on a affaire.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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