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- cléoNiveau 9
Enaeco a écrit:Il y a un caractère hormonal qui n'est pas près de changer, qu'on remplisse l'assiette ou pas.
Ca concerne pas mal de travailleurs quand même. Je pense aux BTP par exemple.
Les hormones, suis-je bête !
- DanskaProphète
cléo a écrit:Factor a écrit:Danska a écrit:liliepingouin a écrit:
Et pourquoi ne serait-ce pas le cas? (Non pas de pousser à cela, mais que ces professions soient effectivement plus ou moins paritaires. J'ai peut-être mal compris mais j'ai l'impression que tu dis cela comme si c'était un objectif ridicule. Or je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas autant d'hommes que de femmes dans ces boulots-là).
Tout à fait d'accord... C'est assez hallucinant de voir que pour certains une femme chauffeur routier ou un homme sage-femme semble encore incongru - on pourrait croire que les mentalités évoluent plus vite que ça.
Quant au vieil argument de la force physique qui manquerait aux femmes pour exercer des métiers "masculins", c'est du même tonneau que les hommes qui ne pourraient pas être assistants maternels parce que seules les femmes ont la patience et la douceur suffisantes : dans l'immense majorité des cas, c'est un préjugé bien plus qu'un argument !
Je vois que ce bon vieux Lyssenko a encore quelques adeptes bien fidèles. Ah la biologie, cette science BOURGEOISE !
Et quel est votre argument biologique ??? Il a été prouvé que les hommes ne peuvent pas être doux et j’ai raté l’information ??
Ça doit être ça. En même temps c'est un fait bien connu : au bout de trois couches changées un homme se change en nana, tandis qu'une femme qui a le malheur de s'orienter vers la plomberie ou l'électricité voit sa barbe pousser. Bref...
(au demeurant @Liliepingouin a raison : c'est très surprenant qu'on ne trouve pas davantage d'hommes parmi les professions qui réclament de la force physique comme les soins aux personnes âgées puisque ce critère semble déterminant !)
Edit : les hormones, sérieusement ? Une pelleteuse se met en grève si c'est une femme en période de règles ou enceinte qui la conduit, si je comprends bien ? Tandis que les hommes font fuir les enfants, terrifiés par tant de testostérone ? :lol:
- uneodysséeNeoprof expérimenté
J'avais entendu – mais je ne sais plus la source hélas – une paléontologue expliquer quelque chose de très intéressant à ce sujet. Je vais essayer d'expliquer ce que j'en ai compris (sans prétendre avoir très bien compris !).
Apparemment, au paléolithique et dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, la différence morphologique serait bien moindre que dans les sociétés sédentaires du néolithique (et les naissances moins nombreuses : on attend que bébé soit à peu près autonome, vers 4 ans, pour se lancer dans une nouvelle grossesse) car la distribution des fonctions est moins genrée, et la distribution de l'alimentation est plus égalitaire : tout le monde dépense la même énergie et a donc les mêmes besoins. Ce qui change quand les femmes deviennent responsables du foyer et des enfants, et voient leur part de nourriture diminuer au profit des hommes.
Vive le paléolithique ?
Apparemment, au paléolithique et dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, la différence morphologique serait bien moindre que dans les sociétés sédentaires du néolithique (et les naissances moins nombreuses : on attend que bébé soit à peu près autonome, vers 4 ans, pour se lancer dans une nouvelle grossesse) car la distribution des fonctions est moins genrée, et la distribution de l'alimentation est plus égalitaire : tout le monde dépense la même énergie et a donc les mêmes besoins. Ce qui change quand les femmes deviennent responsables du foyer et des enfants, et voient leur part de nourriture diminuer au profit des hommes.
Vive le paléolithique ?
- EnaecoVénérable
La désertion des métiers dits "féminins" par les hommes, dans leur majorité, ne me semble pas défendable par des arguments biologiques.
Maintenant, s'il faut partir du principe qu'un homme et une femme ont un fonctionnement biologique similaire et que les hormones n'ont pas de rôle dans le développement musculaire, autant arrêter le débat, on ne se mettra jamais d'accord.
En dehors de ces arguments, en 2020, les hommes sont plus costauds que les femmes. C'est factuel.
Je généralise. Il existe évidemment des femmes qui se trimballent des sacs de ciment ou qui relèvent des personnes âgées alors que je serai bien incapable de le faire.
Maintenant, s'il faut partir du principe qu'un homme et une femme ont un fonctionnement biologique similaire et que les hormones n'ont pas de rôle dans le développement musculaire, autant arrêter le débat, on ne se mettra jamais d'accord.
En dehors de ces arguments, en 2020, les hommes sont plus costauds que les femmes. C'est factuel.
Je généralise. Il existe évidemment des femmes qui se trimballent des sacs de ciment ou qui relèvent des personnes âgées alors que je serai bien incapable de le faire.
- EnaecoVénérable
Danska a écrit:Edit : les hormones, sérieusement ? Une pelleteuse se met en grève si c'est une femme en période de règles ou enceinte qui la conduit, si je comprends bien ? Tandis que les hommes font fuir les enfants, terrifiés par tant de testostérone ? :lol:
Dommage de vouloir supprimer du débat l'aspect physique de certains métiers.
Tout n'est pas mécanisé.
- DanskaProphète
Et, en partant du principe que n'importe quel homme est plus musclé que n'importe quelle femme, tu peux faire la liste des métiers qui exigent réellement la force physique d'un homme au point qu'une femme se retrouverait en difficulté ? Déménageur, livreur, maçon, quelques professions du BTP également... et après ?
On peut tourner la question dans l'autre sens : parmi les métiers très majoritairement masculins, combien nécessitent une force physique importante ?
On peut tourner la question dans l'autre sens : parmi les métiers très majoritairement masculins, combien nécessitent une force physique importante ?
- EnaecoVénérable
Pas besoin d'aller plus loin dans la liste. Je n'ai pas plus creusé la question. Ceux là me semblent suffisants.
Ca représente des secteurs importants déjà il me semble.
Mais je ne néglige pas la part culturelle qui conduit à une genrisation de ces métiers qui explique très certainement la désertion des femmes sur des postes qui ne nécessitent pas de capacités physiques au sein de ces secteurs (quand ces postes ne sont pas pourvus par promotion d'un employé qui vient du bas de l'échelle sur un poste physique)
Ca représente des secteurs importants déjà il me semble.
Mais je ne néglige pas la part culturelle qui conduit à une genrisation de ces métiers qui explique très certainement la désertion des femmes sur des postes qui ne nécessitent pas de capacités physiques au sein de ces secteurs (quand ces postes ne sont pas pourvus par promotion d'un employé qui vient du bas de l'échelle sur un poste physique)
- piescoModérateur
Maya34789 a écrit:Le Figaro a écrit:La déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, annonce une bonification des allocations des élèves boursiers si les lycéens choisissent des filières littéraires et les lycéens, des filières scientifiques.
Si la bonification de certains élèves existe depuis un certain temps dans l’enseignement supérieur, elle fait désormais son apparition au lycée. Claude Roiron, la déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, dépendant du ministère de l’Éducation nationale, a annoncé auprès de nos confrères de L’Express , la mise en place dès la rentrée prochaine de septembre 2022 de «bourses de l’égalité».
«Nous allons proposer aux élèves boursiers de seconde une sorte de bonification de leur allocation qui pourrait aller jusqu’à plusieurs dizaines d’euros par mois s’ils choisissent un enseignement de spécialité en première où ils sont minoritaires en genre. Exemple, la philosophie et la littérature pour les garçons, les sciences de l’ingénieur pour les filles ou le numérique», explique Claude Roiron. Avant d’ajouter: «Cette bonification pourrait être doublée en classe de terminale si l’enseignement est conservé. Les arbitrages sur le montant de l’enveloppe sont en cours.»
https://etudiant.lefigaro.fr/article/des-bourses-genrees-au-lycee-pour-equilibrer-la-part-de-filles-et-garcons-dans-certaines-filieres_99486d98-4913-11ec-b290-cb9843f9dd17/
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je pense que personne ne soutient cela. Ce qui est soutenable c'est "À l'âge adulte, la moyenne de la puissance physique masculine est supérieure à la moyenne de la puissance physique féminine." Et on peut supposer que les deux courbes de Gauss se superposent largement. Mais cela signifie aussi que, parmi les homo sapiens forts, il y a une bien plus grande proportion d'hommes que de femmes.Danska a écrit:Et, en partant du principe que n'importe quel homme est plus musclé que n'importe quelle femme.
Alors, certes cela ne suffit pas à justifier génétiquement la masculinisation de certains métiers, mais si, parmi les demandeurs d'emplois qui peuvent physiquement exécuter un métier, la proportion initiale est de 65% pour les hommes et 35% pour les femmes, il est raisonnable de penser que cela ait une conséquence sur la répartition sexuelle des travailleurs.
- mafalda16Modérateur
piesco a écrit:Maya34789 a écrit:Le Figaro a écrit:La déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, annonce une bonification des allocations des élèves boursiers si les lycéens choisissent des filières littéraires et les lycéens, des filières scientifiques.
Si la bonification de certains élèves existe depuis un certain temps dans l’enseignement supérieur, elle fait désormais son apparition au lycée. Claude Roiron, la déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, dépendant du ministère de l’Éducation nationale, a annoncé auprès de nos confrères de L’Express , la mise en place dès la rentrée prochaine de septembre 2022 de «bourses de l’égalité».
«Nous allons proposer aux élèves boursiers de seconde une sorte de bonification de leur allocation qui pourrait aller jusqu’à plusieurs dizaines d’euros par mois s’ils choisissent un enseignement de spécialité en première où ils sont minoritaires en genre. Exemple, la philosophie et la littérature pour les garçons, les sciences de l’ingénieur pour les filles ou le numérique», explique Claude Roiron. Avant d’ajouter: «Cette bonification pourrait être doublée en classe de terminale si l’enseignement est conservé. Les arbitrages sur le montant de l’enveloppe sont en cours.»
https://etudiant.lefigaro.fr/article/des-bourses-genrees-au-lycee-pour-equilibrer-la-part-de-filles-et-garcons-dans-certaines-filieres_99486d98-4913-11ec-b290-cb9843f9dd17/
Quoi ? Tu voudrais qu'une déléguée ministérielle soit au courant que les filières ont disparu depuis quelques années ?
T'es exigeante, je trouve.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- piescoModérateur
Oui, mes élèves me le disent à longueur de journée.
Et espérer que le journal relise ses articles est aussi beaucoup demander, à ce qu'il paraît.
Et espérer que le journal relise ses articles est aussi beaucoup demander, à ce qu'il paraît.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- EnaecoVénérable
mafalda16 a écrit:piesco a écrit:Maya34789 a écrit:Le Figaro a écrit:La déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, annonce une bonification des allocations des élèves boursiers si les lycéens choisissent des filières littéraires et les lycéens, des filières scientifiques.
Si la bonification de certains élèves existe depuis un certain temps dans l’enseignement supérieur, elle fait désormais son apparition au lycée. Claude Roiron, la déléguée ministérielle à l’égalité filles-garçons, dépendant du ministère de l’Éducation nationale, a annoncé auprès de nos confrères de L’Express , la mise en place dès la rentrée prochaine de septembre 2022 de «bourses de l’égalité».
«Nous allons proposer aux élèves boursiers de seconde une sorte de bonification de leur allocation qui pourrait aller jusqu’à plusieurs dizaines d’euros par mois s’ils choisissent un enseignement de spécialité en première où ils sont minoritaires en genre. Exemple, la philosophie et la littérature pour les garçons, les sciences de l’ingénieur pour les filles ou le numérique», explique Claude Roiron. Avant d’ajouter: «Cette bonification pourrait être doublée en classe de terminale si l’enseignement est conservé. Les arbitrages sur le montant de l’enveloppe sont en cours.»
https://etudiant.lefigaro.fr/article/des-bourses-genrees-au-lycee-pour-equilibrer-la-part-de-filles-et-garcons-dans-certaines-filieres_99486d98-4913-11ec-b290-cb9843f9dd17/
Quoi ? Tu voudrais qu'une déléguée ministérielle soit au courant que les filières ont disparu depuis quelques années ?
T'es exigeante, je trouve.
Le choix du mot filière est celui Figaro, pas de la déléguée ministérielle qui parle bien de spécialités (notamment HLP, LLCA, NSI)
Quant à la faute de frappe qui fait perdre tout son sens à la phrase, c'est amusant, conditionné par la réponse je ne l'ai même pas relevée à la lecture : j'ai lu "lycéennes" pour les filières scientifiques
- DanskaProphète
beaverforever a écrit:Je pense que personne ne soutient cela. Ce qui est soutenable c'est "À l'âge adulte, la moyenne de la puissance physique masculine est supérieure à la moyenne de la puissance physique féminine." Et on peut supposer que les deux courbes de Gauss se superposent largement. Mais cela signifie aussi que, parmi les homo sapiens forts, il y a une bien plus grande proportion d'hommes que de femmes.Danska a écrit:Et, en partant du principe que n'importe quel homme est plus musclé que n'importe quelle femme.
Alors, certes cela ne suffit pas à justifier génétiquement la masculinisation de certains métiers, mais si, parmi les demandeurs d'emplois qui peuvent physiquement exécuter un métier, la proportion initiale est de 65% pour les hommes et 35% pour les femmes, il est raisonnable de penser que cela ait une conséquence sur la répartition sexuelle des travailleurs.
Oui, enfin la question de la force physique est une fausse question... Quand je dis "admettons qu'un homme a toujours plus de force qu'une femme", ce n'est pas pour débattre mais pour simplifier. Même en admettant que ce soit le cas, ce phénomène serait très, très loin d'expliquer que certains métiers sont désertés par les femmes vu le peu de métiers qui nécessitent réellement une force physique importante (puisque visiblement ma toute petite liste semble difficile à compléter).
Illustration avec un secteur qui se développe très fortement : celui de l'informatique, où les femmes sont très peu représentées. Là aussi c'est une question de force physique ou d'hormones ? Pareil pour les maths ou les sciences en général : manipuler des chiffres demande à ce point d'avoir des gros muscles ?
Et on n'a pas non plus la réponse pour la question inverse : comment on explique la désertion de pas mal de professions par les hommes si c'est grosso modo une questions d'hormones ou de force physique ?
- roxanneOracle
C’est tout à fait vrai pour l’informatique. J’ai des BTS SIO depuis plusieurs années, la plupart des promos sont sans fille. Et pourtant, chez mes deuxièmes années, la seule fille domine largement dans toutes les matières ( bon, il faut dire qu’elle doit bosser plus que tous les gars réunis )
- EnaecoVénérable
J'ai l'impression que mon intervention a été mal interprétée.
Pour préciser ma pensée : il y a tout un tas de métiers où la force physique, les hormones ou autres facteurs biologiques ne justifient absolument pas un déséquilibre de genre. Que ce soit la désertion par les hommes ou par les femmes. Je te rejoins complètement la dessus.
La différence me semble essentiellement culturelle.
La question est très intéressant mais je ne pense pas être en désaccord sur ce point.
En revanche, mon post initial visait simplement à dire que malgré tout, il y a une différence de physique entre les hommes et les femmes et qu'il y a pas mal d'emplois où la force physique joue sur le confort de travail (a minima) et peu décourager les femmes (et les hommes) les moins costaud(e)s.
Ta liste te semble courte mais elle englobe pas mal de monde.
Tous les métiers avec de la manutention peuvent vite passer l'envie à quelqu'un d'un peu frêle. Et cette manutention, elle est parfois "cachée". Il n'y a pas besoin d'être un costaud pour faire de la soudure mais ça demande de déplacer des pièces.
Tu as pris l'exemple de la plomberie. Ca n'est peut-être pas le plus physique des métiers (peut-être moins qu'un aide-soignant en EHPAD) mais un plombier devra manipuler des charges (radiateur, chaudière, chauffe-eau).
Pour préciser ma pensée : il y a tout un tas de métiers où la force physique, les hormones ou autres facteurs biologiques ne justifient absolument pas un déséquilibre de genre. Que ce soit la désertion par les hommes ou par les femmes. Je te rejoins complètement la dessus.
La différence me semble essentiellement culturelle.
La question est très intéressant mais je ne pense pas être en désaccord sur ce point.
En revanche, mon post initial visait simplement à dire que malgré tout, il y a une différence de physique entre les hommes et les femmes et qu'il y a pas mal d'emplois où la force physique joue sur le confort de travail (a minima) et peu décourager les femmes (et les hommes) les moins costaud(e)s.
Ta liste te semble courte mais elle englobe pas mal de monde.
Tous les métiers avec de la manutention peuvent vite passer l'envie à quelqu'un d'un peu frêle. Et cette manutention, elle est parfois "cachée". Il n'y a pas besoin d'être un costaud pour faire de la soudure mais ça demande de déplacer des pièces.
Tu as pris l'exemple de la plomberie. Ca n'est peut-être pas le plus physique des métiers (peut-être moins qu'un aide-soignant en EHPAD) mais un plombier devra manipuler des charges (radiateur, chaudière, chauffe-eau).
- MoyenCrocoNiveau 10
Plutôt que de rechercher du côté de la génétique, on devrat essayer de chercher du côté des conseils de classe de 3ème/2nde où les professeurs orientent (inconsciemment?) leurs élèves en fonctions de leurs genre.
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
- HonchampDoyen
Taillevent a écrit:Danska a écrit:Quant au vieil argument de la force physique qui manquerait aux femmes pour exercer des métiers "masculins", c'est du même tonneau que les hommes qui ne pourraient pas être assistants maternels parce que seules les femmes ont la patience et la douceur suffisantes : dans l'immense majorité des cas, c'est un préjugé bien plus qu'un argument !
Absolument ! De plus, je me permettrai d'ajouter deux points sur cet aspect :
- La force physique est en partie conditionnée culturellement par les activités qu'on encourage garçons et filles à faire (on pourrait aussi parler de l'alimentation mais ça n'est pas vraiment le sujet). Donc le problème se réglera tout seule avec l'égalité. (Oui, j'aime rêver.)
- Comme j'ai passé des années à le dire à mon oncle chauffeur (avant ses prothèses de genou...), si une femme ne PEUT pas le porter, alors un homme ne le DEVRAIT pas non plus. Mais bon, comme on conditionne les hommes à être fiers de se démolir, ça tombe dans l'oreille d'un sourd (et ça aboutit aux prothèses sus-mentionnées)..
Si il n'y avait pas de différence de force physique entre hommes et femmes, ils concourraient ensemble en sport.
Mais tout de même ! Quand je vois le plombier porter seul la chaudière gaz, je n'imagine pas une plombière le faire aussi facilement ou le faire tout court.
Certes, la plus forte des femmes sera toujours plus costaude que le plus faible des hommes.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- PrezboGrand Maître
MoyenCroco a écrit:Plutôt que de rechercher du côté de la génétique, on devrat essayer de chercher du côté des conseils de classe de 3ème/2nde où les professeurs orientent (inconsciemment?) leurs élèves en fonctions de leurs genre.
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
Il faut arrêter avec ce mythe : ni les professeurs, ni les psy-EN ne peuvent envoyer un élève dans une filière qu'il n'aurait pas demandée.
(Je ne dis pas qu'il est impossible que des enseignants ou des professionnels de l'éducation transmettent par ailleurs des clichés ou des conseils d'orientation genrés, mais les procédés de transmission sont un peu plus subtils que ça.)
- DanskaProphète
MoyenCroco a écrit:Plutôt que de rechercher du côté de la génétique, on devrat essayer de chercher du côté des conseils de classe de 3ème/2nde où les professeurs orientent (inconsciemment?) leurs élèves en fonctions de leurs genre.
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
Les professeurs, et les parents, et la famille, et les médias, et l'ensemble de la société de façon générale... Le débat a déjà eu lieu je ne sais combien de fois, y compris sur Néo, on en revient toujours à la conclusion que génétique et social sont tellement imbriqués que distinguer l'influence de l'un ou de l'autre est quasi impossible. Ce qui n'empêche pas de faire des efforts pour réduire les inégalités, évidemment, chacun à notre échelle.
- ElyasEsprit sacré
Honchamp a écrit:Taillevent a écrit:Danska a écrit:Quant au vieil argument de la force physique qui manquerait aux femmes pour exercer des métiers "masculins", c'est du même tonneau que les hommes qui ne pourraient pas être assistants maternels parce que seules les femmes ont la patience et la douceur suffisantes : dans l'immense majorité des cas, c'est un préjugé bien plus qu'un argument !
Absolument ! De plus, je me permettrai d'ajouter deux points sur cet aspect :
- La force physique est en partie conditionnée culturellement par les activités qu'on encourage garçons et filles à faire (on pourrait aussi parler de l'alimentation mais ça n'est pas vraiment le sujet). Donc le problème se réglera tout seule avec l'égalité. (Oui, j'aime rêver.)
- Comme j'ai passé des années à le dire à mon oncle chauffeur (avant ses prothèses de genou...), si une femme ne PEUT pas le porter, alors un homme ne le DEVRAIT pas non plus. Mais bon, comme on conditionne les hommes à être fiers de se démolir, ça tombe dans l'oreille d'un sourd (et ça aboutit aux prothèses sus-mentionnées)..
Si il n'y avait pas de différence de force physique entre hommes et femmes, ils concourraient ensemble en sport.
Mais tout de même ! Quand je vois le plombier porter seul la chaudière gaz, je n'imagine pas une plombière le faire aussi facilement ou le faire tout court.
Certes, la plus forte des femmes sera toujours plus costaude que le plus faible des hommes.
Ton plombier fait sans doute un truc impressionnant mais il se casse le corps. Mon beau-père était maçon et il faisait ce genre de truc. Il est tout cassé maintenant et il n'a même pas 60 ans. Une femme dont la profession est plombier utilisera sans doute un diable, ça sera tout aussi efficace et moins dangereux. A un moment, il faut se rappeler que les êtres humains aiment les outils et pas la force physique pure.
- ProtonExpert
Honchamp a écrit:Taillevent a écrit:Danska a écrit:Quant au vieil argument de la force physique qui manquerait aux femmes pour exercer des métiers "masculins", c'est du même tonneau que les hommes qui ne pourraient pas être assistants maternels parce que seules les femmes ont la patience et la douceur suffisantes : dans l'immense majorité des cas, c'est un préjugé bien plus qu'un argument !
Absolument ! De plus, je me permettrai d'ajouter deux points sur cet aspect :
- La force physique est en partie conditionnée culturellement par les activités qu'on encourage garçons et filles à faire (on pourrait aussi parler de l'alimentation mais ça n'est pas vraiment le sujet). Donc le problème se réglera tout seule avec l'égalité. (Oui, j'aime rêver.)
- Comme j'ai passé des années à le dire à mon oncle chauffeur (avant ses prothèses de genou...), si une femme ne PEUT pas le porter, alors un homme ne le DEVRAIT pas non plus. Mais bon, comme on conditionne les hommes à être fiers de se démolir, ça tombe dans l'oreille d'un sourd (et ça aboutit aux prothèses sus-mentionnées)..
Si il n'y avait pas de différence de force physique entre hommes et femmes, ils concourraient ensemble en sport.
Mais tout de même ! Quand je vois le plombier porter seul la chaudière gaz, je n'imagine pas une plombière le faire aussi facilement ou le faire tout court.
Certes, la plus forte des femmes sera toujours plus costaude que le plus faible des hommes.
Il y a des sports mixtes aux JO ...
Les femmes vikings se battaient aux côtés des hommes ...
Cliché quand tu nous tiens :/
- MoyenCrocoNiveau 10
Danska a écrit:MoyenCroco a écrit:Plutôt que de rechercher du côté de la génétique, on devrat essayer de chercher du côté des conseils de classe de 3ème/2nde où les professeurs orientent (inconsciemment?) leurs élèves en fonctions de leurs genre.
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
Les professeurs, et les parents, et la famille, et les médias, et l'ensemble de la société de façon générale... Le débat a déjà eu lieu je ne sais combien de fois, y compris sur Néo, on en revient toujours à la conclusion que génétique et social sont tellement imbriqués que distinguer l'influence de l'un ou de l'autre est quasi impossible. Ce qui n'empêche pas de faire des efforts pour réduire les inégalités, évidemment, chacun à notre échelle.
Je ne suis pas assez vieux sur Néo pour avoir vu/suivi ces débats, mais je suis d'accord avec ce que tu as dis (et que j'ai mis en gras).
Non mais ils peuvent être fortement orientés jusqu'à ce qu'ils pensent que cela est de leur choix...prezbo a écrit:Il faut arrêter avec ce mythe : ni les professeurs, ni les psy-EN ne peuvent envoyer un élève dans une filière qu'il n'aurait pas demandée.
Enfin bon, vu la réponse de Danska, je m'en vais chercher ces topics et faire un peu de lecture en n'espérant mettre fin du coup à c qui semble être hors sujet.
- pseudo-intelloSage
J'ai surtout l'impression que le ministère prend le problème par le mauvais bout, et cherche à modifier les conséquences sans modifier les causes, ce qui ne peut être que bancal.
Je suis la première à déplorer que bien souvent, l'éducation reçus par les hommes les amènes à moins prendre en compte que les sommes la possibilité de combiner vies pro et perso, l'utilité sociale (t'es trader, ça sert à rien mais tu peux faire le kéké avec ta fiche de paie. T'es vigile, tu peux montrer tes gros muscles de vrai homme, mais tu ne vas pas t'occuper des enfants ou des vieux, parce que t'es pas une gonzesse, quand même).
Après, ne pas oublier qu'entre l'éducation parfaitement mixte et l'éducation hyper genrée, tous les degrés existent. Ma fille estnen robe tous les jours, mais je pense que pour le reste (tâches ménagères, apprentissage de l'empathie, nourriture), seul l'âge des enfants, et leur appétence, ne figurent parmi les critèrent. Mon aîné aide plus que les autres, aprce que c'est l'aîné, ma fille demande systématiquement du rab à table, son petit frère moins, et son grand frère presque jamais, c’est comme ça. Des trois, c'est elle qui a marché le plus tôt, su faire du vélo le plus tôt... alors ouais, elle a plein de vêtements roses, mais franchement, on s'en fiche.
Là, si on file 30 balles par mois aux boursiers (et pourquoi aux seuls boursiers ?), soit ça fait pschitt, soit finalement, le jeune prend la filière qui le branche moins, mais bon, comme financièrement c’est la dèche...
C'est en amont qu'il faut aller chercher :
- rendre les métiers actuellement masculins compatibles avec une vie familiale
- relavoriser les salaires dans les métiers actuellement féminins
- éduquer les petits garçons à participer à la vie familiale, aux tâches ménagères, et ne pas moins leur demander d'aider à s'occuper d'un petit (enfant d'amis, petit cousin, petite sœur...) que s'il était une fille. Ne pas entretenir le cliché du mec macho puissant conquérant vainqueur, et de la fille empathique / sociale / aidante. Sur ce point, les valeurs inculquées aux filles sont clairement meilleures, il faut apporter les mêmes aux frères.
- demander "pourquoi ?" quand nos mômes ou nos élèves disent "ça, c'est pour les filles, ça, c'est pour les garçons".
- arrêter de fixer un congé mat plus court que la durée d'allaitement recommandée par l'OMS (pour revenir à l'exemple des camionneurs, ou d'autres métiers qui impliquent d'être loin (en plus, je digresse, mais le fret camion est trop polluant, il faut réhabiliter le ferroviaire). Après, il y a aussi quelque chose à voir avec le cliché de l'homme, le vrai qui conduit un bon gros engin de mec, ça aiderait à la mixité dans tous les métiers qui impliquent des véhicules un peu mastocs).
- ne pas vouloir aller plus vite que la musique. Quand on prend le problème par les causes, ça met du temps, les résultats ne sont pas visibles tout de suite. Mais quand il n'y a pas mort d'homme, mieux vaut aller piano et lontano que de bricoler un truc naze qui nous fera dire, tout fier, qu'il y a 2% de filles en plus dans telle filière et 3% de garçons dans telle autre.
Je suis la première à déplorer que bien souvent, l'éducation reçus par les hommes les amènes à moins prendre en compte que les sommes la possibilité de combiner vies pro et perso, l'utilité sociale (t'es trader, ça sert à rien mais tu peux faire le kéké avec ta fiche de paie. T'es vigile, tu peux montrer tes gros muscles de vrai homme, mais tu ne vas pas t'occuper des enfants ou des vieux, parce que t'es pas une gonzesse, quand même).
Après, ne pas oublier qu'entre l'éducation parfaitement mixte et l'éducation hyper genrée, tous les degrés existent. Ma fille estnen robe tous les jours, mais je pense que pour le reste (tâches ménagères, apprentissage de l'empathie, nourriture), seul l'âge des enfants, et leur appétence, ne figurent parmi les critèrent. Mon aîné aide plus que les autres, aprce que c'est l'aîné, ma fille demande systématiquement du rab à table, son petit frère moins, et son grand frère presque jamais, c’est comme ça. Des trois, c'est elle qui a marché le plus tôt, su faire du vélo le plus tôt... alors ouais, elle a plein de vêtements roses, mais franchement, on s'en fiche.
Là, si on file 30 balles par mois aux boursiers (et pourquoi aux seuls boursiers ?), soit ça fait pschitt, soit finalement, le jeune prend la filière qui le branche moins, mais bon, comme financièrement c’est la dèche...
C'est en amont qu'il faut aller chercher :
- rendre les métiers actuellement masculins compatibles avec une vie familiale
- relavoriser les salaires dans les métiers actuellement féminins
- éduquer les petits garçons à participer à la vie familiale, aux tâches ménagères, et ne pas moins leur demander d'aider à s'occuper d'un petit (enfant d'amis, petit cousin, petite sœur...) que s'il était une fille. Ne pas entretenir le cliché du mec macho puissant conquérant vainqueur, et de la fille empathique / sociale / aidante. Sur ce point, les valeurs inculquées aux filles sont clairement meilleures, il faut apporter les mêmes aux frères.
- demander "pourquoi ?" quand nos mômes ou nos élèves disent "ça, c'est pour les filles, ça, c'est pour les garçons".
- arrêter de fixer un congé mat plus court que la durée d'allaitement recommandée par l'OMS (pour revenir à l'exemple des camionneurs, ou d'autres métiers qui impliquent d'être loin (en plus, je digresse, mais le fret camion est trop polluant, il faut réhabiliter le ferroviaire). Après, il y a aussi quelque chose à voir avec le cliché de l'homme, le vrai qui conduit un bon gros engin de mec, ça aiderait à la mixité dans tous les métiers qui impliquent des véhicules un peu mastocs).
- ne pas vouloir aller plus vite que la musique. Quand on prend le problème par les causes, ça met du temps, les résultats ne sont pas visibles tout de suite. Mais quand il n'y a pas mort d'homme, mieux vaut aller piano et lontano que de bricoler un truc naze qui nous fera dire, tout fier, qu'il y a 2% de filles en plus dans telle filière et 3% de garçons dans telle autre.
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- Choup90Niveau 10
Je connais un jeune guinéen, arrivé mineur, protégé par l'ASE.
Quand il s'est agi de l'inscrire (vite) dans une filière, lui ont été proposées seulement des filières "de mec". Ce jeune homme est absolument extraordinaire avec les enfants (et les personnes âgées aussi, d'ailleurs). Il a un sens de l'humain hors du commun, une maturité dans les rapports aux autres rare, etc. Quand on lui en parle, maintenant, il nous dit qu'il aurait été intéressé par un métier dans la petite enfance ou l'aide à la personne. Mais voilà, il s'est laissé guider. Maintenant, il ne peut pas changer de filière (ça fait mauvais genre pour les papiers). Franchement, on l'a vu à l’œuvre pour des travaux, il n'est pas très fort… Il fera donc un électricien très moyen (sérieux et plein de bonne volonté, ce qui est déjà pas mal, mais c'est tout), alors qu'il aurait probablement excellé dans un autre domaine.
Il va sans dire que toutes ses copines filles dans la même situation que lui ont été orientées dans l'aide à la personne.
On en discute avec lui. Peut-être qu'un jour il aura une opportunité, pour changer de voie…
Quand il s'est agi de l'inscrire (vite) dans une filière, lui ont été proposées seulement des filières "de mec". Ce jeune homme est absolument extraordinaire avec les enfants (et les personnes âgées aussi, d'ailleurs). Il a un sens de l'humain hors du commun, une maturité dans les rapports aux autres rare, etc. Quand on lui en parle, maintenant, il nous dit qu'il aurait été intéressé par un métier dans la petite enfance ou l'aide à la personne. Mais voilà, il s'est laissé guider. Maintenant, il ne peut pas changer de filière (ça fait mauvais genre pour les papiers). Franchement, on l'a vu à l’œuvre pour des travaux, il n'est pas très fort… Il fera donc un électricien très moyen (sérieux et plein de bonne volonté, ce qui est déjà pas mal, mais c'est tout), alors qu'il aurait probablement excellé dans un autre domaine.
Il va sans dire que toutes ses copines filles dans la même situation que lui ont été orientées dans l'aide à la personne.
On en discute avec lui. Peut-être qu'un jour il aura une opportunité, pour changer de voie…
- A TuinVénérable
Prezbo a écrit:MoyenCroco a écrit:Plutôt que de rechercher du côté de la génétique, on devrat essayer de chercher du côté des conseils de classe de 3ème/2nde où les professeurs orientent (inconsciemment?) leurs élèves en fonctions de leurs genre.
Les garçons en Chaudronnerie ou mécanique, les filles en GA ou encoiffure
En vous lisant, je me suis rendu compte que je n'ai jamais proposé mécanique à une fille...?
Il faut arrêter avec ce mythe : ni les professeurs, ni les psy-EN ne peuvent envoyer un élève dans une filière qu'il n'aurait pas demandée.
(Je ne dis pas qu'il est impossible que des enseignants ou des professionnels de l'éducation transmettent par ailleurs des clichés ou des conseils d'orientation genrés, mais les procédés de transmission sont un peu plus subtils que ça.)
Ah mais si si, je confirme ! Tous les ans on récupère des pelletees d'élèves de deux ou trois collèges en particulier, parce que le PP suggère chaque fois telle filière de pro à tels types d'élèves. Et ils viennent là parce qu'on leur a dit de s'inscrire là, parce qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils avaient envie de faire après la troisième. C'est insupportable de voir à quel point c'est systématique. Parmi les professeurs il ne suffit que de quelques uns pour créer cet effet..
- albertine123Niveau 6
Je suis assez étonnée aussi car mes élèves ont des idées assez arrêtées sur leur orientation, pas en début d'année mais vers la fin du 2e trimestre, surtout s'ils ont fait des mini stages en LP. Personne ne pourrait les envoyer là où ils n'ont pas envie d'aller.
Mais je suis d'accord, ils ont des idées très genrées, les filles veulent esthétique, couture et petite enfance, les garçons mécanique et électricité. Il n'y a guère que la vente et les arts appliqués qui attirent les deux sexes équitablement. Et quand je propose électricité ou plomberie à une fille, elle me regarde avec des yeux écarquillés puis éclate de rire.
Mais je suis d'accord, ils ont des idées très genrées, les filles veulent esthétique, couture et petite enfance, les garçons mécanique et électricité. Il n'y a guère que la vente et les arts appliqués qui attirent les deux sexes équitablement. Et quand je propose électricité ou plomberie à une fille, elle me regarde avec des yeux écarquillés puis éclate de rire.
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