Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- BaldredSage
@leo1991
Le harcelement ne concerne pas que les élèves et les comportements décrits en relève. C'est assez surprenant en REP, le fait d'être souvent plutôt jeunes et de passer ses journées sur le volcan conduit en général ceux qui auraient des penchants à se museler. Pas de chance, ou alors les choses ont bien changé. Vingt-ans de carrière en REP et la ramener ? Il faut vraiment lui demander ce qu'il a raté pour être là ( pas d'offenses c'est une question très saine à se poser quand le melon nous pousse). J'ai un peu de mal à te suivre pourtant : tu es un prof heureux ( donc exténué) qui se prend des petites journées aux champs pour faire diminuer la pression, que celui qui n'a jamais séché te jette la première pierre. Tu dis que n'as pas de problème avec ta hiérarchie, que l'inspecteur a validé/légitimé ta pratique du métier, que tu aimes ce que tu fais, que tu respires la santé et tu te soucies de ce que tes collègues ou ta famille pourraient penser ou te dire ? Qu'ils jaugent si tu as mérité des vacances qu'ils jugeraient "astronomiques" ? des profs ??? Ta hiérarchie apprécie ton travail et en même temps n'en pense pas moins ? Ton message dis beaucoup de choses et en sous-entend encore plus du côté de l'épuisement, de la perte de confiance et du doute. Peut-être plus que du côté de la malveillance et ou du harcelement de tes collègues. Je ne remets pas en doute ce que tu dis, mais il me semble qu'en doutant moins tu t'en moquerais plus et t'en défendrais mieux.
Personne ici ne te remontera les bretelles, étrange demande, mais te conseillera sans doute d'en parler encore à un psychologue, ou toute personne qui pourra t'aider à faire le tri entre ce qui te reviens et ce qui appartient à d'autres.
Bon courage
Le harcelement ne concerne pas que les élèves et les comportements décrits en relève. C'est assez surprenant en REP, le fait d'être souvent plutôt jeunes et de passer ses journées sur le volcan conduit en général ceux qui auraient des penchants à se museler. Pas de chance, ou alors les choses ont bien changé. Vingt-ans de carrière en REP et la ramener ? Il faut vraiment lui demander ce qu'il a raté pour être là ( pas d'offenses c'est une question très saine à se poser quand le melon nous pousse). J'ai un peu de mal à te suivre pourtant : tu es un prof heureux ( donc exténué) qui se prend des petites journées aux champs pour faire diminuer la pression, que celui qui n'a jamais séché te jette la première pierre. Tu dis que n'as pas de problème avec ta hiérarchie, que l'inspecteur a validé/légitimé ta pratique du métier, que tu aimes ce que tu fais, que tu respires la santé et tu te soucies de ce que tes collègues ou ta famille pourraient penser ou te dire ? Qu'ils jaugent si tu as mérité des vacances qu'ils jugeraient "astronomiques" ? des profs ??? Ta hiérarchie apprécie ton travail et en même temps n'en pense pas moins ? Ton message dis beaucoup de choses et en sous-entend encore plus du côté de l'épuisement, de la perte de confiance et du doute. Peut-être plus que du côté de la malveillance et ou du harcelement de tes collègues. Je ne remets pas en doute ce que tu dis, mais il me semble qu'en doutant moins tu t'en moquerais plus et t'en défendrais mieux.
Personne ici ne te remontera les bretelles, étrange demande, mais te conseillera sans doute d'en parler encore à un psychologue, ou toute personne qui pourra t'aider à faire le tri entre ce qui te reviens et ce qui appartient à d'autres.
Bon courage
- MarxouHabitué du forum
Pour ma part, je n'arrive pas, plus à supporter la pression de ce métier qui ne me plaît plus depuis trop longtemps déjà. J'aurais dû me barrer bien plus tôt de cette institution en complète déliquescence.
- User20159Esprit éclairé
Baldred a écrit:C'est assez surprenant en REP, le fait d'être souvent plutôt jeunes et de passer ses journées sur le volcan conduit en général ceux qui auraient des penchants à se museler. Pas de chance, ou alors les choses ont bien changé. Vingt-ans de carrière en REP et la ramener ? Il faut vraiment lui demander ce qu'il a raté pour être là ( pas d'offenses c'est une question très saine à se poser quand le melon nous pousse).
La Rep ou la Rep +, ça peut aussi devenir pour certains une rente de situation, pour peu que les situations y soient tenables. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ces établissements sont tout sauf des "volcans" une fois correctement tenus (ils sont d'ailleurs volcaniques quand le turn over est conséquent. Donc des parents peu envahissants, des élèves pas très travailleurs, des copies très vides, un salaire meilleur, bref on s'y installe. Et quand on s'y installe, on y prend ses aises, et pour peu qu'on y ait sa petite bande de copains, on peut rapidement y développer ce genre de comportement envers ceux qui déplaisent.
La Rep de jeunes profs soudés et rigolards c'est un mythe. (Enfin ça peut sans doute exister, mais je n'idéaliserai pas).
- zigmag17Guide spirituel
Baldred a écrit:@leo1991
Le harcelement ne concerne pas que les élèves et les comportements décrits en relève. C'est assez surprenant en REP, le fait d'être souvent plutôt jeunes et de passer ses journées sur le volcan conduit en général ceux qui auraient des penchants à se museler. Pas de chance, ou alors les choses ont bien changé. Vingt-ans de carrière en REP et la ramener ? Il faut vraiment lui demander ce qu'il a raté pour être là ( pas d'offenses c'est une question très saine à se poser quand le melon nous pousse). J'ai un peu de mal à te suivre pourtant : tu es un prof heureux ( donc exténué) qui se prend des petites journées aux champs pour faire diminuer la pression, que celui qui n'a jamais séché te jette la première pierre. Tu dis que n'as pas de problème avec ta hiérarchie, que l'inspecteur a validé/légitimé ta pratique du métier, que tu aimes ce que tu fais, que tu respires la santé et tu te soucies de ce que tes collègues ou ta famille pourraient penser ou te dire ? Qu'ils jaugent si tu as mérité des vacances qu'ils jugeraient "astronomiques" ? des profs ??? Ta hiérarchie apprécie ton travail et en même temps n'en pense pas moins ? Ton message dis beaucoup de choses et en sous-entend encore plus du côté de l'épuisement, de la perte de confiance et du doute. Peut-être plus que du côté de la malveillance et ou du harcelement de tes collègues. Je ne remets pas en doute ce que tu dis, mais il me semble qu'en doutant moins tu t'en moquerais plus et t'en défendrais mieux.
Personne ici ne te remontera les bretelles, étrange demande, mais te conseillera sans doute d'en parler encore à un psychologue, ou toute personne qui pourra t'aider à faire le tri entre ce qui te reviens et ce qui appartient à d'autres.
Bon courage
Ce n'est pas ce que je comprends du message initial: quelqu'un qui serait " en parfaite santé " mais "se prendrait des petites journées aux champs pour décompresser "? Je trouve ces formules lapidaires et stigmatisantes, à moins que les comprenne de travers?
Il me semble que ressentir un besoin de décompression, de recul et de repos est parfaitement légitime dans ce métier, qui nous essore quotidiennement, pire encore quand la pression est exercée par les pairs. Les adultes dans les établissements scolaires pour ce que j'en vois font de sacrés dégâts , davantage parfois que les élèves ( qui se contentent de trop bien faire leur métier d'élèves, à savoir embêter le prof , souvent).
J'aurais tendance à dire que si le climat est délétère ou oppressant du fait de collègues malfaisants, une mutation serait une solution. Mais ce n'est pas toujours possible...
- pseudo-intelloSage
Léo1991 a écrit:Merci pour ta réponse sincère ! Alors normalement, je n'ai pas prévu de faire des enfants et avec un rythme de travail aussi soutenu cela serait injuste pour l'enfant. Je crains que tu aies raisons, au fil des années il se peut que le métier devienne trop difficile pour moi.
En réalité, ce que j'ai graissé est la partie la plus inquiétante de ton message.
Attention : tout le monde n'a pas forcément ENVIE d'avoir des enfants, et si tu n'en as pas envie, n'en fais pas, c'est très bien.
En revanche, que l'idée d'avoir des enfants te semble "injuste pour l'enfant" vu ta charge de travail, c'est un signe fort qui annonce que tu en fais bien trop.
Ton métier est un métier, c'est -à-dire le moyen de gagner ta vie, et s'il te plaît, tant mieux.
Là, on dirait que ton métier, c'est ta vie. Comme tu viens de nous faire part de ton intense fatigue, la corrélation est significative.
Que tu aies envie ou non de fonder une famille (et si tu ne veux pas, ou si tu n'y parviens pas, no soucy, tu peux tout à fait être très heureux sans), il n'est pas normal de bosser et de t'épuiser au point que le principe même d'une vie de famille serait impossible (et si pas de vie de famille, tu remplaces par les loisirs, les sorties, le repos...).
Ce qui pourrait peut-être expliquer (mais pas excuser) le ressentiment de tes collègues : parfois, un collègue se surinvestit parce qu'il aime ça et ne voit pas mieux à faire? Du coup, les IPR et les CDE tannent les autres collègues, directement ou non, en montrant que "M. Magique fait ci, ça, ça, et ça, et ne se plaint pas, vous devriez en faire autant que lui", et comme les collègues ont une vie en-dehors du collège, et/ou ne se prennent pas pour mère Thérésa, ça coince...
Ralentis. Ménage-toi. Ça te fera du bien.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- BaldredSage
Ni lapidaires ni stigmatisantes, leo1991 dit dans son message initial qu'il est en dehors de ses crises en bonne santé, la référence "aux champs " est une manière de déculpabiliser ce qu'il n'est pas loin de prendre pour une faute professionnelle. Si tu relis mon message en entier tu verras qu'il va dans le sens du tien.zigmag17 a écrit:Baldred a écrit:@leo1991
Le harcelement ne concerne pas que les élèves et les comportements décrits en relève. C'est assez surprenant en REP, le fait d'être souvent plutôt jeunes et de passer ses journées sur le volcan conduit en général ceux qui auraient des penchants à se museler. Pas de chance, ou alors les choses ont bien changé. Vingt-ans de carrière en REP et la ramener ? Il faut vraiment lui demander ce qu'il a raté pour être là ( pas d'offenses c'est une question très saine à se poser quand le melon nous pousse). J'ai un peu de mal à te suivre pourtant : tu es un prof heureux ( donc exténué) qui se prend des petites journées aux champs pour faire diminuer la pression, que celui qui n'a jamais séché te jette la première pierre. Tu dis que n'as pas de problème avec ta hiérarchie, que l'inspecteur a validé/légitimé ta pratique du métier, que tu aimes ce que tu fais, que tu respires la santé et tu te soucies de ce que tes collègues ou ta famille pourraient penser ou te dire ? Qu'ils jaugent si tu as mérité des vacances qu'ils jugeraient "astronomiques" ? des profs ??? Ta hiérarchie apprécie ton travail et en même temps n'en pense pas moins ? Ton message dis beaucoup de choses et en sous-entend encore plus du côté de l'épuisement, de la perte de confiance et du doute. Peut-être plus que du côté de la malveillance et ou du harcelement de tes collègues. Je ne remets pas en doute ce que tu dis, mais il me semble qu'en doutant moins tu t'en moquerais plus et t'en défendrais mieux.
Personne ici ne te remontera les bretelles, étrange demande, mais te conseillera sans doute d'en parler encore à un psychologue, ou toute personne qui pourra t'aider à faire le tri entre ce qui te reviens et ce qui appartient à d'autres.
Bon courage
Ce n'est pas ce que je comprends du message initial: quelqu'un qui serait " en parfaite santé " mais "se prendrait des petites journées aux champs pour décompresser "? Je trouve ces formules lapidaires et stigmatisantes, à moins que les comprenne de travers?
Il me semble que ressentir un besoin de décompression, de recul et de repos est parfaitement légitime dans ce métier, qui nous essore quotidiennement, pire encore quand la pression est exercée par les pairs. Les adultes dans les établissements scolaires pour ce que j'en vois font de sacrés dégâts , davantage parfois que les élèves ( qui se contentent de trop bien faire leur métier d'élèves, à savoir embêter le prof , souvent).
J'aurais tendance à dire que si le climat est délétère ou oppressant du fait de collègues malfaisants, une mutation serait une solution. Mais ce n'est pas toujours possible...
- zigmag17Guide spirituel
Ah d'accord, je n'avais pas compris alors, excuse-moi, au temps pour moi!
- menerveOracle
scot69 a écrit:Alors, de ce que j'ai remarqué (et surtout vécu), c'est souvent UN(E) collègue qui a suffisamment d'aura, de prestance pour manipuler les autres, et pour se faire bien voir par lui, ils vont dans son sens. Certains ont besoin d'avoir une sorte de petite cour et de rayonner, ils n'hésiteront pas pour cela à écraser un souffre-douleur. C'est bas et mesquin. L'idée est peut-être d'essayer de trouver qui est le foyer de ce séisme et de voir comment te positionner face à cette (ou ces) personne(s).
C'est tout à fait ce que je vis dans mon établissement... Mais la roue commence à tourner.
Je crois que dans l'en, comme ailleurs, le monde du travail est un panier de crabes... C'est à celui qui écrasera les autres.
Bref ne pas prendre pour argent comptant ce que disent les autres, se méfier comme de la peste des compliments peu sincères.... Et rester discrets même avec ceux qui semblent des amis. Tout éveille des jalousies... Un projet réussi avec les élèves, un emploi du temps, un passage à la hors classe (pourtant obtenu à l'ancienneté) et quant aux arrêts maladie les collègues n'ont pas à les connaître.... Je conseille même de répondre si on te questionne "ben oui je suis parti à la noces à l'autre bout de la France" ou en rajouter "tu me dis toujours que je suis fragile et que je devrais faire autre chose, et bien tu vois je suis tes conseils, je m'economise et tu as raison, ça m'a fait un bien fou de faire autre chose pendant ces 2 jours, c'est dingue comme j'ai retrouvé la pêche"
- NanouVNiveau 6
Bonjour!
Pour commencer, sache que tu n'es pas seul! Il y a toujours un moment dans l'année où je me retrouve épuisée physiquement et psychologiquement. Je sais que c'est pareil pour quelques collègues de confiance. Certaines fois, cet état se solde par un arrêt maladie ou par des séances un peu moins bonnes... Il n'y a rien de dramatique! Nous sommes des êtres humains, pas des machines!
Tu n'as pas à te remettre en question là-dessus. Ce sont celles et ceux qui se comportent comme des vipères qui devraient réfléchir. Tu les e*******! Qu'ils compatissent, oui. Qu'ils te soutiennent, oui. S'ils n'ont que des critiques acerbes, qu'ils se taisent. Tu n'as de comptes à rendre à personne sur ton état de santé physique et mental. Si eux tiennent toute l'année sans arrêt maladie, tant mieux pour eux, mais ce n'est pas cette précieuse information qui peut t'aider à aller mieux quand ça ne va pas!
Qu'est-ce que ça peut m'agacer ces collègues médisants...
Une mutation est peut-être à envisager. Toutes les salles de profs ne sont pas comme ça!
Courage!
Pour commencer, sache que tu n'es pas seul! Il y a toujours un moment dans l'année où je me retrouve épuisée physiquement et psychologiquement. Je sais que c'est pareil pour quelques collègues de confiance. Certaines fois, cet état se solde par un arrêt maladie ou par des séances un peu moins bonnes... Il n'y a rien de dramatique! Nous sommes des êtres humains, pas des machines!
Tu n'as pas à te remettre en question là-dessus. Ce sont celles et ceux qui se comportent comme des vipères qui devraient réfléchir. Tu les e*******! Qu'ils compatissent, oui. Qu'ils te soutiennent, oui. S'ils n'ont que des critiques acerbes, qu'ils se taisent. Tu n'as de comptes à rendre à personne sur ton état de santé physique et mental. Si eux tiennent toute l'année sans arrêt maladie, tant mieux pour eux, mais ce n'est pas cette précieuse information qui peut t'aider à aller mieux quand ça ne va pas!
Qu'est-ce que ça peut m'agacer ces collègues médisants...
Une mutation est peut-être à envisager. Toutes les salles de profs ne sont pas comme ça!
Courage!
- VerduretteModérateur
Parmi beaucoup de messages très justes, celui de Baldred me parait particulièrement intéressant.
L'institution nous a mis dans une situation d'autoculpabilisation permanente, si nos élèves ne réussissent pas, s'ils ne comprennent pas, s'ils bavardent, si ....., cela vient forcément de nous, qui n'avons pas su nous faire comprendre, nous faire respecter, nous adapter, nous mettre à leur portée, etc... Marxou rappelle fort bien que nous sommes tous à bord d'un Titanic dont nous essayons en permanence de vider les cales à la petite cuillère, voire à la cuillère à sucre. Au milieu de ce naufrage ceux qui prennent leur mission trop à cœur tombent vite dans l'épuisement souvent plus moral/nerveux que physique.
Donc je ne viendrai certes pas te reprocher de t'investir et d'aimer le faire (dans mon cas ce serait l'hôpital qui se f.. de la charité) mais une fois passée les premières années où il faut vraiment beaucoup travailler, tout en te remettant en question et te renouvelant (c'est aussi un plaisir), il faut que tu fasses la part des choses entre ton travail et ta vie, qu'elle soit ou non familiale.
C'est une "vieille", atteinte en plus (et gravement) du "syndrome du sauveur" qui te le dit : aucun de nous ne sauvera le monde. Il m'a fallu des lustres pour le comprendre. Je continue à bien faire mon travail pour être en harmonie avec moi-même, mais je prends aussi le temps de vivre, c'est essentiel.
L'institution nous a mis dans une situation d'autoculpabilisation permanente, si nos élèves ne réussissent pas, s'ils ne comprennent pas, s'ils bavardent, si ....., cela vient forcément de nous, qui n'avons pas su nous faire comprendre, nous faire respecter, nous adapter, nous mettre à leur portée, etc... Marxou rappelle fort bien que nous sommes tous à bord d'un Titanic dont nous essayons en permanence de vider les cales à la petite cuillère, voire à la cuillère à sucre. Au milieu de ce naufrage ceux qui prennent leur mission trop à cœur tombent vite dans l'épuisement souvent plus moral/nerveux que physique.
Donc je ne viendrai certes pas te reprocher de t'investir et d'aimer le faire (dans mon cas ce serait l'hôpital qui se f.. de la charité) mais une fois passée les premières années où il faut vraiment beaucoup travailler, tout en te remettant en question et te renouvelant (c'est aussi un plaisir), il faut que tu fasses la part des choses entre ton travail et ta vie, qu'elle soit ou non familiale.
C'est une "vieille", atteinte en plus (et gravement) du "syndrome du sauveur" qui te le dit : aucun de nous ne sauvera le monde. Il m'a fallu des lustres pour le comprendre. Je continue à bien faire mon travail pour être en harmonie avec moi-même, mais je prends aussi le temps de vivre, c'est essentiel.
- KantNiveau 4
Je fais un seul constat, si tu as besoin de repos, ça veut dire que tu es à plus de 100%, 100% ne correspond pas à ce qui est attendu mais à ce que tu peux faire. Si tu passais à ton vrai 100%, tu aurais moins d'éloges mais tu n'aurais plus ce sentiment que tu décris.
- eliamEsprit éclairé
Je suis assez d'accord avec Baldred, j'ai l'impression que c'est plus ton propre regard sur toi que celui des autres qui est à changer. Tu n'y accorderais pas tant d'importance si ton propre regard surtout était positif.De toute façon, tu ne peux agir que sur toi. Autorise-toi à t'arrêter quand ça ne va pas.Tu sais mieux que les autres ce dont tu as besoin.
- Pourquoi 3,14159Expert
Une amie, 22 ans de carrière, vient de craquer... Tu m'étonnes, 29 élèves en petite section dont 11 handicapés (trisomie 21, autisme, et autres joyeusetés) le tout sans aucune aide car "elle est ancienne et très efficace". Elle a craqué face aux parents qui parlaient de retirer leurs enfants terrorisés par 4 des 11.
Il serait temps qu'on arrête de nous faire supporter toute la misère du Monde... STOP !
Imaginez un pays sans garderie gratuite, imaginez...
Il serait temps qu'on arrête de nous faire supporter toute la misère du Monde... STOP !
Imaginez un pays sans garderie gratuite, imaginez...
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- sifiÉrudit
Bonjour,
j'ajoute ma pierre à l'édifice...
Première remarque : mais notre métier est épuisant. Physiquement, moralement, et pour couronner le tout on nous en demande toujours plus (comme le dit très justement Baldred, la culpabilisation fonctionne toujours très bien sur les profs... justement parce que nous aimons notre travail et voulons bien le faire). Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à le reconnaître, et ma foi à de temps en temps lever le pied. Je trouve que ta gestion des choses n'est pas mauvaise : si tu as besoin d'un arrêt de temps en temps, c'est toujours mieux que d'aller à la rupture, de faire un burn out avec tout ce que cela engendre.
Ensuite, je ne sais pas quelle ancienneté tu as (quelques années dis-tu), mais au bout d'un moment on apprend à s'économiser. Ça a pris du temps chez moi (je fais ce travail depuis 18 ans), parce qu'on a tous envie d'être des "bons" profs, mais on apprend à prioriser, à dire non à tel ou tel projet, à refuser des heures supplémentaires qu'on tente de nous imposer par la culpabilité, à recycler des cours pour en refaire seulement certains... et non, ça ne fait pas de nous de mauvais profs. On peut aussi s'autoriser parfois à faire un cours un peu plus "freestyle" parce qu'on aura glandouillé le week-end, et souvent d'ailleurs ce ne sont même pas les plus mauvais cours. La REP+ c'est littéralement épuisant : mais un jour on arrive à changer, et c'est un peu plus tranquille.
Quant aux collègues ... je crois que tout a été dit. Il est difficile de ne pas se sentir blessé par ce genre de remarques, mais je crois que c'est un travail à mener. Ils sont qui, ces gens, pour juger ? Ils sont peut-être moins absents, certes, mais leurs cours sont-ils aussi bons que les tiens ? Prennent-ils autant leur métier à coeur ? Alors, la bave du serpent n'atteint pas ...
j'ajoute ma pierre à l'édifice...
Première remarque : mais notre métier est épuisant. Physiquement, moralement, et pour couronner le tout on nous en demande toujours plus (comme le dit très justement Baldred, la culpabilisation fonctionne toujours très bien sur les profs... justement parce que nous aimons notre travail et voulons bien le faire). Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à le reconnaître, et ma foi à de temps en temps lever le pied. Je trouve que ta gestion des choses n'est pas mauvaise : si tu as besoin d'un arrêt de temps en temps, c'est toujours mieux que d'aller à la rupture, de faire un burn out avec tout ce que cela engendre.
Ensuite, je ne sais pas quelle ancienneté tu as (quelques années dis-tu), mais au bout d'un moment on apprend à s'économiser. Ça a pris du temps chez moi (je fais ce travail depuis 18 ans), parce qu'on a tous envie d'être des "bons" profs, mais on apprend à prioriser, à dire non à tel ou tel projet, à refuser des heures supplémentaires qu'on tente de nous imposer par la culpabilité, à recycler des cours pour en refaire seulement certains... et non, ça ne fait pas de nous de mauvais profs. On peut aussi s'autoriser parfois à faire un cours un peu plus "freestyle" parce qu'on aura glandouillé le week-end, et souvent d'ailleurs ce ne sont même pas les plus mauvais cours. La REP+ c'est littéralement épuisant : mais un jour on arrive à changer, et c'est un peu plus tranquille.
Quant aux collègues ... je crois que tout a été dit. Il est difficile de ne pas se sentir blessé par ce genre de remarques, mais je crois que c'est un travail à mener. Ils sont qui, ces gens, pour juger ? Ils sont peut-être moins absents, certes, mais leurs cours sont-ils aussi bons que les tiens ? Prennent-ils autant leur métier à coeur ? Alors, la bave du serpent n'atteint pas ...
- Lady OscarNiveau 9
Notre métier est épuisant nerveusement d'abord car on ne déconnecte jamais! Notre cerveau est toujours en action, même pendant les vacances, quand on visite un musée, quand on regarde un film, lit un livre: "ah tiens, ça je pourrai l'utiliser avec les élèves..." donc c'est même une attention à plus de 100% que l'on accorde à notre métier. Là, je compte déjà les jours avant les prochains congés, j'ai déjà soigné un début d'extinction de voix sans avoir besoin d'un arrêt mais je me sens fatiguée...donc tu n'es pas seul dans ta situation, dans ton ressenti et si tu as besoin d'un ou 2 jours par ci par là pour tenir l'année et ne pas être arrêté beaucoup plus longtemps, on ne te jette pas la pierre !
Tes collègues sont inbuvables, essaie de les ignorer et reste avec ceux qui peuvent comprendre qu'on n'est pas des robots!
Courage à toi!
Tes collègues sont inbuvables, essaie de les ignorer et reste avec ceux qui peuvent comprendre qu'on n'est pas des robots!
Courage à toi!
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Entièrement d'accord avec beaucoup de choses déjà dites.
Je plussoie particulièrement la nécessité d'être indulgent avec soi-même.
Certaines années je n'échappe pas à une semaine d'arrêt en janvier-février, juste à cause de la fatigue. Parfois même quinze jours. Cela signifie que j'ai trop tiré sur la corde. Quand on l'accepte, eh bien ça va mieux. Et ces dernières années, c'est le temps partiel m'a permis d'y échapper.
Blinde-toi contre les méchancetés des collègues. Blinde-toi contre l'incompréhension de ta famille. Tu vois bien, toi, que cela te fatigue. Le métier est fatigant, c'est tout.
Ressource-toi à tous ces retours positifs que tu décris. Tu sembles consciencieux, trop sûrement. Tu peux travailler sur toi pour te lâcher un peu la bride, remettre à sa place la petite voix perfectionniste insatisfaite qui te pollue et te fatigue sûrement encore plus. Autorise-toi à ne pas être une machine mais un être humain, avec imperfections et défaillances !
Et comme le disent certains, on fatigue beaucoup moins quand on est épanoui, équilibré par ailleurs.
Je plussoie particulièrement la nécessité d'être indulgent avec soi-même.
Certaines années je n'échappe pas à une semaine d'arrêt en janvier-février, juste à cause de la fatigue. Parfois même quinze jours. Cela signifie que j'ai trop tiré sur la corde. Quand on l'accepte, eh bien ça va mieux. Et ces dernières années, c'est le temps partiel m'a permis d'y échapper.
Blinde-toi contre les méchancetés des collègues. Blinde-toi contre l'incompréhension de ta famille. Tu vois bien, toi, que cela te fatigue. Le métier est fatigant, c'est tout.
Ressource-toi à tous ces retours positifs que tu décris. Tu sembles consciencieux, trop sûrement. Tu peux travailler sur toi pour te lâcher un peu la bride, remettre à sa place la petite voix perfectionniste insatisfaite qui te pollue et te fatigue sûrement encore plus. Autorise-toi à ne pas être une machine mais un être humain, avec imperfections et défaillances !
Et comme le disent certains, on fatigue beaucoup moins quand on est épanoui, équilibré par ailleurs.
- Ajonc35Sage
Autrefois un enfant en situation de handicap comptait pour 5 élèves. Je calcule 29 enfants dont 2 avec des besoins lourds, il reste 27, j'ajoute 10. Ce n'est plus 29 mais 37 et je ne compte pas les besoins qui sortent du classique parcours.Pourquoi 3,14159 a écrit:Une amie, 22 ans de carrière, vient de craquer... Tu m'étonnes, 29 élèves en petite section dont 11 handicapés (trisomie 21, autisme, et autres joyeusetés) le tout sans aucune aide car "elle est ancienne et très efficace". Elle a craqué face aux parents qui parlaient de retirer leurs enfants terrorisés par 4 des 11.
Il serait temps qu'on arrête de nous faire supporter toute la misère du Monde... STOP !
Imaginez un pays sans garderie gratuite, imaginez...
Donc on est bien au-delà du supportable et donc dans la maltraitance de l'enseignante et des enfants, de tous les enfants. Un seul autiste dans la classe d'un petit-ajonc, petite section, l'an passé et 2 jours par semaine, et c'était déjà compliqué pour la pe qui n'était pourtant pas seule.
En plus si les " collègues" s'y mettent dans le cas de Leo...
Je rajoute : pourquoi autant de collègues à temps partiel dans l'enseignement"? Je le vois ici et je l'ai vu autour de moi. L'âge oui, mais pas que ce critère, preuve que ce métier est fatigant et de plus en plus, car au fil de ma carrière, j'ai vu les tâches s'empiler. Un peu plus chaque année. Plus de classes, plus de réunions, les pap et autres joyeusetés, les compétences, sans compter les tâches administratives qui ne vous incombent pas mais que vous faites quand même sinon la machine se grippe ( et dans mon lep, le ruissellement fonctionne bien, activé par des collègues qui vous reprochent de ne faire que le minimum et je suis gentille)
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Ajonc35 a écrit:Autrefois un enfant en situation de handicap comptait pour 5 élèves. Je calcule 29 enfants dont 2 avec des besoins lourds, il reste 27, j'ajoute 10. Ce n'est plus 29 mais 37 et je ne compte pas les besoins qui sortent du classique parcours.Pourquoi 3,14159 a écrit:Une amie, 22 ans de carrière, vient de craquer... Tu m'étonnes, 29 élèves en petite section dont 11 handicapés (trisomie 21, autisme, et autres joyeusetés) le tout sans aucune aide car "elle est ancienne et très efficace". Elle a craqué face aux parents qui parlaient de retirer leurs enfants terrorisés par 4 des 11.
Il serait temps qu'on arrête de nous faire supporter toute la misère du Monde... STOP !
Imaginez un pays sans garderie gratuite, imaginez...
Donc on est bien au-dela du supportable et donc dans la maltraitance de l'enseignante et des enfants, de tous les enfants. Un seul autiste dans la classe d'un petit-ajonc, peite section, l'an passé et 2 jours par semaine, et c'etait déjà compliqué pour la pe qui n'était pourtant pas seule.
En plus si les " collègues" s'y mettent dans le cas de Leo...
Je rajoute : pourquoi autant de collègues à temps partiel dans l'enseignement". Je le vois ici et je l'ai vu autour de moi. L'âge oui, mais pas que ce critère, preuve que ce métier est fatigant et de plus en plus, car au fil de ma carrière, j'ai vu les tâches s'empiler. Un peu plus chaque année. Plus de classes, plus de réunions, les pap et autres joyeusetés, les compétences, sans compter les tâches administratives qui ne vous incombent pas mais que vous faites quand même sinon la machine se grippe ( et dans mon lep, le ruissellement fonctionne bien, activé par des collègues qui vous reprochent de ne faire que le minimum et je suis gentille)
en collège REP région parisienne depuis 15 ans, à temps partiel depuis 10. C'est ce qui me permet de ne pas tomber malade.
Et qu'un seul de mes jeunes collègues (genre 25 ans), qui tournent désormais à 4 voire 6 HSA (sérieux), s'avise de me faire la morale : seul un ou deux parviennent justement à ne pas être arrêté dans l'année.
Parce que là, institutionnellement, on est dans la phase "on charge un max le peu de personnes qui reste" (BMP 18h dans mon étab pour aucune création de poste, histoire de voir des services certifiés à 24h et des contractuels sur ces BMP).
Bon courage, vois ce qui te semble le mieux pour toi, ne prête que peu d'attention à ces jugements (vraiment cour d'école). Le plus important est ta santé.
TrucOuBidule
- albertine123Niveau 6
J'ai longtemps cru que tel établissement était formidable, parce qu'une poignée de collègues le répétaient toute l'année.
Quand j'en suis arrivée au point de pleurer dans ma salle de classe un jour à la pause méridienne face au manque de soutien et une ou deux remarques fort désobligeantes, j'ai participé au mouvement, justement, il arrivait et tombait à pic. Et je ne le regrette pas !
Franchement, les ambiances, les propos et attitudes des collègues et de la direction peuvent varier énormément d'un établissement à l'autre. Et c'est au moins aussi important que le public auquel tu enseignes (il vaut mieux être entouré de gens bienveillants et qui te soutiennent dans un collège difficile que l'inverse).
C'est un énorme avantage de l'EN, pouvoir changer de boutique tous les 10 mois, par rapport au privé, avec des salariés qui doivent se taper des chefaillons et autres collègues hostiles des années durant par peur du chômage.
Quand j'en suis arrivée au point de pleurer dans ma salle de classe un jour à la pause méridienne face au manque de soutien et une ou deux remarques fort désobligeantes, j'ai participé au mouvement, justement, il arrivait et tombait à pic. Et je ne le regrette pas !
Franchement, les ambiances, les propos et attitudes des collègues et de la direction peuvent varier énormément d'un établissement à l'autre. Et c'est au moins aussi important que le public auquel tu enseignes (il vaut mieux être entouré de gens bienveillants et qui te soutiennent dans un collège difficile que l'inverse).
C'est un énorme avantage de l'EN, pouvoir changer de boutique tous les 10 mois, par rapport au privé, avec des salariés qui doivent se taper des chefaillons et autres collègues hostiles des années durant par peur du chômage.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Le noeud de ton problème me paraît être là. Si tu dois te donner à 90% seulement, fais le. Notre métier est un marathon, pas une course de fond, et l'important est de le finir, pas de le gagner.Léo1991 a écrit:
Et si je me donnais à 90% au lieu de 100%, il est certain que là aussi on le remarquerait. (On = les parents, les enseignants, voire les chefs ?). La conséquence de tout ça ? Je me sens complétement piégé. J'aime mon métier, je m'y consacre à fond par plaisir, mais mon corps n'arrive pas à suivre. Cependant, si je ménage mon corps, le travail que je fournis sera de moins bonne qualité il y aura des collègues pour me le faire savoir.
De toute façon, même se donner à 100% ne suffit pas pour voir son travail reconnu par les commentateurs: ta direction te poussera à aller jusqu'à 150%, l'institution central se souci peu de ton existence et te pressera jusqu'à la fin, la société civile te traitera de feignasse, même si tu te donnais à 400%, et tes charmants collègues bavasseront quoiqu'il arrive.
Courage ! Il y a 1000 raisons d'arrêter ce métier. Vouloir préserver sa santé n'en est pas une. Il est même scandaleux que notre hiérarchie nous encourage au contraire.
_________________
Asinus asinum fricat
- pseudo-intelloSage
... en réalité, j'ai l'impression que ce que tu appelles "te donner à 100%" revient en réalité à dépasser largement les 100ù.
Le piège de notre métier (et de certains autres) est que si on ne se met pas de limites, on peut toujours en faire davantage. Il fait que tu apprennes à en faire moins, et si tu n'y arrives pas, peut-être faut-il regarder du côté des métiers où tu"ne" travailles "que'" au bureau (et c'est déjà pas mal), et une fois que les 35 ou 39 heures hebdomadaires sont faites, ciao, terminé.
Le piège de notre métier (et de certains autres) est que si on ne se met pas de limites, on peut toujours en faire davantage. Il fait que tu apprennes à en faire moins, et si tu n'y arrives pas, peut-être faut-il regarder du côté des métiers où tu"ne" travailles "que'" au bureau (et c'est déjà pas mal), et une fois que les 35 ou 39 heures hebdomadaires sont faites, ciao, terminé.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- lene75Prophète
Regarde le fil sur le temps partiel. De nombreux collègues témoignent d'avoir pris un temps partiel juste pour tenir le coup.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MitcindyNiveau 10
Bonjour,
Votre message me fait penser que vous souciez bien trop de ce que l'on pense de vous. Les conseillers (hiérarchie, collègues, parents, élèves, médias etc.) ne sont pas les payeurs !
Dans ce métier, de toute façon, on ne peut pas faire l'unanimité. D'après ce que je lis au début, pas mal de personnes sont satisfaites de vous, c'est déjà pas mal pour votre égo.
Si vous estimez qu'il faut vous ménager des pauses et bien faites le et ne vous préoccupez pas du "quand dira-t-on ?" !
Soyez plus égoïste !
Votre message me fait penser que vous souciez bien trop de ce que l'on pense de vous. Les conseillers (hiérarchie, collègues, parents, élèves, médias etc.) ne sont pas les payeurs !
Dans ce métier, de toute façon, on ne peut pas faire l'unanimité. D'après ce que je lis au début, pas mal de personnes sont satisfaites de vous, c'est déjà pas mal pour votre égo.
Si vous estimez qu'il faut vous ménager des pauses et bien faites le et ne vous préoccupez pas du "quand dira-t-on ?" !
Soyez plus égoïste !
- Léo1991Niveau 1
Bonjour à tous,
Je ne m'attendais pas à obtenir autant de réponses et autant de soutien. Cela m'a énormément réconforté. Je me permets de ne pas vous répondre individuellement car je ne pense que cela serait intéressant à lire. Mais j'ai bien lu minutieusement chacune de vos réponses et je vous remercie du fond du cœur.
Je crois, et je crains, que cet arrêt était celui de trop car je me suis posé de véritables questions quant à ma vocation. Je pense me laisser quelques mois pour réfléchir mais sortir de l’Éducation Nationale serait peut-être une solution dans mon cas de figure. La démission commence à paraît libératrice dans mon esprit... c'est probablement le signe que quelque chose ne me convient plus.
Dans tous les cas, merci d'avoir pris le temps de m'épauler et de m'aiguiller !
Je ne m'attendais pas à obtenir autant de réponses et autant de soutien. Cela m'a énormément réconforté. Je me permets de ne pas vous répondre individuellement car je ne pense que cela serait intéressant à lire. Mais j'ai bien lu minutieusement chacune de vos réponses et je vous remercie du fond du cœur.
Je crois, et je crains, que cet arrêt était celui de trop car je me suis posé de véritables questions quant à ma vocation. Je pense me laisser quelques mois pour réfléchir mais sortir de l’Éducation Nationale serait peut-être une solution dans mon cas de figure. La démission commence à paraît libératrice dans mon esprit... c'est probablement le signe que quelque chose ne me convient plus.
Dans tous les cas, merci d'avoir pris le temps de m'épauler et de m'aiguiller !
- pseudo-intelloSage
Voilà. Le fait que tu sentes une incompatibilité entre l'exercice du métier tel que tu le vois (avec un niveau d'engagement que tu estimes nécessaire) et une vie personnelle classique à côté montre que tu aurais sans doute besoin d'un emploi au volume horaire bien défini. Tu sembles avoir su mal à te limiter, et cela t'épuise.
Ce sont souvent les enseignants les plus engagés qui craquent, et c'est normal. Il faut savoir se ménager, dans ce métier.
Ce sont souvent les enseignants les plus engagés qui craquent, et c'est normal. Il faut savoir se ménager, dans ce métier.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- LisotchkaNiveau 4
J'ai moi aussi été en REP en collège après avoir été en établissement à l'étranger, avec toutes les classes de 1ere en charge notamment. Le choc a été réel et d'autant plus difficile qu'une opération délicate se profilait pour mon enfant. J'étais toujours sur le fil et j'ai bien pensé arrêter, aller toquer à la porte du privé ou faire tout autre chose. J'ai fini par demander ma mut' et à aller voir la médecine du rectorat (ce qui n'est pas évident). J'ai obtenu un collège beaucoup plus tranquille et ne songe plus à présent à quitter ce métier où j'ai pu retrouver du plaisir après des années de souffrance. Cela peut valoir le coup de se donner cette chance même si c'est pour abandonner au final. J'ai un temps partiel 16/18e maintenant ce qui me permet d'avoir une classe en moins et c'est déjà ça. J'ai aussi demandé à ne pas être PP. C'est juste un retour d'expérience qui pourra peut-être t'aider à reconsidérer ta situation. Tout plein de courage en tout cas et surtout pense à toi !
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum