"Mauvais prof" en début de carrière : que faire ?

Reine Margot a écrit:
(et donc peut arriver à se juger "mauvais prof" puisque c'est le regard que lui renvoient l'administration, les élèves, les parents, etc...:

En ce qui me concerne, même pas! Pas de remarques particulières des élèves ou des parents, et quant à l'administration, ça ne m'est arrivé qu'après 16 ans de carrière, la première fois où j'ai eu un inspecteur dans ma classe, ce qui m'a complètement démolie, bien sûr. C'est pour cela que je parlais de "syndrome de l'imposteur", que j'avais déjà dans mon métier précédent et tout le long de mes études d'ailleurs (j'ai toujours considérée que je réussissais "par chance", sans faire beaucoup d'efforts, que ce soit le bac, le doctorat, le capes ou l'agrégation ). Par chance aussi, ma dernière inspection pour le PPCR s'est bien passée, ce qui a contribué grandement à me rendre plus sereine (il serait temps, à quelques années de la retraite ).

Cit6.

En fait, c'est curieux cette notion de "bon " ou de "mauvais prof" et parfois ça tient à si peu Quand j'étais en collège, ma salle était voisine deux autres salles où oil y avait autant de bruits et autant de projections de films et quand on récupérait leurs élèves l'année suivante, objectivement, ils n'avaient pas fait grand chose. Mais une des collègues était considérée comme une nulle unanimement par tout le monde tandis que l'autre était encensée notamment par la direction, les IPRS. Mais une était à l'ouest, un peu paumée, agressive parfois, l'autre enquillait les Projets, les classes inversées et les îlots au moment où c'était la grande mode. Elle avait même réussi à piquer le latin à l'autre pourtant certifiée Lettres classiques ! Et comble de tout, la première en "difficultés" s'était vue, malgré son ancienneté, imposer une tutrice. Devinez qui fut nommée...

Comme quoi, l'exemple de l'inspection qui démolit montre l'importance du regard extérieur pour l'estime de soi. Les inspections, l'investissement dans les projets et lubies pédagogiques à la mode c'est assez récent, et s'accentue avec les réformes d'individualisation des carrières. Je me souviens de mon année de stage et de cette collègue qui n'avait pas vu l'inspecteur depuis 12 ou 13 ans...Maintenant, certain(e)s savent se servir de ces trucs pour survivre en milieu hostile...

roxanne a écrit:En fait, c'est curieux cette notion de "bon " ou de "mauvais prof" et parfois ça tient à si peu Quand j'étais en collège, ma salle était voisine deux autres salles où oil y avait autant de bruits et autant de projections de films et quand on récupérait leurs élèves l'année suivante, objectivement, ils n'avaient pas fait grand chose. Mais une des collègues était considérée comme une nulle unanimement par tout le monde tandis que l'autre était encensée notamment par la direction, les IPRS. Mais une était à l'ouest, un peu paumée, agressive parfois, l'autre enquillait les Projets, les classes inversées et les îlots au moment où c'était la grande mode. Elle avait même réussi à piquer le latin à l'autre pourtant certifiée Lettres classiques ! Et comble de tout, la première en "difficultés" s'était vue, malgré son ancienneté, imposer une tutrice. Devinez qui fut nommée...

On dirait un scénario type "Jeune fille cherche appartement..." C'est terrifiant !