- AurevillyHabitué du forum
Et le sujet passionne ! Constatons qu'il est rare qu'un sujet entraine autant de "contributions" (parfaitement synthétisées par Ha@_x).
- BalthazaardVénérable
youpeka a écrit:En 1994 j’étais étudiant à l’IUT, et je m’étais mis à lire «le monde» car on nous avais dit que c’était important de s’informer de ce qu’il se passe. En 1997 j’étais étudiant en école d’ingénieur, et j’ai pu assister à un évènement qui a fait l’objet d’un article dans le monde. C’est ce jour là que j’ai arrêté de lire la presse: j’ai pu me rendre compte que les faits qu’ils ont relaté ne correspondaient en rien à ce qui c’était passé sur le terrain. Moi j’étais neutre, j’ai très bien vu les deux parties s’opposer, mais j’ai surtout pu lire que 1) le journaliste du monde ne s’est absolument pas déplacé sur place avant de rédiger son article, pourtant l’évènement se passait à 1h30 de Paris; 2) il a repris les éléments fournis par une des parties; 3) il n’a pas du tout relaté les éléments, ou argument de l’autre partie.
Il me semble qu’il n’y a rien à attendre d’objectif du «monde», ni du reste de la presse «commerciale» au main de groupes puissants. Le dernier «vrai» journal pouvant publier était à mon sens l’est républicain, et c’est peut-être ou sans doute moins le cas depuis 2006.
Pour autant j’aurai bien moi aussi, versé mon témoignage… mais pour quoi faire ?
imho
Il m'arrive de lire l'édition bridée sur le net et, une ou deux fois j'ai t**** (c'est mal mais, plus par flemme ) l’édition complète pour lire le reste de l'article...mon dieu!! dire que j'ai failli gaspiller mon temps et mon argent!
- AurevillyHabitué du forum
dire que j'ai failli gaspiller mon temps et mon argent![/quote]
9.90€ /mois sans engagement... Et, c'est quand même une source d'information incomparable.
9.90€ /mois sans engagement... Et, c'est quand même une source d'information incomparable.
- MoyenCrocoNiveau 10
angelxxx a écrit:Les avantages de la rep+ sont importants, d'autant plus si elle est dirigée par une direction correcte. Prime de 500€ mensuelle, 10% de pondération, et moins de préparation/correction. Il existe souvent la possibilité de faire des hse en petit groupe.
Je la quitterai un jour si l'établissement est à feu et à sang. Pour le moment il est très bien géré. Et en plus, j'ai le privilège d'être agrégé...
Même situation, même discipline (Salut J.), la direction bienveillante en moins.
Le système (REP+) est le seul système qui rémunère correctement des enseignants quand on est agrégé
Le service minimum pondéré, avec une heure de vaisselle fait descendre l'ORS à 12.6h. A ce niveau la, il est intéressant de faire des HSA/HSE
- LefterisEsprit sacré
Entièrement d'accord, c'est orchestré. C'est la théorie des 80%-20% , préconisée par l'OCDE, qui s'applique. Dans le système néolibéral, on parie sur le fait que pour les 20 %, on trouvera toujours ce qu'il faut. Que le reste soit totalement dégradé on s'en tape, l'essentiel est la réduction des coûts. Mais comme il ne faut pas le dire, il faut faire semblant : donc organisation de vent, réformes sur réformes, toutes visant à faire de la mousse, et le tout sur le dos des enseignants sommés de multiplier les activités extra-disciplinaires (d'où la baisse actée du niveau des concours), d'être prisonniers de leur établissement tout la journée, d'avaluer localement avec "bienveillance" (pas besoin de disserter sur cet élément de langage devenu institutionnel). Et "managés" durement par des gens qui, eux, voient leur traitement augmenté pour mieux administrer le knout. En ce moment, les évaluations d'établissement, par exemple, qui préparent des mesures d'une dureté inouïe.Marxou a écrit:
L'EN sombre à vitesse grand V. C'est un naufrage, un désastre probablement orchestré par nos fameuses élites" qui émargent à je ne sais combien, en tout cas sensiblement plus que nous, devenus prolos stigmatisés sous-payés et qui devons nous dépatouiller avec des injonctions complètement hors-sol et contradictoires, nous, qui sommes confrontés à la réalité terrible du terrain, et tout ceci, encore une fois , en étant sous-payés et méprisés, malgré nos bac + 5 et nos énormes compétences à tous les niveaux ( gestion de groupes hostiles, anticipation quotidienne des tâches à effectuer, etc, etc;) Pour ma part, c'est fini, bye bye l'EN, je ne veux plus assister, ni encore moins participer à ce naufrage, cette impéritie, incompétence et ce cynisme effroyable des huiles émargeant à 10 fois plus de notre misérable salaire et qui pondent des réformes insensées en niant la réalité du terrain, tout en générant de la souffrance à tous les niveaux: enseignants comme élèves.
L'éducation nationale? A fuir absolument, résolument.
Système sordide, cynique... Je devrais être content d'être passé à travers, mais ce que je vois me donne la nausée.
Il n'y aura pas de revalorisation salariale, tout le monde l'a compris. Des faux semblants, quelques picaillons, pour pouvoir communiquer, et basta. Métier à fuir en effet absolument. Si l'on aime sa discipline, la pratiquer en dehors. Si l'on veut être fonctionnaire, passer un autre concours via les Ipag ou autre.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- angelxxxÉrudit
C'est d'autant plus avantageux que souvent, en rep+, il y a des 1/2 groupes. J'ai environ la moitié de mon service en 1/2 groupes, c'est clairement non négligeable.
Bon, c'est aussi fatiguant de surveiller toutes les bêtises qu'ils peuvent inventer en travaux pratiques, mais au moins on a le temps de les connaître un peu, car sinon, en 1h/semaine....
Bon, c'est aussi fatiguant de surveiller toutes les bêtises qu'ils peuvent inventer en travaux pratiques, mais au moins on a le temps de les connaître un peu, car sinon, en 1h/semaine....
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- User16619Niveau 6
Lefteris a écrit:Entièrement d'accord, c'est orchestré. C'est la théorie des 80%-20% , préconisée par l'OCDE, qui s'applique. Dans le système néolibéral, on parie sur le fait que pour les 20 %, on trouvera toujours ce qu'il faut. Que le reste soit totalement dégradé on s'en tape, l'essentiel est la réduction des coûts. Mais comme il ne faut pas le dire, il faut faire semblant : donc organisation de vent, réformes sur réformes, toutes visant à faire de la mousse, et le tout sur le dos des enseignants sommés de multiplier les activités extra-disciplinaires (d'où la baisse actée du niveau des concours), d'être prisonniers de leur établissement tout la journée, d'avaluer localement avec "bienveillance" (pas besoin de disserter sur cet élément de langage devenu institutionnel). Et "managés" durement par des gens qui, eux, voient leur traitement augmenté pour mieux administrer le knout. En ce moment, les évaluations d'établissement, par exemple, qui préparent des mesures d'une dureté inouïe.Marxou a écrit:
L'EN sombre à vitesse grand V. C'est un naufrage, un désastre probablement orchestré par nos fameuses élites" qui émargent à je ne sais combien, en tout cas sensiblement plus que nous, devenus prolos stigmatisés sous-payés et qui devons nous dépatouiller avec des injonctions complètement hors-sol et contradictoires, nous, qui sommes confrontés à la réalité terrible du terrain, et tout ceci, encore une fois , en étant sous-payés et méprisés, malgré nos bac + 5 et nos énormes compétences à tous les niveaux ( gestion de groupes hostiles, anticipation quotidienne des tâches à effectuer, etc, etc;) Pour ma part, c'est fini, bye bye l'EN, je ne veux plus assister, ni encore moins participer à ce naufrage, cette impéritie, incompétence et ce cynisme effroyable des huiles émargeant à 10 fois plus de notre misérable salaire et qui pondent des réformes insensées en niant la réalité du terrain, tout en générant de la souffrance à tous les niveaux: enseignants comme élèves.
L'éducation nationale? A fuir absolument, résolument.
Système sordide, cynique... Je devrais être content d'être passé à travers, mais ce que je vois me donne la nausée.
Il n'y aura pas de revalorisation salariale, tout le monde l'a compris. Des faux semblants, quelques picaillons, pour pouvoir communiquer, et basta. Métier à fuir en effet absolument. Si l'on aime sa discipline, la pratiquer en dehors. Si l'on veut être fonctionnaire, passer un autre concours via les Ipag ou autre.
Eh ben... Quelle joie.
- zigmag17Guide spirituel
C'est la réalité. Il suffit d'avoir traversé moult réformes ineptes et essuyé maintes tempêtes pédagogiques de tout ordre assorties de déclassement et de mépris, pour en être persuadé. C'est la mort du petit cheval...
- User16619Niveau 6
Faut-il donc être complètement crétin pour devenir professeur maintenant ? Que penser de ceux qui passent l'agrég interne, ce qui revient à remettre une pièce dans le jukebox. Je suis un peu perdu face à tant de noirceur.
- InvitéInvité
Clairement si c'était à refaire maintenant je ne deviendrais pas professeur. Par contre maintenant que j'ai eu le CAPES, ai passé mon stage et ai un peu d'ancienneté quitter l'EN je ne sais pas. C'est un métier qui a de bons côtés malgré tout (même si ça tend à se détériorer) et il y a pour l'instant encore la sécurité de l'emploi. Partir sans savoir ce qu'on va retrouver derrière est un risque que je ne suis pas prête à prendre.
Reste donc l'agreg interne, seul espoir d'avoir un salaire qui soit réellement celui qu'il devrait être.
Reste donc l'agreg interne, seul espoir d'avoir un salaire qui soit réellement celui qu'il devrait être.
- zigmag17Guide spirituel
diarise a écrit:Faut-il donc être complètement crétin pour devenir professeur maintenant ? Que penser de ceux qui passent l'agrég interne, ce qui revient à remettre une pièce dans le jukebox. Je suis un peu perdu face à tant de noirceur.
Pas noirceur: lucidité. Ingratitude totale de tous les côtés . Satisfactions quand on arrive à gagner l'écoute, la confiance et un travail correct des élèves.
Devoir faire œuvre d'éducation au lieu d'instruction, en subissant des pressions de toutes parts, le tout dans la déconsidération la plus totale, non je ne me le conseillerais pas si je devais commencer aujourd'hui Et je ne le conseille à personne maintenant ( jours sombres à venir)
A réserver aux âmes fortes, inconscientes ou les deux.
- InvitéInvité
Malheureusement j'ai l'impression que les jours sombres sont à venir un peu partout. On est coincés.zigmag17 a écrit:diarise a écrit:Faut-il donc être complètement crétin pour devenir professeur maintenant ? Que penser de ceux qui passent l'agrég interne, ce qui revient à remettre une pièce dans le jukebox. Je suis un peu perdu face à tant de noirceur.
Pas noirceur: lucidité. Ingratitude totale de tous les côtés . Satisfactions quand on arrive à gagner l'écoute, la confiance et un travail correct des élèves.
Devoir faire œuvre d'éducation au lieu d'instruction, en subissant des pressions de toutes parts, le tout dans la déconsidération la plus totale, non je ne me le conseillerais pas si je devais commencer aujourd'hui Et je ne le conseille à personne maintenant ( jours sombres à venir)
A réserver aux âmes fortes, inconscientes ou les deux.
- LefterisEsprit sacré
Non, inconscient, et bientôt étudiant coincé par la filière en cul de sac et en difficulté pour faire autre chose. Pour l'agreg interne, c'est un moindre mal pour assurer le coup. Tant qu'à être dans la galère, il vaut mieux être le plus éloigné de la sentine. Moi-même je me suis reconverti assez tard et j'ai passé l"agrég le plus vite possible. J'ai quand même essayé de me re- reconvertir, quand ma matière a été détruite, mais en vain. Entre l'âge, les qualifications "inutiles" et méprisées, pas évident. Bon , je n'ai plus de métier, mais au moins un travail , je partirai en retraite au taquet du dernier grade, et je peux éviter facilement les pratiques managériales et les corvées extra-pro. Mais je ne suis pas représentatif, et ceux qui me suivent ne connaîtront même pas ça.diarise a écrit:Faut-il donc être complètement crétin pour devenir professeur maintenant ? Que penser de ceux qui passent l'agrég interne, ce qui revient à remettre une pièce dans le jukebox. Je suis un peu perdu face à tant de noirceur.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User20159Esprit éclairé
Lefteris a écrit:Non, inconscient, et bientôt étudiant coincé par la filière en cul de sac et en difficulté pour faire autre chose. Pour l'agreg interne, c'est un moindre mal pour assurer le coup. Tant qu'à être dans la galère, il vaut mieux être le plus éloigné de la sentine. Moi-même je me suis reconverti assez tard et j'ai passé l"agrég le plus vite possible. J'ai quand même essayé de me re- reconvertir, quand ma matière a été détruite, mais en vain. Entre l'âge, les qualifications "inutiles" et méprisées, pas évident. Bon , je n'ai plus de métier, mais au moins un travail , je partirai en retraite au taquet du dernier grade, et je peux éviter facilement les pratiques managériales et les corvées extra-pro. Mais je ne suis pas représentatif, et ceux qui me suivent ne connaîtront même pas ça.
Un discours de ta part, @Lefteris, qui commence à m'épuiser, même si je suis d'accord sur le fond. Et pour ce que j'ai graissé, les pratiques managériales, ça s'élude ou ça se combat, et les corvées extra-pro, ça s'évite. Il faut apprendre à dire non, et apprendre l'inertie, et avoir les bases syndicales pour le faire.
Et je ne vais pas abonder dans le sens général ici, pour changer , j'aime encore beaucoup ce métier, et si c'était à faire je le re-ferai. J'aspire juste à le faire dans des conditions correctes, modeste ambition.
- LefterisEsprit sacré
C'est ce que je fais je te signale, mais je ne suis pas représentatif de la majorité.Ha@_x a écrit:Un discours de ta part, @Lefteris, qui commence à m'épuiser, même si je suis d'accord sur le fond. Et pour ce que j'ai graissé, les pratiques managériales, ça s'élude ou ça se combat, et les corvées extra-pro, ça s'évite.
Et je ne vais pas abonder dans le sens général ici, pour changer , j'aime encore beaucoup ce métier,
Tu as de la chance d'avoir encore un métier, mais moi , ce qu'il en reste, c'est De profundis morpionibus
Et peut-être également payé en catégorie A, non ?si c'était à faire je le re-ferai. J'aspire juste à le faire dans des conditions correctes, modeste ambition.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- User20159Esprit éclairé
Lefteris a écrit:Et peut-être également payé en catégorie A, non ?
Je n'ai jamais dit le contraire.
J'ai juste envie que l'on relève tous collectivement la tête, et ce genre de fils me déprime.
Lefteris a écrit:Tu as de la chance d'avoir encore un métier, mais moi , ce qu'il en reste, c'est De profundis morpionibus
Oh tu sais, je ne suis qu'un petit prof de frises et de coloriage....
Et d'éthique ...morale/civique, toussa...
- LefterisEsprit sacré
Ah mais ça ce n'est pas à moi qu'il faut le dire, je ne l'ai jamais baissée, la tête : résistant aux lubies, syndiqué depuis le début (et pas dans une antenne de l'administration) , actif. Encore passé récemment un WE à faire un recours, pas pour moi...Ha@_x a écrit:J'ai juste envie que l'on relève tous collectivement la tête,
matière malmenée mais qui n'a pas encore volé en éclats.
Oh tu sais, je ne suis qu'un petit prof de frises et de coloriage....
Et d'éthique ...morale/civique, toussa...
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:Lefteris a écrit:Non, inconscient, et bientôt étudiant coincé par la filière en cul de sac et en difficulté pour faire autre chose. Pour l'agreg interne, c'est un moindre mal pour assurer le coup. Tant qu'à être dans la galère, il vaut mieux être le plus éloigné de la sentine. Moi-même je me suis reconverti assez tard et j'ai passé l"agrég le plus vite possible. J'ai quand même essayé de me re- reconvertir, quand ma matière a été détruite, mais en vain. Entre l'âge, les qualifications "inutiles" et méprisées, pas évident. Bon , je n'ai plus de métier, mais au moins un travail , je partirai en retraite au taquet du dernier grade, et je peux éviter facilement les pratiques managériales et les corvées extra-pro. Mais je ne suis pas représentatif, et ceux qui me suivent ne connaîtront même pas ça.
Un discours de ta part, @Lefteris, qui commence à m'épuiser, même si je suis d'accord sur le fond. Et pour ce que j'ai graissé, les pratiques managériales, ça s'élude ou ça se combat, et les corvées extra-pro, ça s'évite. Il faut apprendre à dire non, et apprendre l'inertie, et avoir les bases syndicales pour le faire.
Et je ne vais pas abonder dans le sens général ici, pour changer , j'aime encore beaucoup ce métier, et si c'était à faire je le re-ferai. J'aspire juste à le faire dans des conditions correctes, modeste ambition.
Merci, tu me coupes l'herbe sous le pied.
Les interventions de @lefteris sont intéressantes mais ferment un débat qu'il faut ouvrir.
Le métier existe, je l'exerce avec plaisir même si certains matins je vais aussi au chagrin. En existe-t-il un qui soit 100% de pur bonheur? Qui ne demande aucune lutte?
Je ne suis qu'un prof de papier et de stylo, ça me va.
- slynopHabitué du forum
Lefteris, pourrais-tu en dire plus sur les réformes d'établissement d'une dureté inouïe qui se préparent dont tu parles dans ton message ?
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- User20159Esprit éclairé
Les audits évoqués par @Lefteris ne sont pas là par hasard, et ils concernent des milliers d'établissements.
Alors après quelques visites, quelques réunions, quelques admonestations, des injonctions à l'auto-évaluation (ou auto-critique quasi maoïste), ils distribueront les bons et les mauvais points, et on fera les comptes aux DHGs 2022 et ça risque de saigner : baisses d'heures, de moyens, suppressions de postes, etc.... et c'est les REP (pas forcément les REP+) qui vont s'en prendre plein la trogne.
Alors après quelques visites, quelques réunions, quelques admonestations, des injonctions à l'auto-évaluation (ou auto-critique quasi maoïste), ils distribueront les bons et les mauvais points, et on fera les comptes aux DHGs 2022 et ça risque de saigner : baisses d'heures, de moyens, suppressions de postes, etc.... et c'est les REP (pas forcément les REP+) qui vont s'en prendre plein la trogne.
- LefterisEsprit sacré
Ca va coincider avec la réforme des statuts. Les premières visites d'évaluation commencent à en donner un aperçu : injonctions à plus de présence, de réunions, de devoirs communs, de "compétences", obligation de projets. On commence à voir des tentatives de semestrialisation (des HS pas payées pour combler le service), des pressions pour les devoirs faits. Voilà les remontées qu'on a de divers établissements. Je ne parle même pas de ce qui arrive en ce moment au lycée en particulier , les témoignages ici-même sont nombreux. Bref toutes les lubies qui reviennent périodiquement voient le jour par morceau, concrètement. Après CAP 2022 et ce qui en sortira gravé dans le marbre, tout est à craindre.slynop a écrit:Lefteris, pourrais-tu en dire plus sur les réformes d'établissement d'une dureté inouïe qui se préparent dont tu parles dans ton message ?
J'oubliais l'attribution d'une partie de la masse indemnitaire aux établissements selon les "résultats" collectifs, et les attributions individuelles dans les mains du chef. Ca va améliorer l'ambiance aussi entre enseignants quand la masse baissera "à cause de Machin qui ne fait pas de projets" ou de "Truc qui est trop malade". D'ailleurs, cette histoire d'indemnités à part variable, je l'ai connue personnellement dans une autre vie, et je n'ai pas besoin de développer les réactions que ça suscite.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Stel6584Niveau 7
slynop a écrit:Lefteris, pourrais-tu en dire plus sur les réformes d'établissement d'une dureté inouïe qui se préparent dont tu parles dans ton message ?
+ 1
Je n'interviens pas souvent ici mais je dois encore le souligner : les interventions de Lefteris sont très éclairantes. Elles sont criantes de vérité, c'est clair que ce n'est pas toujours très positif à lire mais ce qu'il raconte est la réalité. Le déclassement de notre profession est la conséquence d'une politique néo-libérale débutée depuis plus de 30 et qui ne pourra pas s'arrêter car trop de réformes ont été menées. Revenir en arrière demanderait un investissement énorme de la part de l'Etat (des sommes en milliards) qu'il ne pourra pas investir à cause des politiques budgétaires européennes. Le dernier projet budgétaire du président pour 2030 n'est qu'un exemple, il ne parle pas de l'éducation (alors que c'est la clef de voûte de notre société et de son fonctionnement, tout le monde le sait très bien ici). Pour ma part, je pense que c'est important que des néos comme Lefteris rappellent régulièrement sur différents fils liés, que toutes ces réformes sont liées et qu'elles sont le moyen et l'aboutissement d'un projet néo-libéral qui va bouleverser notre société. En tous cas, mon syndicat le rappelle sans cesse : on va vers un basculement de société et une fois que ça sera fait, on ne pourra pas revenir en arrière (réforme des retraites, réforme de la fonction publique, fin du statut, privatisation de l'école, etc...). Il y a beaucoup de mal-être dans notre métier et même une hausse conséquente de notre salaire (qui n'arrivera pas pour moi) ne permettrait pas de soulager ce mal-être comme tant de mal a été fait avec les réformes de ces dernières années.
- User20159Esprit éclairé
Et le pire c'est que beaucoup collaborent allègrement :
-Présence : certains passent un temps énorme dans l'établissement, on a sans doute oublié de leur dire, qu'il n'y avait pas de pointeuse à l'entrée, mais sans doute confondent-ils lieu d'enseignement et lieu de sociabilité.
-Réunions : le réflexe petit soldat est affligeant, moi quand on me convie à une réunion inutile, je répond que je n'étais qu'invité, dont acte.
-Devoirs communs : je maudis intérieurement les collègues qui en organisent. Chaque fois que j'en croise un c'est la même phrase : mais pourquoi vous nous enquiquinez, en 3e on a qu'un seul devoir commun, ça s'appelle le brevet blanc
-Compétences : ma préférée . Je ne sais pas ce que c'est, je met encore des notes, le discours me glisse dessus. Quand un collègue compétences me regarde de travers, je sors mon stylo rouge, ça calme direct.
-Projets : je n'ai qu'un seul projet, faire cours. Faudrait que je la re-sorte celle là, j'adore la tronche du chef quand il entend la réponse à sa question. Mais les guignols à projets sont nombreux.
-Devoirs faits : n'importe qui connaissant le dispositif sait qu'il ne sert, à rien. Beaucoup se précipitent dessus, ben oui, vu les salaires, une heure de garderie (de vraie garderie, pas la garderie pédagogique qu'est le cours, désolé ), payée 35 balles, ça met du beurre dans les épinards, et surveiller 4 élèves de 6e (qui ne sont pas les tiens), c'est pas très épuisant, c'est même rentable.
-Présence : certains passent un temps énorme dans l'établissement, on a sans doute oublié de leur dire, qu'il n'y avait pas de pointeuse à l'entrée, mais sans doute confondent-ils lieu d'enseignement et lieu de sociabilité.
-Réunions : le réflexe petit soldat est affligeant, moi quand on me convie à une réunion inutile, je répond que je n'étais qu'invité, dont acte.
-Devoirs communs : je maudis intérieurement les collègues qui en organisent. Chaque fois que j'en croise un c'est la même phrase : mais pourquoi vous nous enquiquinez, en 3e on a qu'un seul devoir commun, ça s'appelle le brevet blanc
-Compétences : ma préférée . Je ne sais pas ce que c'est, je met encore des notes, le discours me glisse dessus. Quand un collègue compétences me regarde de travers, je sors mon stylo rouge, ça calme direct.
-Projets : je n'ai qu'un seul projet, faire cours. Faudrait que je la re-sorte celle là, j'adore la tronche du chef quand il entend la réponse à sa question. Mais les guignols à projets sont nombreux.
-Devoirs faits : n'importe qui connaissant le dispositif sait qu'il ne sert, à rien. Beaucoup se précipitent dessus, ben oui, vu les salaires, une heure de garderie (de vraie garderie, pas la garderie pédagogique qu'est le cours, désolé ), payée 35 balles, ça met du beurre dans les épinards, et surveiller 4 élèves de 6e (qui ne sont pas les tiens), c'est pas très épuisant, c'est même rentable.
- LefterisEsprit sacré
Merci de rappeler que je ne suis pas rabat-joie par plaisir de faire faire des cauchemars aux gens. Je suis ça de près depuis un moment, et je crois qu'il y a accélération de la destruction d la fonction publique ( et en tête peut-être l'EN parce que "mammouth" de près d'un million de salariés) depuis les années 2000. Je ne dis pas ça au hasard, il y a des éléments très concrets. Injonction de mettre l'école au service du marché (2001), Lolf suivie de la RGPP (même année) , traité de Lisbonne , compétences (2005) dans la ligne des oukases de 2001, explosion de la souveraineté nationale en trois actes de territorialisation, et mise progressive sous la coupe des régions-et des lobbies privés qui les dirigent. Bref, de quoi en faire des pages, tout se tient. Pour l'EN, c'est la cadence de combat depuis Chatel (Blanquer était d'ailleurs déjà à la manoeuvre), plus une année de répit, on ne peut même pas reprendre son souffle : dégraissage de 80000 postes, première réforme du lycée, puis réforme du Capes, puis coups de couteaux dans le statut, puis saccage du collège, puis nouvelle réforme du lycée et des diplômes nationaux, puis re-réforme des concours en 2022. Qui croit que ça va s'arrêter ?Stel6584 a écrit:slynop a écrit:Lefteris, pourrais-tu en dire plus sur les réformes d'établissement d'une dureté inouïe qui se préparent dont tu parles dans ton message ?
+ 1
Je n'interviens pas souvent ici mais je dois encore le souligner : les interventions de Lefteris sont très éclairantes. Elles sont criantes de vérité, c'est clair que ce n'est pas toujours très positif à lire mais ce qu'il raconte est la réalité. Le déclassement de notre profession est la conséquence d'une politique néo-libérale débutée depuis plus de 30 et qui ne pourra pas s'arrêter car trop de réformes ont été menées. Revenir en arrière demanderait un investissement énorme de la part de l'Etat (des sommes en milliards) qu'il ne pourra pas investir à cause des politiques budgétaires européennes. Le dernier projet budgétaire du président pour 2030 n'est qu'un exemple, il ne parle pas de l'éducation (alors que c'est la clef de voûte de notre société et de son fonctionnement, tout le monde le sait très bien ici). Pour ma part, je pense que c'est important que des néos comme Lefteris rappellent régulièrement sur différents fils liés, que toutes ces réformes sont liées et qu'elles sont le moyen et l'aboutissement d'un projet néo-libéral qui va bouleverser notre société. En tous cas, mon syndicat le rappelle sans cesse : on va vers un basculement de société et une fois que ça sera fait, on ne pourra pas revenir en arrière (réforme des retraites, réforme de la fonction publique, fin du statut, privatisation de l'école, etc...). Il y a beaucoup de mal-être dans notre métier et même une hausse conséquente de notre salaire (qui n'arrivera pas pour moi) ne permettrait pas de soulager ce mal-être comme tant de mal a été fait avec les réformes de ces dernières années.
Tiens, qui déprime les autres maintenant ?Ha@x a écrit:Et le pire c'est que beaucoup collaborent allègrement :
-Présence : certains passent un temps énorme dans l'établissement, on a sans doute oublié de leur dire, qu'il n'y avait pas de pointeuse à l'entrée, mais sans doute confondent-ils lieu d'enseignement et lieu de sociabilité.
-Réunions : le réflexe petit soldat est affligeant, moi quand on me convie à une réunion inutile, je répond que je n'étais qu'invité, dont acte.
-Devoirs communs : je maudis intérieurement les collègues qui en organisent. Chaque fois que j'en croise un c'est la même phrase : mais pourquoi vous nous enquiquinez, en 3e on a qu'un seul devoir commun, ça s'appelle le brevet blanc
-Compétences : ma préférée [Le Monde] Enseignants et enseignantes du primaire et du secondaire, parlez-nous de votre salaire - Page 3 4105177660 . Je ne sais pas ce que c'est, je met encore des notes, le discours me glisse dessus. Quand un collègue compétences me regarde de travers, je sors mon stylo rouge, ça calme direct.
-Projets : je n'ai qu'un seul projet, faire cours. Faudrait que je la re-sorte celle là, j'adore la tronche du chef quand il entend la réponse à sa question. Mais les guignols à projets sont nombreux.
-Devoirs faits : n'importe qui connaissant le dispositif sait qu'il ne sert, à rien. Beaucoup se précipitent dessus, ben oui, vu les salaires, une heure de garderie (de vraie garderie, pas la garderie pédagogique qu'est le cours, [Le Monde] Enseignants et enseignantes du primaire et du secondaire, parlez-nous de votre salaire - Page 3 3284587592 désolé [Le Monde] Enseignants et enseignantes du primaire et du secondaire, parlez-nous de votre salaire - Page 3 1665347707 ), payée 35 balles, ça met du beurre dans les épinards, et surveiller 4 élèves de 6e (qui ne sont pas les tiens), c'est pas très épuisant, c'est même rentable.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MarxouHabitué du forum
Ha@_x a écrit:Lefteris a écrit:Et peut-être également payé en catégorie A, non ?
Je n'ai jamais dit le contraire.
J'ai juste envie que l'on relève tous collectivement la tête, et ce genre de fils me déprime.Lefteris a écrit:Tu as de la chance d'avoir encore un métier, mais moi , ce qu'il en reste, c'est De profundis morpionibus
Oh tu sais, je ne suis qu'un petit prof de frises et de coloriage....
Et d'éthique ...morale/civique, toussa...
Ha@-x, je crois savoir que tu es un prof de REP ou que tu l'as été. Et bravo pour toi et pour ta foi toujours intacte en ta mission dans l'EN. Je l'ai eue aussi à un moment donné, (je pense être un peu plus âgé que toi) même si au départ, je n'ai JAMAIS eu la vocation d'être prof ; j'ai eu le concours "par hasard" ; alors que j'en bossais d'autres dans la fonction publique. Et je suis donc entré presque malgré moi dans la grande lessiveuse de l'EN. Bref, en ce qui me concerne, aucun délire, bla bla , gnan gnan sur le "plus beau boulot du monde", sur une prétendue vocation, sur les yeux brillants et reconnaissants des élèves, bla bla gnan gnan.
Mais j'y ai cru, quand même, un certain temps ,naïf que j'étais, emporté par le mouvement, à cette "mission" de service public, à la nécessité de la mixité sociale, etc...
Je peux te dire que c'est définitivement terminé. Je ne souhaite désormais qu'une chose: me barrer le plus vite possible de cette institution délétère, extrêmement maltraitante vis-à-vis de ses salariés et monstrueuse de cynisme et d'hypocrisie. Des trucs individuels en ce qui me concerne, la brutale suppression et si injustifiée de la bi-admissibilité, la division par deux de la prime des tuteurs, et au-delà de mon petit cas personnel, les réformes débiles, violentes, qui s'enchaînent et qui empirent toujours la situation des profs, et donc des élèves, et de la société à venir en général.
Je lis les fils concernant le PPCR (je ne suis plus concerné) et la frustration énorme des encore jeunes collègues confrontés à cette horreur, les fils concernant le niveau catastrophique en maths, etc, etc. Et les presque 100% de réussite au bac... Le problème est désormais relégué aux profs du supérieur qui voient arriver des cohortes d'étudiants nullissimes en maths, et incapables de rédiger une argumentation sans faire 10 fautes par phrase. Mais JMB et la macronie, et les autres sont contents. Les "chiffres" sont là, la pseudo-com a opéré.
Bref, mon petit vécu individuel se fond dans ce grand naufrage de l'EN. Pour ma part, une heure de cours et la vitalité, l'énergie dingue que cela implique me semblent désormais valoir 3 heures pépères de boulot dans un bureau (avec pauses café non minutées), sans même évoquer les W.E et vacances plombées par ces p.tains de copies. Je n'en peux plus, réellement. C'est un boulot surhumain, nécessitant une santé de fer. Je dis ça alors que j'ai encore des conditions correctes de travail: de très bons élèves sympas, mais aussi toute une flopée de branleurs cette année. Bref, je n'en peux plus de ce taf.
Et si l'on ramène cela au niveau collectif, lis attentivement ce qu'écrit Lefteris: il a tout compris, absolument tout. Les signes sont très anciens. Pour ma part, je pense que ça a débuté avec les lois Châtel (le mec de l'Oréal, lol): l'autonomie et donc la mise en concurrence des bahuts, qui impliquaient mécaniquement un surcroît de travail pour les profs, censés élaborer des projets à tout va pour rendre leur établissement plus sexy.
Je te passe les réformes de Blanquer et la volonté à terme de "privatiser" le recrutement des profs, contractualisés, etc, etc.
Et l'on aura au final, comme le souhaite Macron pour sa start-up-nation "disruptive" , et comme le dénonce parfaitement Lefteris, 80% de galériens "ubérisés" du tertiaire, au service des 20% d'enfants issus de milieux privilégiés, scolarisés dans la crème du public ou dans le privé (comme tous les rejetons de nos décideurs politiques (de droite comme de gauche) et futurs participants eux aussi des premiers de cordée, prescripteurs de ce funeste avenir sociétal.
- User20159Esprit éclairé
Chacun son style camarade
Toi c'est apocalyptique/france-télécom, moi c'est sarcasme :sourit:
Mais on énonce à peu près les mêmes choses.
Heureusement que je vois des élèves demain, leur insouciante ignorance va me détendre
Edit : @Marxou, on est nombreux à être d'accord sur les constats, et je partage ta colère, justifiée.
Moi j'ai très envie de continuer à me battre par contre, et votre énervement (comme l'insupportable illettrisme de mes chers apprenants) n'en sont que plus motivants...
Toi c'est apocalyptique/france-télécom, moi c'est sarcasme :sourit:
Mais on énonce à peu près les mêmes choses.
Heureusement que je vois des élèves demain, leur insouciante ignorance va me détendre
Edit : @Marxou, on est nombreux à être d'accord sur les constats, et je partage ta colère, justifiée.
Moi j'ai très envie de continuer à me battre par contre, et votre énervement (comme l'insupportable illettrisme de mes chers apprenants) n'en sont que plus motivants...
- "Est-ce à votre cocher, monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler? "- PARLEZ-NOUS DE VOS CASQUETTES!
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