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- SimeonNiveau 10
J'ai l'impression qu'en pratique les IG venaient plutôt du supérieur et avaient souvent une vision assez traditionnelle de pas mal de chose.
Je crois qu'à l'avenir, on verra plutôt des IPR, en mode apparatchik pédago, devenir IG.
Ça ne sera pas terrible, car parfois les IG avaient un travail disciplinaire de fond sérieux à faire, et il sera probablement moins bien fait.
Sur le côté opposition des IG, j'ai quand même l'impression qu'on était proche du néant. Vaguement quelques plaintes à la retraite...
Je crois qu'à l'avenir, on verra plutôt des IPR, en mode apparatchik pédago, devenir IG.
Ça ne sera pas terrible, car parfois les IG avaient un travail disciplinaire de fond sérieux à faire, et il sera probablement moins bien fait.
Sur le côté opposition des IG, j'ai quand même l'impression qu'on était proche du néant. Vaguement quelques plaintes à la retraite...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
C'est justement notre cas en STI.Simeon a écrit:J'ai l'impression qu'en pratique les IG venaient plutôt du supérieur et avaient souvent une vision assez traditionnelle de pas mal de chose.
Je crois qu'à l'avenir, on verra plutôt des IPR, en mode apparatchik pédago, devenir IG.
Ça ne sera pas terrible, car parfois les IG avaient un travail disciplinaire de fond sérieux à faire, et il sera probablement moins bien fait.
Sur le côté opposition des IG, j'ai quand même l'impression qu'on était proche du néant. Vaguement quelques plaintes à la retraite...
- VinZTDoyen
Moonchild a écrit:Sur le principe, je serais enclin à regretter la destruction de la fonction publique mais, à l'instar de Balthazaard quelques messages plus tôt, je ne peux m'empêcher de constater que l'existence des IG avec leur statut n'a en rien empêché le détricotage méthodique de l'Education Nationale.
Je n'ai pas les éléments qui me permettraient de juger en détail ce qui s'est passé dans les autres disciplines (même si le bilan ne semble globalement guère brillant vu de l'extérieur) mais, en tout cas, je peux garantir que, depuis 20 ans au moins, ce que l'IG de maths a produit est au mieux inutile et assez souvent nuisible : son discours est totalement hors-sol, les programmes sont mal ficelés et même les aménagements faits a posteriori réussissent l'exploit de faire perdre en cohérence là où il aurait fallu rectifier le tir (l'exemple de l'adaptation de l'épreuve de spécialité maths au Bac parue cet été est éloquent avec le retrait du dénombrement mais le maintien de la formule de la loi binomiale - tous ceux qui ont étudié ces chapitres comprendront immédiatement à quel point cet allégement est stupide... et n'est même pas vraiment un allégement).
Bref, l'extrême médiocrité de l'IG de maths me pousse à croire que sa suppression ne changerait finalement pas grand chose en dehors du symbole.
Bien dit.
Leur disparition est significative de la politique menée mais ne parvient pas à me tirer des larmes.
On a eu des IG qui nous ont imposé leur lubies : introduction massive des probas-stats (sans l'arrière plan rigoureux) au détriment d'autres pans des mathématiques (géométrie, polynômes, etc.), algorithmique et programmation au secours des maths (histoire de bien rater les deux), sans oublier la pantalonnade du rapport Villani-Torossian, censé défendre les maths au moment même où le politique qu'on connait tous s'apprêtait à les démolir via la réforme du lycée …
Le seul aspect que l'on pourrait regretter est leur légitimité académique qui fait qu'on leur confie notamment l'inspection des collègues de prépa … Pour le reste, ils sont sans doute largement aussi carriéristes que les IPR ou qu'un énarque qui tomberait dans ce nouveau corps d'administrateurs.
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- BalthazaardVénérable
VinZT a écrit:Bien dit.Moonchild a écrit:Sur le principe, je serais enclin à regretter la destruction de la fonction publique mais, à l'instar de Balthazaard quelques messages plus tôt, je ne peux m'empêcher de constater que l'existence des IG avec leur statut n'a en rien empêché le détricotage méthodique de l'Education Nationale.
Je n'ai pas les éléments qui me permettraient de juger en détail ce qui s'est passé dans les autres disciplines (même si le bilan ne semble globalement guère brillant vu de l'extérieur) mais, en tout cas, je peux garantir que, depuis 20 ans au moins, ce que l'IG de maths a produit est au mieux inutile et assez souvent nuisible : son discours est totalement hors-sol, les programmes sont mal ficelés et même les aménagements faits a posteriori réussissent l'exploit de faire perdre en cohérence là où il aurait fallu rectifier le tir (l'exemple de l'adaptation de l'épreuve de spécialité maths au Bac parue cet été est éloquent avec le retrait du dénombrement mais le maintien de la formule de la loi binomiale - tous ceux qui ont étudié ces chapitres comprendront immédiatement à quel point cet allégement est stupide... et n'est même pas vraiment un allégement).
Bref, l'extrême médiocrité de l'IG de maths me pousse à croire que sa suppression ne changerait finalement pas grand chose en dehors du symbole.
Leur disparition est significative de la politique menée mais ne parvient pas à me tirer des larmes.
On a eu des IG qui nous ont imposé leur lubies : introduction massive des probas-stats (sans l'arrière plan rigoureux) au détriment d'autres pans des mathématiques (géométrie, polynômes, etc.), algorithmique et programmation au secours des maths (histoire de bien rater les deux), sans oublier la pantalonnade du rapport Villani-Torossian, censé défendre les maths au moment même où le politique qu'on connait tous s'apprêtait à les démolir via la réforme du lycée …
Le seul aspect que l'on pourrait regretter est leur légitimité académique qui fait qu'on leur confie notamment l'inspection des collègues de prépa … Pour le reste, ils sont sans doute largement aussi carriéristes que les IPR ou qu'un énarque qui tomberait dans ce nouveau corps d'administrateurs.
Parfaitement résumé....
- almuixeNeoprof expérimenté
Je comprends tout à fait les raisons qui font accepter la disparition des IG sans regrets, mais je me demande dans quelle mesure ils ne sont pas victimes de cette stratégie qui veut que pour pouvoir faire de la place au privé, il faut dégrader le service public.
Disons que je vis la disparition du statut des IG comme une préfiguration d'autres disparitions dans l'éducation nationale.
Disons que je vis la disparition du statut des IG comme une préfiguration d'autres disparitions dans l'éducation nationale.
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- Vieux_MongolFidèle du forum
almuixe a écrit:Je comprends tout à fait les raisons qui font accepter la disparition des IG sans regrets, mais je me demande dans quelle mesure ils ne sont pas victimes de cette stratégie qui veut que pour pouvoir faire de la place au privé, il faut dégrader le service public.
Disons que je vis la disparition du statut des IG comme une préfiguration d'autres disparitions dans l'éducation nationale.
Plus précisément transformer le service public en appliquant des principes de gestion de droit privé. Fin des statuts et contrats à la "mission".
- User16619Niveau 6
Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
- BalthazaardVénérable
almuixe a écrit:Je comprends tout à fait les raisons qui font accepter la disparition des IG sans regrets, mais je me demande dans quelle mesure ils ne sont pas victimes de cette stratégie qui veut que pour pouvoir faire de la place au privé, il faut dégrader le service public.
Disons que je vis la disparition du statut des IG comme une préfiguration d'autres disparitions dans l'éducation nationale.
Parce que vous partez du principe que la disparition de ce corps intermédiaire va dégrader le service public....c'est pour moi un postulat très discutable, le seul intérêt qu'on puisse leur trouver étant la sélections des candidats en classe préparatoire...très marginal (et du reste qu'on me prouve que cette sélection est objective et transparente)
- BalthazaardVénérable
Je me souviendrai toujours de Jacques Moisan déclarant qu'il fallait rendre les maths "sexy", outre la vulgarité du propos, il a fallu que le comité scientifique de l'Académie des Science se fende d'une tribune signée par le gratin des mathématiciens pour faire reculer le projet assassin de programme que nos IPR avaient commencé à nous vanter....alors le rôle des IG, pour sortir des trucs comme ça, d'autant qu'on a fait encore pire depuis.
- VinZTDoyen
Disons qu'on va remplacer des gens recrutés par cooptation (le concours 'IG se résumant à un CV+dossier+entretien) par d'autres gens recrutés par cooptation.
Oui, et c'était bien avant la blanquérisation … des réunions, des prises de tête pour la fameuse épreuve-pratique qui allait tout révolutionner, et qui n'a jamais vu le jour.
Balthazaard a écrit:Je me souviendrai toujours de Jacques Moisan déclarant qu'il fallait rendre les maths "sexy", outre la vulgarité du propos, il a fallu que le comité scientifique de l'Académie des Science se fende d'une tribune signée par le gratin des mathématiciens pour faire reculer le projet assassin de programme que nos IPR avaient commencé à nous vanter....alors le rôle des IG, pour sortir des trucs comme ça, d'autant qu'on a fait encore pire depuis.
Oui, et c'était bien avant la blanquérisation … des réunions, des prises de tête pour la fameuse épreuve-pratique qui allait tout révolutionner, et qui n'a jamais vu le jour.
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- almuixeNeoprof expérimenté
Je me suis mal fait comprendre : de la même manière que les injonctions débiles et contradictoires qui pleuvent sur les enseignants participent à la dégradation de la qualité de l'enseignement, dans quelle mesure les errances des IG n'étaient pas encouragées.
Je suis loin d'accorder beaucoup de crédit à cette réflexion qui m'a traversé l'esprit, mais le parallèle s'est imposé à moi.
Je suis loin d'accorder beaucoup de crédit à cette réflexion qui m'a traversé l'esprit, mais le parallèle s'est imposé à moi.
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- BalthazaardVénérable
Je ne comprend pas la phrase, pour moi les IG ont grandement contribué à ces injonctions débiles et contradictoires, en tous cas ils n'ont certainement pas joué le rôle de "sages" que leurs compétences disciplinaires (que je ne remet pas en cause, je parle de ma matière) auraient pu légitimer....à part le carriérisme et le gout de l'espèce humaine pour les flagorneries, je ne vois aucune explication, alors, que ce soit eux ou des autres, pour moi rien de changé, et peut-être même fera t-on des économies, pour une fois sur autre chose que notre dos.
- Vieux_MongolFidèle du forum
diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
- keroGrand sage
Mais c’est pas le CSP (Conseil Supérieur des Programmes) qui est en charge des programmes ?
- BalthazaardVénérable
kero a écrit:Mais c’est pas le CSP (Conseil Supérieur des Programmes) qui est en charge des programmes ?
On a eu CNP , puis HCE, puis CSP....
- Clecle78Bon génie
Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Clecle78 a écrit:Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
Bien sûr, tactiquement, pour éviter un possible conflit massif. Et on laissera faire. Ce n'est pas mieux.
Édit : en fait je ne suis pas sûr. On a tellement été minables sur les dernières mobilisations qu'il auraient tort de se gêner.
- MarxouHabitué du forum
Clecle78 a écrit:Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
D'accord avec toi Clecle. Ils ne peuvent pas supprimer du jour au lendemain le statut de fonctionnaire, même si la macronie veut à terme supprimer celui-ci. ça se passera comme pour la Poste: les nouveaux venus seront contractualisés, embauchés par les chefs et sous-payés et précarisés au maximum...Le modèle anglo-saxon dans toute sa splendeur. A terme, fin du concours national, du statut de fonctionnaire tout simplement, sauf probablement pour les fonctions estampillées régaliennes. On rejoint le mantra de l'OCDE: Mettre tout en oeuvre pour que le service public dysfonctionne pour justifier sa vente au privé. Exemple en ce qui nous concerne: des classes surchargées (le pire dans l'UE?) , salaires minables, statut dégradé aux yeux de l'opinion publique, réformes imbitables génératrices de stress insupportable, souffrance, désarroi de ceux qui croyaient à cette mission de service public, ..et au final, désertion, démission de ceux-ci avec le corollaire inévitable: classement catastrophique dans les classements internationaux, et dans la recherche ( voir la condition lamentable de nos chercheurs).
Bref. On sait pour qui ne pas voter.
Cela dit, comme pour les catastrophes et horreurs annoncées du réchauffement climatique, je me dis que j'aurai peut-être la chance d'échapper à tout ça. (mort avant) J'ai peut-être tort.
- LefterisEsprit sacré
Oui pour les nouveaux. Mais les autres ne sont pas à l'abri, notamment ceux qui ont encore de longues années devant eux. Ne pas oublier France Telecom. On peut leur proposer le changement de statut et s'ils s'accrochent leur pourrir la vie de manière inimaginable, en leur fermant la plupart des postes réservés au nouveau statut, les déplacer quand la notion de poste fixe aura sauté, les harceler au quotidien avec une imagination infernale, etc. La seule chose du statut de fonctionnaire qui peut rester est la sécurité de l'emploi, mais pas celle du poste ou de la carrière par exemple. D'ailleurs sans aller jusqu'à FT ou ça s'est généralisé, je l'ai vécu et c'est ce qui m'a chassé de mon ancien métier. Déplacé pour "raison de service", mis sur un poste moins important, écarté de propositions à l'avancement, notation baissée puisque j'étais sur un poste inférieur au grade détenu, mis au placard une fois sur place etc. Tout est organisé pour que la victime n'en puisse plus, cède ou se barre, à moins d'engager des recours épuisants et incertains voués de toute manière à durer des années. L'EN me paraissait préservée, en échange d'un tiers de salaire en moins, et en plus c'était ma formation de base donc concours accessible au pied levé. Et elle l'était d'ailleurs pas mal , préservée, il y a encore quelques années. Mais c'est terminé, les méthodes expérimentales alors que j'ai connues (notation par pavés, inscription au tableau d'avancement seulement sur avis des chefs directs, suppression des publications de barèmes, postes à profil....) arrivent à grands pas. Je suis passé à travers tout ça de justesse, du moins pour la carrière (j'ai quand même subi la destruction hallucinante de ma discipline en un temps record) mais rien n'est à écarter pour ceux qui me suivent.Clecle78 a écrit:Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VinZTDoyen
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Ramanujan974Érudit
Je ne connaissais pas l'expression "fonction privée"...
Sinon, le parti EELV ne sert pas à grand chose, avec 2 clans assez nets.
Les 50% de Jadot peuvent voter Macron, ceux de Rousseau Mélenchon.
Sinon, le parti EELV ne sert pas à grand chose, avec 2 clans assez nets.
Les 50% de Jadot peuvent voter Macron, ceux de Rousseau Mélenchon.
- LefterisEsprit sacré
Des gamellards en puissance : ils sont EELV parce qu'ils n'ont pas pris le bon train. Plein de leur petits copains sont déjà en Macronie,où des fromages leur ont été attribués. Fut un temps où ils ciraient les pompes au PS et certains y avaient des bouts de gras. Des pédagogistes célèbres font aussi partie de ces girouettes, pour ceux qui ont un peu de mémoire.Ramanujan974 a écrit:Je ne connaissais pas l'expression "fonction privée"...
Sinon, le parti EELV ne sert pas à grand chose, avec 2 clans assez nets.
Les 50% de Jadot peuvent voter Macron, ceux de Rousseau Mélenchon.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
Je crois que c'est le "parti" (en est-ce un?) que je déteste le plus! Je prie pour qu'il n'y ait jamais d'affrontement FN -EELV j'ai peur d'y perdre mon âme
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Lefteris a écrit:Oui pour les nouveaux. Mais les autres ne sont pas à l'abri, notamment ceux qui ont encore de longues années devant eux. Ne pas oublier France Telecom. On peut leur proposer le changement de statut et s'ils s'accrochent leur pourrir la vie de manière inimaginable, en leur fermant la plupart des postes réservés au nouveau statut, les déplacer quand la notion de poste fixe aura sauté, les harceler au quotidien avec une imagination infernale, etc. La seule chose du statut de fonctionnaire qui peut rester est la sécurité de l'emploi, mais pas celle du poste ou de la carrière par exemple. D'ailleurs sans aller jusqu'à FT ou ça s'est généralisé, je l'ai vécu et c'est ce qui m'a chassé de mon ancien métier. Déplacé pour "raison de service", mis sur un poste moins important, écarté de propositions à l'avancement, notation baissée puisque j'étais sur un poste inférieur au grade détenu, mis au placard une fois sur place etc. Tout est organisé pour que la victime n'en puisse plus, cède ou se barre, à moins d'engager des recours épuisants et incertains voués de toute manière à durer des années. L'EN me paraissait préservée, en échange d'un tiers de salaire en moins, et en plus c'était ma formation de base donc concours accessible au pied levé. Et elle l'était d'ailleurs pas mal , préservée, il y a encore quelques années. Mais c'est terminé, les méthodes expérimentales alors que j'ai connues (notation par pavés, inscription au tableau d'avancement seulement sur avis des chefs directs, suppression des publications de barèmes, postes à profil....) arrivent à grands pas. Je suis passé à travers tout ça de justesse, du moins pour la carrière (j'ai quand même subi la destruction hallucinante de ma discipline en un temps record) mais rien n'est à écarter pour ceux qui me suivent.Clecle78 a écrit:Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:diarise a écrit:Une question que je me pose : que peut-il arriver aux actuels titulaires ? Pourrait-on voir nos statuts (pe, certifiés, agrégés) "révoqués" ?
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
c'est ce que connaissent les L1400, les certifiés en technologie collège.
Passer ce concours il y a 15-20 ans revenait presqu'à passer le concours spécial Créteil du premier degré.
Le tout aurait été de l'annoncer officiellement pour éviter des tas de situations compliquées pour les profs en poste (années de séparation de conjoint, et désormais démission de titulaires).
TrucOuBidule
- Extrait du rapport de l'académie des technologies, sur l'enseignement de la technologie au collège, p63 :
4 .2 .3 . La mobilité interacadémique des titulaires est problématique
Une autre difficulté apparaît pour les titulaires qui joue sur leur motivation : leur mobilité interacadémique est difficile. C’est particulièrement vrai pour les académies d’Île-de-France : « quand on est affecté en technologie dans l’académie de Créteil, on en prend pour 15 ans au moins ! », déclare un enseignant de technologie titulaire. Les conditions à remplir pour obtenir une mobilité y sont plus exigeantes que pour des enseignants de mathématiques ou de physique-chimie.
Contrairement à ce qui se pratique pour ces deux dernières disciplines, les rectorats hors Île-de-France, ayant des postes libérés en technologie, préféreraient avoir recours à des contractuels plutôt que de jouer sur la mobilité de titulaires d’autres académies, notamment les Franciliens en quête de mobilité.Le coût est moindre.
L’absence de mobilité conduit à la démotivation, au découragement et débouche sur des départs vers l’enseignement privé, parfois sur des démissions. Cette spécificité conduit des enseignants à préférer le statut de contractuel à celui de titulaire, ayant alors le sentiment de mieux maîtriser leur affectation. Certains contractuels, pour cette raison, ne passent pas le concours interne du Capet SII qui leur permet d’accéder à la titularisation. Cela leur préserve la possibilité de rebondir ailleurs, la demande de contractuels, ayant une réelle expérience pédagogique, étant globalement supérieure à l’offre.
- LefterisEsprit sacré
Eh oui, tu conformes on voit ici les prémices de ce qui peut se généraliser, et qui est tout à fait pensé et organisé. Ca permettra de la "flexibilité" et de "l'agilité" pour reprendre la phraséologie managériale désormais à la mode dans la fonction publique. Il se trouve que j'accompagne des collègues dans des situations critiques comme celles que tu décris (langues "secondaires" par exemple) , avec des problèmes d'affectation inextricables, et que même au rectorat on leur préconise de changer de boulot, faisant comprendre qu'il n'y aura aucune normalisation de la situation dans l'avenir. Sans les aider bien entendu. Prochainement, tout ça va être de plus en plus fréquent et même gravé dans le marbre du statut, ou plutôt de la dégradation des statuts. Il n'y aura pas grand monde d'épargné, et on peut penser sans beaucoup s'avancer que l'étau va se resserrer au fil des années autour des titulaires qui auront le toupet de s'accrocher au statut de fonctionnaire ou à l'ancien statut , à la "rente". On leur fera une vie d'enfer de ce genre : ou ils plieront (nouveau statut, bivalence, contrat privé, que sais-je, on verra ce qui va sortir du chapeau...), ou ils partiront. C'est ce qui se passe immuablement dans les services publics méthodiquement détruits, le plus célèbre étant France Télécom. Personne ne veut en tirer la leçon générale, on fait porter le procès uniquement sur des individus, pas sur le processus de choix politiques qui conduisent immanquablement à ça.TrucOuBidule a écrit:Bonjour,Lefteris a écrit:Oui pour les nouveaux. Mais les autres ne sont pas à l'abri, notamment ceux qui ont encore de longues années devant eux. Ne pas oublier France Telecom. On peut leur proposer le changement de statut et s'ils s'accrochent leur pourrir la vie de manière inimaginable, en leur fermant la plupart des postes réservés au nouveau statut, les déplacer quand la notion de poste fixe aura sauté, les harceler au quotidien avec une imagination infernale, etc. La seule chose du statut de fonctionnaire qui peut rester est la sécurité de l'emploi, mais pas celle du poste ou de la carrière par exemple. D'ailleurs sans aller jusqu'à FT ou ça s'est généralisé, je l'ai vécu et c'est ce qui m'a chassé de mon ancien métier. Déplacé pour "raison de service", mis sur un poste moins important, écarté de propositions à l'avancement, notation baissée puisque j'étais sur un poste inférieur au grade détenu, mis au placard une fois sur place etc. Tout est organisé pour que la victime n'en puisse plus, cède ou se barre, à moins d'engager des recours épuisants et incertains voués de toute manière à durer des années. L'EN me paraissait préservée, en échange d'un tiers de salaire en moins, et en plus c'était ma formation de base donc concours accessible au pied levé. Et elle l'était d'ailleurs pas mal , préservée, il y a encore quelques années. Mais c'est terminé, les méthodes expérimentales alors que j'ai connues (notation par pavés, inscription au tableau d'avancement seulement sur avis des chefs directs, suppression des publications de barèmes, postes à profil....) arrivent à grands pas. Je suis passé à travers tout ça de justesse, du moins pour la carrière (j'ai quand même subi la destruction hallucinante de ma discipline en un temps record) mais rien n'est à écarter pour ceux qui me suivent.Clecle78 a écrit:Je n'y crois pas. Ce sera pour les nouveaux.Vieux_Mongol a écrit:
Ma foi, pas pour tout de suite mais rien ne l'empêche. Un statut ce n'est pas un contrat. Il est modifiable à la simple volonté de l'employeur.
c'est ce que connaissent les L1400, les certifiés en technologie collège.
Passer ce concours il y a 15-20 ans revenait presqu'à passer le concours spécial Créteil du premier degré.
Le tout aurait été de l'annoncer officiellement pour éviter des tas de situations compliquées pour les profs en poste (années de séparation de conjoint, et désormais démission de titulaires).
TrucOuBidule
- Extrait du rapport de l'académie des technologies, sur l'enseignement de la technologie au collège, p63 :
4 .2 .3 . La mobilité interacadémique des titulaires est problématique
Une autre difficulté apparaît pour les titulaires qui joue sur leur motivation : leur mobilité interacadémique est difficile. C’est particulièrement vrai pour les académies d’Île-de-France : « quand on est affecté en technologie dans l’académie de Créteil, on en prend pour 15 ans au moins ! », déclare un enseignant de technologie titulaire. Les conditions à remplir pour obtenir une mobilité y sont plus exigeantes que pour des enseignants de mathématiques ou de physique-chimie.
Contrairement à ce qui se pratique pour ces deux dernières disciplines, les rectorats hors Île-de-France, ayant des postes libérés en technologie, préféreraient avoir recours à des contractuels plutôt que de jouer sur la mobilité de titulaires d’autres académies, notamment les Franciliens en quête de mobilité.Le coût est moindre.
L’absence de mobilité conduit à la démotivation, au découragement et débouche sur des départs vers l’enseignement privé, parfois sur des démissions. Cette spécificité conduit des enseignants à préférer le statut de contractuel à celui de titulaire, ayant alors le sentiment de mieux maîtriser leur affectation. Certains contractuels, pour cette raison, ne passent pas le concours interne du Capet SII qui leur permet d’accéder à la titularisation. Cela leur préserve la possibilité de rebondir ailleurs, la demande de contractuels, ayant une réelle expérience pédagogique, étant globalement supérieure à l’offre.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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- Mort programmée de l'italien dans le collège où j'exerce
- Réforme : Pétition pour la défense de l'italien (mort programmée de la LV3)
- Rentrée 2014 : La menace se confime : mort programmée des LV, du latin et des sections EURO.
- Dieu est mort, maintenant, l'esprit est mort.
- la disparition programmée des CO-PSY la droite en a rêvé...qui l'a fait???
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